Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les flammes ont ravagé les marchés ivoiriens plus précisément 65 fois de 1987 à 2017. Plus de cas de marchés brûlés ont été enregistrés à l’intérieur du pays(34) contre 31 dans le District d’Abidjan. La commune d’Adjamé a souffert le martyr avec 12 cas d’incendies de marchés. C’est ce que révèlent les conclusions d’une étude menée par la fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (FENAC-CI) sur le terrain.

Selon cette étude publiée en mai 2016, ce sont 34 cas d’incendies de marchés dans les villes de l’intérieur contre 31 dans les villes du District d’Abidjan. 65 cas d'incendies au total.

Dans le District d’Abidjan, la commune d’Adjamé compte à elle seule 12 cas incendies, dont le premier a eu lieu le 28 novembre 1990 et le dernier en date 22 juin 2017. La commune de Yopougon suit avec 5 cas d’incendies. Le premier a été enregistré le 30 avril 1997 et le dernier en date le 20 mars 2013. A Abobo 4 cas d’incendies(le premier le 31 décembre 2014-le dernier 17 septembre 2017). La commune de Cocody(3 cas : le premier en avril 1998-le dernier le 25 décembre 2013). 2 cas pour Treichville et la ville balnéaire de Grand-Bassam. Et 1 cas respectivement pour les communes du Plateau(le 7 juillet 2001), Attecoubé(le 2 mars 1998) et Koumassi(le 4 février 2010) durant cette période.

A l’intérieur du pays, la commune d’Abengourou en tête avec 4 incendies enregistrés. Le premier s’est déclaré en juillet 2005 et le dernier en date le 7 janvier 2017. Bouaké, la deuxième grande ville du pays, Yamoussoukro, la capitale politique, les villes de Daloa, Man et Gagnoa arrivent en deuxième position avec 3 cas d’incendies chacun. Tandis que Korhogo, Tanda, Agboville et Divo ont connu 2 cas d’incendies. Les villes de Kerkéssedougou(14 avril 2016), Duekoué(1 avril 2009), Bangolo(19 mars 2016), Djegonefla( 3 avril 2016), San-Pédro(17 février 1999), Alépé(17 février 2017) et Sinfra(20 septembre 2017) ont enregistré un cas d’incendie de marchés sur cette période.

Il faut signifier que l’étude a pris en compte un certain nombre de marchés des villes du pays, et n’évoque pas, non plus, le cas des marchés avant cette période sus-indiquée.

 

Daniel Coulibaly

 

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L’Union européenne et l’UNICEF lancent aujourd’hui un programme pour soutenir le gouvernement ivoirien afin de venir en aide aux jeunes et adolescents en conflit avec la loi.

C’est en direct du centre de réinsertion Amigo de Yopougon que l’Union européenne et l’UNICEF ont annoncé leur appui au gouvernement ivoirien pour venir en aide aux enfants en conflit avec la loi, en ouvrant, réhabilitant ou soutenant, huit centres de réinsertion à travers le pays, notamment à Dabou, Korhogo, Guiglo, Odienné, Sassandra et Abidjan.

Pour la directrice exécutive adjointe de l’UNICEF, madame Fatoumata N’Diaye, c’est l’occasion de rappeler que: « Nous devons tous ensemble œuvrer pour que chaque adolescent et chaque jeune ait la chance de s'épanouir et ainsi contribuer activement à la société. »

Le programme de quatre millions d’euros, prévu sur 18 mois, permettra de venir en aide à plus de 3 000 enfants vulnérables, y compris les enfants en conflit avec la loi.

En Côte d’Ivoire, les jeunes de 14 à 24 ans constituent 35% de la population. Un adolescent sur deux ne va pas à l'école et près de sept adolescents sur dix ne finissent pas le cycle de l'enseignement primaire ou secondaire. Près de 71 % des jeunes en âge de travailler sont sans emploi.

