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La Côte d’Ivoire accueillera du 9 au 12 avril, la 9ème édition de la conférence des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d’Afrique, a annoncé, jeudi, à Abidjan, la présidente de la représentation nationale du mouvement, Souaré Karidiata, lors d’une conférence de presse marquant le lancement des activités de mobilisation autour de l’événement.
Organisée tous les quatre ans dans un pays choisi à l’avance, suivant les statuts de la fédération internationale, la conférence des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la conférence panafricaine est la plus importante réunion du mouvement organisée sur le continent. La 8èmeconférence s’est tenue à Addis-Abeba, en Ethiopie.
La rencontre est l’occasion pour les 54 sociétés nationales africaines de Croix-Rouge et de Croissant-Rouge de réfléchir ensemble sur les priorités humanitaires du continent et déterminer des actions pour faire efficacement face aux défis identifiés.
« C’est un moment de réflexion de proposition et d’orientation pour les quatre années qui vont suivre au niveau du mouvement », a signifié le secrétaire général de la Société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de Côte d’Ivoire (SN-CRCI), Emmanuel Kouadio, lors de la conférence de presse.
La réunion d’Abidjan se déroulera autour du thème central : « investir en Afrique ». Pour M. Kouadio, il s’agira notamment de réfléchir aux moyens de construire des sociétés nationales africaines (de Croix-Rouge et du croissant-Rouge) « résilientes », capables de tenir « convenablement et de façon pérenne » leur rôle.
La conférence, prévue pour se tenir à l’hôtel Sofitel Ivoire, à Cocody (Abidjan), réunira environ 600 participants. Elle sera marquée par des conférences, des panels, des expositions et des dîners gala.
AIP
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a appelé à la solidarité et à l’inclusion des populations déplacées de force en Afrique dans les flux de financement de la Banque africaine de développement (BAD) et de ses partenaires.
Le directeur du Bureau Afrique du HCR, Valentin Tapsoba, a lancé cet appel lors du Forum africain de résilience tenu mardi et mercredi à Abidjan.
Organisé par la BAD, ce Forum a été une occasion de discuter de la meilleure façon de soutenir les pays classés « fragiles » dont beaucoup sont touchés par les déplacements forcés à grande échelle.
« Outre le soutien solidaire, politique, matériel et financier pour la réponse humanitaire en Afrique, la BAD et ses Etats membres devraient faciliter l’inclusion des populations déplacées dans les possibilités de financement existantes ou nouvelles pour passer de l’aide humanitaire vers un développement durable », a déclaré M. Tapsoba.
26% des personnes ayant fui leur foyer sont du continent africain, selon le HCR qui relève que ce taux représente la population de 18 pays et territoires sur le continent africain.
Ces personnes rencontrent de nombreux défis, notamment les violations graves des droits de l’homme, la perte de leurs activités socio-économiques et les dommages de leurs biens tels que les maisons, les terres et les infrastructures sociales, sans parler de la perte de liens sociaux avec leurs communautés, a indiqué le directeur du Bureau Afrique.
« La majorité de ceux qui sont retournés dans leurs pays en Afrique, retournent à des situations fragiles et ces retours ne peuvent être durables sans un investissement public et privé plus important », a souligné M. Tapsoba, prévenant que, pour que les retours se poursuivent, il faut conjuguer les efforts avec les réfugiés et les PDI (personnes déplacées internes) pour assurer leur avenir et réduire les déplacements.
AIP
Le contrôleur général de la police, Brindou M’Bia, a passé le témoin, jeudi, à l’école nationale de police, sise à Cocody, au nouveau directeur général de la police, le commissaire-divisionnaire-major de police, Youssouf Kouyaté, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko a félicité les deux directeurs généraux de la police, avant d’inviter tout le personnel de la police nationale à se mettre « immédiatement » à la disposition du nouveau DG
Il a félicité également l’ancien directeur général de la police pour ces services rendus tout en le rassurant que la République aura besoin de lui dans d’autres domaines.
Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, seuls les résultats des actions sur le terrain permettent de bénéficier du respect et de la considération de la nation. Par conséquent, il a invité le nouveau DG de la police, Youssouf Kouyaté, à travailler davantage pour résoudre les problèmes d’insécurité, notamment renforcer la discipline au sein de la police nationale et résoudre le problème « des enfants en conflits avec la loi ».
