Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La situation financière à la société pétrolière ivoirienne PETROCI Holding n’est guère reluisante ces dernières années. Et cela s’empire au fil des jours avec la chute des cours du pétrole brut sur le marché international. 

 

Face à la dégringolade économique que vit cette importante entreprise, en ce moment sous audit financier et organisationnel, le gouvernement ivoirien vient de céder les parts de l’Etat au Groupe Puma Energy, entreprise mondiale d’énergie. 

 

C’est ce qu’a annoncé à la presse le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, au terme d’un Conseil des ministres mercredi 10 février 2016 à Abidjan. 

 

Cette cession dont les termes ont pratiquement fini d’être discutés entre les deux parties, vise à donner un souffle nouveau à la PETROCI.

 

La PETROCI exerce dans les domaines de la recherche et l'exploration des gisements d'hydrocarbures et de toutes substances annexes et associées, l'industrie, le transport, le stockage et le commerce de ces matières et de tous les produits et sous-produits dérivés. 

 

Elle est aussi chargée de prendre soit seule, soit en collaboration avec d'autres sociétés, toutes mesures propres à assurer la continuité et la sûreté des approvisionnements de la Côte d'Ivoire en hydrocarbures et produits dérivés.

 

A. Tanoh  

 

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Top Chrono, spécialiste ouest-africain de la distribution express de courriers et colis, a signé, mercredi 10 février 2016 à Abidjan, un partenariat en Côte d’Ivoire avec le français Chronopost, 2e opérateur européen dans ce secteur.

 

Présent en Côte d’Ivoire depuis 2009, le groupe régional Top Chrono accentue son développement dans le pays en devenant le distributeur officiel de Chronopost, l’un des leaders internationaux du colis express. Ce partenariat de prestations commerciales a été annoncé lors d’une conférence de presse à Abidjan en présence de Régis Facia, Président directeur général et fondateur de Top Chrono, de Paul-Marie et Marianne Dablé, respectivement associé et Directrice générale de Top Chrono Côte d’Ivoire, et d’Olivier Tsalpatouros, Directeur chargé de l’Afrique de DPDgroup.

Comptant près de 70 collaborateurs (pour la plupart des coursiers), Top Chrono Côte d’Ivoire couvre l’ensemble des services en matière de distribution express dans le pays depuis son agence, son centre de tri et son entrepôt sous douane installés à Abidjan (zone 4). Avec un chiffre d’affaires de 500 millions de francs CFA en 2015, Top Chrono Côte d’Ivoire a connu une forte croissance ces dernières années (+ 40% depuis 2012), portée par le marché national et les flux internationaux, notamment avec la France.

« Fondé au Bénin en 1995, Top Chrono est devenu progressivement un leader africain dans le courrier express car nous avons déployé un savoir-faire aux standards internationaux. Ce partenariat en Côte d’Ivoire avec Chronopost, qui nous apporte une expertise reconnue et un réseau international incomparable, constitue une étape clé dans notre développement », affirme Régis Facia, PDG du groupe.

 

 

« En 2016, nous allons notamment installer deux nouvelles agences à San Pedro et à Abidjan, dans le quartier des Deux Plateaux, et multiplier les points relais. Cela va nous permettre de créer des emplois et d’améliorer nos services à la clientèle », explique Paul-Marie Dablé, associé de Top Chrono Côte d’Ivoire.

Spécialiste de l’express en Afrique de l’Ouest et affichant un chiffre d’affaires global de 1 milliard de francs CFA en 2014, le groupe Top Chrono est présent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Niger et au Togo avec un total de 301 704 livraisons effectuées en 2014.

 

« Professionnalisme, rigueur, proximité et réactivité constituent notre ADN », affirme Régis Facia. « La force du réseau de Chronopost, notre dynamisme et notre connaissance du marché ivoirien constituent un alliage solide », ajoute Paul-Marie Dablé.

