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L’ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire, Mme Esra Demir, a souhaité lundi à Abidjan que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays puissent augmenter davantage et atteindre le milliard de dollars dans les années à venir, comme l’ont exprimé les deux présidents, Alassane Ouattara et Recep Tayyip Erdogan lors de leurs visites présidentielles réciproques, rapporte l'AIP.
« Dans le domaine économique et commercial, les chiffres parlent d’eux-mêmes et témoignent d’une progression constante dans les relations entre les deux pays. Par exemple de 2011 a 2017, le volume commercial entre les deux pays ont dépassé 200 millions de dollars et environ 300 millions de dollars en 2016, soit une augmentation de 80% et deux mois avant la fin de l’année 2017, on a pu noter que nous sommes sur le point de dépasser le volume de toute l’année précédente », a-t-elle déclaré.
La diplomate turque s’exprimait à l’occasion de la célébration du 94ème anniversaire de la République de Turquie en présence du ministre des Sports et Loisirs, Albert François Amichia qui représentait le gouvernement ivoirien à cette cérémonie.
Investissement estimés à 30 millions USD
L’ambassadrice Esra Demir a déclaré que les investissements turcs en Côte d’Ivoire sont estimés à plus de 30 millions de dollars américains. Selon elle, ces investissements, en plus de constituer une valeur ajoutée pour les économies turque et ivoirienne, favorise la création d’emplois dans le pays.
La Turquie et la Côte d’Ivoire entretiennent depuis 1964 des relations diplomatiques qui se sont davantage développées avec l’ouverture de l’ambassade de Turquie en Côte d’Ivoire en 2009 et celle de la Côte d’Ivoire en Turquie en 2013, mais surtout par les visites réciproques des présidents des deux pays, Alassane Ouattara et Recep Tayyip Erdogan.
Le président de la Commission électorale (IEBC), Wafula Chebukati, a annoncé que M. Kenyatta avait recueilli 7,483 millions de voix, soit 98,26% des voix contre 73.228 à M. Odinga, qui a réuni sur son nom 0,96% des votes.
La participation à ce scrutin, s’élève à 38,8% de l’ensemble des électeurs inscrits.
Les chercheurs du Centre national de recherche agronomique(CNRA) de Côte d’Ivoire ont mis au point des variétés de cacaoyers plus résistantes au virus de la pousse de cacao gonflée ou CSSV (abréviation de Cacao swollen-shoot virus).
Il s'agit d'une maladie virale très contagieuse qui se manifeste par le gonflement des rameaux et des racines du cacaoyer, le jaunissement des feuilles et la déformation d’organes, affectant sévèrement le rendement des plantes touchées, avant de les tuer au bout de trois à cinq ans.
"Après avoir évalué certaines de nos variétés, il est ressorti que nous avons des variétés prometteuses face au CSSV. Ces variétés sont considérées comme tolérantes à cette maladie qui se propage rapidement, et que nous continuons d’observer", a expliqué Désiré Pokou, chercheur au Centre national de recherche agronomique, dans une interview à SciDev.Net.
Pour l’heure, aucune dénomination n’a été attribuée à ces variétés, mais selon Désiré Pokou, elles seraient issues de la famille du "Cacao Mercedes", une variété de semences améliorées mises au point par des chercheurs du CNRA, avec une croissance précoce et un rendement élevé.
Les semences précédentes étaient dans des cabosses et il fallait un maximum de 48 ou 72 heures pour les mettre en sachet.
Passé ce délai, leur faculté germinative baissait. Mais les semences améliorées sont enrobées, ce qui augmente leur temps de conservation de sept jours au moins, avant que leur faculté germinative ne soit affectée.
Avec leur distribution aux producteurs, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, avec une production de 1,7 millions de tonnes pour la saison 2016-2017, entend estomper la progression destructrice du CSSV, avant de le faire disparaître définitivement.
De façon pratique, le procédé de lutte consiste en une technique dite d’arrachage-replantation des cacaoyers malades dans les zones affectées et à leur remplacement par des plants obtenus avec les semences améliorées.
Ainsi, depuis le début de l'année, un programme d’intensification des campagnes d'arrachage-replantation des vergers infectés par le CSSV est en cours dans presque toutes les zones de production cacaoyère du pays.
Ce projet, initié par le Conseil du café-cacao (CCC) et mis en œuvre par l’Agence nationale de développement rural (ANADER), en partenariat avec le CNRA et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), vise, au bout de cinq ans, le renouvellement de près de 100.000 hectares de vergers affectés sur la période 2017-2022, pour un coût de 34,5 milliards de francs CFA (environ 63 millions de dollars).
