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Une enquête sanitaire menée dans la région de Daloa, dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, a permis, à travers la « recherche active », de découvrir 30 enfants porteurs du VIH/sida n’ayant pas été préalablement dépistés, et qui sont désormais sous traitement anti rétroviraux (ARV).
Cette enquête a été réalisée d’octobre 2016 à mars 2017, indiquent des spécialistes ayant participé à cette étude, rencontrés par l’AIP à l’occasion de la 19ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA 2017), tenue à Abidjan du 4 au 9 décembre 2017.
«Approche famille »
« Nous avons utilisé l’+approche famille+ pour atteindre ce résultat. On s’est posé des questions : les enfants qui ont échappé à la PTME, où sont-ils ? On a donc identifié les mamans infectées, et on a ciblé leurs familles dans les villages, accompagnés des acteurs communautaires, avec pour objectif d’examiner leurs enfants de 0 à 15 ans», explique Dr Kouassi N’Dri Albert, médecin chargé des actions sanitaires au district sanitaire de Daloa.
Dénommé « Optimisation de l’accès au traitement VIH pour les femmes enceintes et allaitantes » (OHTA), le projet est mis en œuvre par l’ONG SEV-CI sur financement de les Agences de coopérations norvégienne (NORAD) et suédoise (SIDA), en partenariat avec l’UNICEF.
Sur 1247 enfants de parents séropositifs, 1243 ont pu être retrouvés dans la communauté, avant d’être référés et reçus dans les centres de santé, au bout des six mois d’enquête. A l’issue du dépistage au VIH, 30 enfants, soit 2,4%, ont été diagnostiqués séropositifs et mis systématiquement sous traitement selon les nouvelles directives en vigueur en Côte d’Ivoire, dresse une synthèse de l’étude consultée par l’AIP, dont les points saillants ont été présentés dans le cadre d’une exposition d’affiches lors de cette 19ème ICASA.
« Mais nous ne nous sommes pas arrêtés aux six mois ; nous poursuivons encore la recherche de ces enfants qui ont échappé aux mailles du traitement. Nous comptons à ce jour 76 enfants dépistés séropositifs », signale pour sa part Kobena Kossonou D. Cinthia, coordonatrice du projet OHTA/SEV-CI Daloa.
Cent pour cent de ces enfants infectés sont issus de mères séropositives, notent également les conclusions de ce projet.
« Ce résultat nous révèle que pour la recherche des enfants de 0 à 15 ans infectés, il est important de cibler la mère séropositive comme sujet index pour une utilisation rationnelle des intrants », laisse observer Dr Kouassi N’Dri Albert, relevant qu’«à ce jour, 100% de ces enfants séropositifs sont dans les soins et suivis dans la communauté à travers une cartographie que nous avons établie à cet effet ».
Implication des communautés
Pour ces acteurs, la partition de la communauté, « élément de base du système sanitaire ivoirien », a été déterminante pour atteindre ce résultat.
« On ne pouvait pas réussir cette approche famille sans l’aide des acteurs communautaires ; parce que c’est eux qui font le lien entre la communauté et le centre de santé », affirme le chef de service suivi et évaluation au district sanitaire de Daloa, Oussou Ekomano Oi Ekomano.
D’après eux, la motivation financière des intervenants communautaires a permis de retrouver 99% des enfants ciblés dans le cadre de ce projet.
« La recherche active des cas de VIH pédiatrique est indispensable pour atteindre les objectifs mondiaux 90-90-90 (*). Mais il faut avant tout impliquer les qui sont la porte d’entrée pour aller aux familles. Cela passe par l’encadrement et la formation des acteurs communautaires bénévoles qui sont déjà sur le terrain, aussi bien au sein des populations que dans nos centres de santé», plaide M. Oussou Ekomano.
Pérennisation
Un plaidoyer qui se mêle au souhait commun de ces acteurs de voir pérenniser cette méthode de recherche des cas de VIH/sida pédiatrique. « Parce qu’on ne doit pas attendre que les enfants tombent malades avant de les prendre en charge ; sinon ça risque d’être trop tard », justifie Dr Kouassi N’Dri Albert.
