Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Côte d’Ivoire a mis en œuvre une politique volontariste dont un cadre légal et réglementaire et plusieurs mesures accompagnant la pénétration des télécommunications et TIC avec l’ambition d’atteindre 100% d’abonnés à la téléphonie mobile, annonce le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste.

« Nous travaillons à la régulation d’un Internet accessible à tous, plus juste, plus abordable. Nous visons une couverture de 100% de la population ivoirienne pour les services de téléphonie, un taux supérieur à 90% pour la data/internet et un taux de pénétration du haut débit à 50 % à l’horizon 2020 », a déclaré le directeur de cabinet, André Apété à l’ouverture d’un séminaire international sur le thème « Quelle régulation pour la promotion d’un internet ouvert ? »

« Nous continuerons donc à travailler afin de consolider ces acquis et stimuler davantage l’écosystème pour donner encore plus d’opportunités à notre jeunesse, moteur de notre développement et acteur de notre croissance », a-t-il promis saluant l’organisation, à Abidjan, de ce séminaire du réseau Francophone des télécommunications (FRATEL), un cadre d’échanges associant les régulateurs, les opérateurs de télécommunications et les partenaires de l’écosystème numérique.

Mais le prix de l’Internet demeurant encore prohibitif, « le gouvernement souhaite, à partir de 2017, des prix de l’Internet au détail en baisse significative », a souligné M. Apété qui représentait le ministre Bruno Koné à la cérémonie d’ouverture.

Le Gouvernement ivoirien a fait des TIC l’un des piliers majeurs du développement économique à travers une stratégie, déclinée en cinq axes, pour l’émergence d’une Economie numérique inclusive, porteuse de valeurs et de savoirs.

« L’objectif de notre action est de fournir un accès Internet et les services associés à toutes les couches de la population. Le programme e-GOUV a dématérialisé 300 services et procédures parmi lesquels les demandes de certificats phytosanitaires, la création d’entreprises, la recherche d’emploi, les inscriptions en université, le paiement des impôts, tout en faisant la promotion de la transparence de l’action publique à travers le portail de données ouvertes www.data.gouv.ci. Ce qui participe à la création d’un environnement des affaires attractif, fiable et favorable à l’investissement », a-t-il insisté.

Vingt et un pays membres du FRATEL participent à ce séminaire dont l’objectif est de proposer des solutions pertinentes à l’amélioration de la connectivité et aux développements des réseaux, les nouveaux outils numériques de production collaborative pour la mesure de la qualité du réseau fixe ou mobile, tout en assurant la sécurité des transactions et utilisateurs ainsi que l’impartialité d’internet.

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Les épreuves écrites au concours d’entrée au Centre d’animation et de formation pédagogique (Cafop) 2017 se dérouleront le samedi 20 mai, sur toute l’étendue du territoire ivoirien, a-t-on appris auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Selon une note d’information dudit ministère, les candidats sont invités à télécharger leur convocation sur le site « men-deco.org » en vue de prendre part aux compositions. En plus des convocations, il est demandé aux différents candidats de se présenter le jour des épreuves  dans leur centre de compositions à 7 h 30 minutes munis obligatoirement de leur Carte nationale d’identité (CNI) ou attestation d’identité en cours de validité et d’un stylo bleu.

Cinq mille instituteurs adjoints seront recrutés au titre de la session 2017 dudit concours, rappelle-t-on.

Les préinscriptions se sont déroulées du 16 janvier au 17 mars, les visites médicales du 18 janvier au 15 mars, le paiement des frais d’inscription du concours du 16 janvier au 31 mars, l’inscription en ligne et le dépôt des dossiers du 30 janvier prochain au 31 mars 2017.

Pour la session 2017, les compositions seront organisées dans six capitales régionales, à savoir Abidjan, Abengourou, Gagnoa, Korhogo, Man et Yamoussoukro, afin de rapprocher les postulants des centres de composition et réduire les charges qu’ils devront supporter, indique-t-on.

L’édition 2016, du concours d’entrée au Cafop, avait enregistré la participation de 68.570 candidats pour 7000 postes de disponibles.