Pour l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, son Excellence Monsieur Jean-François Valette, ce projet est important pour consolider la paix à la suite des crises qui ont frappé le pays: « En Côte d’Ivoire, plus de la moitié de la population a moins de 19 ans. Les jeunes sont la plus grande ressource du pays et il est essentiel de travailler avec eux pour son développement. »

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Le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) a chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA,de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan. Selon le site d’information marocain telquel.ma, qui donne l’information, s'il n'y parvient pas, le Conseil estime que la RASD y participera "automatiquement".

Le diplomate tchadien a jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine.

Avant cette date, les autorités ivoiriennes devront transmettre aux représentants de la République sahraouie, leur lettre d’invitation à prendre part au Sommet, conformément à la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe".

Le même texte prévoit que "tous les États membres qui ne se conforment pas aux dispositions de la décision précitée seront privés du privilège d'accueillir les réunions conformément à l'article 23 de l'Acte constitutif".

En attendant, Moussa Faki multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes, marocaines et européennes.
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie certains Etats d’Afrique australe, la République sahraouie n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc comme la Côte d’Ivoire. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
AT

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Le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) a chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA,de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan. Selon le site d’information marocain telquel.ma, qui donne l’information, s'il n'y parvient pas, le Conseil estime que la RASD y participera "automatiquement".

Le diplomate tchadien a jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine.

Avant cette date, les autorités ivoiriennes devront transmettre aux représentants de la République sahraouie, leur lettre d’invitation à prendre part au Sommet, conformément à la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe".

Le même texte prévoit que "tous les États membres qui ne se conforment pas aux dispositions de la décision précitée seront privés du privilège d'accueillir les réunions conformément à l'article 23 de l'Acte constitutif".

En attendant, Moussa Faki multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes, marocaines et européennes.
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie certains Etats d’Afrique australe, la République sahraouie n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc comme la Côte d’Ivoire. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
AT

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L'écrivaine Henda Ayari accuse l'islamologue suisse Tariq Ramadan de l'avoir violée et menacée il y a quelques années. Elle a fait cette affirmation, du moins surprenante, le vendredi 20 octobre sur la page Facebook, en utilisant le hashtag "Balance ton porc".

"Je vais vraiment avoir besoin de soutien mes ami(e)s, car en balançant le nom de mon agresseur, qui n'est autre que Tariq Ramadan, je sais les risques que j'encours. J'ai gardé le silence depuis plusieurs années par peur des represailles car en le menaçant de porter plainte pour le viol dont j'ai été victime, il n'avait pas hésité à me menacer et à me dire également qu'on pourrait s’en prendre à mes enfants, j'ai eu peur et j'ai gardé le silence tout ce temps », confie-t-elle d’entrée.

Avant de poursuivre : "J'en ai tout de même parlé dans mon livre dans un chapitre entier en changeant son nom, pour ne pas être poursuivie en justice pour diffamation, mais aujourd'hui je ne peux plus garder ce secret trop lourd à porter, il est temps pour moi de dire la vérité. C'est très dur mais je me sens soulagée, j'ai ressenti le besoin de parler aussi pour toutes les autres victimes, J'espère vraiment que d'autres femmes victimes, comme moi, oseront parler, et dénoncer ce gourou pervers qui utilise la religion pour manipuler les femmes!"

Et de poursuivre: "Je sais qu'il me tombera dessus avec son équipe d'avocats et ces nombreux soutiens, c'est pour cela que je vais vraiment avoir besoin de vous pour me soutenir ! Car je m’apprête à traverser une grosse tempête mais je ne compte plus me taire ni faire marcher arrière au nom de toutes les femmes victimes !", a-t-elle conclu.

Pour l’heure, le célèbre islamologue Tariq Ramadan, orateur très respecté à travers le monde n’a pas encore réagi à cette accusation, qui risque de faire couler assez d’encre et de salive.