« Chronopost apporte la force de son réseau de distribution dans le monde et une marque importante en Côte d’Ivoire. Ce partenariat valorise aussi notre offre et complète notre gamme en offrant une qualité de service indiscutable, car Top Chrono présente un niveau de prestation supérieur à ce que l’on peut trouver dans certaines régions du monde », assure Olivier Tsalpatouros, Directeur chargé de l’Afrique de DPDgroup.

Chronopost est l’une des marques du réseau international de livraison de colis DPDgroup du Groupe La Poste, qui opère en Afrique dans quasiment l’ensemble des pays du continent, via des accords de distribution avec des acteurs locaux ou des filiales constituées avec des partenaires.

 

L’ouverture de nouvelles lignes de distribution, la mise à niveau des systèmes informatiques et des équipements ainsi que la modernisation des centres de tri sont les principales priorités de Chronopost en Afrique.

 

Présent en Afrique depuis les années 1980, Chronopost dessert à présent 230 pays dans le monde et compte 3 500 collaborateurs. Chronopost livre 300 000 colis par jour à des entreprises et 100 000 à des particuliers. DPDgroup est le second réseau en Europe par les volumes transportés.

 

Armand Tanoh

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Un prédicateur de l’Islam, Houstaze Dosso Ahmed, exhorte les élèves de sa communauté à user prudemment d’Internet et des réseaux sociaux, en faisant notamment preuve d’esprit critique pour éviter les nombreux pièges que cachent ces outils malgré les réels avantages qu’ils offrent en terme d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

 

 

Invité de la section Ferkessédougou de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), le prédicateur entretenait  quelque 200 membres sur le thème « l’attitude de l’élève musulman face à l’internet et aux réseaux sociaux ».

 

 

Celui-ci a indiqué, à l’occasion, que l’Islam n’interdit pas l’usage d’Internet et des réseaux sociaux mais a invité les jeunes élèves musulmans à la prudence toutefois parce qu’ »il  y a des sites dangereux, comme des sites de pédophilie, d’arnaqueurs, des réseaux où l’on apprend comment  fabriquer des bombes, des explosifs, des sites de dépravations, des sites islamophobes etc. »

 

 

« Exercez votre esprit critique. Méfiez-vous des personnes que vous ne connaissez pas. Faites attention à ces sites dangereux! Éloignez vous de tout ce qui peut vous détourner de l’éthique, et de  la foi musulmane », a-t-il recommandé  pour ce faire.

 

 

Le conférencier a notamment  prévenu ses jeunes coreligionnaires contre  la cyberdépendance, « un fléau qui va les détourner des Zikr et de la foi musulmane ». Aussi a-t-il livré des astuces pour leur permettre de tirer le plus d’avantages au lieu d’en être des victimes. « Réfléchissez toujours à l’impact d’une publication avant de la faire! Évitez les chemins de Satan ! », a recommandé, entre autres, l’homme de Dieu.

 

 

La conférence marquait  le démarrage du SEREFIT 2016 qui va durer trois jours, en vue de la formation et de l’édification spirituelle des élèves de Ferkessédougou, membres de la sous section de l’AEEMCI de ladite localité.

 

 

Pour cette troisième édition, de lundi à mercredi, ces quelques deux cents séminaristes mèneront des activités culturelles, sportives et religieuses, a indiqué M. Sekongo Douyeri Aboulaye, président du sous comité de l’AEEMCI de Ferkessédougou.

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Des responsables de la société Soroubat, en charge des travaux du bitumage de la voie Odienné-Boundiali (135 km), ont sollicité auprès du chef du village de Tiémé, Sylla Mordjamory, un espace de cinq hectares devant servir au stockage des engins et du matériel de travail.

 

L'annonce a été faite samedi par le chef du village au cours de la réunion entre paysans et éleveurs de la localité. En plus de cet espace, a-t-il dit, les responsables de Soroubat demandent un autres espace pour la construction d’un forage qui leur permettra de s’approvisionner en eau durant les travaux pour pallier l’insuffisance de capacité du forage actuel de la société de distribution d’eau (SODECI).

