Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Une tribune dénommée « Les rendez-vous du Conseil de PwC » avec pour invité de ce mois le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, M. Bruno Nabagné Koné, s’est tenue jeudi à la Maison de l’Entreprise, au Plateau, autour de la Cybersécurité.

Organisée par PwC (PricewaterhouseCoopers SA), une société leader en prestations de services intellectuels, la présente édition a été l’occasion pour le directeur de cabinet représentant M. Bruno Koné, d’expliciter les solutions ivoiriennes en matière de lutte contre la cybercriminalité.

Pour M. André Apété, la Côte d’Ivoire s’est dotée de l’arsenal nécessaire pour garantir la sécurité et pouvoir traquer tous les cybercriminels qui s’y aventurent. Il a cité le cadre légal performant qui permet de répertorier et sanctionner sévèrement les auteurs, invitant les entreprises à prendre une longueur d’avance pour prévenir la cybercriminalité qui n’est pas trop prononcée à leur niveau dans le pays.

 

Quant à Philippe Trouchaud, associé PwC responsable du développement des activités de cybersécurité pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, dans son ouvrage « La cybersécurité, au-delà de la technologie », il observe le fait que la plupart des incidents de cybercriminalité ne viennent pas de la technologie mais de comportements humains liés au fait que beaucoup d’utilisateurs n’appréhendent pas très bien cette menace. Il exhorte les entreprises à s’organiser sur le sujet de la cybersécurité, ce qui nécessite une expertise particulière.

 

Pour sa part, M. Christophe Thénégal, Associé à PwC Afrique francophone subsaharienne, insiste sur une approche originale pour traiter la question de la cybersécurité. Il préconise donc de changer de format à travers un « serious game », une nouvelle technique de sensibilisation et d’éducation très didactique consistant à illustrer un certain nombre de situations d’attaque et de défense. Tout en rappelant toutefois le côté positif des nouvelles technologies, il invite la Côte d’Ivoire « à se saisir des opportunités et clairement avoir un bon système de défense en matière de cybersécurité, qui est aussi  un moyen de protéger l’émergence ».

 

AIP

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Les légumes connaissent une hausse des prix du fait de leur rareté sur le marché à Ferkessédougou, a constaté l’AIP, auprès de quelque consommateurs et  opérateurs de la filière du vivrier.

« Les condiments sont devenus très chers. On ne peut même pas acheter le piment, le choux, encore moins l’aubergine. » s’est exclamée dame Minata Sanogo, une ménagère revenue du marché, le sachet noir presque vide.

 

Selon, elle il n’y a plus de légumes au marché. Les quelques rares denrées qui s’y trouvent sont vendus à des prix hors de portée. Elle souligne que les prix ont triplé. Le piment est vendu à 100 ou 150 F CFA, le tas de trois piments, le choux vendu à 400 F CFA au lieu de 100 F CFA, la tomate à 500 F CFA le tas de trois petites tomates. « Après avoir longtemps discuté avec la marchande, Elle n’a pas fléchie,  les prix restent inchangés », déplore-t-elle.

 

Pour les commerçantes de légumes, la hausse des prix n’est pas de leur fait. Les fournisseurs ne  laissent pas le choix et elles ne peuvent vendre à perte, explique, Titi, une commerçante de légumes au marché de Ferké, soulignant que le casier de tomates coûte 35.000  F CFA.  » Avec ce prix, les détaillants que nous sommes, ne pouvons  pas vendre à perte », ajoute-t-elle.

 

Les producteurs confirment la hausse des prix. « J’entretiens mon jardin potager depuis quatre mois, j’arrose sans succès, car le soleil, est si fort que les plantes meurent dès qu’elles poussent. L’eau que j’utilise pour les arroser chauffe dans le sol. Normal donc que les choux meurent, ils brûlent sous le soleil. Pour le piment, l’aubergine, c’est pareil. Pourtant, je suis dans un bas-fond, cela devait plutôt m’être favorable par rapport aux autres jardiniers, mais nous sommes dans la même galère », explique Coulibaly Issa, jardinier au quartier Bromakoté.