Une telle option, disent-ils, vise également à généraliser la recherche active à travers toute la circonscription territoriale du district sanitaire de Daloa, dont 26 sites de prise en charge des personnes vivant avec le VIH sur 32, soit 81%, ont pu être couverts par le projet.
« Une base de données est en train d’être élaborée. Au 31 décembre, on saura quelle est la situation actuelle de tous ces enfants », annonce Kobena Cinthia. « Sont-ils vivants ? Perdus de vue ? Transférés ? Scolarisés ? Ont-ils accès à l’eau potable ?, Sont-ils en suppression virale?" , s’interroge-t-elle.
En attendant, l’étude préconise même que l’expérience du district sanitaire de Daloa puisse servir de modèle pour un passage de la recherche active à l’échelle nationale en Côte d’Ivoire. Un pays où, selon une étude réalisée en 2010, 60% des femmes enceintes n’avaient pas réalisé la première consultation prénatale (CPN1), quand 61,23% d’entre elles n’avaient pas bénéficié du dépistage du VIH, et 66,5% de séropositives estimées n’avaient pas été identifiées infectées.
Tandis que 44% de ces femmes infectées ne recevaient pas des ARV au même moment, 87,9% des enfants exposés n’avaient pas bénéficié du diagnostic précoce.
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(*) : L’objectif 90-90-90 vise à atteindre trois résultats à l’horizon 2020 : 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable, 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée.
AIP
L’Université Félix Houphouët Boigny sera le théâtre d’un grand rassemblement ce samedi 9 décembre 2017, à l’occasion d’Abidjan Fitness Day, une activité sportive nationale destinée aux femmes.
Après de nombreuses capitales d’Europe, d’Amérique, d’Asie et Libreville au Gabon, Abidjan lance sa plus grande salle de GYM à ciel ouvert, le temps d’une journée.
Un programme sportif inédit qui vise à inculquer l’importance et la nécessité du sport dans la vie de tous les jours, de prévenir les maladies et les accidents cardiovasculaires (AVC) chez les femmes et de lutter efficacement contre l’obésité.
Selon des statistiques, les maladies cardiovasculaires seraient la 3è cause de mortalité chez les femmes. De même, contrairement aux hommes, celles-ci ont plus de facteurs de risque qui les exposent à l’AVC. Notamment les migraines, la dépression, le diabète, l’arythmie cardiaque. Cette initiative permettra également aux femmes ivoiriennes d’être mieux informées sur les bienfaits du sport dans la lutte contre les maladies causées par l’immobilité du corps humain.
3000 femmes se donneront rendez-vous dans une ambiance festive pour participer à un flash mob, un mannequin challenge et biens d’autres activités sportives, sur les pelouses de l’Université transformées en une piste de danse géante pour l’occasion. 5 coachs venus du Canada, de la France et de la Côte d’Ivoire sont conviés à cette première édition qui se déroulera sous le thème « Sport : facteur de cohésion sociale et outil d’amélioration de l’hygiène de vie ».
Dominique Eliane Yao
Public Relation & Social Media Manager Jumia Travel / Côte d'Ivoire
Raphael Lapké, président du conseil national de la presse(CNP), a demandé aux patrons de presse en ligne de se constituer en entreprise de presse, en attendant le vote d’une loi, devant réguler le secteur. C’était lors d’un déjeuner-débat organisé par l’organe qu’il préside autour du thème : « Le web journalisme, quelle contribution à la formation des opinions », le jeudi 7 décembre 2017 à Abidjan.
« (…) le Conseil national de la presse voudrait marquer, une fois de plus, son intérêt pour l'émergence d'une presse en ligne professionnelle et responsable. », a indiqué Raphael Lakpé.
Il a également souhaité que les patrons de presse en ligne puissent lui faire des propositions concrètes et constructives, afin d’aider à assoir une presse numérique crédible et professionnelle. Car, dira-t-il, le CNP compte apporter son appui à ce niveau.
