Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le Procureur militaire, Ange Kessi, a requis la peine à perpétuité contre le Général Dogbo Blé et le Capitaine Séka Anselme dit Séka Séka, lors d’une audience du tribunal militaire, présidée, mardi, par le juge Tahirou Dembélé à Abidjan, dans le cadre de l’affaire portant sur l’assassinat du Général Guéï Robert, ex-chef de la junte au pouvoir en Côte d’Ivoire en 1999-2000.

Ces deux prévenus, selon le commissaire du gouvernement sont coupables de ‘’complicité d’assassinat’’ et du ‘’triple meurtre’’ du Général Guéï, de son épouse Doudou Rose et de son aide de camp le Capitaine Fabien Coulibaly. « Séka Séka a fait exécuter un plan qui était ourdi au plus haut sommet de l’Etat. Gbagbo savait, c’est lui qui a donné l’ordre de tuer le Général Guéï Robert », a soutenu Ange Kessy, précisant que Séka Séka méritait normalement la peine de mort.

Outre Dogbo Blé et Séka Séka, il a été requis 20 ans de prison contre 13 autres officiers, 15 ans pour 3 autres soldats et 10 ans pour l’Adjudant Kouadio Kouadio. Le 19 septembre 2002, le général Guei Robert, son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée ont été assassinés.

Les avocats de la partie civile, ont pour leur part, plaidé pour que les prévenus et l’Etat de Côte d’Ivoire soient condamnés à payer solidairement aux ayants-droit du Général Guéï, la somme de 100 milliards F CFA, 5 milliards pour ceux de Rose Doudou Guéï et 10 milliards en ce qui concerne les ayants-droit de Fabien Coulibaly.

Le général Robert Guéï a été assassiné le 19 septembre 2002, aux premières heures de la crise militaro-politique ivoirienne (2002-2011).

Les avocats des accusés auront la parole mercredi pour faire leur plaidoirie avant le verdict des juges.

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La troisième phase de la nouvelle politique en matière de visas facilite l'entrée des touristes et des entreprises. Cette décision vient consolider les développements politiques annoncés en 2014 et en 2015

Le Bahreïn adopte aujourd'hui les e-visas pour les visiteurs en provenance de onze pays d'Afrique. Cette décision marque la troisième phase de la nouvelle politique du Royaume en matière de visas.

Cette nouvelle phase permet aux citoyens d'Egypte, du Maroc, du Kenya, du Ghana, de Côte d'Ivoire, du Mozambique, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal de l'île Maurice et des Seychelles d'obtenir leur visa en ligne avant leur voyage en passant par le site web dédié du gouvernement (www.evisa.gov.bh).

La nouvelle politique en matière de visas a été adoptée en octobre 2014. Les citoyens de plus de 100 pays ont pu obtenir un visa en ligne avant leur voyage par l'intermédiaire du site d'e-visa du Bahreïn ou à leur arrivée.

Avril 2015 a marqué le début d'une deuxième phase, qui a permis aux visiteurs en déplacement professionnel et aux touristes de passer plus de temps dans le Royaume. La nouvelle politique dispose que les visas professionnels permettent d'entrer à plusieurs reprises et ont une durée de validité d'un mois maximum. Les visas de tourismes, quant à eux, sont valables pendant trois mois et permettent également plusieurs entrées sur le territoire.

Les résidents de la zone CCG sont éligibles à un visa multi-entrée à leur arrivée ou en ligne. Les expatriés qui vivent dans la région peuvent donc plus facilement se rendre à Bahreïn. De plus, les citoyens de pays non inclus dans la liste des pays éligibles à un e-visa ou visa accordé à l'arrivée peuvent quand même demander un e-visa s'ils ont un visa de tourisme d'un autre pays du CCG.