 

La direction de la SODECI de Tiémé se chargera de leur trouver un endroit approprié pour faire le forage, a indiqué le chef du village.

 

Aucune date pour l’instant n’a été indiquée pour le démarrage des travaux, a fait savoir à l’AIP, le directeur de la société Soroubat, Ramzi Bombat. « Notre société attend seulement le feu vert du ministère des infrastructures économiques pour commencer les travaux », a-t-il ajouté.

 

Ce chantier va coûter 70 milliards Fcfa, sur financement de la Banque islamique de développement (BID).

 

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Enfin. Le district d'Abidjan va bientôt accueillir trois nouveaux centres de groupage et de revalorisation des déchets solides, dont l'un en construction, qui serviront à une gestion moderne et industrielle des ordures ménagères et assimilés de la capitale économique ivoirienne et ses environs, et consacreront la fermeture de la décharge d'Akouédo devenue "archaïque" et mettant à mal la santé et l’hygiène publique.

 

"Nous sommes engagés dans un processus de modernisation de notre système de gestion et de valorisation de nos déchets solides, c’est à dire de nos déchets ménagers. Le gouvernement veut faire en sorte que la Côte d’Ivoire tourne la page de cette gestion archaïque que nous voyons aujourd’hui avec la décharge d’Akouédo qui ne fait pas honneur à notre pays et qui met les familles dans l’embarras", a déclaré la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, lundi au terme visite sur le chantier et le site de deux de ces futurs centres de groupage de déchets, respectivement à Bingerville-Namoué et à Songon Abadjin Kouté

 

 

"Les populations riveraines sont les premières victimes de cette décharge, donc il faut rapidement apporter des réponses concrètes, précises et rassurantes. Donc je pense que l’acquisition de ces sites est une grande avancée", a-t-elle ajouté, signalant que ces nouveaux centre contribueront également à la création de richesses et au mieux-être des populations.

 

Selon le directeur général de la Salubrité urbaine, Kamelan Célestin, la convention d’acquisition du terrain de Songon d’une superficie de 11 hectares a été signée le 15 mai 2015, pour un montant de 464 millions de FCFA à verser aux propriétaires terriens. Il est destiné à recevoir un centre de transfert, une unité de tri et une usine de valorisation des déchets. Ce centre sera construit pour recevoir l’ensemble des déchets d’Adjamé, d’Attécoubé, de Yopougon, de Songon et alentours.

 

Les déchets seront convoyés vers le centre de transfert et déversés sur une plateforme couverte pour éliminer les nuisances, et seront ensuite transportés sur tapis roulants vers l’unité de tri adjacente. Ceux qui sont valorisables seront retirés et convoyés à l’usine de valorisation, quand ceux non valorisables seront transportés dans des camions de gros tonnages vers les centres d’enfouissement dont la construction est prévue à plus de 25 km des zones d’habitation.

 

"Nous sommes heureux que notre site serve à valoriser les ordures; nous disons merci au gouvernement car la décharge d’Akouedo nous fatiguait", a affirmé, pour sa part, le porte parole  des propriétaires terriens de Songon, Yoboué Jacques.

 

Concernant le centre de groupage de Bingerville, la construction a débuté en mars 2014 avec l’appui financier de la Banque mondiale. Les travaux ont atteint un taux de réalisation de 90%. Il s’agit d’un point de rupture dans la collecte et le transport des déchets vers les sites de traitement. Cet édifice est construit sur une superficie de 5000m2 et est destiné à recevoir l’ensemble des déchets des zones de Cocody, Bingerville et alentours.

 

Un troisième centre de groupage est prévu dans la commune de Port-Bouët dans le sud d'Abidjan. La ministre de la Salubrité Anne Ouloto devrait se rendre sur le chantier de cette infrastructure lundi.