AT

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Soumahoro Farikou, président de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire(FENAC-CI), et ancien 3ème adjoint au maire de la commune d’Adjamé, a indiqué qu'au moins 2 millions 800 mille personnes visitent la commune d'Adjamé par jour et compte 360 mille habitants. Il l'a fait savoir lors d’une visite d’échanges avec une délégation du SE-CCESP(Secrétariat exécutif du comité de concertation Etat/ Secteur Privé) qu'il a reçue, le mercredi 18 octobre 2017, au siège de ladite fédération à Abidjan.

Selon lui, c'est parce que la commune d’Adjamé est devenue un centre commercial à ciel ouvert.

L'ancien 3ème adjoint au maire de la commune d’Adjamé((avril 2013) a aussi soutenu que la mairie a une part de responsabilité dans l'occupation anarchique du boulevard Nangui Abrogoua. «On peut casser, chasser les gens, mais le problème sera toujours là parce que c’est la mairie qui cautionne l’installation anarchique des commerçants », a-t-il confié.

Soumahoro Farikou pense qu’il sera difficile pour la municipalité de mettre fin à cette anarchie. « Les gens paient pour s’installer», a-t-il dénoncé, demandant aux autorités municipales de trouver un espace, afin de caser tous ces commerçants.

Il a par ailleurs confié que le marché du forum compte 16 mille places et 524 magasins, mais des magasins qui ne sont pas à la portée de tous. Pour y remédier, suggère M. Farikou, il faut que l'Etat subventionne la construction des différents marchés.

Dans le cadre de l’opération « villes propres » en Côte d’Ivoire du ministère de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable dirigé par Anne-Désiré Ouloto, l’opération «grand ménage» spéciale boulevard Nangui-Abrogoua a été initié. L’objectif chasser les commerçants ambulants installés de façon anarchique sur ce boulevard. Une opération a été menée le lundi 9 octobre 2017. Deux jours après, les mêmes commerçants sont revenus occuper les artères du boulevard Nangui Abrogoua.

Daniel Coulibaly

 

 

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L’Etude nationale prospective 2040 (ENP-CI 2040) initiée par le ministère du Plan et du Développement et placée sous la supervision technique du Bureau national de la prospective et de veille stratégique a bâti des scénarios globaux, des images futures possibles de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2040, rapporte l'AIP.

Une vison présentée lors d’un atelier de concertation sur les visions des Objectifs de développement durable 2030 (ODD) des Nations Unies, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et l’ENP-CI 2040, organisé jeudi à Abidjan.

L’objectif de l’ENP-CI 2040 est de favoriser une large concertation sur les problèmes structurels majeurs du pays en vue de rechercher un consensus autour du futur désire de la nation. La vision nationale pour l’horizon 2040 présente une « Côte d’Ivoire, puissante, industrielle, unie dans sa diversité culturelle démocratique et ouverte au monde ». L’avènement de cette vision ne tient pas de l’utopie. Sa réalisation dépend des grandes orientations de la politique nationale, de la naissance de l’ivoirien nouveau et de la prise en compte des autres scénarios plus pessimistes, selon l’ENP-CI 2040.

Le scénario global catastrophe : le déclin de la Côte d’Ivoire

Dans cette vision, le pays continue de jouer les premiers rôles dans la production mondiale des matières premières agricoles. Il est affecté par un environnement politique interne en permanence troublé et un contexte géopolitique régional instable marqué par des antagonismes ethniques et religieux. L’on note la montée en puissance de groupes criminels et terroristes insérés dans les réseaux de trafics de groupe de drogue et d’armes. L’embellie économique n’induit aucune transformation majeure du système de la Côte d’Ivoire. La réflexion insuffisante sur les secteurs prioritaires de la santé et de l’éducation est dans un cycle régressif.

En somme dans ce scénario, le pays est dans une trajectoire déclinante et subit un déclassement progressif à l’échelle régionale et continentale.