Interrogé au sujet de cette nouvelle phase, le Sheikh Ahmed bin Isa Al Khalifa, sous-secrétaire adjoint du Directorat général de la nationalité, des passeports et des affaires de résidence au Ministère de l'Intérieur de Bahreïn, déclare :

« L'ajout de pays africains à la politique progressiste de Bahreïn en matière de visas marque une étape importante vers l'apport d'un accès plus facile au Bahreïn pour tous les visiteurs. L'ajout de ces économies africaines de poids contribuera au dynamisme du tourisme et des entreprises dans le Royaume, et, nous l'espérons, dans les pays de la zone CCG.

« Plusieurs communautés africaines expatriées vivent à Bahreïn. Nous sommes heureux d'accueillir les familles et les amis de ces résidents du Royaume, de montrer la prospérité de nos organisations et la richesse de notre patrimoine culturel. »

M. Khalid Al Rumaihi, directeur exécutif du Comité de développement économique (CDE), ajoute :

« L'Indice de liberté économique 2016 de la Heritage Foundation a reconnu que le Bahreïn a l'économie la plus libre du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Les nouveaux développements de la politique en matière de visas sont essentiels pour maintenir ce rang. Ils sont essentiels pour faire du Bahreïn le centre d'échanges régional qu'il est.

« Avec des points forts spécifiques dans les services financiers, les TCI, le tourisme, la fabrication et la logistique, le Bahreïn a beaucoup à offrir aux sociétés internationales désireuses d'avoir une activité dans la région. L'emplacement géographique stratégique du Royaume et ses atouts concurrentiels en font un endroit idéal pour lancer des opérations dans le marché de la zone CCG, actuellement estimé à 1,6 trillions de dollars, et qui devrait valoir 2 trillions de dollars d'ici 2020. »

En 2015, plus de 190 000 visiteurs des 11 pays africains se sont rendus dans le Royaume, soit 16 % de plus qu'en 2014.

La nouvelle politique s'accompagne également d'améliorations du processus individuel de sélection, ce qui garantit un traitement plus rapide et plus efficace des demandes.

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La société mauricienne de courtage de réassurances, Reinsurance Solutions, la deuxième plus grande société privée de courtage de réassurances en Afrique, a procédé au lancement officiel des activités son bureau d’Abidjan en présence d’une centaine d’invités du monde de l’assurance et de la réassurance panafricaine et ivoirienne.

La directrice régionale de Reinsurance Solutions Abidjan Ltée, Mme Francesca Vacher, a tenu à saluer les efforts entrepris par le CEPICI et la direction des Assurances pour permettre l’installation de la société mauricienne à Abidjan. « Je vous remercie tous pour votre soutien indéfectible dans nos projets. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses pour faire gagner nos sociétés et notre continent », a-t-elle lancé. Mme Vacher sera responsable du développement des activités de Reinsurance Solutions en Côte d’Ivoire ainsi que dans la zone CIMA, notamment l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, qu’elle prospecte depuis deux ans déjà.

« Reinsurance Solutions est fière d’appartenir à des Africains », a déclaré, samedi, le directeur général de Reinsurance Solutions, M. Shiamdass Appannah, lors de la cérémonie de lancement. Il a souligné le désir de la société d’assister les compagnies d’assurance et de réassurance ivoiriennes et régionales dans leurs projets. « Nous nous sommes installés à Abidjan suite aux demandes de certains de nos partenaires et clients et nous savons que nous pouvons compter sur vous tous dans notre démarche de développement, » a-t-il partagé à l’assistance.

La société a vu le jour en 2007 après la prise de contrôle d’Alexander Forbes (Mauritius), qui était déjà présente à l’Ile Maurice depuis 1997. Reinsurance Solutions regroupe cinq sociétés distinctes. La Reinsurance Solutions (Mauritius) Limited (RSM), à Port Louis, Ile Maurice ; la Reinsurance Solutions International Ltd (RSI), à Port Louis, Ile Maurice ; la Reinsurance Solutions Kenya Limited (RSK), à Nairobi, au Kenya, ouvert en 2014 ; la Reinsurance Solutions Abidjan Ltée (RSA), à Abidjan, en Côte d’ivoire, ouvert en 2015 ; et la Reinsurance Solutions London Ltd (RSL), à Londres, au Royaume Uni, ouvert en 2015.

