Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Les hommes d’affaires turcs, accompagnant leur président de la République Recep Tayyip Erdogan durant sa visite de 48 heures en Côte d’ivoire (du 28 au 29 février), ont pu prendre part à un Forum économique ivoiro-turc à Abidjan. Lors de cette rencontre, les opérateurs économiques de Turquie ont pu s’enquérir des opportunités d’investissement de la Côte d’Ivoire, première économie de l’espace UEMOA.

Ainsi, un projet d’envergure en hôtellerie a surtout retenu l’attention de plusieurs membres de la délégation turcs.  Il s’agit d’un programme de construction et de rénovation de 32 complexes hôteliers à travers le pays. L’on note dans ce vaste chantier de type Partenariat public-privé (PPP), la réhabilitation et la modernisation de 7 hôtels de l’ex-Société ivoirienne de tourisme et d'hôtellerie (SIETHO), dont l’Hôtel Le Royauùme d’Abengourou, l’Hôtel Hambol de Katiola, Les Cascades de Man.

En plus de ces projets ambitueumajeurs, un programme de construction de 25 éco-hôtels 3 étoiles dans différentes région du pays a également été présenté aux opérateurs économiques turcs. Les régions concernées sont l’Agnéby, Bafing, Bas-Sassandra, Denguélé, Dix-Huit Montagnes, Fromager, Haut Sassandra, Lacs, Lagunes, Marahoué, Moyen Cavally, Moyen-Comoé, N'zi-Comoé, Savanes, Sud-Bandama, Sud-Comoé, Vallée du Bandama, Worodougou, Zanzan.

L’objectif de cette vision qui va nécessiter la mobilisation de quelque 87 milliards de FCFA, est, selon le  Centre de Promotion et d’Investissements en Côte d’ Ivoire (CEPICI), est de doter les régions et districts de Côte d’Ivoire de politiques locales en matière de développement du tourisme. Tout en  impliquant les populations locales à l’activité touristique et de leur faire bénéficier des retombées économiques et sociales.

Armand Tanoh

 

 

 

 

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Les acteurs de la plateforme mise en place dans le cadre du projet du Système de production d’igname (YAMSYS) ont défini un plan d’actions pour résoudre les problèmes de la culture d’igname dans la localité et garantir la sécurité alimentaire ainsi que l’accroissement des revenu des différents maillons de la chaîne des valeurs.

Réunis en atelier, de jeudi et vendredi, à Tiénégboué (département de Mankono), ils ont identifié les actions à mener, les moyens de mise en œuvre, les responsables des activités et les délais d’exécution. En réponse à la baisse de la productivité de l’igname liée à la diminution de la fertilité du sol, l’irrégularité des pluies et l’absence de semences de qualité, des prototypes d’itinéraire technique et de rotation de culture de l’igname mis au point dans le cadre du projet, seront expérimentés à partir de cette campagne, les paysans seront formés à la production, la conservation et le traitement de semences.

Des campagnes de sensibilisation seront menées pour changer les mauvaises perceptions de l’usage de l’engrais et des herbicides dans la production de l’igname et faire adopter cette plante à tubercule comme une culture de rente. L’on note également, entre autres actions à mener, la formation des acteurs, la résolution des incompréhensions entre acheteurs et producteurs au niveau de la fixation du prix bord champ.

Le coordonnateur régional du projet, Dr Valery Hgaza, a indiqué qu’un autre atelier sera organisé, dans six mois, pour faire le point de l’état d’avancement des activités de la plateforme afin de trouver les solutions aux blocages éventuels. Démarré le 1er janvier 2015, le projet YAMSYS qui bénéficie du financement du Fonds national Suisse de la recherche, de l’Agence Suisse pour le développement et la coopération et du Programme Suisse pour la recherche sur les questions globales de l’environnement, prendra fin le 31 décembre 2020.

AIP

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Le préfet de Buyo, Djé Bi Djé Archille, entreprend, depuis vendredi, une offensive de persuasion à l’intention des populations réfractaires à la vaccination contre la polio à Dapéou (Soubré), en vue d’amener ces dernières à adhérer massivement à l’opération, initiée pour le Gouvernement ivoirien dans le cadre d’un plan d’éradication totale du fléau, et qui s’achève ce lundi.