[Abidjan] Les chercheurs du Centre national de recherche agronomique(CNRA) de Côte d’Ivoire ont mis au point des variétés de cacaoyers plus résistantes au virus de la pousse de cacao gonflée ou CSSV (abréviation de Cacao swollen-shoot virus).
Il s'agit d'une maladie virale très contagieuse qui se manifeste par le gonflement des rameaux et des racines du cacaoyer, le jaunissement des feuilles et la déformation d’organes, affectant sévèrement le rendement des plantes touchées, avant de les tuer au bout de trois à cinq ans.
"Après avoir évalué certaines de nos variétés, il est ressorti que nous avons des variétés prometteuses face au CSSV. Ces variétés sont considérées comme tolérantes à cette maladie qui se propage rapidement, et que nous continuons d’observer", a expliqué Désiré Pokou, chercheur au Centre national de recherche agronomique, dans une interview à SciDev.Net.
“Cette maladie dévastait leurs plantations sans qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit. On a procédé à l’arrachage de ces parcelles et on a replanté des semences améliorées.”
Anselme Kan
ANADER
Pour l’heure, aucune dénomination n’a été attribuée à ces variétés, mais selon Désiré Pokou, elles seraient issues de la famille du "Cacao Mercedes", une variété de semences améliorées mises au point par des chercheurs du CNRA, avec une croissance précoce et un rendement élevé.
Les semences précédentes étaient dans des cabosses et il fallait un maximum de 48 ou 72 heures pour les mettre en sachet.
Passé ce délai, leur faculté germinative baissait. Mais les semences améliorées sont enrobées, ce qui augmente leur temps de conservation de sept jours au moins, avant que leur faculté germinative ne soit affectée.
Avec leur distribution aux producteurs, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, avec une production de 1,7 millions de tonnes pour la saison 2016-2017, entend estomper la progression destructrice du CSSV, avant de le faire disparaître définitivement.
De façon pratique, le procédé de lutte consiste en une technique dite d’arrachage-replantation des cacaoyers malades dans les zones affectées et à leur remplacement par des plants obtenus avec les semences améliorées.
Ainsi, depuis le début de l'année, un programme d’intensification des campagnes d'arrachage-replantation des vergers infectés par le CSSV est en cours dans presque toutes les zones de production cacaoyère du pays.
Ce projet, initié par le Conseil du café-cacao (CCC) et mis en œuvre par l’Agence nationale de développement rural (ANADER), en partenariat avec le CNRA et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), vise, au bout de cinq ans, le renouvellement de près de 100.000 hectares de vergers affectés sur la période 2017-2022, pour un coût de 34,5 milliards de francs CFA (environ 63 millions de dollars).
"Le CNRA travaille à générer les connaissances, l’ANADER travaille à les porter au maximum auprès des paysans ; il s’agit d’une approche très stratégique qui consiste à proposer ces variétés dans les zones les plus infectées et continuer parallèlement de développer des variétés avec des niveaux de résistance beaucoup plus élevés contre le CSSV", souligne Désiré Pokou.
Selon Anselme Kan, technicien spécialiste en cultures pérennes à l'ANADER, en poste à Alépé (Sud), des planteurs qui avaient été gagnés par le découragement, à cause du CSSV, ont commencé à reprendre espoir avec les premiers résultats de cette technique.
"Cette maladie dévastait leurs plantations sans qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit. On a procédé à l’arrachage de ces parcelles et on a replanté des semences améliorées. Je peux dire que l’expérience est assez satisfaisante pour nous et pour les planteurs", se réjouit-il.
Depuis 2014 à ce jour, plus de 130 hectares de cacaoyers ont été arrachés et replantés dans la seule zone d’Alépé, aux dires d'Anselme Kan.
"La maladie a complètement disparu de ces parcelles. Quand on utilise de manière effective ces semences qui sont mises à disposition par le CNRA, la maladie ne revient plus."
Pourtant, la phase pilote d’expérimentation de cette découverte, en 2013-2014, n’a pas été des plus aisées, tant elle a été confrontée à des réticences chez les planteurs, à l’image de Béda Kouassi, un exploitant agricole du département d’Adzopé (Sud), rencontré par SciDev.Net.
"Ça n’a pas été facile pour moi d’accepter qu’on vienne arracher mes cacaoyers. Les agents de l’ANADER ont mis du temps à me convaincre", témoigne Béda Kouassi, qui exploite huit hectares de cacaoyers.
