Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’école maternelle ‘’Les canetons de Tongon’’ et une salle d’initiation à l’informatique destinée aux élèves du village ont été inaugurées dimanche à Tongon, dans le nord ivoirien.

Dons de la société minière Tongon SA, propriété de la compagnie d’exploitation et d’exploration de l’or Randgold Resources, ces infrastructures consacrées à l’Education s’ajoutent à plusieurs autres financées par la même structure. A l’occasion, le PDG de Randgold resources, Dr Mark Britow, a justifié son geste par sa volonté de contribuer à la formation des enfants qui constituent l’avenir.

Avec l’inauguration de l’école maternelle ‘’Les canetons de Tongon’’, l’on dénombre 53 salles de classe construites dans la région à ce jour par Tongon SA et randgold resources, réalise Dr Bristow qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

« En investissant sur le future de la Côte d’Ivoire, les vrais héros de ces événements sont les maîtres et les éducateurs qui donnent de leur temps pour l’Education… », a insisté Mark Bristow. Il a ajouté que cet investissement donne la possibilité d’avoir plus de 2 000 enfants scolarisés dans la région.

Puis, le PDG de Randgold Resources a remis les clés de l’établissement au préfet de Mbengué, Claude Djiké. Ce dernier les a données à l’inspecteur de l’enseignement pédagogique qui les a cédées séance tenante à la directrice de l’école maternelle, visiblement heureuse.

1ère pierre du practice de golf de Tongon

1ère pierre du practice de golf de Tongon

Un autre événement prenant également en compte l’enfance s’est déroulée dans la même veine, à savoir la pose de la première pierre d’un practice (terrain) de golf à l’intention des enfants déshérités de la région, a eu lieu. Au grand bonheur de Team STL qui initie des enfants du Nord ivoirien à ce sport dit d’élite.

« Il y a des indicateurs qui ne trompent pas : des dispensaires, des maternités, des postes de gendarmerie, de l’eau potable, des écoles primaires… », a déclaré le préfet Claude Djiké pour qui ces gestes montrent qu’il y a un investissement qui se fait année après année par Tongon SA.

« Ceux qui veulent faire une étude de l’impact d’une société minière peuvent se saisir de ces indicateurs », a poursuivi l’administrateur civil, tout en notant que ces infrastructures réalisées à Tongon sont dupliquées dans les huit villages riverains de la mine.

Le préfet a salué la qualité de management du PDG de Randgold Resources, Mark Bristow, qui veut qu’il investisse et est heureux de voir que les bénéficiaires le sont également.

La salle informatique située à l'EPP Tongon

La salle informatique située à l’EPP Tongon

L’inauguration de la salle d’initiation à l’informatique, don de Tongon SA et Maxam, a mis fin à cette série d’activités entamées par le lancement d’un tournoi de football ayant opposé deux équipes de la mine d’or.

Comment

La Chine a inauguré mercredi son deuxième porte avion entièrement fabriqué dans le pays. L’inauguration de ce porte avion dont le nom n’a pas été révélé et  dont la date de mise en service n’a pas été précisée, intervient suite au regain de tension internationale autour de la Corée du Nord et de son programme nucléaire et balistique. Pékin dispose déjà d’un porte-avions, le Liaoning, dont la coque avait été produite dans l’ex-URSS, note-t-on.

Comment

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) a annoncé mercredi, l’adhésion de la Côte d’Ivoire à la liste de pays africains membres de l’institution, annonce l'AIP.

Selon un communiqué de l’institution publié, ce mercredi, la Côte d’Ivoire est le troisième pays à rejoindre l’ACA, seulement six mois après l’Éthiopie et le Zimbabwe, devenus membres en 2016.

« L’adhésion de notre pays à l’ACA contribuera à créer les conditions économiques qui nous permettront d’atteindre le statut de pays émergents d’ici à 2020 », a commenté le ministre de l’Économie et des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Koné.

L’adhésion à l’ACA est encouragée par la Banque africaine de développement (BAD), qui, à ce jour, a fourni un total de 30 millions de dollars US en prêts bonifiés pour l’adhésion de l’Éthiopie, de la Côte d’Ivoire et du Zimbabwe, mais aussi une augmentation de la souscription au capital du Bénin.

Compte tenu de son rôle de catalyseur au sein des économies africaines, l’ACA espère tirer parti de l’investissement en capital social initial de la Côte d’Ivoire jusqu’à 60 fois en termes d’investissements  facilités dans le pays sur une base annuelle, comme c’est le cas pour les autres États membres, souligne le communiqué.