« C’est un véritable challenge pour moi de prendre le relais à la place du contrôleur général de la police qui demeure un mentor, un papa pour moi, parce que j’ai appris à ses côtés 17 ans durant », a déclaré le commissaire-divisionnaire-major de police Youssouf Kouyaté, qui a exhorté ses collaborateurs au travail bien fait.
Il a aussi remercié le chef suprême des armées, le président de la République, Alassane Ouattara, pour sa nomination tout en promettant de faire « tout son possible » pour mériter la confiance de la République.
Jusqu`à sa récente nomination, le commissaire-divisionnaire-major de police Youssouf Kouyaté était le commandant du centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO). Il a été consacré le meilleur policier de Côte d’Ivoire avec l’obtention du « Prix national d’excellence 1999 ».
AIP
Jean Louis Billon, ministre du Commerce sortant, a transmis, jeudi, au nouveau titulaire du portefeuille du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, les dossiers de son département, défendant un « bilan positif en tous points », et se disant « impatient » de retourner dans le privé.
« Je vous sais impatient de vous mettre à la tâche et je vous remets donc les clés de la maison tout comme je suis impatient de retourner vers le secteur privé palpitant », a déclaré Jean Louis Billon, lors d’une cérémonie de passation de charge supervisée par la secrétaire générale du gouvernement, Aminata Bamba.
Anciennement patron de la Société immobilière et financière de la Côte africaine (SIFCA) et président de la Chambre de commerce et d’industrie, avant d’intégrer le gouvernement en 2012, Jean Louis Billon a notamment énuméré au titre de son ministère, l’opérationnalisation du Conseil national de lutte contre la vie chère et du Conseil national des exportations, le vote du Code de la consommation, la loi sur la métrologie et la répression des fraudes ou encore la Commission de la concurrence.
« On ne remplace pas Jean Louis Billon, on succède à Jean Louis Billon », a admis son successeur, le banquier Souleymane Diarrassouba, qui a salué « ses qualités professionnelles et humaines ». « Je m’inscris dans la continuité de vos actions pour poursuivre avec vos collaborateurs les chantiers en cours, avec pour challenge d’accélérer la cadence que vous avez imprimée aux plans d’orientations stratégiques », a-t-il promis.
Souleymane Diarrassouba hérite d’un ministère du Commerce disposant de 812 agents dont 287 femmes, doté en 2016 d’un budget de 4,7 milliards de FCFA contre un budget prévisionnel de 5,4 milliards de FCFA pour 2017. Ses principaux défis concernent, entre autres, les élections de la Chambre des métiers, la remobilisation des agents par le paiement de primes, l’association du ministère au processus de fixation des prix des denrées de première nécessité, la réhabilitation des marchés brûlés ou encore le dialogue avec les partenaires sociaux.
AIP
Le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi se rend vendredi 13 janvier 2017 à Bouaké, en vue de finaliser les modalités de mise en œuvre de l’accord conclu entre les soldats ayant mené une mutinerie les 6 et 7 janvier dernier et le gouvernement. En effet, ces soldats s’étaient à cette occasion soulevés pour réclamer le paiement de primes, la réduction du temps à passer pour changer de grade, et le paiement d’une prime dénommé "prime ECOMOG". Après des négociations menées par le ministre Donwahi avec les soldats révoltés à Bouaké, le chef de l’Etat a accédé à la plupart de leurs revendications, notamment celles relatives aux primes, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail.
"Ex-AS"…
Mais voilà que le ministre est attendu dans la deuxième ville ivoirienne qu’un sous-groupe au sein des mutins veut se faire entendre. Il s’agit de quelque 2000 militaires, anciennement considérés comme « Agents de sécurité » (AS), et intégrés officiellement aux forces armées après la mutinerie de 2014. En effet, ces soldats, avant leur intégration formelle, n’étaient ni des démobilisés, ni des militaires reconnus comme tels, mais continuaient d'être dans les rangs de l’armée. Une « injustice » réparée après le soulèvement militaire de 2014. Toutefois, selon l’un d’entre eux en poste à Korhogo, qui s’est confié à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), le jeudi 12 janvier 2016, le gouvernement gagnerait à prendre leurs préoccupations au sérieux.
« Nous les ancien AS, on n’a rien eu à part notre intégration dans l’armée en 2014. Or nous savons qu’on avait donné de l’argent pour tous ceux qui étaient là depuis longtemps. La prime, c’était pour tout le monde mais nous, les 2000 anciens AS on a rien eu. Où est passé notre argent ? », se plaint ce soldat ayant gardé l’anonymat, qui reproche aux porte-paroles des mutins de n’avoir pas mentionné le cas des ex-AS lors des discussions avec le ministre de la Défense.
