Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

4% des grossesses en milieu scolaire sont l’œuvre d'enseignants, a révèle lundi M. Abou Coulibaly chargé de formation à la direction de la mutualité des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS), exhortant les enseignants à être des relais du ministère de l'Education nationale et de l’enseignement technique (MENET) dans la lutte contre les grossesses en milieu scolaire.

"Vous ne serez pas pardonnés, si vous commettez une telle erreur", a mis en garde, M. Coulibaly, les enseignants qui entretiennent des relations sentimentales avec leurs élèves.

"Vous devez considérer ces enfants comme vos propres filles et les protéger comme vous le faites chaque jour pour vos propres enfants", a recommandé Abou Coulibaly, expliquant que l'enseignant est un "éducateur et un éclaireur". Il est aussi un guide qui oriente l'enfant et lui montre le chemin qui mène à la réussite.

Armand Tanoh, avec AIP

Comment

Des femmes de Dabakala, regroupées en association, ont opté pour la diversification des cultures vivrières à travers l’introduction de la culture d'oignon et des aubergines, afin de lutter contre la sécheresse qui a détruit la moitié de leurs champs d’arachides.

Cette volonté a été exprimée lundi, lors de leur rencontre hebdomadaire. Selon ces femmes, depuis des années, elles ne labouraient que des champs d’arachides.

Ces femmes possédaient parfois plus de deux hectares chacune. « Nous avons tiré d’énormes profits de la vente d’arachide », confie Aminata Combala, quand une autre femme, Mawa Ouattara avoue que le kilogramme de l'arachide décortiqué se vendait parfois à 500 FCFA.

Elles envisagent rencontrer l’agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) dans les prochains jours pour s'informer sur les techniques et les précautions à prendre pour réussir ces cultures.

Comment

L’ambassadeur d’Israël en Côte d'Ivoire, Isi Yanouka a remis mardi, dans le cadre du 67ème anniversaire de l’indépendance de son pays, 2000 sachets de farine nutritionnelle à des enfants de Foro (Korhogo), en vue de contribuer à améliorer leur alimentation.

Ce don, d'un coût de 1,5 million de francs CFA est un complément alimentaire distribué gratuitement pour prévenir la malnutrition chez les enfants, car contenant des sels minéraux et des vitamines.

Selon le directeur général de la Fondation SPLAR Côte d’Ivoire, Ouattara Dramane, ces compléments alimentaires fabriqués par sa structure sont faits à base de maïs, d’arachides, de poissons secs, du sel et du sucre.

L’ambassade d’Israël a contribué à ce complément alimentaire en apportant la farine alimentaire, des équipements pour le laboratoire, la clinique et la pharmacie.

Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara a dit sa joie d’accueillir l’ambassadeur. Il a exprimé sa gratitude à l’état d’Israël pour son soutien à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la cohésion sociale et le développement ainsi que l'appui nutritionnel aux enfants de Foro.

 

Le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, Lassina Koné a pris part à cette célébration à Foro.

AIP

Comment

Enfin, tout le monde sera satisfait! le président Alassane Ouattara sera bel et bien à Kaniasso et à Séguélon lors de la visite d’Etat qu'il effecturra du 20 et 23 mai 2015 dans le district du Denguélé dans le Nord-ouest ivoirien. c'est ce que La Diplomatique d'Abidjan vient d'apprendre ce mardi 12 mai 2015 de source proche du dossier. Hier déjà, nous annoncions une modification imminente du programme de cette visite.

Les populations de ces deux villes, qui ne figuraient pas sur la liste initiale des localités à visiter par le chef de l'Etat, pourront à présent reprendre leurs activités en prélude à l'arrivée d'Alassane Ouattara chez elles. Tout est bien qui finit bien.

Aboul Razak Dembélé

Comment

L’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a porté dimanche, à sa tête l’économiste de 51 ans, Eddie Constance Hyacinthe W. Komboïgo, une décision qui signe la fin d’un «conservatisme désuet», selon l’élu.

Au terme du premier congrès du parti de Blaise Compaoré, chassé fin octobre dernier par une insurrection populaire, les quelques 3908 délégués réunis depuis la veille, ont porté leur choix sur Eddie Constance Hyacinthe W. Komboïgo, en remplacement de Assimi Kouanda.

«Je voudrais (…) vous traduire toute ma reconnaissance, car il vous a plu dans le respect de nos principes démocratiques à l’issue d’un processus électoral inclusif et militant (…) de me confier les plus hautes charges de notre instance suprême à savoir le Bureau Exécutif National (BEN)», a déclaré M. Komboïgo.

L’expert-comptable et ancien député préside un bureau national exécutif de près de 75 membres, dominé essentiellement par d’anciens députés et ministres de l’ancien régime.

Le président Blaise Compaoré qui s’est exilé en Côte d’Ivoire depuis sa démission, a été désigné à la tête d’un Haut conseil du parti qui regroupe entre autres, François Compaoré, son frère cadet et son dernier Premier ministre Luc Adophe Tiao.