Le scénario global tendanciel : l’éléphant aux « pieds d’argile »

La priorité accordée à la recherche-développement et les investissements massifs dans l’innovation technologique permettent à la Côte d’Ivoire d’amorcer sa révolution industrielle. Le pays réussit le pari de l’émergence au cours des années 2020. Toutefois, cette métamorphose n’a pas permis d’inverser un certain nombre de tendances lourdes, notamment le coût élevé des facteurs, le taux de chômage toujours en hausse, particulièrement chez les jeunes, l’inégale répartition des fruits de la croissance, la persistance des conflits fonciers, aggravé par l’absence d’une politique rationnelle d’immigration. Auxquels s’ajoutent le maintien de la femme dans un statut social inférieur et par-dessus tout, les problèmes de gouvernance, liés à la faiblesse des institutions politique et au balbutiement du processus.

En fait, dans cette vision, la Côte d’Ivoire vit dans le cercle vicieux d’une émergence fragile.

 Le scénario global normatif : rayonnement de l’éléphant

En 2040, la Côte d’Ivoire est une puissance industrielle appuyée sur une puissance éducative. Le pays s’inspire de l’expérience de certains pays émergents. Un nouveau dispositif éducatif est bâti sur la recherche scientifique et l’innovation technologique. Le processus de production des élites (hommes de qualité) privilégie le savoir faire, facilite la reconversion des mentalités et favorise la promotion des valeurs de travail, de mérite de courage d’endurance et d’héroïsme. L’Ivoirien nouveau est né. L’économie ivoirienne devient performante, ouverte et exportatrice de produits à haute valeur ajoutée ainsi que de connaissances scientifiques et techniques. Les territoires ivoiriens sont attractifs et compétitifs. Les efforts dans le domaine de la gouvernance se traduisent par l’enracinement de la culture démocratique propre à l’Etat de droit et au renforcement de la cohésion sociale, dans un contexte sociopolitique marqué par le consensus national.

Ainsi, la Côte d’Ivoire est la locomotive de l’Afrique de l’Ouest, exploite son potentiel et impose son rayonnement au double plan continental et mondial.

La Côte d’Ivoire puissance industrielle, unie démocratique et ouverte au monde

Un tel pays est nécessairement une puissance éducative agricole technologique, et est fort en matière de défense de sécurité et d’infrastructures. Il est une puissante financière. Dans ce schéma, les Ivoiriens, quelles que soient leurs origines, leur obédience politique et leur confession religieuse, sont fiers d’appartenir à une communauté de destin et prêts à défendre les intérêts du pays en toutes circonstances. Pour cette Côte d’Ivoire, l’avènement de l’Etat de droit est un garant des libertés individuelles et collectives. L’Etat est constitué d’institution fortes, rend possible l’alternance politique et le développement d’une culture politique favorable à l’enracinement démocratique.

(AIP)

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Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly se prononcera sur les enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé, à l'occasion de la 3ème édition de la journée nationale du partenariat prévue, le lundi 13 novembre prochain au Sofitel Hôtel Ivoire. ‘’Encadrement du Secteur Formel : source de croissance et de compétitivité de notre économie’’, tel est le thème retenu pour cette édition.

«La conférence inaugurale sera prononcée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat, sous le thème : « Enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé en Côte d’Ivoire», a indiqué Ismaël Coulibaly, conseiller technique au SE-CCESP, lors d’une rencontre de présentation des grandes articulations de la 3ème édition de la JNP 2017 organisée par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État Secteur Privé(SE-CCESP), avec les acteurs de l’administration publique et du Secteur privé, le vendredi 20 octobre 2017, à Abidjan. DSC8000

L’innovation de cette année, a-t-il poursuivi, ce sont « Les Sides Events » qui permettront d’offrir aux entreprises informelles un temps d’échanges avec les structures publiques et privées concernées par le processus de formalisation. A cela s’ajoutent les activités habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G ainsi que les Awards du partenariat.

Par ailleurs, le comité d’organisation a rassuré les différents acteurs quant au déroulement pratique de cet évènement auquel sera convié la société civile, les chancelleries, la Banque mondiale, l’UEMOA, la presse, etc.

