Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Les meilleurs élèves de l’EPP Gbéléban 1 (Nord-ouest, région du Kabadougou) ont été honorés pour leurs mérites lors de festivités marquant la fin de l’année scolaire dans cet établissement.

Chacun des récipiendaires a reçus un présent du parrain de la cérémonie, Ousmane Touré, diplomate ivoirien en poste à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France et fils de la localité, qui était représenté à cette occasion par Koné Mamadou, directeur de cabinet du Conseil Régional du Kabadougou.

M. Koné a, au nom du parrain, félicité ces élèves qu’il a encouragé à poursuivre dans ce sens.

Ces festivités qui se sont déroulées vendredi, ont aussi été marquées par un tournoi de football qui a enregistré la participation des autorités et des populations de Gbéléban.

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Mille cent vingt-neuf cas de viols ont été observés en Côte d’Ivoire durant la période de janvier 2012 à décembre 2015, indique un rapport conjoint de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme sur les violations et leur répression dont le lancement a eu lieu ce lundi au siège de l’Opération à Abidjan.

D’après ce rapport, 66% des victimes sont des enfants qui sont vulnérable face à ces abus. « On a vu dans ce rapport que 90% des cas sont portés à la connaissance du système judiciaire, de la police ou de la gendarmerie et seulement 18% des cas aboutissent à une condamnation », a déploré le chef par intérim de la division des Droits de l’Homme à l’ONUCI, Juliette De Rivero, se disant préoccupée par la question de l’impunité face aux viols.

Dans 93% des cas, les auteurs de viols sont des civils des personnes ordinaires et souvent proches de la victime. Dans 7% des cas les auteurs impliqués sont des agents de l’Etat, notamment des éléments des FRCI et les enseignants, a expliqué Mme De Rivero, soulignant avoir recensé 34 enseignants, incriminés comme auteurs de viols.

Selon elle, une révision du code pénal s’impose pour décrier les crimes de viols et permettre une punition adéquate de cette pratique. « Il faut aussi que le certificat médical qui n’est pas nécessaire mais est une preuve du viol, soit gratuit pour les victimes. Il faut que le gouvernement puisse mettre en œuvre la stratégie nationale de violence basée sur le genre qui a été adopté en 2014 et qui maintenant avec un programme efficace, pourrait régler cette question de l’impunité », a préconisé Juliette De Rivero.

Le lancement de ce rapport s’est déroulé en présence du ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Paulette Badjo, de la Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou.

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L’Université de Man, en construction, ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire, a annoncé vendredi à Man, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ramata Ly-Bakayoko, au terme d’une visite de chantier avec son collègue des Affaires étrangères, Albert Toikeusse Mabri.

«Nous prévoyons la rentrée effective au mois d’octobre sinon au plus tard au mois de novembre. Nous sommes confiante parce qu’ils nous a été dit que c’est au mois de septembre qu’une infrastructure minimale de base sera là», a déclaré à la presse la ministre, se déclarant satisfaite de l’état d’avancement des travaux (40% selon le BNETD, maître d’œuvre).

Saluant le niveau d’avancement des travaux, Albert Toikeusse Mabri a dit être heureux que la deuxième phase de décentralisation des universités commence par Man. « Et surtout que ce soit une université innovante qui s’appuie sur les trois piliers du développement de la région que sont les mines, l’agriculture et le tourisme », a-t-il poursuivi. Le ministre a promis l’engagement des élus, des cadres et de toute la population à accompagner l’Université de Man pour en faire une vraie université citoyenne.

Selon le coordonnateur du Programme de décentralisation des universités (PDU), Dembélé Macky, tout est mis en œuvre pour respecter la parole du Président Alassane Ouattara d’ouvrir les nouvelles universités aux dates prévues, à savoir Man en 2016-2017, San Pedro et Bondoukou en 2017-2018. Sur chaque site dédié, « nous avons une réserve foncière où seront installés un centre hospitalier universitaire (CHU) avec une petite faculté de médecine pour venir en appoint de la santé des populations dans les différentes capitales régionales », a précisé M. Dembélé.