 

Il ajoute que les produits phytosanitaires utilisés pour l’entretien des jardins coûtent cher et paraissent inefficaces. Les jardiniers sont obligés d’acheter d’autres produits et en grande quantité, afin d’essayer de sauver la saison. « Il est donc normal que les légumes que nous arrivons à sauver après un travail laborieux, soient rares et chers »  explique-t-il.

 

Il  est toutefois optimiste et pense que dans deux ou tout au plus, trois semaines, la situation va se normaliser. Les prix vont baisser avec les premières pluies tombées après cette longue saison sèche et son soleil aux rayons ardents.

 

AIP

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Le maire de Touba, Bamba Lamine, a suggéré mardi la création de zones pastorales pour les éleveurs pour résoudre les conflits  entres les éleveurs et les agriculteurs dans la commune.

La suggestion a été faite, lors d’une séance de travail ayant réuni 500 personnes des deux corporations. Le  président du Conseil régional du Bafing, Diomandé Lassina sollicite en cela l’appui du Gouvernement à travers le ministère des Ressources Animales et Halieutiques.

Le préfet de Touba, Benoit Yao Kouakou, a exhorté au calme, assurant que les préjudices subis par les agriculteurs seront réparés. Le président de la fédération  des éleveurs du Bafing, Bamba Karim, demande à s’approprier la loi sur l’élevage en Côte d’ivoire.

Des violences ont émaillé, le 1er juin, la cohabitation entre agriculteurs et éleveursont ,été suivies d’une marche des femmes agriculteurs, le 3 juin, sur la préfecture de Touba, afin de solliciter le préfet  pour le règlement de ce conflit.

AIP

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La Fédération des associations féminines de Tafiré (FEDAFT)a initié  des  cours d’alphabétisation au profit de quelque 350 apprenantes, dans le cadre de ses activités visant l’autonomisation des femmes.

Outre les cours d’alphabétisation dispensés depuis bientôt deux ans, la FEDAFT  a en vue l’installation d’une décortiqueuse, un don de la Première dame Dominique Ouattara, l’achèvement de la construction d’une ferme, en vue du démarrage effectif d’un projet avicole au bénéfice des femmes.

« Nous comptons sur toutes les bonnes volontés pour l’octroi d’un financement nécessaire à l’acquisition de poussins et d’aliments », a lancé la présidente, Koné Assanata, soulignant qu’un moulin, sera bientôt octroyée par l’ONG « Éducation-Femmes » (EDUC-FEM).

Quelques 163 femmes ont reçu, à l’occasion de la fête des mères, célébrée le 29 mai, des diplômes et autres distinctions en reconnaissance de leur ponctualité, leur assiduité et leur travail après 16 mois de formation, signale-t-on. La FEDAT est un regroupement de 2500 membres de 33 associations.

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L’ONG SOS Violences sexuelles et le Réseau des acteurs des médias pour les droits des enfants (RAMEDE) ont lancé jeudi à l’hôtel Novotel d’Abidjan-Plateau, une campagne de plaidoyer dénommée « End violence against children in Africa » signifiant « Fin de la violence contre les enfants en Afrique ».

Cette campagne fait suite à la publication d’un rapport sur les violences faites aux enfants et en particulier sur leur exploitation sexuelle dans l’industrie du voyage et du tourisme avec les possibilités de réservation en ligne non réglementées et l’afflux d’investisseurs seuls dans des régions en développement. Un film sur l’engagement des instances mondiales du tourisme à lutter contre l’Exploitation sexuelle des mineurs dans les voyages et le tourisme (ESVT), a été diffusé, montrant le caractère mondial de ce fléau.

 

SOS Violences sexuelles, représentant en Côte d’Ivoire de l’ONG ECPAT international, spécialisée dans la lutte contre les violences sexuelles envers les enfants à travers le monde, et l’ONG African child policy forum (ACPF) ont engagé cette campagne qui se déroulera pendant un mois sur les réseaux sociaux (Facebook, Tweeter et Youtube avec #ENDexploitation). Des témoignages de victimes, des messages de sensibilisation et des slogans seront diffusés pour contribuer à son éradication.