L’ACA est un assureur multilatéral spécialisé dont les produits d’assurance  couvrent les  risques liés à l’investissement et les risques commerciaux dans le but est d’attirer près de 2 milliards de dollars d’investissement et de transactions commerciales dans le pays et de réduire éventuellement le coût d’emprunt du pays de près de 1 % par an.

L’institution panafricaine assure aujourd’hui des investissements équivalant à environ 0,6 à 1,4 % du PIB par an dans la majorité de ses États membres et y compris le soutien de projets stratégiques, tels que la couverture des 159 millions de dollars de prêts accordés par la Banque africaine de développement, en vue de financer l’expansion de la flotte de la compagnie aérienne Ethiopian Airline.

L’adhésion de la Côte d’Ivoire à l’ACA est considérée comme s’inscrivant dans la stratégie du gouvernement qui vise à attirer davantage d’investissements et à diversifier l’économie grâce à l’accroissement des échanges commerciaux et des possibilités d’investissement.

« L’entrée de l’ACA sur le marché ivoirien est un véritable levier, qui nous permet d’attirer davantage d’investissements étrangers et de dynamiser les échanges tant aux niveaux régional qu’international », souligne le président directeur général du Conseil national des exportations de la Côte d’Ivoire (APEX-CI), Guy M’Bengue.

Au cours des deux prochaines années, l’ACA continuera d’encourager l’adhésion d’autres États de la CEDEAO et des grandes économies africaines. L’augmentation du nombre de pays adhérents permet à l’ACA d’avoir un impact plus important sur le développement économique de l’Afrique, en participant à des projets prioritaires visant des secteurs vitaux tels que l’énergie, l’eau, la construction et la rénovation des routes et des chemins de fer,  l’immobilier, l’agriculture et les télécommunications.

L’ACA propose des produits de réduction des risques de crédit à moyen et à long termes afin de soutenir les investisseurs, les banques, les entreprises, les organismes publics et les gouvernements d’Afrique. Par exemple, pour les banques, l’ACA offre une protection contre les risques de défaut de paiement permettant aux prêteurs d’élargir leurs portefeuilles de prêts. Pour les gouvernements, les produits de l’ACA peuvent servir de substitut pour les garanties souveraines, ce qui permet aux États de diminuer leur plafond de dette.

« Notre objectif, cette année et au-delà, reste la croissance des adhésions, en particulier en Afrique de l’Ouest. Nous considérons cette région comme une partie importante de notre mandat panafricain et la Côte d’Ivoire s’apprête à devenir un marché important pour les produits de l’ACA en Afrique de l’Ouest. En partenariat avec d’autres acteurs internationaux, l’ACA est à présent en mesure d’appuyer les projets stratégiques des États membres d’Afrique de l’Ouest  au bénéfice de la région », fait remarquer le président-directeur général de l’ACA, George Otieno, indique le communiqué.

Comment

Dans la perspective d’extension et de la pérennisation de ses outils de modernisation des juridictions ivoiriennes, le programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice), a entamé depuis mercredi, à Yamoussoukro, un séminaire bilan visant à présenter les outils et leur fonctionnement ainsi que leur impact qualitatif dans la pratique et la gestion de l’administration judiciaire depuis 2014, rapporte l'AIP.

Initié en coopération avec le ministère de la Justice et des Droits de l’homme (MJDH), l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), avec l’appui de l’USAID, le séminaire bilan réunit les présidents des cours d’appel, des chambres et des tribunaux de première instance, ainsi que ceux des tribunaux détachés des 18 juridictions pilotes. Ils auront à identifier avec ProJustice, les mécanismes qui assureront la durabilité des outils, et de leur extension à l’ensemble des 36 juridictions que compte le pays.

Il s’agit de l’Unité de contrôle de qualité et de gestion (UCQG), qui est un outil de management permettant de mieux gérer et d’évaluer le rendement de chacun des services du tribunal, des boîtes relais qui constituent un outil de gestion, et de transparence mis à la disposition des chefs de juridictions permettant de recueillir l’avis des justiciables et le tableau des tarifs des actes de greffes.

« Ce tableau de tarification permet d’afficher la transparence dans la gestion du Tribunal et de remonter le niveau de confiance des usagers. Il permet aussi d’éviter que des corrupteurs ne demandent des frais non prévus par la loi », a souligné le chef de projet adjoint, Justin Koné Wawota.