 

Armand Tanoh

 

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La cybercriminalité en "augmentation croissante" constitue un "obstacle au développement" et "une menace pour la paix et la stabilité" dans les pays francophones en développement, ont estimé des experts lundi à Grand-Bassam, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

 

Venus d’une vingtaine de pays francophones, plus de 100 experts ont dénoncé la cybercriminalité comme "obstacle au développement économique et social de (leurs) pays membres", à l’ouverture d’une Conférence internationale sur le renforcement de la cybersécurité et de la cyberdéfense dans l’espace francophone.

 

"L’expansion du fléau détruit l’image des pays et dissuade des investisseurs potentiels" a déploré M. Adama Ouane, administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF, initiatrice de la rencontre), soulignant une "limitation des opportunités de croissance économique et d’emploi pour les populations".

 

En 2013, la cyberfraude a coûté de 26 milliards de FCFA (39 millions d’euros) à la Côte d’Ivoire, reconnue pour l’habileté de ses cybercriminels, à l’oeuvre depuis le début des années 2000 dans le pays.

 

A la même date, la fraude sur internet était de 15 milliards de FCFA (22,8 millions d’euros) au Sénégal, selon une étude de la Compagnie Européenne d’intelligence Stratégique (CEIS) publiée lundi.

 

"La cybercriminalité constitue aussi une menace pour la paix et la stabilité des pays" a déclaré M. Ouane.

 

Selon lui, "certains États ou groupes organisés utilisent des attaques informatiques à des fins stratégiques. Ces cyberattaques touchent des infrastructures critiques de nos pays".

 

Le ministre ivoirien de l’économie numérique et de la Poste Bruno Koné a appelé les pays à rester "vigilants et (à) anticiper les menaces", malgré "le solde positif entre les bénéfices du numérique et les risques induits".

 

En Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile est passé de 16 millions à près de 25 millions en trois ans (2012 à 2015). Pendant cette période, le nombre d’abonnés à internet a explosé, passant de 200.000 à huit millions, selon les chiffres communiqués par M. Koné.

 

Le volume journalier des transactions en Côte d’Ivoire, enregistrées dans les réseaux de téléphonie mobile est de 15 milliards de francs CFA par jour.

La rencontre de Grand-Bassam devrait durer trois jours en vue d’adopter un "plan d’action sur la cybersécurité et la cyberdéfense dans l’espace francophone".

AFP

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Le Nonce Apostolique,  Joseph  Spiteri a exhorté le peuple ivoirien à l’amour et au pardon, au cours de la messe d’actions de grâces marquant les dix ans de la paroisse Saint Pierre et Saint Paul de Boussoukro-Offa, dans la sous-préfecture de N’douci (Région de l’Agnéby-Tiassa), informe une dépêche de l'AIP.

 

Le représentant du Saint Père a dimanche, invité à travers son homélie, les fidèles paroissiens et par delà, le peuple ivoirien, à  s’aimer les uns les autres à l’image de l’amour de Simon Pierre pour Jésus Christ dans l’évangile de Saint Luc et à pratiquer l’entraide et l’écoute mutuelle,  car selon lui,  « l’amour est plein d’espérance, et de cette espérance naît le miracle de la réconciliation », a-t-il fait savoir.

 

Selon lui, il faut que chacun soit  habité par l’humilité.  « cette humilité qui nous transforme dans la charité.  Aussi en cette année de miséricorde,  devons nous demander pardon,  pour espérer recevoir la récompense du Christ, car Christ ne s’éloigne pas de nous, il est toujours à côté,  il nous offre son pardon », a conseillé le Nonce apostolique.

 

Des personnalités administratives, politiques et religieuses dont le ministre de la culture et de la Francophonie Maurice Bandama ont pris part à cette cérémonie. Il a mis à profit cet évènement pour offrir 10 tonnes de ciment et une enveloppe pour bâtir la paroisse.

Armand Tanoh

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Tout est possible, dit-on, quand la volonté y est. Un groupe de médecins ivoiriens vient d’effectuer avec succès les premières opérations de tumeurs du cerveau sans toutefois ouvrir les crânes des patients. Il s’agit de la neuro-endoscopie qui fait son entrée en Côte d’Ivoire. Une technique au confluent de l’endoscopie et la neurochirurgie.