Selon le nouveau président, ce congrès «historique» se voulait «une manifestation de la volonté de changement et la fin d’un conservatisme désuet et d’un favoritisme sélectif érigés en mode de gestion et d’administration des instances du parti».

-Blaise Compaoré, un bâtisseur qui a fait des erreurs-

La tentative de Blaise Compaoré de modifier la Constitution pour gouverner à terme, au-delà de 28 ans de règne, a causé la perte d’une trentaine de personnes, la destruction de nombreux biens publics et privés et plongé le pays dans une période transitoire.

«Faute de n’avoir pas su mesurer et apprécier les attentes légitimes des militants (…) l’histoire nous a rappelé (…) que notre parti n’a pas su faire le pas de plus qui ouvre les perspectives d’une démocratie interne dynamique et républicaine», a reconnu M. Komboïgo.

Selon lui, M. Compaoré a été un «grand bâtisseur», qui a cependant commis «des erreurs», devant leur «servir de leçons».

Le Burkina Faso qui compte organiser des élections présidentielle et législatives le 11 octobre 2015, a révisé en début avril, son code électoral, rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance politique".

Après un premier recours rejeté la semaine dernière par le Conseil constitutionnel, le nouvel élu a interpellé les nouvelles autorités du pays à une «relecture» du code électoral pour permettre tout Burkinabè qui le souhaite de se présenter aux consultations électorales.

«C’est par cette tolérance que nous arriverons à réconcilier notre peuple par le peuple, avec le peuple et pour le peuple», a-t-il plaidé.

Avec AIP

Titre LDA

 

 

Comment

Le nouveau Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies, Claude Stanislas Bouah-Kamon, a présenté mardi ses lettres de créance au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, rapporte un communiqué des Nations Unies.

Avant cette nomination, M. Bouah-Kamon était depuis 2011, Ambassadeur de son pays au Royaume-Uni.

De 2004 à 2010, il était Conseiller technique du Ministre ivoirien des affaires étrangères après avoir été, de 2002 à 2004, Directeur des affaires politiques et humanitaires au Ministère. De 1999 à 2001, M. Bouah-Kamon était Représentant permanent auprès des Nations Unies, de 1996 à 1999, auprès des Offices des Nations Unies à Genève et à Vienne et de 1994 à 1999, Ambassadeur en Algérie.

Diplomate de carrière et entré au ministère des Affaires étrangères en 1976, M. Bouah-Kamon a commencé par être Chargé d’études à la coopération.

M. Bouah-Kamon est diplômé de l’Université d’Abidjan, de l’École nationale d’administration (ENA), de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), de l’Agence générale de la coopération et du développement (AGCD) et du Centre Koffi Annan pour les opérations de maintien de la paix.

M. Bouah-Kamon parle l’Anglais et le Français. Né en 1949, à Abidjan, il est marié et père de trois enfants.

Armand Tanoh, avec AIP

 

    

Comment

L’argent n’aime pas le bruit. Le pétrole aussi. Les présidents ivoirien et ghanéen ont décidé, lundi 11 mai 2015 à Genève en Suisse, de s’engager dans un processus de "coopération" tel que préconisée par le Tribunal international du droit de la mer (TIDM), dans le cadre du règlement du différend qui opposent leur deux pays sur la délimitation de leur frontière maritime commune.

La rencontre entre les deux hommes qui s’est déroulée dans une atmosphère très détendue sous la facilitation de l’ex-secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, marque un tournant décisif vers une solution concertée sur ce litige qui oppose les deux voisins, et que même la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’a pas réussi à régler. S’il est vrai que de tous les côtés on est décidé à n’entreprendre aucune action lié à l’exploitation pétrolière dans la zone litigieuse, et se soumettre à la décision finale du TIDM en attente, des sources proches du dossier ne cachent pas pourtant la volonté des deux parties d’aller plus loin pour trouver une solution définitive "entre frère".   "Fidèles à leur vision mutuelle de l’intégration régionale, ont réaffirmé leur engagement à promouvoir des discussions favorisant l’intégration régionale au bénéfice de leurs pays respectifs", souligne un communiqué de la présidence ivoirienne, au terme de la rencontre de Genève.

Une option géostratégique bien accueillie au sein des communautés des deux pays, surtout celles vivant aux alentours de la zone maritime en question, dont les activités de pêches et d’agriculture sont souvent mises à mal par ce conflit qui dure déjà depuis plus de cinq ans. Mais surtout la Côte d’Ivoire et le Ghana ont compris qu’il ne fallait pas trop pousser sur le bouchon. Car, trop d’agitation autour du pétrole n’est pas toujours bon signe. Cela peut faire des dangereuses étincelles, et nous propulser vers un "Bakassi 2".  De toutes façons, toutes ces tractations diplomatiques n’auraient pas lieu si les abysses de ce plan maritime, longtemps ignoré et abandonné aux navires de pêche pirates par les deux pays, ne dégageait pas cette forte odeur d’hydrocarbure.