Au départ, quatre hectares ont été arrachés et replantés dans son champ.
"Mais aujourd’hui, avec les premières plantes qui poussent sans maladie, j’ai accepté de renouveler tout le champ avec des variétés améliorées. En attendant les premières récoltes, avec les conseils des techniciens, j’ai planté des bananes et du maïs que je vends pour survivre", dit-il.
"L’avantage avec ces semences, poursuit-il, c’est que non seulement elles sont vraiment résistantes contre la maladie du CSSV, mais aussi, elles sont plus faciles à transporter. Avec deux sachets de semences, on peut produire un hectare."
Toutefois, la réussite de cette technique d’arrachage-replantation doit obéir à certains préalables.
D’abord, précise Désiré Pokou, il faut que les planteurs respectent à la lettre les consignes sur la fiche technique fournie par le CNRA et mise à leur disposition, pour leur permettre de reconnaître la maladie et ses symptômes.
Ils doivent aussi créer une délimitation, "c’est-à-dire une zone barrière entre la zone de production des variétés améliorées et les zones affectées, en plantant des plantes barrières comme l’hévéa, le palmier, l'anacardier, le café, etc.", précise pour sa part Anselme Kan Anselme, de l’ANADER.
Pour le planteur Béda Kouassi, le CCC doit maximiser les actions d’arrachage en s’attaquant aux grands arbres, "car il y a de vieux vergers avec des symptômes du CSSV sous certains arbres.
"Il se trouve qu’il y a beaucoup d’arbres dans certaines plantations. Il faut réduire ces arbres à une densité normale et cela a un coût que nous autres planteurs n’avons pas les moyens de supporter", déplore-t-il.
"Certains producteurs sont déjà opposés à ce qu’on arrache leurs plantes. Quand on leur demande de financer encore l’arrachage des arbres, ils refusent catégoriquement, ce qui peut compromettre l’opération."
Mais au-delà de ces difficultés, il est aussi conseillé aux planteurs d’appliquer de bonnes pratiques culturales, mais aussi d’inspecter régulièrement leurs cacaoyères pour détecter de nouveaux foyers de la maladie.
"Récemment, des rats palmistes ont mangé une cabosse de cacao d’une plante infectée et sont allés déféquer dans le creux d’un arbre. Une fève qui est tombée de leurs excréments sur le sol a germé, et la plantule née de cette fève présentait déjà des gonflements", raconte Anselme Kan.
"C'est dire à quel point cette maladie résiste et se propage rapidement, et cela nécessite beaucoup de vigilance."
C’est pourquoi, l’ANADER souhaite le plus tôt possible étendre cette campagne à toutes les zones cacaoyères du pays, de sorte qu’au bout de cinq ans, l’on soit à mesure de dire que le CSSV a disparu des vergers cacaoyers de Côte d’Ivoire. "C’est notre objectif !", clame Anselme Kan.
D’ici là, le CNRA aussi, de son côté, entend continuer parallèlement de travailler sur la maladie, notamment sur son mode d’action, ses différentes souches virales, mais aussi les meilleures pratiques pour pouvoir la contenir.
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) pourrait participer au Sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) prévu fin novembre à Abidjan (Côte d'Ivoire). Cet territoire faisant partie du Maroc, pourtant non indépendant et non reconnu par plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a reçu, le 31 octobre, une invitation de bureau du président de la Commission de l'UA dont il est membre observateur, au même titre que les Etats membres de l’organisation.
Il y a quelques jours, le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) avait chargé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, de trouver un consensus en vue de la participation de la République arabe sharaouie démocratique (RASD) au 5ème Sommet UA-Union européenne prévue en du 29 au 30 novembre à Abidjan.
Le diplomate tchadien avait alors jusqu’au 27 octobre pour trouver ce consensus, la question saharaouie continuant de susciter de vives polémiques sur la scène diplomatique africaine. Jusque-là aucun accord n'a encore été trouvé entre les différentes parties.
Se fondant sur la décision prise en janvier 2017 par Conseil exécutif, qui "réaffirme le droit de tous les États membres de participer indistinctement à toutes les réunions, activités et manifestations organisées dans le cadre des partenariats auxquelles l'UA participe", l’Etat de Côte d’Ivoire a adressé une note d’invitation à tous les Etats membres.
Un avis qui a été transmis aux responsables de la RASD par la Commission de l’UA, alors de la Côte d'Icvoire, pays hôte ne l'a pas officiellement et formellement invitée.