« De cette façon-là, les négociations sont mal parties. Nos porte-paroles n’ont parlé que des 8400 soldats intégrés par l’accord de Ouagadoudou. Or nous aussi, nous sommes 2000 et on ne parle pas de nous. Si le ministre vient à Bouaké et on ne nous prend pas en compte pour les primes, nous n’allons pas accepter. En tout cas nous sommes prêts pour ça », menace-t-il, affirmant parler « au nom de tous les ex-AS ».
Les autorités ivoiriennes gagneraient à régler cette question qui risque de compromettre la paix et la stabilité dans le pays. Surtout à un moment où la Côte d’Ivoire est devenu l’un des pays africains les plus attractifs pour l’investissement privé.
A T
Nommé nouvellement à la tête du département de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, le ministre Claude Isaac Dé a pris officiellement fonction jeudi, lors d’une cérémonie de passation des charges entre lui et son prédécesseur, Mamadou Sanogo, a constaté l’AIP.
Le représentant de la secrétaire général du gouvernement, Kamagaté Mohamed, a acté ce passage de témoin, au cours duquel le nouveau titulaire du portefeuille ministériel a prôné la solidarité.
M. Isaac Dé a notamment exhorté ses collaborateurs à cultiver « l’esprit d’équipe » tout en étant des serviteurs « loyaux » et « probes » de l’Etat; ce qui permettra, selon lui de relever les défis du secteur du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, l’un des grands piliers devant soutenir l’émergence de la Côte d’Ivoire projetée pour l’horizon 2020.
« J’espère pouvoir compter sur le soutien de tous, parce que les populations attendent beaucoup de nous. Du travail a été fait mais la tâche reste énorme », a-t-il signifié. Disant mesurer « le poids » de sa nouvelle responsabilité, il a exprimé sa gratitude au président de la République, Alassane Ouattara, pour la confiance qu’il lui renouvelle.
M. Dé était jusqu’ici conseiller du président de la République chargé des Infrastructures et des Transports. Il assumait également les fonctions de président du Comité national de pilotage des partenariats public-privé (CNP-PPP), organe de décision, de validation et d’orientation du cadre institutionnel de conduite des projets PPP.
Son prédécesseur, Mamadou Sanogo, a salué ses qualités de « grand bosseur », affichant son optimisme quant à sa capacité à conduire avec succès cette nouvelle mission.
«J’ai foi qu’il va réussir », a clamé M. Sanogo, rappelant que son successeur n’est pas étranger aux dossiers dont il hérite, pour avoir, en sa qualité de président du CNP-PPP, longuement contribué à la mobilisation de ressources pour le financement de projets dans le secteur.
AIP
Le présumé cerveau de l’organisation de l’attentat de Grand-Bassam a été arrêté par les forces françaises de l’opération Barkhane, annonce la presse internationale.
L’individu qui était localisé au sud de Gao, vers la localité de Gossi, a été arrêté mercredi, dans le nord du Mali, précise l’AFP, ajoutant que le suspect est toujours aux mains des forces françaises.
Vingt-deux personnes, dont deux terroristes, avaient été tuées et 33 autres blessées dans l’attaque qui survenue le 13 mars 2016 dans la première capitale ivoirienne, rappelle-t-on.
Avant son arrivée à Gossi, signale-t-on, l’individu avait effectué un séjour en Algérie. Alertée par les services secrets maliens, l’armée française a envoyé des éléments sur place, dans le nord du Mali, pour « cueillir l’individu » qui aurait, selon la dépêche de l’agence française, reconnu avoir supervisé l’attaque, organisé le transport des exécutants, le transport des armes du Mali en Côte d’Ivoire et la mise en route des véhicules des jihadistes.
Onze mille ménages de la ville de Dakar et sa banlieue seront bientôt équipés en panneaux solaires photovoltaïques pour la production d’électricité et en chauffe-eaux solaires pour la production d’eau chaude.
Un accord sur le développement des énergies renouvelables, d’un montant de 225 millions d’euros, a été signé entre ENGIE et l’Agence nationale des énergies renouvelables du Sénégal (ANER), selon un communiqué de presse parvenu à l’AIP, mercredi.