AIP

 

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"Solarpak". C'est le label d'un cartable nouveau, inventé par Akoumian Evariste Trésor, un jeune inventeur ivoirien. A l’allure d’un cartable ordinaire d’écolier, ce sac constitue une « autre innovation avec les TIC ». « Autant il sert de cartable de rangement d’effets scolaires, autant il sert de lampe d’étude la nuit tombée ». Pour sa première utilisation, il sera porté par des écoliers du  village d'Affery. 

En effet, la mutuelle des cadres d’Affery et ses partenaires, dont un opérateur privé orienté dans la recherche et l’innovation pour l’éducation, a offert le samedi 09 juillet 2016 des exemplaires de ce nouveau type de cartable aux meilleurs élèves de la localité comme cadeaux, ainsi que des livres et tenues scolaires, lors de la célébration de la 5e édition de la journée de l’excellence de l'école primaire locale.

 

Particularité

 

La particularité de ce cartable est qu’il dispose d’une batterie solaire, rechargeable à la lumière du soleil. Cette batterie incorporée au cartable, permet d’alimenter une lampe électrique. Transformant ainsi, ce petit cartable d’écolier en lampe d’étude, le soir venu.

Selon son inventeur, Akoumian Evariste Trésor, ils devront permettre aux élèves des zones non électrifiées d’améliorer leurs conditions d’apprentissages.

Après Qelasy, la tablette éducative, c’est la deuxième invention de chercheurs ivoiriens dans le domaine éducatif.

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L’école, la religion, les sciences et même les cosmétiques sont des legs de l’Égypte pharaonique que les occidentaux n’ont fait que vulgariser, a déclaré  l’universitaire togolais Primus Doste Guenou, égyptologue, lors d’une conférence initiée par l’association La Ruche, autour du thème « De la vallée du Nil au peuplement de la Côte d’Ivoire, histoire d’une migration »,  à Abidjan-Cocody.

Pour Primus Doste Guenou, qui intervenait, samedi, à cette rencontre, le pharaon, roi de l’Égypte, était à la fois un chef religieux, un administrateur de son état politique et le chef  de ses armées. Le découplage de toutes ces fonctions  a conduit  à la création de l’État aujourd’hui.

Les êtres humains sont partis de la vallée du Nil qui correspond au sud de l’Égypte, au Soudan, à l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya.

Pour le second conférencier, le professeur Alou Kouamé René, l’humanité tire son origine de cette zone. Les  quatre groupes ethniques de la Côte d’Ivoire, les Krou, les Mandé du sud, les Akan et les Gour seraient également le fruit d’un brassage de groupements humains aux origines diverses, a-t-il ajouté.

Présidée  par Ehounou Camille, l’association La Ruche,  est une  fédération d’initiatives dont l’objectif est de faire la promotion de la culture africaine et particulièrement celle des peuples de la Côte d’Ivoire.

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La deuxième édition du  salon international de la cosmétique  » Black Beauty Fair » se tiendra les 9 et 10 septembre à l’espace Latrille Events, à Abidjan, selon un communiqué des organisateurs.

Selon la structure organisatrice de l’événement, Black Beauty Lab, il s’agira de traiter des enjeux actuels de l’industrie cosmétique en Afrique de l’ouest, notamment « renforcer la notoriété des marques africaines, structurer la distribution à travers la sous-région, identifier et répondre aux besoins nouveaux du marché, encourager l’entrepreneuriat et professionnaliser les métiers de la beauté ».

Pour sa première édition, tenue en septembre 2015, ce salon de la cosmétique a réuni plus de 800 visiteurs et 45 marques issues d’horizons divers, rappelle-t-on.