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La cérémonie marquant la clôture des activités de l’Ong Search for common ground dans le Bounkani, s’est déroulée samedi, à la place de la paix de Bouna, en présence des autorités de la villes et de nombreux chef traditionnels.

Cette cérémonie présidée par le sous-préfet central de Bouna, Zémin Bi Richard a été marquée par diverses allocutions de représentants de groupements de femmes et de jeunes venus exprimer leur profonde gratitude pour les actions en faveur de la cohésion sociale et de développement, prônées en quelques trois mois par cette Ong.

Selon la représentante pays de cette structure, Konaté Déhindio qui se félicite de l’avancée notable de la réconciliation dans le Bounkani, il appartient désormais aux associations de femmes et de jeunes de pérenniser les acquis des différentes formations reçues dans le sens de la cohésion.

Search for common ground est une Ong qui œuvre dans le domaine de la gestion et résolution pacifique des conflits à travers des formations, sensibilisations, apprend-on.

AIP

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 Le ministre gambien de l’Intérieur, Mai Ahmad Fatty, a invité les Etats membres de la  Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à tout mettre en œuvre pour éradiquer l’apatridie dans l’espace communautaire.

M. Fatty a lancé cet appel, dimanche à Banjul, en Gambie, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion des experts pour la validation du plan d’action pour l’éradication de l’apatridie en Afrique de l’Ouest.

« Un enfant né dans un Etat de la CEDEAO et originaire d’un autre Etat de l’organisation régionale, peut ne pas disposer d’une nationalité claire, et cela pose d’énormes défis au niveau des Etats membres de la CEDEAO », a déclaré le ministre gambien de l’Intérieur.

Pour M. Fatty, cette situation justifie la tenue de cette rencontre, laquelle devra permettre aux participants de réfléchir collectivement sur la problématique de l’apatridie. « Un problème collectif demande une solution collective », a-t-il fait savoir, rappelant au passage aux Etats ouest-africains leur responsabilité à éradiquer l’apatridie à travers la coopération régionale.

« La CEDEAO est un cadre institutionnel et juridique pouvant nous permettre de résoudre ce problème, car l’apatridie est un problème commun, qui nous concerne », a dit M. Fatty.

Tout comme le ministre gambien de l’Intérieur, la Commissaire chargée des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la CEDEAO, Dr Fatimata Dia Sow, a souligné la priorité que représente pour l’Afrique de l’Ouest la question de l’éradication de l’apatridie.

« L’apatridie, comme toutes les autres violations des droits de l’homme, trouve ses origines dans des pratiques et croyances discriminatoires. Chacun et chacune ont le droit à une nationalité », a indiqué Dr Dia Sow.

Toutefois, a-t-elle souligné, des millions de personnes à travers le monde, y compris des enfants et des femmes, n’ont pas ce droit pour diverses raisons allant de lacunes dans les lois sur la nationalité aux pratiques administratives discriminatoires, qu’elles soient écrites ou non écrites.

L’apatridie fait référence à la condition d’une personne n’étant considérée par aucun Etat comme son ressortissant, en application de sa législation. De nos jours, au moins 10 millions de personnes dans le monde n’ont pas de nationalité. On estime qu’un million d’apatrides vivent en Afrique de l’Ouest, région qui abrite aussi un grand nombre de personnes à risque d’apatridie.

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Le maire de la commune de Niakara, Marc Koné Kidjafolo s’est dit satisfait de l’avancement des travaux de construction  de l’usine de production de riz de la localité,  au cours d’une visite  effectuée samedi  sur ce chantier.

Selon l'AIP qui rapporte l'infrmation, "les travaux sont exécutés à 80 %". "Nous nous attellerons incessamment aux travaux d’électricité ", a fait savoir Shubate Zoubei , ingénieur indien en charge des travaux de cette usine, qui s’étend sur 1,20  hectare avec une prévision en rendement de cinq tonnes à l’heure.

La construction de cette rizerie vise à améliorer la qualité du riz local et d’en accroître la production en vue de satisfaire la demande nationale. L’Office national de développement de la riziculture (ONDR) a conçu à cet effet, une politique dite « Stratégie nationale de développement de la riziculture », (SNDR 2012-2020).