Armand Tanoh

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La Fondation internationale Henri Konan Bédié pour la Paix et le Développement Humain (FIHKBPDH) organise, le 25 février à Abidjan, un panel pour ouvrir le débat autour du sujet « Quelle justice pour quelle réconciliation », au moment où s’ouvrent les procès de la crise postélectorale de 2010-2011.

« Les Ivoiriens se demandent encore comment concilier la soif et le besoin de justice et le processus en cours de réconciliation nationale. Quelle portée aura celle-ci, avec quelle efficacité ? Le débat permettra d’apporter des pistes de réflexion  et de réponse », a expliqué notamment le président de la fondation,  le journaliste Yao Noël, à l’AIP.

Trois personnalités dont deux sont issues  d’organisations de défense des droits de l’homme et une de la société civile, Mme Mariam Dao Gabala, animeront ce panel qui se tiendra à l’Hôtel du District, au Plateau. Chacune de ces personnalités  exposera sa vision pendant 10 minutes avant l’ouverture de débats, a relevé Yao Noël.

ONG engagée notamment dans la promotion de la paix  en s’inspirant de la politique et de la vie de l’ex-Président ivoirien dont elle porte le nom,  la fondation HKB a lancé ses activités les 23 septembre 2015.

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Le directeur général adjoint de l’UNESCO, Engida Getachew, effectuera de dimanche à mercredi une visite en Côte d’Ivoire, a appris l’AIP auprès du bureau de l’agence onusienne à Abidjan.

M. Getachew est l’invité de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) basé à Yamoussoukro. Il est l’un des intervenants d’une conférence qu’organise mardi l’Institut  sur le thème « Objectifs du développement durable 2016-2030 : quelle place pour la science, la technologie et l’innovation ? ».

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Un livre témoignage du succès et de la réussite du groupe ivoirien NSIA (Nouvelle société interafricaine d’assurance) dirigé et fondé par Jean Kacou Diagou a été officiellement présenté jeudi à Abidjan, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

L’ouvrage de 310 pages intitulé « Une aventure dans l’assurance », raconté le président directeur général du groupe, Jean Kacou Diagou, et écrit par le journaliste-écrivain Frédéric Grah Mel, un biographe ivoirien, retrace le parcours de ce groupe après 20 ans d’existence.  Ce livre se penche sur les origines et les grands moments du développement de la création du groupe NSIA, à travers une photographie à l’âge de l’adolescence et évoque les perspectives au-delà de cette étape, a souligné le journaliste Michel Koffi, dans la présentation qu’il en a fait.

« Ce livre pour aider à comprendre que tout n’est pas à désespérer sur le continent africain », s’est-il justifié, évoquant une « épopée des temps modernes ».

« La Côte d’Ivoire est fière de vous car vous contribuer ainsi à la formation de l’Ivoirien nouveau », a dit pour sa part, le Premier ministre qui a affirmé que cet ouvrage laisse aux jeunes générations les repères de réussite et constitue une source d’inspiration pour les jeunes dans le domaine des affaires.

« Cet ouvrage est une invitation à refaire le chemin parcouru en 20 ans », a commenté M. Duncan qui a salué le courage, la compétence et la rigueur de Jean Kacou Diagou.

Ce livre, récit d’une aventure, est également un hommage aux hommes et aux femmes qui ont aidé le président Jean Kacou Diagou dans la politique d’expansion du groupe. Créé en janvier 1995, le groupe intervient dans le secteur des assurances, de la banque, de l’immobilier, de l’ingénierie financière, de la technologie et des technologies de l’information et de la communication. NSIA est aujourd’hui forte de 19 filiales et présente dans 12 pays africains.