« Le CNP est décidé à accompagner la presse en ligne pour mieux être vue », a-t-il rassuré.
Pour lui, c’est le moment pour les patrons des journaux en ligne de se constituer en confédération, afin de parler d’une même voix, lorsque la loi sera votée, et surtout pour bénéficier des fonds de l’Etat alloués aux entreprises de presse à travers le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP).
Il a par ailleurs indiqué que les mêmes règles de la profession du journaliste s’appliquent aux journalistes web.
C’est pourquoi, il les a exhortés à exercer leur métier au respect des règles qui régissent cette profession, pour éviter toute sanction liée au non respect de l’éthique et la déontologie.
Cela permettra, a-t-il souligné, de se différencier des réseaux sociaux, des blogs, etc.
La loi 2004 sur la presse en Côte d’Ivoire ne prend pas en compte la presse en ligne. En attendant donc le vote d’une loi, probablement en 2018, tenant compte du web journalisme, la presse en ligne ivoirienne continue de se battre malgré les difficultés qu’elle rencontre.
Cette rencontre a vu la participation de plusieurs organisations de presse en ligne dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Reprel-civ), l’Union des Patrons de Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI).
Daniel Coulibaly
Nicolas Blixell, responsable d'Ericsson Sénégal et Afrique de l'Ouest, a présenté, via vidéoconférence avec Abidjan, le rapport de novembre 2017 sur la Mobilité, une référence mondiale dans le domaine des TIC, de la téléphonie et d'Internet. Nicolas Blixell soutient qu'avec un taux de pénétration de 40% en mobilité en Côte d’Ivoire, il pourrait contribuer entre 0, 6 à 2, 3 du PIB.
Intitulé «Quelle est l’importance des réseaux de haut débit mobile pour le développement économique mondial ?», ce rapport de novembre 2017 d’Ericsson jette un regard sur l’apport des TIC au développement économique. Les données proviennent de 135 pays parmi lesquels 10 pays subsahariens et le Sénégal.
Il montre que si la pénétration du haut débit mobile augmente de 10%, cela entraîne une hausse de 0,6 à 2,8% du produit intérieur brut (PIB). A en croire Nicolas Blixell, si la Côte d’Ivoire venait avoir un taux de pénétration de 40% en mobilité, il pourrait contribuer entre 0, 6 à 2, 3 du PIB du pays.
En outre, explique M. Blixell, l’Afrique subsaharienne est un marché très spécial, parce qu’en retard par rapport aux autres zones du continent. Mais il est en réel progression. Selon lui, les abonnements mobiles en Afrique passeront de 700 millions en 2017 à 990 millions en 2023. Les utilisateurs de smartphones passeront de 340 à 850 millions.
Les abonnements au haut débit mobile devraient augmenter de 16%, passant de 350 millions en 2017 à 880 millions en 2023. Ceux de la LTE(Long Term Evolution) augmenteraient de 47%, passant de 30 millions en 2017 à 310 millions en 2023 abonnés à la 4G.
En ce qui concerne l’exploitation de la 5G, les premiers abonnements sont attendus à partir de 2020 pour atteindre environ 17 millions d’abonnés à l’horizon 2023 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Certes les fournisseurs de services mobiles verront leurs revenus diminuer, mais de nouvelles sources de revenus s’offriront à eux.
Ericsson Research, en collaboration avec l'Imperial College de Londres, confirme scientifiquement que lorsqu'un pays adopte le haut débit mobile cela contribue à un solide développement économique.
A cet effet, Börje Ekholm, le PDG d'Ericsson, a participé à la réunion annuelle de la Commission des Nations Unies pour le développement durable. Il s’agissait d’un appel à l’action pour assurer l’accès à Internet pour tous, afin d’accélérer l’atteinte des 17 Objectifs de Développement Durable.
Daniel Coulibaly
Johnny Hallyday est mort dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 74 ans, des suites d'un cancer du poumon. Voici le communiqué rédigé par son épouse Laeticia, adressé à l'AFP.