Dès lors, il se pose la question du format sur lequel prendront part les membres de la délégation sahraouie (s'ils viennent) à ce Sommet: "Invités spéciaux de la Commission"? "Invités officiels"? Ou encore, " invités simples"?
Bien que reconnue par l’Union africaine où il siège, ainsi que par l’Algérie et certains Etats d’Afrique australe, la "République sahraouie" n’est pas reconnue par plusieurs pays du continent, alliés du Maroc. Ceux-ci considèrent le territoire sahraoui comme faisant partie intégrante du royaume chérifien.
L’admission de la RASD en tant que membre statutaire de l’Union africaine en 1983 avait même poussé le Maroc à quitter cette organisation, avant de la réintégrer cette année.
L'avocat du frère de l'ancien président burkinabé Blaise Compaoré annonce que son client a été laissé en liberté par la justice française, rapporte la BBC.
Ce dernier a été arrêté dimanche matin à Paris à l'aéroport de Roissy Charles De Gaulles en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par le Burkina Faso dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Norbert Zongo.
M. Compaoré a été libéré mais il reste à la disposition de la justice. Il lui est interdit de quitter le territoire français. Il a rendez-vous avec le procureur dans deux mois.
Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été tués le 13 décembre 1998, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 2006 un juge avait prononcé un non-lieu, au motif qu'un témoin clé se serait partiellement rétracté dans ses accusations contre l'adjudant Marcel Kafando, un élément de la sécurité présidentielle qui était le seul suspect interpellé dans le cadre de cette enquête pour assassinat.
Le groupe Nestlé et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) ont signé jeudi à Abidjan, une convention de collaboration en vue de contribuer à assurer une éducation de qualité pour les jeunes dans les domaines de l’innovation, la recherche et le développement, rapporte l'AIP.
Selon un communiqué de presse du groupe, cette convention signée par M. N’Guessan Koffi et Mme Joëlle Abega-Oyouomi, respectivement directeur général de l’INPHB et directrice du Centre de Recherche et de Développement de Nestlé à Abidjan (Centre R&D), vient consacrer la complémentarité des activités menées par ces deux institutions.
Outre les échanges d’expériences et d’expertises réciproques dans le cadre de la conduite commune de projets, cette convention ouvrira, entre autres, les portes du Centre R&D de Nestlé aux étudiants et personnels des différents départements techniques de l’INPHB, pour des stages d’immersion et de perfectionnement.
Le directeur général de l’INPHB s’est réjoui de cette initiative qui aidera au développement d’un potentiel humain avec un savoir-faire et un savoir-être technologique à travers la formation, le conseil et la recherche et le développement.
Quant à Mme Abega-Oyouomi, elle a salué la concrétisation de ce partenariat qui cadre avec l’ambition du groupe de contribuer à développer des communautés solides et prospères.
En droite ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, Nestlé veut contribuer à bâtir des nouvelles générations de jeunes, mieux préparées au marché du travail ou de l’entreprenariat.
La collaboration va renforcer la contribution du groupe à la création d’opportunités d’emplois pour les jeunes en Côte d’Ivoire et en Afrique, dans le cadre de l’initiative mondiale dénommée « Nestlé needs YOUth ». A travers celle-ci, Nestlé s’est engagé à créer plus de 3 000 apprentissages et formations professionnelles et proposer des formations visant à accroître l’employabilité pour plus de 300 000 jeunes en Afrique d’ici à fin 2018.
C’était un rendez-vous attendu depuis 15 ans. Le groupe Magic System a réussi son pari, samedi dernier, à Libreville, au Gabon. Ce, dans le cadre du «Magic Tour 20 ans». Dans une salle archi-comble, A’Salfo, Manadja, Goudé et Tino ont donné un concert à la hauteur des attentes et à la dimension de leur talent.
Des nouveaux morceaux aux anciens en passant par le Zouglou avec le mélange techno, les magiciens ont assuré de fort belle manière. Ils sont rentrés dans le spectacle avec une chanson reprise de Daouda le sentimental. La température de la salle prise, ils enchaînent les titres connus, moins connus jusqu’aux exclusivités. Le public de Libreville n’en demandait pas mieux. Il reprenait tous les morceaux en chœur pour montrer à leurs idoles qu’ils sont toujours présents.