A. K. Dembélé

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Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (L’UNICEF) a fait don vendredi au gouvernement de 120 motos et de 22 vélos ainsi que de 50 kits informatiques destinés aux centres d’état civil de 11 départements  en vue d’un renforcement de leurs capacités opérationnelles et de suivi.

La remise ces équipements, transmis au ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, lors d’une cérémonie à l’Ecole nationale de Police,  intègre le cadre global des initiatives visant à la modernisation de l’état civil ivoirien, relève-t-on.

Les départements d’Abidjan, Bloléquin, Bocanda, Bouaké, Bouna, Divo, Duékoué, Gagnoa, Guiglo, Zouan-Hounien, Vavoua recevront ces équipements de locomotion et matériels informatiques  qui visent à conférer davantage d’efficacité à leurs différents centres d’état civil. Il s’agit notamment de permettre à ces centres d’offrir des services de qualité et de proximité aux différentes populations, a relevé procédant à la remise  le coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Babacar Cissé.

Ce don, a noté en outre Babacar Cissé, vise  globalement à aider les autorités ivoiriennes à inverser la tendance dans le pays  « où une naissance sur  trois en moyenne n’est pas enregistrée à l’Etat-civil », causant du coup,  des exclusions  en termes d’exercice des droits sociaux, économiques, politiques et civiques.

Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko,  a pour sa part traduit les remerciements  du gouvernement  à l’UNICEF pour cet important équipement qui, a-t-il fait observer, va permettre aux agents d’aller au plus près de la population,  facilitant ainsi la vie des demandeurs d’acte d’état-civil.

Celui-ci a souligné également le fait que ce don vient contribuer à la réalisation de  l’ambition du président de la République d’identifier toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire.  « Il est important que nous sachons combien nous sommes. Pour cela, il est important que chaque ivoirien soit identifié et ait un identifiant », a-t-il signifié.

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Sous l’égide de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM), une conférence internationale sur la Mutualité Sociale ouvrira, début mars, à Abidjan, qui réunira des acteurs africains du domaine et leurs partenaires des autres continents pour notamment discuter  des opportunités et des perspectives du mouvement mutualiste en Afrique.

La conférence se tiendra du 2 au 4 mars à La Maison de l’Entreprise, au Plateau, autour du thème « Les perspectives du mouvement mutualiste africain dans le cadre des couvertures santé universelles». Le rendez constituera ainsi une plateforme pour également traiter du rôle à tenir par  les différentes mutualités dans les initiatives déployées dans des pays du continent en vue de parvenir à déployer une couverture maladie universelle.

« A l’heure de l’affirmation de la nécessité de développer des systèmes de protection sociale pour tous, les mutuelles ont un rôle à jouer dans l’extension de la couverture santé des populations. Pour ce faire, les mutuelles doivent continuer leur professionnalisation, elles doivent se fédérer à l’échelle nationale, régionale et internationale et développer des outils et pratiques qui permettent une gestion solide, une gouvernance participative et un financement durable », ont relevé les organisateurs.

L’Union Africaine de la Mutualité et la Mutualité ivoirienne (nouvellement constituée) collaborent à l’organisation de cet événement. L’ensemble des mutuelles ivoiriennes  ont constitué, depuis 2 février  une  Union nationale de la mutualité (UNMCI) présidée par le président du conseil d’administration (PCA) de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEFCI), Soro Mamadou, signale-t-on.

La conférence sur l’actualité et les perspectives du mouvement mutualiste africain rassemblera des mutualistes de toute l’Afrique, mais aussi d’Europe, des institutions nationales et internationales et toute autre organisation active dans le domaine de l’assurance santé solidaire.  Les participants et orateurs aborderont les thèmes qui font l’actualité des mutuelles de santé tels que la structuration nationale, le développement d’outils de gestion adaptés, l’importance de la communication publique et politique, les partenariats ou le développement d’une offre de soins de qualité.