"Johnny Hallyday est parti. Jean-Philippe Smet est décédé dans la nuit du 5 décembre 2017.
J’écris ces mots sans y croire. Et pourtant, c’est bien cela. Mon homme n’est plus.
Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité. Jusqu'au dernier instant, il a tenu tête à cette maladie qui le rongeait depuis des mois, nous donnant à tous des leçons de vie extraordinaires. Le cœur battant si fort dans un corps de rocker qui aura vécu toute une vie sans concession pour la scène, pour son public, pour ceux qui l’adulent et ceux qui l'aiment.
Mon homme n’est plus. Le papa de nos deux petites filles, Jade et Joy, est parti. Le papa de Laura et David a fermé ses yeux. Ses yeux bleus qui illumineront encore et encore notre maison, et nos âmes.
Aujourd’hui, par respect et par amour pour cet homme extraordinaire qui fut le mien pendant plus de 22 ans, pour perpétuer sa passion de la vie, des sensations fortes, des émotions sans demi-mesure, nous unissons tous nos prières, et nos cœurs. Nous pensons à lui si fort qu’il restera à jamais à nos cotés, aux cotés de ceux qui l’écoutent, le chantent et le chérissent depuis toujours.
Johnny était un homme hors du commun. Il le restera grâce à vous. Surtout, ne l’oubliez pas. Il est et restera avec nous pour toujours. Mon amour, je t'aime tant."
Un nouveau rapport souligne le besoin urgent d'une meilleure réponse au VIH pour les enfants et les adolescents
Plus de quatre décennies après le début de l'épidémie de VIH, quatre enfants sur cinq vivant avec le VIH en Afrique de l'Ouest et du Centre ne reçoivent toujours pas de traitement antirétroviral et les décès liés au sida chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans sont en hausse, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui.
Tout en reconnaissant les progrès accomplis dans plusieurs domaines, le rapport intitulé « Accélérer la cadence : Vers une génération sans SIDA en Afrique de l'Ouest et Centrale », publié conjointement par l'UNICEF et l'ONUSIDA, montre que l'Afrique de l’Ouest et du Centre est à la traîne sur la majorité des indicateurs en matière de prévention du VIH et des programmes de traitement et de soins pour les enfants et les adolescents. En 2016, environ 60 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH en Afrique de l'Ouest et du Centre.
« Il est tragique que tant d'enfants et d'adolescents ne reçoivent pas les traitements dont ils ont besoin, simplement parce qu'ils n'ont pas été testés », a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. « Nous devons mieux utiliser les innovations pour accroître le diagnostic précoce et améliorer l'accès au traitement du VIH et aux soins pour les enfants. Par exemple, la technologie de diagnostic au point de service rapproche les tests de l'endroit où les enfants fréquentent les services de santé et l'autotest peut être une bonne option pour les adolescents qui peuvent être plus à l'aise avec cela ».
La couverture en matière de thérapies antirétrovirales vitales chez les enfants vivant avec le VIH dans la région est la plus faible au monde car de nombreux pays ont une capacité limitée à effectuer les tests nécessaires au diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons. Sans connaître le statut VIH d'un enfant, sa famille est moins susceptible de rechercher le traitement qui pourrait prévenir la tragédie de la mort d'un enfant de maladies liées au sida.
La situation est pire chez les adolescents. Le nombre annuel de nouvelles infections par le VIH chez les 15-19 ans dans la région dépasse maintenant celui des enfants âgés de 0 à 14 ans. Ces nouvelles infections surviennent principalement par contact sexuel non protégé et chez les adolescentes. Tout aussi préoccupant, selon le rapport, est que l'Afrique de l'Ouest et du Centre a enregistré une augmentation de 35 pour cent du nombre annuel de décès liés au sida parmi les adolescents âgés de 15 à 19 ans - le seul groupe d'âge pour lequel les décès liés au sida ont augmenté entre 2010 et 2016.