Selon le chef de projet « ProJustice », Daniel Dobrovoljec, l’enjeu est de retracer le développement et le fonctionnement de ces instruments, de sensibiliser les autorités judiciaires sur le progrès qu’ils ont entrainé dans l’administration judiciaire. « Ceci permettrait d’harmoniser le système judiciaire, de le rendre accessible et de créer un lien de confiance avec les usagers », a précisé Daniel Dobrovoljec.

Le directeur des affaires civiles et pénales (DACP), Daniogo Klofanhan, représentant le garde des Sceaux, ministre de la Justice, a salué le travail de qualité apporté dans l’administration judiciaire ivoirienne grâce à « ProJustice », puis souhaité le prolongement du mandat du programme (qui prend fin en 2018), pour former le maximum d’acteurs de justice en vue une meilleure marche de l’administration judiciaire en Côte d’Ivoire.

Comment

Les autorités marocaines déplorent la « situation dramatique » d’immigrants syriens la frontière maroco-algérienne, près de la ville de Figuig, accusant leur voisin algérien d’avoir autorisé ces personnes vulnérable à atteindre cette zone par vagues successives depuis le 17 avril.

Un communiqué publié récemment par le ministère de l’Intérieur du royaume chérifien fait état de la complexité de la situation humanitaire de ces immigrants, qui « traversent les conditions difficiles et subissent des comportements inhumains de la part des autorités algériennes ».

Les autorités marocaines expriment ainsi leur « étonnement du fait que les autorités algériennes n’ont pas pris en considération la situation de ces immigrants en les expulsant par force vers le territoire marocain, contrairement aux règles de bon voisinage prônées par le Royaume du Maroc”, souligne la même source.

Alger de son côté récuse cette accusions, et accuse à son tour le Maroc de procéder à des expulsions d’immigrants syriens vers le territoire algérien, en provenance du Maroc.

Comment

Le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba témoigne du « succès de la diplomatie » voulue par le roi Mohammed VI, souligne le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) de Paris Charles Saint-Prot.

Dans une déclaration publiée lundi, l’expert français a indiqué qu’il faut replacer cet événement dans le cadre de la diplomatie engagée par le royaume en direction des Etats Latino-américains, notamment pour leur faire entendre la voix de la raison et les amener à adopter une attitude plus positive à l’égard de la cause du Sahara marocain.

Il a rappelé qu’en 2000, le régime cubain avait fait part de son désir de normaliser ses relations avec le Maroc et que, depuis 2007, La Havane est plus neutre dans l’affaire du Sahara marocain, notamment au sein du mouvement des non-alignés.

“Cuba semble vouloir changer de cap et adopter une politique d’ouverture. En outre, le pays comprend le poids du Maroc en Afrique et a besoin de sortir de son isolement et de redorer son blason sur la scène internationale”, fait-t-il observer.

M. Saint-Prot affirme également que le conflit autour du Sahara marocain est une création du régime algérien et de ses amis du bloc communiste, qui voulaient casser le Maroc et le couper de l’Afrique, notant que le mouvement séparatiste du polisario a toujours été une fiction.

« Cuba a cessé son soutien actif au séparatisme ; d’abord parce que le régime cubain n’avait plus les moyens de telles aventures, ensuite parce qu’il ne croyait plus aux calembredaines séparatistes, conclut-il.

Comment

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, président de la Conférence des ministres de l’Agriculture région Afrique pour la FAO, Mamadou Sangafowa Coulibaly, participera de jeudi à vendredi à Antalya, à la Réunion des ministres de l’Agriculture et au Forum sur l’agro-industrie de la Turquie.

Selon une note d’information transmise mercredi à l’AIP, cette plateforme internationale d’échange et de rencontre dédiée à l’agriculture va regrouper plusieurs ministres de l’Agriculture de l’Afrique et des représentants des organisations internationales dans ce domaine.

Plusieurs thèmes seront abordés pendant ce Forum. Il s’agit essentiellement de la mécanisation de l’agriculture africaine, de la résilience de l’agriculture face au climat, de l’emploi des jeunes et des femmes dans le développement rural.

Au cours de cette rencontre, le ministre ivoirien échangera avec ses homologues et fera le point sur la mise en œuvre les décisions prises lors de la 29ème conférence régionale de la FAO pour l’Afrique tenue du 04  au 08 avril 2016 à Abidjan.

La cérémonie d’ouverture de ce sommet des ministres de l’Agriculture de l’Afrique et de la Turquie est présidée par le chef de l’Etat turc Recep Tayyip Erdogan et le président de l’Union Africaine, le président guinéen Alpha Condé.