 

L’objectif principal des organisateurs est de parvenir à l’application effective des Objectifs pour le développement durable (ODD) en ce qui concerne la protection des droits de l’enfant en vue de garantir son avenir, par la prévention, et éventuellement, par la dénonciation et la poursuite pénale des auteurs de violences sexuelles.

 

Le président du conseil d’administration de RAMEDE-CI, Doumbia Mamadou, et le président du Forum des directeurs de publication, Tra-Bi Charles, ont promis de jouer leur partition en soutenant les actions déjà entreprises, comme le prix sectoriel Ebony, à travers le concours international du meilleur journaliste et blogueur dans la lutte contre les violences faites aux enfants qui a été lancé à cette occasion. 75% de la population ivoirienne est constituée de jeunes.

 

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La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, Ramata-Ly Bakayoko a conclu, jeudi, 10 accords-cadres de partenariat entre l’Institut de recherche scientifique (IRD),  le ministère et des structures de  formation et de recherche en Côte d’Ivoire, en vue du  renforcement de la coopération scientifique franco-ivoirienne.

Cinq  accords-cadres et conventions  ont  d’une part été signées entre Pr Ramata-Ly Bakayoko au titre de l’université Félix Houphouët-Boigny  et le Président directeur Général de l’IRD Jean-Paul Moatti  tandis que cinq autres ont été reconduites, impliquant différentes structures de formation et de recherche scientifique (le Cnra, le Cro, Ensea , l’Ujlog et l’Upgc et  l’IRD).

 

Tous ces accords, par leurs contenus  s’inscrivent dans la promotion et le suivi d’activités de recherche, d’expertise et de valorisation menées en partenariat entre les parties.

 

Pr Ramata-Ly Bakayoko   a souligné que la mise en œuvre de ces accords et conventions  permettra d’accroître les capacités de recherche dans plusieurs domaines dont la biologie, la climatologie, l’innovation et la création d’entreprises innovantes à l’université Felix Houphouet-Boigny.

 

Quant à Jean-Paul Moatti, il a  relevé qu’il est important pour un pays comme la Côte d’Ivoire,  sorti de la crise,  de renforcer la recherche scientifique, d’où l’implantation de l’IRD pour soutenir la communauté scientifique  dans ce pays.

 

Cette signature d’accords-cadres de partenariat s’est tenue  en marge de la mission  placée sous le signe de la coopération scientifique qu’effectue du 7 au 10 juin par le  PDG de l’IRD Jean-Paul Moatti en Côte d’Ivoire.

 

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Le gouvernement ivoirien va racheter tous les logements sociaux construits par les promoteurs immobiliers dans le cadre du programme présidentiel de logements sociaux.

« Nous avons décidé sous réserve de l’accord formel du gouvernement, à travers le fonds qui est déjà créé appelé le FSH, d’acheter tous les logements socio-économiques que vous allez construire »,  a expliqué le ministre de l’Habitat et Logement Social, Gnamien Konan, jeudi,  lors d’une rencontre à son cabinet avec plusieurs opérateurs immobiliers.

« L’Etat va reprendre la main » afin de booster ce programme lancé depuis trois ans et qui n’a pas atteint le résultat escompté, a-t-il ajouté. Lancé depuis 2013, le programme de logements sociaux a enregistré 170.000 inscrits pour 5.000 dossiers formellement validés, indique-t-on.

Le ministre qui présentait aux promoteurs immobiliers des mesures arrêtées pour relancer le programme a également précisé que l’achat de logements économiques se fera à 35% sur une offre globale comprenant 65% des logements sociaux. Il a aussi annoncé la mise en place d’un fonds de garantie pour le crédit-acquéreur à travers le fonds de soutien à l’habitat (FSH) et alimenté à au moins 50% par des taxes et droits perçus sur le ciment à l’exportation.

Face aux opérateurs, le ministre a dénoncé la tendance aux constructions de logements de haut standing, la vente des logements construits à des acquéreurs autres que ceux inscrits dans le programme. Pour M. Gnamien Konan, les mesures proposées vont permettre à l’Etat de choisir désormais les acquéreurs, afin de permettre véritablement aux économiquement faibles de disposer de logements.