Alors que la population des jeunes de la région devrait augmenter considérablement au cours des prochaines décennies, en particulier dans des pays comme la République démocratique du Congo et le Nigéria, il est probable que le nombre d'enfants et d'adolescents infectés par le VIH et mourant de causes liées au sida va rester élevé, à moins que la réponse au VIH - à la fois la prévention et le traitement – ne s’améliore considérablement.
Le rapport souligne que les 24 pays qui composent la région Afrique de l'Ouest et du Centre abritent 25 pour cent des enfants âgés de 0 à 14 ans vivant avec le VIH dans le monde.
« Les dirigeants de la région ont approuvé un plan de rattrapage visant à tripler le nombre de personnes sous traitement dans la région - y compris les enfants - d'ici la fin 2018, le problème clé est maintenant d'accélérer sa mise en œuvre », a déclaré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA. « Les pays devraient d'urgence mettre en place des stratégies plus efficaces pour le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons, et commencer à réduire les inégalités dans l'accès des enfants au traitement. »
Le rapport propose des stratégies clés qui permettront aux pays d'accélérer les progrès dans la lutte contre la propagation de la maladie. Celles-ci incluent :
1. Une réponse différenciée au VIH axée sur des contextes épidémiologiques et locaux uniques dans chaque pays et communauté.
2. L'intégration des services liés au VIH dans les principaux services sociaux, y compris la santé, l'éducation et la protection.
3. L'appropriation communautaire et la gouvernance locale de la riposte au VIH, y compris le travail avec les familles, mieux placées pour aider à réduire la stigmatisation, accéder à la prévention et au traitement.
4. Investir dans les innovations pour éliminer les obstacles à la mise à l'échelle, y compris les nouvelles approches diagnostiques et biomédicales telles que le diagnostic au point de service, l'autotest VIH et la prophylaxie pré-exposition.
L'UNICEF a annoncé la semaine dernière que, au rythme actuel des progrès, les objectifs d’accélération accrue pour en finir avec le sida chez les enfants ne seraient pas atteints.
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Les faits clés du rapport :
· La prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant a été multipliée par 2,5 entre 2010 et 2016 (de 21 à 49 pour cent), certains pays comme le Bénin, le Burkina Faso et le Cap Vert fournissant maintenant ces services à plus de 80 pour cent des femmes enceintes vivant avec le VIH.
· L'Afrique de l'Ouest et du Centre a la couverture de traitement antirétroviral pédiatrique la plus faible au monde, avec seulement 21 pour cent des 540 000 enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral en 2016 - contre 43 pour cent dans le monde.
· Aujourd'hui, l'Afrique de l'Ouest et du Centre représente 37 pour cent des décès liés au sida chez les enfants dans le monde : environ 43 000 décès liés au sida sont survenus chez les enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre en 2016, soit 31 pour cent de moins qu'en 2010.
· Il y avait 62 000 adolescents (15-19 ans) nouvellement infectés par le VIH en 2016, un nombre inchangé par rapport à 2010.
· Les adolescentes et les jeunes femmes continuent d'être les plus touchées, les femmes représentant près de trois adolescents sur cinq âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH en Afrique de l'Ouest et du Centre.
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un géoportail pour la surveillance spatiale de ses terres, présenté lundi par le directeur général du Comité national de télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), Dr Edouard Fonh-Gbéi, rapporte l'AIP. L’ouvrage a été livré à l’auditorium de la primature à Abidjan, en présence du ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto.
Ce projet est la résultante de l’appui du contrat de désendettement et de développement (C2D) par le biais de l’agence française pour le développement (AFD). « Ce géoportail, développé par le Comité national de télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), est un outil important pour le suivi de la dynamique en matière d’occupation des terres et de changements d’usage des sols, grâce aux outils d’observation spéciale. Il mettra à disposition des chercheurs, des ONG, des organismes publics et privés œuvrant dans l’environnement, des images à haute résolution, principales sources d’information sur l’évolution du couvert forestier national », a assuré Anne Ouloto.