La JNP a pour but de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur Privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique du pays par la transition du secteur informel vers le secteur formel. L'Etat ivoirien entend donc structurer ce secteur d’une part pour la constitution d'un tissu d'entreprises compétitives indispensables à la croissance économique et d’ autre part pour le renforcement du Dialogue public Privé.

Surtout que 609 700 unités de productions informelles ont été identifiées, selon les travaux de la Commission de la Réforme fiscale en 2015, a fait savoir le Secrétaire exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, Mariam Fadiga Fofana, lors de la cérémonie de lancement de la 3ème édition de la JNP, le mardi 1er août dernier à Abidjan.

Rappelons que l’édition 2016 de la JNP, autour du thème ‘’Enjeux d’un dialogue public privé constructif pour la vision 2020 de notre économie’’, a enregistré 3226 participants dont 615 opérateurs économiques, 22 administrations publiques, 1517 visiteurs pour 14 stands. Ce sont plus de 3mille personnes qui sont attendues à cette 3ème édition de la JNP. DSC8035

 

Daniel Coulibaly

 

 

 

 

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En octobre 2015, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné, annonçait l’arrivée du géant hôtelier américain Hilton en Côte d’Ivoire, avec la construction d’un hôtel 5 étoiles à Abidjan. Ce réceptif, avait-il précisé, devrait être réalisé sur site occupé actuellement par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne. Bruno Koné avait même à cette occasion annoncé la signature prochaine d’un accord-cadre entre le gouvernement ivoirien et ce groupe.

Mais voilà que deux ans après cette annonce, aucun signe de réalisation de ce projet ne poind à l’horizon, encore moins la signature de cet accord.

« Aucun accord !»

Hilton vient d’annoncer un nouveau programme d’investissement de 50 millions de dollars en Afrique, pour la transformation de près de 100 hôtels (environ 20 000 chambres) sur le continent, qui ne mentionne pas son projet hôtelier à Abidjan.

Contacté mercredi 20 octobre 2017 par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), afin d’en savoir un peu plus sur l’évolution de ce dossier, un porte-parole du groupe fait la précision suivant : « Hilton est sensible au potentiel que représente la Côte d’Ivoire pour le lancement de plusieurs de ses marques, et recherche activement de nouvelles opportunités. Cependant, à ce jour, aucun contrat n’a encore été confirmé ».

« Nous sommes informés de spéculations médiatiques autour d’un projet Hilton Abidjan ; pour autant, il ne s’agit pas d’un projet en cours de développement», a-t-il conclu.

En attendant, le secteur hôtelier poursuit sa très forte croissance, dans un nouvel élan de dynamisme au bord de la lagune Ebrié, avec l’annonce d’autres grands projets comme les futurs hôtels Mövenpick, Mariott et Sheraton. Sans oublié ceux en construction dont Noom, et déjà ouverts dont Seen, Onomo, Radisson et Azalaï.

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L’Ivoirien Guy M’Bengue a été élu administrateur de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA), lors de sa troisième assemblée générale extraordinaire tenue à Washington, aux Etst-Unis.

Selon un communiqué de l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) transmis mercredi à l’AIP, Guy M’Bengue est le représentant de la circonscription A6 Afrique (Afrique de l’Ouest), comprenant la Côte d’Ivoire et le Bénin, pour un mandat de trois ans.

Le directeur central de la supervision des régies financières du ministère de l’Economie et des Finances du Bénin, Gilles Guerrard, a été élu administrateur suppléant de l’ACA.

L’assemblée générale de l’ACA s’est déroulée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et était présidée par la Banque africaine de Développement (BAD).

La Côte d’Ivoire et le Bénin avaient présenté chacun six candidats issus de l’administration publique et du secteur privé pour les deux postes.

Guy M’Bengue est par ailleurs le directeur général de l’APEX-CI, administrateur de la CGECI (Patronat ivoirien) et administrateur de SAAR-CI (Société africaine d’assurances et réassurances de Côte d’Ivoire).
AIP

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