Comment

La Côte d’Ivoire, à travers le Programme éducation financière (PEF) du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, est nominée pour la seconde fois au Global Inclusion Awards dont l’édition 2017 se tient le 3 mai 2017 à Berlin, en Allemagne, annonce un communiqué de ce ministère.

Ce prix est une initiative du réseau mondial Child and youth finance international (CYFI). Il récompense chaque année les pays, gouvernements, organisations, personnes physiques et morales « qui obtiennent de la grandeur et démontrent l’innovation dans l’éducation financière, sociale et de moyens de subsistance, l’inclusion financière et le soutien entrepreneurial pour les enfants et les jeunes aux niveaux national, régional et international », précise le communiqué.

Les catégories de prix incluent le Prix pays CYFI, le Prix de la Semaine mondiale de l’argent, le Prix de l’éducation à la citoyenneté économique, le Prix bancaire amical des enfants et des jeunes, le Prix exceptionnel de la citoyenneté économique jeunesse et le Prix mondial pour les jeunes entrepreneurs.

Pour cette édition, placée organisée en partenariat avec le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), la Côte d’Ivoire est nominée dans la catégorie « Global Money Week » (Semaine mondiale de l’argent). Pour sa première nomination en 2016 à Stockholm (Suède), la Côte d’Ivoire était classée dans la catégorie Pays-Afrique, et y avait occupé le deuxième rang après le Mozambique.

La cérémonie de remise des Global Inclusion Awards 2017 se tiendra en marge du Forum 2017 du partenariat mondial G20 pour l’inclusion financière (GPFI), qui se tiendra à Berlin les 2 et 3 mai. Une délégation ivoirienne participera à ces assises, annonce le communiqué.

Comment

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Sié a révélé lors d’une réunion avec la direction du Comité national des partenaires publics-privé (CNP-PPP) que les manutentionnaires cherchent à augmenter les tarifs actuels à cause du problème d’engorgement, rapporte l'AIP.

Selon Hien Sié, le problème d’engorgement au niveau du port d’Abidjan est devenu est véritable « casse-tête chinois » pour les autorités portuaires. «Tous les camions sont obligés de garer aux abords des voies en attendant leur chargement. Certains peuvent faire un mois dans ces lieux», a déploré M. Hien Sié, mardi, au cours de cette séance de travail.

Le directeur général du port a dit son étonnement de voir que les communes de Port-Bouët et Treichville n’offrent pas de parkings pour le stationnement des camions. «Ce n’est pas au port de faire des parkings. Quand les camions vont stationner dans des endroits, en dehors du Port des communes de Treichville et de Port-Bouët, ils sont chassés. C’est tout ce qui explique l’engorgement au niveau du port », a clarifié Hien Sié qui a indiqué qu’un montant de 1,2 milliard FCFA est reversé aux mairies de Port-Bouët et Treichville.

Il a aussi rappelé que le boulevard partant de Treichville et traversant le port pour la commune de Port-Bouët est très vétuste car ayant été construit en 1970.

Pour pallier à cette situation, le directeur général a fait remarquer que le port avait acheté un espace sur le site de Pk24 pour le stationnement des camions. Cette parcelle, a-t-il indiqué, a été récupéré par l’Etat de Côte d’Ivoire pour le projet de la nouvelle zone industrielle. Il a précisé qu’un autre site de remplacement a été donné au port dans la zone de Pk 26 et que des dispositions sont en cours pour le démarrage des travaux.

Comment

La Banque nationale d'investissement (BNI) va-t-elle échapper à la privatisation? C'est du moins ce qu'on peut retenir de la récente mission du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aux USA. En effet, M. Gon coulibali a annoncé le 20 avril, lors des réunions de printemps du Fonds monétaire internationale (Fmi) et la Banque mondiale à Washington, que le Gouvernement veut faire de ‘’la Banque nationale d’investissement (Bni), la banque de l’Etat’’, rapporte le quotidien Fraternité Matin.

Quant à la Caisse nationale des caisse d’épargne (Cnce), elle ne sera plus égalment privatisée. Selon le chef du Gouvernement, la Caisse sera restructurée pour en faire un outil de promotion de l’inclusion financière, parce que disposant déjà d’un réseau qui couvre l’ensemble du territoire national. La Cnce va être capitalisé à hauteur de 30 milliards FCFA pour la rendre dynamique, indique-t-on.

L’Etat ivoirien a cédé ses parts dans plusieurs banques à participation publique à savoir la Banque pour le financement de l’agriculture (BFA), qui elle, a été liquidée, Versus Bank, la Biao-CI (aujourd’hui Nsia Banque), la SIB et la Bhci.

Comment