Selon elle, les pays engagés dans le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) sont appelés à démonter de manière transparente et quantifiable, l’impact des activités REDD+ sur le niveau d’émission de gaz à effet de serre.
Pour la mise en œuvre effective de ce projet, l’AFD, à travers le projet OSFACO, a mis à la disposition de la Côte d’Ivoire, des images satellitaires de très haute résolution sur toute l’étendue du territoire nationale.
Pour la représentante de l’AFD, Caroline Piquet, il était important pour sa structure de contribuer au financement de ce géoportail pour la surveillance spatiale des terres.
« La problématique de l’environnement, du suivi du couvert forestier est essentielle, avoir un outil de surveillance spatiale des terres et de suivi de l’évolution du couvert forestier accessible à tous, aux chercheurs, aux spécialistes mais aussi au grand public pour permettre des investigations, des analyses, des études, était pour nous un aspect fondamental dans ce processus de préservation des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire », a-t-elle expliqué.
Le CNTIG assure le développement de la plateforme de catalogage, d’archivage, de diffusion et de téléchargement de l’ensemble des données.
Le directeur région Afrique de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), Lucien Kouakou, prône l’«éducation sexuelle complète» (ESC) des jeunes, pour une réduction significative des nouvelles infections au VIH-sida.
« Nous pensons que si nous mettons en place une éducation sexuelle complète à tous les niveaux, on pourrait réduire de façon significative les infections au VIH ; et c’est ça le message de l’IPPF ! », a déclaré, lundi, M. Kouakou, lors d’une conférence de presse, dans le cadre la 19ème Conférence internationale sur le Sida et les IST en Afrique (ICASA 2017), ouvert le même jour à Abidjan.
L’ESC, selon l’Unesco, consiste à apporter une éducation sexuelle aux jeunes « fondée sur la vie courante, afin d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour faire des choix conscients, sains et respectueux concernant les relations interpersonnelles et la sexualité ».
Pour le directeur région Afrique de l’IPPF, la mise en œuvre de ce programme doit se faire « sans faux-fuyants pour que les populations qui ont besoin de service, de formation, puissent les avoir ».
Lucien Kouakou a voulu pour preuve, la mise en place, au lycée Saint Marie de Cocody, d’un projet similaire, dont l’impact a permis d’éviter des grossesses non désirées dans cet établissement, d’augmenter le nombre d’utilisation des condoms féminins et masculins chez les jeunes filles.
« Cela veut dire que quand vous donnez l’information au jeune, il est responsable et est à même de faire un choix ; mais ne pas donner l’information, c’est créer des meurtres en série. Nous estimons qu’on ne peut pas être au 21ème siècle et ne pas parler de questions de sexualité», a-t-il prévenu, saluant l’option du gouvernement ivoirien de sensibiliser d’avantage les jeunes en matière d’’éducation.
En dépit des progrès réalisés dans la lutte contre le sida ces deux dernières décennies, il reste la deuxième cause de mortalité des 10-19 ans dans le monde, et la première cause de mortalité dans cette tranche d’âge en Afrique, estime l’Unicef.
Le nombre de morts liés au sida parmi les adolescents âgés de 15 à 19 ans a plus que doublé depuis 2000, note la même organisation.
Créé en 1952, l’IPPF est un réseau mondial de plus de 150 associations œuvrant pour planning familial et l’éducation sexuelle. Elle est représentée en Côte d’Ivoire par l’Association ivoirienne du bien-être familial (AIBEF).
AIP
Le ministre des Transports ivoirien, Amadou Koné et son homologue du Burkina-Faso, Souleymane Soulama, ont procédé lundi, au lancement des travaux de réhabilitation de la voie ferroviaire entre Abidjan et Kaya (Burkina-Faso), d’un coût de 260 milliards FCFA, rapporte l'AIP.