Le programme présidentiel de logements sociaux vise à l’horizon 2020, la construction de 150.000 logements dont 60% de logements de sociaux.

AIP

A lire aussi : Côte d'Ivoire-Intel, Microsoft... : Des géants des TIC vont apuyer l'intégration du numérique à l'école ivoirienne

 

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Le Groupe français Havas va investir 32 milliards de FCFA sur cinq ans dans le cadre de la professionnalisation du sport en Côte d’Ivoire, a annoncé son Vice-président, Florent Garrigoux, qui conduisait, ce jeudi, à Abidjan, une délégation de la Société reçue en audience par le ministre des Sports et des loisirs, François  Albert Amichia.

De ce montant du « géant mondial du Marketing et de la Communication », 19 milliards de francs CFA serviront  à la construction du Centre sportif de haut niveau qui regrouperait tous les sports majeurs. Il s’agit d’un projet pour la mise en œuvre de plans d’actions  visant à accompagner le mouvement sportif ivoirien, l’aider à se structurer, à se professionnaliser, à conduire de façon efficace et efficiente des programmes d’autonomisation des fédérations sportives nationales.

 

Ces plans  supposent la recherche de nouvelles sources de financements telles que le partenariat Privé-Public (PPP), la décentralisation du sport ivoirien, la construction d’un Centre sportif de haut niveau, le respect et l’application effective des lois déjà existantes en matière de sport, la création d’un Comité de développement du sport, la culture du résultat, l’identification de huit sports majeurs, l’équilibre des dotations accordées aux fédérations, etc.

 

Saluant le travail de son prédécesseur, le Ministre Amichia a partagé la vision du Groupe Havas qui rejoint celle du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui souhaite  qu’en matière de sport, que  l’on passe de l’amateurisme au professionnalisme. « La Côte d’Ivoire doit apprendre à capitaliser le succès, les performances et la célébrité de ces athlètes les plus en vue car, cela participe à la réputation et à la crédibilité d’un pays », a-t-il souhaité.

 

Le groupe Havas a rencontré plusieurs acteurs du monde sportif et travaillé avec le Bureau d’études techniques et de développement (BNETD) sur ce dossier, a-t-on appris.

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Le président de la République de l’Inde, Pranab Mukherjee, sera en visite officielle de deux jours en Côte d’Ivoire mardi, a annoncé le porte-parole du Gouvernement, Bruno Koné, à l’issue d’un conseil des ministres présidé mercredi par le président Alassane Ouattara.

Selon Bruno Koné, le président indien rendra cette visite officielle à l’invitation de son homologue ivoirien.

Le président de l’Inde est le chef de l’État de la République de l’Inde. Il est formellement à la tête des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et commandant en chef des Forces armées indiennes. Le président est élu au suffrage indirect pour un mandat de cinq ans par un collège électoral composé des membres du Parlement (Lok Sabha et Rajya Sabha) et des législatures des États.

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Un espace  de stationnement destiné aux véhicules poids lourds a été inauguré, vendredi par le maire de Niakara, Marc Koné Kidjafolo, en vue de palier le phénomène des parkings anarchiques de ces engins mais aussi à booster les recettes municipales avec une opportunité d’emplois pour les jeunes.

 C’est un espace d’un hectare, entièrement clôturé avec des toilettes publiques, qui a été aménagé par la mairie de Niakara, à la sortie nord de la localité en bordure de la voie internationale pour le stationnement des camions remorques et autres véhicules poids lourds.

 Selon le maire, cette infrastructure devrait mettre fin à l’insécurité et aux désagréments liés aux stationnement anarchiques. Il a exhorté donc les populations à fréquenter cette zone dont les travaux d’amélioration se poursuivront.

 Des magasins pour petits commerces, un lieu de culte religieux et la pose d’un écran géant sont en perspective sur cette aire pour laquelle le transporteur devra débourser 1000 FCFA pour une nuit et 500 fcfa pour une escale d’une ou deux heures.

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