 

Addoul Razak Dembélé

Comment

Les quotidiens, ce mardi, ont consacré leur une à diverses questions relevant notamment de la politique, de l’économie de même que des faits de société.

Pour ce qui concerne  la politique le Nouveau Réveil revient sur la récente visite d’Etat du Président de la République dans la Mé offrant sa tribune au ministre Patrick pour livrer ce que conçoit l’organe comme les "grands secrets" du succès de cette visite.

Le patriote, pour sa part, tire "les grandes leçons" de la visite de Ouattara dans la Mé.

Le Nouveau réveil  se fait aussi l’écho d’une déclaration de l’ancien président du MFA, Anaky kobéna, qui revenant sur la crise qui secoue son parti estime que "Bédié et Ouattara ont fabriqué un MFA" différent de la formation qu’il a créée.

"Crise au MFA : Anaky accuse Ouattara et Bédié", titre sur le même sujet L’Inter.  Le même journal révèle qu’un meeting de KKB a été "gâté" à Gagnoa, se proposant d’en donner les raisons.

Soir Info traitant de l’actualité politique s’est intéressé à l’un des faits nouveaux au FPI notamment l’emprisonnement de Koua Justin au camp pénal de Bouaké d’où le canard dit détenir l’exclusivité à propos "de graves révélations" entre le prisonnier et des agents de l’Onuci.

L’actualité à la CPI concernant  le dossier ivoirien  a également intéressé les quotidiens parus ce mardi notamment  L’Inter et  Le Patriote qui se font l’écho de la réponse de la procureure à propos d’une prétendue déportation de la justice des vainqueurs à cette cour.

"Voici la réponse de la procureure", titre  le premier en une laissant le soin aux lecteurs de la découvrir en ses colonnes quand le second tranche net à sa une : La CPI formelle, hier : Nous n’avons pas de preuves contre les pro-Ouattara".

Notre Voie a choisi de parler d’économie et livre le sondage d’Afrobaromètre qui estime, selon l’organe, que "90% d’Ivoiriens sont pauvres".

Le Patriote s’est lui à ce chapitre intéressé au litige maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, relevant que "Ouattara et Dramani (vont) vers un consensus"

Le Nouveau Réveil pour ce qui concerne les faits de société se fait l’écho de la ministre de la Santé qui tire la sonnette d’alarme à propos d’Ebola. "Attention, Ebola ce n’est pas encore fini !", relaie l’organe.

L’Inter pour sa part publie une enquête sur la mesure d’interdiction des sachets plastiques, qui laisse découvrir "les dessous d’une affaire à rebondissement"

(AIP)

kg/akn/ask

Comment

Depuis près de cinq ans, en dépit de nombreuses tentatives de conciliation bilatérale, rien n’y faisait. La Côte d’Ivoire et le Ghana s’affrontaient sur le tracé de leur frontière maritime. Mais lundi 11 mai, au terme d’une journée de discussions à Genève, l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, qui a assuré une médiation entre les deux pays, a annoncé « un accord » (sans toutefois en révéler les clauses). Les présidents de Côte d’Ivoire et du Ghana, Alassane Ouatarra et John Dramani Mahama, ont trouvé un terrain d’entente.

Le 25 avril, le Tribunal international du droit de la mer (TIDM), installé à Hambourg en Allemagne, avait ordonné l’interdiction provisoire de forer de nouveaux puits de pétrole dans la zone contestée. Les deux pays « doivent poursuivre la coopération et s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait conduire à une aggravation du conflit », insiste l’instance internationale.

Dans son arrêt, le tribunal ne s’est pas prononcé sur le fond de l’affaire et il doit trancher de façon définitive sur le litige frontalier en 2017.

L’enjeu est considérable pour les deux pays qui cherchent à accroître leur production d’or noir. Selon les experts, le territoire litigieux pourrait renfermer environ deux milliards de barils de pétrole, ainsi qu’une quantité importante de gaz.

Délimitations ouvertes à l’interprétation

Le groupe britannique Tullow Oil, qui avait obtenu une licence du Ghana pour le développement du projet Tweneboa, Enyenra et Ntomme (TEN) dans la zone contestée, considérait « le dossier du Ghana solide au regard du droit international ». Il va désormais devoir s’entendre avec l’Etat ivoirien s’il veut démarrer sa production l’an prochain comme prévu.


Ce conflit est loin d’être un cas isolé sur le continent africain. Sur la centaine de frontières maritimes entre pays africains, seulement un tiers a fait l’objet d’accords formels. Souvent héritées de l’histoire coloniale, les autres délimitations restent ouvertes à l’interprétation, malgré les règles édictées en 1982 par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Les nombreuses découvertes de gisements pétroliers et gaziers ces dernières années constituent « l’aiguillon commercial pour que les États s’engagent dans la délimitation frontalière, en particulier les frontières maritimes », note la Commission de l’Union africaine.

Le nombre de différends croît au fur et à mesure que les appétits s’aiguisent autour de ces nouvelles ressources lucratives que chaque Etat veut faire tomber dans son escarcelle.

Source : lemonde.fr

Comment