Le premier volet de cet accord porte sur le développement de l’énergie solaire à destination des particuliers en logements collectifs ou individuels, ayant pour objectif d’étudier le déploiement de ces solutions auprès de 11.000 ménages de la ville de Dakar et de sa banlieue.
Ainsi, l’ANER et ENGIE étudieront ensemble les solutions de financement de ces équipements pour faciliter leur déploiement auprès des clients.
ENGIE va également développer des contrats de performances énergétiques (CPE) auprès des opérateurs industriels et du secteur tertiaire des grandes agglomérations du Sénégal, en vue de réduire la consommation énergétique des sites et de contribuer à l’équilibre du système électrique sénégalais.
Cet accord porte aussi sur la participation d’ENGIE à un « cluster industriel » pour promouvoir les énergies renouvelables, notamment via des actions de formation professionnelle et d’un renforcement du tissu industriel local.
ENGIE, présent au Sénégal, via le projet TER Dakar, est en partenariat avec Thalès par le truchement du projet Senergy, une centrale photovoltaïque de 30 mégawatts, située à Santiou-Mekhé, et dont la mise en service est prévue en mars 2017, annonce-t-on.
AIP
Un accord-cadre de partenariat a été signé, mercredi à Yamoussoukro, entre le centre de français de formation de pilotes de ligne, Airways Collège, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), en vue de la création d’une école supérieure d’aéronautique à Yamoussoukro au profit des compagnies aériennes africaines.
Les documents ont été paraphés par le directeur général de L’INP-HB, Koffi N’Guessan, et la directrice générale du développement international d’Airways Collège, Krista Vandermeulen, et par le directeur général d’Airways Collège, Philippe Borghini, en présence du commandant Claude Obré, conseiller du directeur général de Air Côte d’Ivoire, partenaire de l’INP-HB qui a retenu Airways Collège pour la formation des jeunes pilotes.
La compagnie Air Côte d’Ivoire et l’INP-HB ont ouvert en 2016 à Yamoussoukro, un centre d’aéronautique. La première promotion, au nombre de 15 jeunes, a effectué pendant neuf mois, la formation théorique avec un corpus d’enseignants venus d’Airways collège. Les jeunes pilotes ivoiriens en stage pratique à Agen, en France, effectuent désormais des vols sans l’assistance des instructeurs. Une deuxième promotion de 25 étudiants est en voie de recrutement.
« Cette expérience qui suscite des perspectives heureuses devra déboucher sur la création d’une véritable école supérieure d’aéronautique et des métiers connexes », a déclaré le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan. Le DG de l’INP-HB a souligné, cependant, que la réalisation de cette ambition exigera un investissement lourd et nécessitera un soutien « décisif » de l’État. Il a aussi exprimé la détermination de son équipe à rendre rapidement opérationnel le projet de développement de l’aéronautique en Afrique.
« C’est un grand projet et un projet unique en Afrique », a noté le directeur général d’Airways Collège, Philippe Borghini. Il a rassuré sur l’appui et l’expertise d’Airways Collège qui entend faire de l’école aéronautique de l’INP-HB de Yamoussoukro, une vitrine ouverte à tous les pays d’Afrique qui veulent des formations de qualité ».
Créée en 1987, l’école de pilotage Airways Collège a formé, en 30 ans, 3.000 pilotes de ligne, souligne-t-on.
AIP
Le général de corps d’armée Soumaïla Bakayoko a passé le témoin, mercredi au camp Gallieni sis au Plateau, au nouveau chef d’état-major général des Armées, le général de division Touré Sékou.
Selon un communiqué du service d’information et de presse de l’armée dont l’AIP a reçu copie, cette passation a été supervisée par le représentant du ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, le général de brigade Koné Mambi. Elle a été marquée par la signature des documents afférents par les chefs d’état-major généraux sortant et entrant.
« Il n’est pas facile de succéder à un grand chef », a déclaré le nouveau chef d’état-major général des Forces armées de côte d’Ivoire (FACI). Le général de division Touré Sékou a promis d’accomplir avec sacerdoce sa mission.
Le général de corps d’Armée Soumaïla Bakayoko a salué le mérite de ses collaborateurs dont la disponibilité et le professionnalisme ne lui ont pas fait défaut durant son commandement.
Anciennement chef d’état-major général adjoint des FACI chargé des opérations, le général de division Touré Sékou a été nommé lundi à sa nouvelle fonction.
AIP