Black Beauty Lab a été créée en 2015 pour la valorisation de l’entrepreneuriat dans l’industrie cosmétique en Afrique. Cette structure se veut la référence en matière d’organisation de salons professionnels de l’industrie de la beauté en Afrique.

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Les populations de Kondiebouman  (village situé à environ 80 km de Tiassalé, région de l’Agneby Tiassa) sont dans le désarroi  depuis une semaine, parce que des dizaines d’hectares de vergers de cacao ont été détruits par des chenilles.

Selon les victimes, les chenilles se nourrissant de feuilles et d’écorces du cacaoyer, les cabosses et les plants sèchent et noircissent après leur passage. « On aurait dit que la sécheresse est passée par là, tellement les feuilles ont séché », ont laissé entendre les populations.

Pour le chef intérimaire Akpindrin Kouamé Théodore, cette catastrophe est une  première dans le village. Il souhaite que les autorités viennent en aide aux sinistrés.

 

Dégâts

 

Le directeur départemental de l’Agriculture de Tiassalé, Ousseini Ouattara,  était jeudi à Kondiebouman (département de Tiassalé) pour rencontrer les populations et évaluer les dégâts occasionnés depuis une semaine par des chenilles dans plusieurs plantations de cacao de ce village.

Celui-ci a rassuré, à l’occasion, les planteurs de  même que tous ceux des autres localités de la région touchées par le phénomène, informant  du déploiement bientôt d’un plan de riposte élaboré par le conseil du café et du cacao.

« Le conseil du café et du  cacao a pris le taureau par les cornes en décidant de faire traiter tous les vergers atteints par les chenilles par des moyens appropriés et efficaces », a-t-il fait savoir, avant d’appeler à une mutualisation des efforts dans le nettoyage des vergers.

Le directeur départemental  de l’agriculture, au terme de la rencontre, a fait le tour des vergers touchés afin de se rendre compte de la réalité.

Des chenilles, dont l’origine reste à ce jour inconnu, infestent depuis une semaine plusieurs plantations de cacao dans sept localités du département de tiassalé, rappelle-t-on. Quelque 281 producteurs ont été recensés à ce jour pour  752 ha de vergers de cacao touchés.  Ces insectes s’attaquent également aux cultures vivrières,  notamment,  le manioc, l’arachide,  l’igname, faisant craindre une crise alimentaire dans le département, signale-t-on par ailleurs.

 

Un traitement disponible

 

Un remède a été trouvé contre les chenilles qui détruisent depuis une semaine des plantations de cacao dans plusieurs localités du département de Tiassalé, a informé  le délégué régional du Conseil du café – cacao, Daouda N’Diaye, annonçant le début immédiat des opérations de traitement.

Selon M. N’Diaye, il s’agit d’un produit phytosanitaire appelé le « Tropidan » qui a déjà démontré son efficacité dans pareille situation, en plus de ce qu’il va favoriser la régénérescence des parcelles touchées.

Pour le traitement, M. N’Diaye a appelé à la mobilisation des agents applicateurs formés pour traiter les vergers à l’aide d’atomiseurs. Dix atomiseurs seront mis à disposition pour le traitement dans les 48 heures, a-t-il indiqué, précisant que le coût du traitement sera entièrement à la charge du Conseil du café – cacao.

Le délégué du Conseil du café – cacao a noté que le phénomène s’est étendu dans le département de Taabo et dans la délégation régionale de Divo.  Il a également annoncé la mise sur pied d’équipes de veille afin de circonscrire la progression des chenilles par l’alerte précoce, en cas de nouvelles contaminations.

 

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Les travaux d’extension de l’université Agroforesterie Jean Lourougnon Guédé de Daloa seront livrés avant la fin de cette année.

Cette annonce a été faite par un technicien du BNETD, Konan Ignace, lors d’une visite de ce chantier par le La ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique, Pr Bakayoko Ly Ramata, samedi.