De «secret africain» à «1er gaou», le titre éponyme en passant «Kayebebo», «magic in the air», le groupe Magic System a su tenir pendant deux heures le public en haleine. Groupe éco-citoyen, le groupe a sensibilisé la population sur le réchauffement climatique. Pour A’Salfo, si rien n’est fait, l’eau, source de vie va manquer.
Cette tournée gabonaise a été également l’occasion pour les magiciens de participer à une opération coup de balai à Libreville.
Des inspecteurs de l’enseignement primaire d’Odienné ont dénoncé samedi, lors d’un entretien avec l’AIP, le bas niveau de certains enseignants du primaire affectés dans des villages d’Odienné et annoncent des formations de mise à niveau pour une bonne formation des élèves.
«Nous constatons que certains de nos maîtres ont de sérieuses difficultés de langue et connaissances. Certains d’entre eux sont incapables de formuler une phrase correcte. D’autre ne connaissent pas l’Abidjanaise alors qu’ils sont appelés à apprendre celle-ci aux élèves. Pour y remédier, nous organisons chaque année des formations de mise à niveau de nos enseignants », ont indiqué Babo Assoumané David et Ehui Kanga, tous deux inspecteurs de l’enseignement primaire à Odienné.
Ces formations pour lesquelles une contribution des enseignants est nécessaire, sont souvent vues comme des moyens d’extorsion de fonds aux enseignants par leur hiérarchie. Les inspecteurs battent en brèche ce reproche et rassurent que ces séances de formation ont contribué à rehausser le niveau de l’enseignement au primaire, notamment en ce qui concerne l’écriture et la lecture.
Depuis quelques années, des enseignants sont recrutés avec le niveau du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) pour des postes d’instituteurs adjoints. Certains de ces enseignants ayant abandonné les études depuis plusieurs années perdent leurs connaissances. Ce qui est, selon plusieurs observateurs, est un des facteurs du rabais de la formation en Côte d’Ivoire.
Le frère cadet de l’ex-président burkinabè, François Compaoré a été arrêté dimanche en France, dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998 au Burkina Faso.
François Compaoré, 63 ans, a été arrêté à sa descente d’avion à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, par rapport à un mandat d’arrêt international délivré par le Burkina Faso dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste, rapportent des médias occidentaux.
En provenance d’Abidjan, le frère de Blaise Compaoré s’est vu notifier le mandat d’arrêt. Retenu dans les locaux de la police aux frontières (PAF), il doit être présenté à la justice « sous 48 heures », selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur. Il est poursuivi pour « incitation à assassinats », a-t-on appris.
Le directeur de publication de l’hebdomadaire ‘L’Indépendant’, Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été retrouvés morts carbonisés dans leur véhicule le 13 décembre 1998, dans le Sud du Burkina Faso.
Auteur d’enquêtes dénonçant la mauvaise gouvernance sous le régime Compaoré, Norbert Zongo travaillait au moment de son assassinat sur la mort du chauffeur de François Compaoré. Ce dernier avait été inculpé de « meurtre et recel de cadavre » après la mort du chauffeur, mais n’avait jamais été inquiété avant l’émission de ce mandat d’arrêt.
Il s’était enfui de son pays lors de l’insurrection populaire du 30 octobre 2014 et a obtenu la nationalité ivoirienne en même temps que son frère, Blaise, dont l’épouse est Ivoirienne.
Les maladies non transmissibles sont plus chères à traiter que les maladies infectieuses. Dans 10 ans, il y aura plus de décès liés aux MNT qu’aux maladies infectieuses. Si les gouvernements ne réagissent pas, l'espérance de vie s'en trouvera affectée. Cette mise en garde est de Francis Omaswa (Photo), recteur de l'Université de Busitema (1), en Ouganda et fondateur de l'Alliance mondiale des personnels de santé des Nations Unies (2), qui appelle les décideurs africains à réagir à l'épidémie des maladies chroniques… avant qu'il ne soit trop tard.
L’homme de science qui s’exprime dans une interview publiée cette semaine par le site d’information scientifique Scidev.net, estime que l'Afrique doit passer des systèmes de santé centrés sur les maladies, à des systèmes orientés vers le bien-être, afin de pouvoir faire face à une future épidémie de maladies liées au mode de vie.
Selon l'OMS, 90% des 14 millions de personnes qui meurent prématurément chaque année de maladies non transmissibles telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiaques, sont issues des pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour Francis Omaswa, les chercheurs devaient documenter l'épidémie croissante de maladies non transmissibles en Afrique, afin de pouvoir convaincre les décideurs politiques du besoin d'agir. Interview.