« Il est nécessaire d’organiser  ce lancement dans cette localité pour mieux sensibiliser les populations et rattraper les enfants qui ont échappé aux précédents passages. Sinon il y a de véritables risques , car un seul cas d’enfant malade est un danger pour les autres. Tous les enfants doivent être vacciné », a insisté M. Djè Bi, vendredi lors du lancement de la campagne de lutte contre la polio.

Pour le préfet, qui envisage de dépasser les 80% de taux de couverture enregistrés à la campagne précédente dans cette localité, il est inacceptable que le Gouvernement et l’ensemble de ses partenaires fassent mains et pieds pour aider à la protection des enfants et que des parents « pour des raisons quelconques sabotent ces efforts » en refusant  simplement de présenter les enfants aux agents vaccinateurs.

Environ 438.000 enfants sont concernés par cette campagne dans la région de la Nawa. La stratégie d’approche  des populations est « le porte à porte », signale-t-on.

AIP

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Un survol du parc national de la Comoé, d’ici fin mars, va permettre d’y répertorier les espèces animales et végétales et aussi repérer les orpailleurs clandestins qui y sont encore cachés.

La direction générale de l’office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR ) s’est résolue à cette mission lors d’une réunion du comité de gestion locale (CGL) du Parc national de la Comoé destinée à la validation de la feuille de route et la réflexion sur la question touristique au sein du parc. Il est donc prévu une piste d’atterrissage dans le village Kafolo Bac, afin de faciliter l’accès des touristes au parc.

Selon le commandant de la zone Nord-est de l’OIPR, commandant Yao Roger, ces nouvelles mesures permettront d’améliorer la qualité du Parc national de la Comoé qui figure depuis 2003 sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril.

AIP

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Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, souhaite un accroissement du partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Turquie, dans le cadre de la réalisation du Plan national de développement (PND) 2016 – 2020 de la Côte d’Ivoire estimée à 30 000 milliards de francs CFA dont 62% des ressources doivent être financés par le secteur privé, lors du forum économique ivoiro–turc organisé autour du thème, «  renforcement des relations bilatérales ivoiro turc pour l’émergence en 2020 », lundi au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.

« Le renforcement du partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Turquie sera un grand atout pour la réalisation de la grande ambition du Président, Son Excellence Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Ce partenariat doit se traduire notamment par la création  d’entreprises turcs ou ivoiro-turcs ; en vue de la valorisation locales des potentialités nombreuses dont disposent notre pays», a affirmé M.  Duncan à l’ouverture de ce forum, en présence d’hommes d’affaires des deux pays.

Pour le Premier ministre ivoirien, les performances économiques de la Côte d’Ivoire plaident en faveur de ce rapprochement économique, avec notamment, la position de 8ème économie la plus compétitive du continent africain qu’occupe le pays selon l’édition 2015 du World economic forum, en liaison avec la Banque mondiale(BM), et l’amélioration de sa note souveraine qui est passée, selon  l’agence Moody’s de B1 à BA3, et à B pour l’agence Fitch.

«  La Côte d’ivoire regorge d’énormes potentialités d’investissements qui méritent d’être transformer en réelles opportunités  d’économies compétitives. Le président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, sait pouvoir compter sur son homologue Son Excellence, Recep Tayyip ERDOGAN,  qui a mis en place un important projet en matière d’investissements directs à l’étranger», a-t-il déclaré.

Il a relevé son désir de voir la Côte d’Ivoire bénéficier des investissements directs de la Turquie, qui se présente comme  » le deuxième investisseur direct étranger en Afrique », et de l’expérience de ce pays, en matière d’investissements dans le domaine agro-industriel, « pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre des taux de transformations locales de 50 % de ces matières premières ».

La Côte d’Ivoire se présente comme le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique subsaharienne francophone , avec des exportations ivoiriennes à destination de la Turquie constituées à  95% du cacao et de ses dérivés, mais aussi du caoutchouc, du bois, rappelle -t-on.