ASelon le président de Bolloré Railways, Eric Melet, au total la Sitarail investira 260 milliards FCFA dont 85 milliards dès la première phase de 2018 à 2021 pour la rénovation du réseau ferroviaire et 70 milliards FCFA pour l’acquisition ainsi que la modernisation des équipements, locomotives et wagons.
Il a précisé que le programme de modernisation porte sur le renouvellement complet de 853 kilomètres de voie avec le déploiement de rails de 54 kilogramme, la réhabilitation de 50 ouvrages d’art.
Il s’agira également de réhabiliter 31 gares, plusieurs ateliers de maintenances sur le réseau, de moderniser les équipements de ces ateliers de maintenances, de sécuriser 51 passages à niveau dans les deux pays et de déployer la radio sol-train sur l’ensemble du réseau.
Au terme de la première phase, ce sont cinq millions de tonnes de marchandises y compris du minerais notamment du manganèse et 800.000 voyageurs qui seront transportés. En plus, la vitesse des locomotives passera de 40 km/h actuellement à 60km/h.
Cet investissement, qui permettra l’accroissement de la performance du transport ferroviaire, a ajouté le président de Bolloré Railways, ‘’va contribuer à augmenter les capacités logistiques du Port d’Abidjan’’.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, et son homologue du Burkina-Faso, Souleymane Soulama, ont insisté dans leurs interventions auprès des responsables de la Sitarail sur la qualité des travaux qui doivent être réalisés avec diligence et professionnalisme.
« La réalisation de ce projet d’envergure permettra d’assurer un meilleur avenir aux générations futures », a assuré Amadou Koné.
Lors du traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso en 2013, les deux pays avaient décidé de faire du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya, un instrument significatif de l’émergence des Etats, indique-t-on.
Le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou et celui de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly ont pris part à cette cérémonie.
En Côte d’Ivoire, les grossesses près du tiers (34,9%) des jeunes de 18 à 24 ans n'ont pas utilisé un préservatif au cours de leur dernier rapport sexuel, selon une étude de l’Institut national de la statistique. Par contre, pour ceux qui l'ont, 67% des jeunes hommes et 42,4% des jeunes filles ont décidé d'eux-mêmes de le faire. Un tableau qui dresse la double réalité des grossesses précoces et de la forte croissance démographique.
Ainsi, la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie, appelle la jeunesse ivoirienne à s’approprier le message de la limitation des naissances et d’en être le chantre afin de permettre à la Côte d’Ivoire de tirer, les années à venir, un dividende de sa démographie, avec une population dont la proportion et la configuration sera source de richesse plutôt que de pauvreté.
La 1ère responsable de la Santé a lancé son appel à la jeunesse lors d’un panel de haut niveau sur la jeunesse et le dividende démographique, organisé à l’Institut français, (Plateaux), en marge du 5ième sommet UE-UA. Notion économique, le dividende démographique fait de la baisse du taux de fécondité un atout de développement avec notamment un accroissement, dans la pyramide des âges, de la population active et une diminution de la frange dite à charge. Ce mécanisme est invoqué comme l’un des moteurs du boom économique des géants d’Asie notamment la Chine.
Lors de la rencontre, il a été notamment signifié le fait que le taux de croissance de la population, de l’ordre 5,6%, contrarie pour l’heure les initiatives de développement dans l’ensemble des Etats d’Afrique de l’Ouest dont la Côte d’Ivoire.
Présentant les initiatives du gouvernement, dans sa quête pour capter le dividende démographique, la ministre a appelé les jeunes à une sexualité responsable, en usant, à défaut de pouvoir s’abstenir, des divers moyens de contraception à leur disposition.
Elle a révélé que l’Etat consacrait à ce jour quelque 400 millions F CFA à l’acquisition de contraceptifs et a invité les jeunes à se rapprocher des structures sanitaires qui pourront les accompagner. Elle a annoncé également une loi sur la santé sexuelle dont le projet est déjà sur la table du secrétariat général du gouvernement.
Le panel, tenu jeudi, est une initiative du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, en partenariat avec notamment la CEDEAO et les Nations Unies à travers le FNUAP.
AT