Ces travaux concernent la construction d’un restaurant moderne d’une capacité de 456 places et 3000 repas jours en cours de réalisation, d’un amphi d’une capacité de 530 places avec des bureaux  annexes, de 12 salles de travaux dirigés de 40 places chacune, ainsi qu’une salle des professeurs comptant 35 bureaux, une salle de réunion, une cafétariat, une salle de réception et un hall d’attente.

Selon M. Konan, la zone enseignement, comprenant les salle de TD, les bureaux des professeurs et l’amphithéâtre, a atteint un taux de réalisation à 94%, quand le restaurant et le le CROU sont respectivement à des taux de 32% et 11%.

Pr  Bakayoko Ly Ramata a expliqué que cette visite vise constater l’état d’avancement de ces travaux à rencontrer les acteurs de l’Université de Daloa, notamment la direction, les enseignants et étudiants pour s’imprégner de leurs différentes préoccupations et d’essayer d’y apporter des solutions.

La présidente de l’université de Daloa, Tidou Abiba Sanogo, s’est pour sa part réjouie de cette visite de sa ministre de tutelle, saluant l’initiative du gouvernement ivoirien de réhabiliter les infrastructures universitaires du pays.

Toutefois, elle a déploré le budget de son institut qu’elle juge insuffisant pour son bon fonctionnement.

Cette visite de Bakayoko Ly Ramata lui a également été marquée par une rencontre entre elle et les enseignants chercheurs de l’université de Daloa. Toutefois, une rencontre avec les étudiants de la ville qui était prévue n’a pu se tenir.

Avant Daloa, la ministre a visité l’Université de Man en cour de réalisation.

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Plateau est un ensemble de cinq tours abritant un nombre important de bureaux administratifs.

Edifiée dans les années 70 Le gouvernement ivoirien a adopté, jeudi, en Conseil des ministres, un plan de réhabilitation des bâtiments administratifs, qui démarrera avec la réfection des ascenseurs des tours de la cité administrative du Plateau à Abidjan.

Selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, les usagers des tours de la cité administrative au Plateau seront bientôt soulagés, avec un programme de réhabilitation des ascenseurs qui débutera par le règlement en urgence des arriérés de maintenance des équipements, estimés à près 800 millions de FCFA.

La cité administrative duet 80, cette cité héberge aujourd’hui plus de 10.000 fonctionnaires et agents de l’Etat, signale-t-on.

Les ascenseurs des tours, largement sollicités au quotidien, connaissent, avec l’effet du temps, des pannes fréquentes, évoque-t-on.

AIP

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La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Euphrasie Yao Kouassi, represente du vendredi au mardi 12 juillet, la Côte d’Ivoire à Kigali (Rwanda), pour la 3ème rencontre du groupe de haut niveau de l’Union africaine (HLP) sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, indique un communiqué dont l’AIP a reçu copie vendredi.

Ces travaux se feront autour du thème « la contribution du protocole de Maputo relatif aux droits des femmes dans la transformation des rôles traditionnels des deux sexes en Afrique : bilan, possibilités et responsabilités », et rassembleront les ministres africains en charge du genre et de la promotion de la femme, les organes de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales (CER), des praticiens et experts du secteur privé et public ainsi que ceux de la société civile.

A cet effet, la ministre Euphrasie  Kouassi prononcera une communication sur la promotion de la femme avec l’expérience « réussie » du Compendium des compétences féminines (COCOF-CI) qui « fait de  la Côte d’Ivoire une école et un modèle en matière de promotion des compétences féminines », souligne le communiqué.

Cette  édition  est organisée en marge du 27ème sommet des chefs d’ États et de gouvernements de l’Union africaine. Elle vise entre autres à faire le point sur la situation des femme en Afrique en termes de progrès par rapport à leurs droits socioéconomiques, politiques et culturels.  Elle permettra  également d’identifier les approches innovantes pour promouvoir le respect et sensibiliser sur les disparités critiques qui doivent être résolues tout en accélérant la ratification, la domestication et la mise en œuvre du protocole de Maputo.

AIP

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