Des panels sont prévus lors de ce forum ivoiro-turc avec, par ailleurs, des présentations portant sur le cadre institutionnel des Projets partenariats public-privé (PPP) en Côte d’Ivoire, des projets prioritaires du pays, notamment le Grand Abidjan et l’extension du port autonome d’Abidjan, ainsi que l’intervention du représentant d’  » Exim Bank of Turkey » sur les outils de financement dans le cadre des contrats de construction et coopération énergétique.

Une cérémonie de restitution des travaux du forum, marquée par la signature du protocole d’accord entre le Centre de promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) et l’Agence turque pour la promotion et le soutien à l’investissement (ISPAT) se déroulera, en présence des chefs d’état, Alassane Ouattara et Recep Tayyip Erdogan.

AIP

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Des journalistes ivoiriens ont pris part à un atelier visant à renforcer leurs connaissances en matière de sécurité sanitaire des aliments, sur l’initiative de l’Association ivoirienne pour la sécurité sanitaire des aliments (AISSA), afin de mieux contribuer à l’information et à l’éducation des populations sur les risques liés à la mauvaise qualité des aliments.

Les participants à cet atelier tenu vendredi, à Abidjan, une demi-douzaine de journalistes issus de différents organes , ont pu apprendre les bons réflexes et attitudes à avoir pour éviter les problèmes de santé liés à la qualité des aliments, tels que les intoxications alimentaires.

Il s’agit, entre autres comportements et mesures, de se protéger les cheveux lorsque l’on cuisine, de faire attention aux étiquettes pour s’assurer que la date de péremption d’un aliment n’est pas dépassée, mais aussi de nécessairement savoir conserver certaines denrées alimentaires selon la température conseillée pour leur lieu de conservation.

Les journalistes ont également appris à connaitre les différentes bactéries qui affectent les aliments ainsi que les facteurs qui favorisent leur avènement et leur développement.

« Ça a été une formation très instructive, je sais désormais comment écrire pour mieux faire comprendre à mes lecteurs les dangers qu’ils encourent en consommant des aliments de mauvaises qualité, mais surtout comment reconnaitre et éviter ces aliments », a confié à l’AIP, Nesmon De Laure, journaliste au quotidien Nord Sud Quotidien, ayant pris part à cette formation.

Pour la présidente de l’AISSA, Hamza Bamba Fatoumata, cette initiative, qui marque le lancement des activités de son ONG, vise à outiller à mieux informer et éduquer les populations, à travers les hommes de médias, sur les questions de sécurité sanitaire des aliments. « Cela va permettre d’éviter beaucoup de problème de santé à ce niveau », a-t-elle dit.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, deux millions de personnes meurent par ans à travers le monde pour avoir consommé des aliments de mauvaise qualité.

Créée en 2015, l’AIP comprends des qualiticiens, ingénieurs, communicateurs et autres cadres du secteur de la sécurité sanitaire des aliments. Son objectif est notamment de « sensibiliser et former les populations, notamment les producteurs, manufacturiers, distributeurs, consommateurs sur les dangers encourus tout au long de la chaine alimentaire, de la ferme à la table, et sur les bonnes pratiques à appliquer et à exiger » en la matière.

Elle entend également « développer la communication sur le risque alimentaire entre les scientifiques, les professionnels de la santé et les consommateurs,  mettre en place un réseau d’informations crédibles et créer des occasions d’échanges ».

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Au total 95% du territoire national ivoirien seront couverts par la télévision numérique terrestre à la fin de la migration prévue pour 2018, a révélé, jeudi dernier, le secrétaire exécutif du comité national de la migration vers la télévision numérique terrestre (CN-MTNT), Jean-Phillippe Kaboré, à l’occasion de la plate-forme d’échanges de l’Agence ivoirienne de presse, dénommée la Tribune de l’AIP. Ce dernier a toutefois tenu a faire des précisions à cet effet. 