 

De quoi s’agit-il ?

 

L'endoscope est une technique qui permet au chirurgien de voir l'intérieur d'un organe creux ou une cavité du corps par un tube flexible équipé d'une lumière et l'optique. L'accès est généralement à travers un orifice naturel ou d'une petite incision.

Aujourd’hui, la neuro-endoscopie est envisagée pour traiter les hydrocéphalies -maladie qui se manifeste par un excès de liquide dans le cerveau généralement chez les nouveau, entraînant un grossissement exagéré du crâne chez le patient- mais aussi des tumeurs situées dans les cavités cérébrales, en passant par les fosses nasales, ainsi que la tumeur d’hypophyse appelée adénome hypophysaire et lésions de la base du crâne.

 

Avec succès à Abidjan

 

Une équipe de praticiens avec à leur tête le Pr Abderehim Haïdara, chef de service de Neurochirurgie au CHU de Bouaké, a réussi ces jours-ci, dans une clinique de la Riviera 3 d’Abidjan-Cocody, a sauver au moins un patient d’une tumeur d’hypophyse, a révélé la télévision nationale RT1 le lundi 8 février 2016.

 

Dans la pratique, la tumeur étant placée en dessous de la boite crânienne, "nous allons passer par les narines pour atteindre cette tumeur", explique Pr Abderehim Haïdara, après l’application de l’opération sur un patient.  "Habituellement l’opération de cette tumeur se fait par l’ouverture de la boite crânienne, ou on peut passer par d’autres voies qui peuvent s’avérer très délabrantes. Cette nouvelle technique consiste à retirer cette tumeur en passant par les fosses nasales avec un endoscope, donc c’est une vidéochirurgie", dit-il.

 

Réduction du coût des soins

 

Selon Pr Vincent Bah Zézé, chef de service de Neurochirurgie au CHU de Yopougon (Abidjan), également membre de l’équipe,  cette tumeur, prise en charge en Europe, peut couter jusqu’à 20.000 euros (soit près de 15 millions de FCFA).

 

"Les évacuations qui se faisaient coûtaient à l’Etat ou aux assurances 15 millions. Hors, avec cette technique, avec trois ou quatre millions, on peut prendre en charge aussi efficacement ce type de tumeur", relève le Pr Vincent Bah Zézé.

Pour ces premières expériences, les praticiens ivoiriens bénéficient de l’appui du Pr Omar Diallo du Mali et du professeur slovène Roman Bosnjak, l’un des pionniers de la neuro-endoscopie au monde. Ce dernier, en dix ans de pratique, a déjà opéré plus de 500 patients avec cette technique, dit-on.

Taux de complication très faible

"Le taux de complication avec cette technique est très faible. Parce qu’il y a une sécurité du geste, la vision est quasi panoramique, on a même l’impression de travailler au sein de la tumeur", fait savoir le Pr Roman Bosnjak. Une assertion confirmée par certains patients dont Kacou Alia Gomis, qui vient de subir une neuro-endoscopie.

Il affirme avoir déjà connu une première opération différente cette nouvelle technique. "Celle-là est plus modernisée. L’autre avait pris six heures, alors qu’avec celle-là, l’opération elle-même n’a pas pris plus de deux heures. Et aujourd’hui, je me sens parfaitement bien", assure M. Gomis.

Vulgarisation, un autre défi

Pour vulgariser cette technique de vidéochirurgie, des séances d’opération-formation ont lieu durant une semaine, à l’intention de quelques neurochirurgiens et d’ORL de Côte d’Ivoire et d’Afrique de l’Ouest.