Dans la mise en œuvre de cette politique, l’ONDR prévoit la construction de 30 rizeries de  cinq tonnes  par heure, pour une production annuelle de 750 000 tonnes de paddy, reparties sur toute l’étendue du territoire national, dont celle de Niakara, signale-t-on.

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Le président Alassane Ouattara, en renouvelant sa gratitude au gouvernement et au peuple ghanéen, a appelé vendredi, à Abidjan, les réfugiés ivoiriens encore au Ghana, essentiellement proches de l'ex-président Laurent Gbagbo, à rentrer parce que, selon lui, les conditions sont aujourd’hui réunis pour leur retour.

« Je renouvelle toute notre gratitude au Gouvernement et au peuple ghanéen pour l’hospitalité apportée à nos compatriotes ivoiriens encore réfugiés au Ghana, depuis la crise politique en Côte d’Ivoire. Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour leur retour au pays », a déclaré  Alassane Ouattara, à l’occasion d’un diner en l’honneur du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo Addo.

Le président ghanéen a séjourné en Côte d’Ivoire de vendredi à dimanche dans le cadre d’une série de visites dans la sous-région Ouest-africaine, après son accession à la magistrature suprême de son pays.

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Le directeur de cabinet du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Apeté André Augustin, a ouvert, lundi, le 14ème séminaire du réseau Francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), en partenariat avec l’Autorité de régulation des télécommunications-TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), sur le thème « Quelle régulation pour la promotion d’un internet ouvert ? », annonce l'AIP.

Pendant deux jours, les participants, venus de 21 pays membres du réseau FRATEL, plancheront sur trois thématiques à savoir « la régulation pour soutenir l’accès à l’internet fixe ou mobile », « les outils réglementaires à disposition des régulateurs pour garantir la neutralité de l’internet » et « les enjeux relatifs au fonctionnement technique de l’internet et à la qualité des relations entre les acteurs ».

Selon Claude Calixte M’Baya, membre du Conseil de régulation de l’ARTCI, les travaux visent à décrire les solutions pour améliorer la connectivité et les développements des réseaux dans les différents pays membres de FRATEL ou encore les nouveaux outils numériques de production collaborative pour la mesure de qualité du réseau fixe ou mobile.

Collaboratrice scientifique de l’Office fédéral suisse de la communication, président du FRATEL, Mme Françoise Légeret, a égrené les questions de pratiques contractuelles et commerciales, l’état d’adoption du protocole IPv6 (nouvelle version du protocole IP, principal protocole de transport et de routage des paquets sur internet), les accords d’interconnexion entre fournisseurs d’accès et fournisseurs de contenus et d’application ou encore la sécurisation des réseaux et la souveraineté numérique.

En Côte d’Ivoire, M. André Apeté, qui représentait le ministre Bruno Nabagné Koné, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement pour « un internet inclusif et ouvert » qui ont fait grimper le nombre d’utilisateurs de moins de trois millions en 2012 à plus de 10 millions de nos jours avec un volume de transactions financières et commerciales quotidiennes sur internet et par mobile money s’élevant à plus de 17 milliards de FCFA.

Il a plaidé pour « une baisse significative des coûts d’abonnements et des prix de détail » tout en assurant la sécurité et l’amélioration de la qualité des services offerts au profit des populations.

Le 13ème séminaire international du FRATEL s’est tenu fin mai 2016, à Cotonou (Bénin) sur le thème « Quelles solutions concrètes notamment de partage d’infrastructures, pour un aménagement numérique du territoire ? », rappelle-t-on.

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Le mouvement d’humeur des ex-combattants ivoiriens qui a éclaté à Bouaké (Centre), la deuxième ville du pays, dans la matinée ce lundi 8 mai 2017, a atteint la ville de Man à l’Ouest.

Plusieurs ex-combattants, non armés, ont investi des endroits névralgiques de la ville des 18 montagnes. Ils sont notamment visibles en grand nombre au grand carrefour de la localité sur la principale artère de ma ville, où ils empêchent tout passage. Ce qui oblige les véhicules de transports en provenance du Nord à contourner la ville de Man pour pouvoir se diriger vers le sud. Jusqu’à 11 heures, aucun incident n’était à déplorer.