En effet, selon lui, la migration vers la télévision numérique terrestre ne suggère pas l’abandon de tous les postes téléviseurs analogiques. « (…) Quand on va se rapprocher des périodes, on va  demander de changer de système de diffusion, de regarder si le téléviseur ne permet pas de lire le signal  DVB-T2, de pouvoir donc s’acquitter d’un décodeur en fonction des conditions que va mettre en place la société de diffusion ou l’opérateur  de TNT pour pouvoir le recevoir », a signifié jeudi, M. Kaboré instant sur le fait que  la migration va s’opérer de façon progressive dans les régions de la Côte d‘ivoire.

Il a expliqué  que dans chaque région, un délai d’un an sera accordé pour permettre à la population de « se mettre à niveau » et d’acquérir des télévisions compatibles à la norme DVB-T2.

En attendant l’extension de la TNT à tout le pays, le comité est à la phase de la mise en marche du réseau pilote fonctionnel avec des contenus de la RTI1 et RTI2  en plus d’un programme de démonstration  sur les contenus multimédias non linéaires, a fait savoir le secrétaire exécutif.

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Les établissements scolaires de Toumodi sont restés fermés toute la journée du lundi du fait des nombreux désagréments liés à une pénurie d’eau qui perdure depuis maintenant cinq jours.

Plusieurs travailleurs et fonctionnaires n’ont pas repris du service car depuis cinq jours ils n’ont ni eau pour se laver ni pour manger encore pour les autres besoins quotidien. Dans les deux lycées publics les quelques élèves qui sont arrivés à l’école ont dû regagner leur domicile par manque de professeur.

Dans le primaire, les écoliers sont également repartis à la maison devant le constat des salles de classe fermées. Les élèves scandaient à qui voulait l’entendre «pas d’eau, pas de cours ». Seuls sont restés ouverts les établissements privés de la ville de Toumodi.

Depuis jeudi, une panne survenue à la station d’eau de kimoukro dans la commune de kokumbo a privé les ménages d’eau jusqu’à ce jour. Ces derniers ne doivent leur survie qu’aux puits et autres points d’eau de fortune vers lesquels les quelques 50.000 habitants se ruent toute la journée pour s’approvisionner.

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Un centre de formation aux marchés publics devrait commencer à sortir de terre au siège de l’Autorité nationale de régularisation des marchés publics (ANRMP) à Abidjan-Riviera.
D’un coût de 2,5 milliards de francs CFA, il sera du plus grand centre formation aux marchés publics d’Afrique, selon les dirigeants de l’ANRM, qui entend en faire centre de renforcement des capacités et perfectionnement des personnes intervenants dans la gestion des marchés publics, indique une dépêche de l'AIP.

"L’appel d’offres est déjà fait, le financement disponible. Il s’agira d’un bâtiment en R+4 avec deux ascenseurs", annonce le président de l’ANRM, Coulibaly Non Karna. Les travaux de cet édifice devraient commencer cette selmaine.

Armand Tanoh

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La Côte d’Ivoire est depuis quelques années un grand chantier ouvert. Routes, ponts, barrages, habitats, etc. Dans un contexte, les acteurs du secteur du ciment ne peuvent que se frotter les mains. Et  c’est le cas pour la marocain CIMAF, installé à la zone industrielle de Yopougon (Abidjan) depuis 2013.

En effet, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend que cette entreprise va procéder à l’inauguration de la seconde ligne de broyage dans l’après midi du mardi 1er mars 2016. Cette nouvelle unité devrait permettre, selon un dossier technique du projet dont LDA a pu se procurer une copie, de porter la production de CIMAF de 500.000 à un millions de tonnes par an. 

L’entreprise qui a connu une bonne entrée sur le marché du ciment en Côte d’ivoire continue de se développer et de se déployer dans le pays, avec la construction de cette nouvelle broyeuse et une sacherie à hauteur de 16 milliards de FCFA dont 5 milliards consacrés principalement à l’aspect environnemental.  

CIMAF qui capitalise quelque 350 emplois permanents et directs, ainsi que 1000 emplois indirects, est également en phase de construire une nouvelle unité de production dans la localité de San Pedro (Sud-ouest), pour un investissement de 35 milliards de FCFA, pour répondre à la forte demande sur le marché.

Abdoul razak Dembélé 

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