L’Association Internationale de la Mutualité regroupe 62 mutuelles et organismes d’assurance maladie provenant de 27 pays dans le monde. L’AIM défend les intérêts de plus de 200 millions de personnes à travers l’assurance maladie obligatoire et complémentaire et la gestion de structures de soins de santé et d’aide sociale.

Abdoukl Razak Dembélé

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Quatre unités de transformation de manioc en diverses produits dérivés, à savoir l’attiéké déshydraté (similaire au couscous) et frais, la farine de manioc, l’amidon et l’aliment pour bétail, d’une valeur globale de huit cent millions de FCFA, seront bientôt réalisées dans les quatre départements de la région de Gbêkê.

Le président du Conseil régional du Gbêkê, Jean Kouassi Abonoua, et Gui Guilawé Thomas, directeur général de l’entreprise Kassio-Côte d’Ivoire, l’entreprise initiatrice du projet, ont procédé, jeudi à Bouaké, à la pause de la première pierre de l’une de ces unités de transformation de manioc qui sera implantée à Djébonoua.

MM. Abonoua et Guilawé ont invité les populations locales à s’approprier ce projet qui, selon eux, va générer cinquante emplois directs et une centaine d’emplois indirects.

L’activité des unités concernera les trois étapes de chaine de production, à savoir la culture, la transformation et la commercialisation des produits finis.

Financées par Kassio-Côte d’Ivoire et des partenaires nationaux et internationaux, les unités utiliseront comme matière première cinq variétés de manioc, « Yassé », « Yavo » et « Bocou 1 », « Bocou 2 » et « Bocou 3 » qui donnent un rendement de trente tonnes à l’hectare. Le promoteur fournira aux paysans les boutures de ces variétés de manioc accompagnées d’herbicides, et formera cinquante personnes devant intervenir dans la chaîne de production.

Puis, le manioc sera acheté au kilogramme, selon le prix annoncé par l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), a expliqué M. Gui Guilawé.

Les travaux de réalisation des unités de transformation dureront 120 jours.

A terme, le promoteur vise un chiffre d’affaires annuel de 20 milliards de FCFA, et entend réaliser 24 unités du même genre à travers la Côte d’Ivoire.

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Réalisé à six cent millions de FCFA à la place de la paix de Bouaké, l’espace «La promenade Orange» destiné au divertissement, au sport, à accueillir des événements et doté d’un centre commercial, a été inauguré vendredi à Bouaké, en présence de plusieurs autorités dont les ministres de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désiré Ouloto et son collègue des sports François Amicha.

Bâti sur une superficie de 12.500 m², cet ouvrage doté de deux terrains multisports, d’une place de 1.800 m² pouvant accueillir différents types d’événement, un centre commercial de 22 magasins, un air de jeux pour enfants, un jardin et d’un espace de fitness, a été réalisé par le groupe Afrika Global investments et Orange Côte d’Ivoire dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé à l’initiative de la mairie de Bopuaké.

Le maire Djibo Youssouf Nicolas a estimé que ce lieu va accroître l’attractivité au plan régional, national et sous régional de sa cité qui reste maquée par «des décors peu mirobolants, hérité de sa longue léthargie de dix années de crise».

Il a, par ailleurs, invité ses administrés à veiller sur ce site comme «la prunelle» de leurs yeux, parce qu’il demeure la propriété de la commune, contrairement aux rumeurs ayant fait état de sa cession à un opérateur privé.

L’entreprise ayant financé le projet va l’exploiter durant le temps nécessaire à l’amortissement de son investissement, puis le rétrocédera à la mairie. La ministre Anne Ouloto a salué cette initiative du maire Djibo Nicolas, et l’a exhorté « à ne pas s’arrêter en si bon chemin », avant d’inviter les autres chefs-lieux de région à imiter son exemple.

AT, source : AIP, titre: LDA

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