Les habitants de Bouaké se sont réveillés ce lundi 8 mai 2017 avec une ambiance particulière. La deuxième ville de la Côte d’Ivoire est encore sous  l’emprise des bruits de bottes. En effet, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) apprends de sources concordantes que des ex-combattants démobilisés occupent depuis l’aube l’entrée sud de Bouaké, empêchant toute circulation au niveau de cet important corridor.

 

Ces anciens soldats de l’ex-rébellion des Forces nouvelles réclament un somme d’au moins 12 millions de FCFA pour chacun.  

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Les habitants de Bouaké se sont réveillés ce lundi 8 mai 2017 avec une ambiance particulière. La deuxième ville de la Côte d’Ivoire est encore sous  l’emprise des bruits de bottes. En effet, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) apprends de sources concordantes que des ex-combattants démobilisés occupent depuis l’aube l’entrée sud de Bouaké, empêchant toute circulation au niveau de cet important corridor.

 

Plusieurs véhicules en provenance du Nord du pays et de pays frontaliers comme le Mali et le Burkina, pourraient être bloqués à ce niveau si ce mouvement d’humeur se poursuit.

Au moins 12 millions pour chacun

Contacté par LDA, l’un des meneurs de ces ex-soldats, essentiellement des ex-rebelles des Forces nouvelles, affirme que leur démobilisation après la crise postélectorale a été un fiasco. « On a sacrifié nos vies pendant plus de dix ans dans la rébellion. Nous avons combattu en 2011 pour libérer le pays. Pourquoi ceux qu’on a gardé dans l’armée doivent toucher 12 millions et pas nous. C’est à nous tous qu’on a promis les 12 millions en cas de victoire. Ils n’ont qu’à nous donner pour nous », a déclaré cet ex-combattant qui a requis l’anonymat.

Pour ce dernier lui et ses camarades subissent « une injustice que le président doit corriger ». « C’est lui seul qui peut régler cette situation », dit-il.

Cet énième soulèvement de soldats depuis le depuis de cette année intervient alors que le pays vit depuis quelques mois une stabilité confortable.

[Lire aussi!!! Côte d’Ivoire : Le mouvement d’humeur des ex-combattants atteint la ville de Man]

Armand Tanoh 

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Dans son premier discours prononcé un peu plus d’une heure après l’annonce de son élection à la présidence de la République française, Emmanuel Macron, 39 ans, a exprimé sa gratitude aux Français pour ce choix, promettant, de servir son pays avec humilité, dévouement et détermination au cours des cinq prochaines années, rapporte l'AIP.

« C’est un grand honneur et grande responsabilité car rien était écrit… », a entamé Macron qui promet de garantir l’unité de la nation et de lutter contre toutes les formes de discrimination.

Le candidat de En marche! a par ailleurs adressé un « salut républicain » à son adversaire, Marine Le Pen, et salué le président sortant François Hollande qui a dirigé le pays durant cinq ans.

Le nouveau président français a exprimé sa gratitude à tous ceux qui lui ont accordé leur suffrage, promettant qu’il sera digne de leur confiance. Il a dit également merci à tous les Français quel que soit leur bord, soulignant qu’il reconnaît l’anxiété et le doute que certains éprouvent.

« Ce soir, c’est à vous tous que je m’adresse, vous, tous ensemble, le peuple de France », a indiqué Macron. Il compte transmettre l’histoire et le message de France aux enfants, leur porter une sève nouvelle et s’engage à à défendre la France, son image mais aussi l’Europe dont il promet d’œuvrer à retisser le lien avec son peuple.

« La France sera au 1er rang dans la lutte contre le terrorisme sur son sol », a ajouté Emmanuel Macron, entre autres, notant que cette lutte se fera « sans faiblir ». Il a évoqué l’espoir et la confiance retrouvée, « le renouvellement de la vie publique qui commence dès demain (lundi, ndlr) par le travail, l’école, la culture, nous construction d’un avenir meilleur ».

Emmanuel Macron promet de travailler en toute responsabilité pour retrouver le génie français, tout en notant les défis à relever et les menaces comme le terrorisme à adresser, et à « rendre au peuple français, les chances que la France lui doit ».

Au second tour la la présidentielle, Macron a obtenu 65,1% des suffrages contre34,9% pour Marine Le Pen du Front national.

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