 

Dr Espérence Broualé du service de Neurochirurgie qui y prend part trouve cela comme "un privilège". "On est déjà allé se former à l’extérieur. Une formation comme ça de six jours, moi l’année dernière, j’ai été pour une formation en Europe sur cadavre et ça m’a couté 2000 euros. Donc c’est vraiment un privilège de faire déplacer les spécialistes vers nous ici. Cela permet de former un plus grand nombre de médecins", se réjouit-elle. Idem pour le lieutenant-colonel Mamadou Diarra, chef de service Neurologie de l’hôpital Mère-Enfant de Luxembourg de Bamako, qui estime que ces cours sont les bienvenus à chaque fois qu’ils ont lieu.

Pour ces premières séances, 11 patients atteints d’adénome hypophysaire et d’hydrocéphalie,  vont bénéficier de cette technique. Qui est désormais connue des médecins ivoiriens. En n’attend donc son introduction dans les CHU ivoiriens, afin que les populations en profitent à moindre coût.

 

Armand Tanoh

 

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Les infrastructures d'abord. Le président ivoirien Alassane Ouattara et le président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Christian Adovelande, ont discuté, lundi à Abidjan, du financement pour la réhabilitation du Pont Félix Houphouët Boigny (FHB). « Nous avons discuté des perceptives notamment notre option de financement pour la réhabilitation du Pont Félix Houphouët Boigny. », a déclaré Christian Adovelande, au sortir d’une audience que lui a accordée le chef de l’Etat ivoirien au Palais de la présidence de la République à Abidjan-Plateau.

Relevant l’importance de cette rencontre, Christian Adovelande a indiqué avoir informé M. Ouattara, président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), des activités de la banque et de la coopération entre la BOAD et la Côte d’Ivoire. « J’ai informé le Chef de l’Etat de la bonne avancée de nos projets et aussi de nos initiatives, notamment la création de la  Banque, et de notre bonne notation par deux organisations internationales, ce qui nous permettra de lever des fonds à partir du marché international », a-t-il expliqué.

La BOAD intervient sous différentes formes notamment les prêts à long termes pour le financement de projets d’investissement, de rachat d’entreprises et de transfert aux ressortissants de l’UEMOA, de la propriété des moyens de production et de distribution des biens et services. En novembre, le cabinet du Premier ministre de Côte d’Ivoire avait estimé le coût de la réhabilitation du pont Félix Houphouët-Boigny (Fhb), à 26,24 milliards de francs CFA.

A T

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Le président du Conseil de régulation des télécommunications, Lémassou Fofana, affirme qu'"aucune déclaration" d'un des membres du Conseil ou du personnel de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC (ARTCI), n'engage cette instance.

 

"Aucune déclaration écrite, orale ou vidéographique émanant d’un membre du Conseil de régulation ou du personnel de l’ARTCI n’engage nullement l’ARTCI", indique une note signée de M. Fofana, transmise, vendredi, à l’AIP.

 

Le président du Conseil de régulation des télécommunications réagit ainsi à un article publié jeudi par l’AIP intitulé : «L’ARTCI exerce ses missions de façon indépendante, impartiale et transparente », qui reprenait les propos de l’un des membres, Demba Diop. Ce dernier émetait lors d'un point de presse le même jour un avis sur une mise au point du ministère de l’Economie numérique et de la Poste publiée mercredi, qui rappelait que "l’ARTCI "est une structure sous sa tutelle" et que les actions menées par cette instance de régulation "ne sauraient se départir de l’objectif général de développement du secteur du numérique en Côte d’Ivoire".

 

Dans la note adressée à l'AIP, Lémassou Fofana a tenu à rappeler que " le Conseil de régulation, organe collégial au pouvoir quasi-juridictionnel, ne prend position qu’après des séances délibératives régulièrement convoquées par son président". "Celles-ci se traduisent par des résolutions, avis ou décisions", souligne-t-il, relevant également que "l’ARTCI est une Autorité administrative indépendante dont les points de vue sont exprimés conformément aux dispositions contenues dans le décret n°2012-934 du 19 septembre 2012 portant organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire ainsi que dans son règlement intérieur".

AIP

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