Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le représentant de la Banque mondiale (BM), Douglas Gramham, en mission de supervision du projet de gestion des pesticides obsolètes et déchets associés (PROGEP-CI) s’est dit satisfait lundi, à Yamoussoukro, de l’état d’avancement de la phase d’inventaire lancée depuis le premier décembre sur l’ensemble du territoire.

Le chargé du projet au niveau de la BM, présent dans la capitale politique ivoirienne depuis samedi, s’est félicité après sa visite de terrain de savoir que le district de Yamoussoukro est l’un des plus avancé en matière d’inventaire avec 25 dépôts déjà visités sur 45 dépôts identifiés. Un chiffre au-delà du nombre fixé dans la programmation.

« Nous sommes en mission pour appuyer le projet qui va permettre de connaître les pesticides présents en Côte d’Ivoire, notamment les pesticides obsolètes, leur quantité et leur nature et travailler avec l’Etat et voir comment les réduire », a fait savoir le représentant de la BM, Douglas Gramham.

La visite de supervision était dirigée par le coordonnateur du PROGEP-CI, Pr Kouadio George, et une équipe la direction régionale de l’environnement, le ministère de l’Agriculture et du développement durable et l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) en présence.

Elle a conduit la délégation de la BM mondiale sur plusieurs sites dont le site de l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), le site du village de Zatta, le périmètre de deux hectares de production de maraîchères de N’Gokro-Ballakro, un type d’aménagement d’irrigation goutte à goutte, chez des distributeurs de produits et dans des magasins de ventre de produits phytosanitaires au grand marché de Yamoussoukro.

Le coordonnateur du PROGEP-CI, faisant le point lors du débriefing, à la préfecture de Yamoussoukro, a salué les producteurs de maraîchères, les magasins et utilisateurs de pesticides qui ont compris, selon lui, la nécessité de l’opération et décidé de collaborer.

« Ils ont reconnu qu’ils sont détenteurs de pesticides obsolètes. Ils ne brûlent plus les emballages qui ont un impact sur la santé et l’environnement, mais les collectent », a fait savoir Pr Kouadio Georges. Il a indiqué que les emballages seront transportés sur les sites de stockage en vue de leur destruction sur les sites déjà répertoriés.

L’utilisation des pesticides obsolètes, le stockage anarchique des pesticides en dehors des normes requises en la matière, de même que la mauvaise gestion des déchets associés représentent une réelle menace pour la santé humaine, l’environnement et le développement durable de notre agriculture, prévient le PROGEP-CI.

La phase d’inventaire des pesticides concerne 6 000 dépôts. Au total, 142 agents inventaires et 33 superviseurs sont chargés de l’opération qui consiste à identifier les fabricants, les fournisseurs, et donateurs, les sites contaminés, à connaître la quantité disponible de pesticides homologués et prohibés dans le pays. L’objectif est d’arriver à obtenir d’ici courant juin et juillet, une cartographie des pesticides dans le pays.

Démarré en 2016, le PROGEP-CI est financé » par la BM. Il vise une meilleure utilisation des pesticides homologués durant leur cycle de vie dans les conditions convenables, respectant la dose légale, pour réduire l’impact négatif des pesticides pour préserver l’environnement et la santé des populations en produisant moins de déchets.

 

(AIP)

 

Comment

Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné a égrené les actions notables réalisées par son département pour hisser l’économie numérique à un rang important en Afrique et dans le monde.

« En ce qui concerne l’indice du développement des télécommunications, nous avons gagné en 2017, 32 places », s’est réjoui le ministre, lundi, lors d’une conférence de presse sur son bilan et ses perspectives pour 2018.

La Côte d’Ivoire est passée de la 14ème place en 2016  à la 9ème place en 2017 en Afrique, a indiqué le porte-parole du Gouvernement, saluant ce bond qualitatif. Pour lui, ce classement témoigne notamment « d’une  une année riche en accomplissements et performances ».

Le secteur de l’économie numérique a connu spécifiquement une offre relativement abondante au niveau de la disponibilité des réseaux et services, en termes de conditions d’accès au réseau et services, de coût et de la qualité de services ainsi que de la sécurité des biens et des personnes, a-t-il affirmé.

Ces actions importantes ont permis d’aboutir  à un relèvement du nombre d’abonnés qui est supérieur à 30 millions, soit un accroissement constaté de  six millions d’abonnés de 2016 à 2017, a indiqué le ministre de la Communication.

La tarification a également fortement baissé avec un prix moyen à la minute d’appel en 2017 qui oscille autour de 49, 25 francs CFA la minute.

En ce qui concerne l’accès à l’internet, ce sont pus de 17 millions de nouveaux abonnements qui ont été enregistrés. « Nous étions à 10 millions début 2017 et 200 000 en 2011 », a-t-il relevé, indiquant un taux de pénétration de l’abonnement internet qui est passé à 72%.

Pour les coût d’accès à l’abonnement internet, des trois dernières années, le pays est passé d’une moyenne de 3,5 FCFA hors taxe de méga octets à 1,5 FCFA de méga octets, soit une baisse de 70 %.

Le service de paiement mobile qui compte neuf millions de citoyens ivoiriens occupe la cinquième place en termes de propagation de cet outil dans les ménages, selon un rapport de la Banque mondiale.

« Il y a plus d’Ivoiriens titulaires d’un compte mobile money que de titulaires de comptes classiques », a-t-il assuré.

Le lancement du portail e-démarche administrative pour la simplification des prestations fournies aux populations et aux entreprises avec 36 procédures transactionnels dématérialisées et le chantier de e-agriculture pour la connectivité dans les zones rurales témoignent de l’engagement de la Côte d’Ivoire dans le secteur, a conclu Bruno Koné.

 

Source: AIP

 

 

 

 

Comment

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a présidé le lancement officiel des activités de la Banque Régionale des Marchés (BRM), le vendredi 09 févier 2018, à l'Hôtel Tiama-Abidjan(Plateau).


A cette occasion, il a évoqué les réformes engagées par le gouvernement pour permettre aux banques et établissements financiers d’améliorer l’offre de crédit en faveur des opérateurs économiques en général, et des PME en particulier. Pour lui, la classe moyenne en pleine expansion, devrait également avoir accès aux meilleures offres de services bancaires et financiers à des taux d’intérêt soutenables.

Amadou Gon s’est par ailleurs réjoui qu’Abidjan accueille la deuxième banque du groupe déjà présent en Guinée-Conakry et au Sénégal. C’est pourquoi, il a exprimé la détermination du gouvernement à accompagner la BRM dans sa mission en terre ivoirienne et le secteur bancaire ivoirien.

Pour sa part, le PDG du Groupe BDK, Vasco Duarte Sylva, a annoncé étendre les activités de la banque au Mali, Bénin et Togo.

Doté d’un capital de 25 milliards F CFA, la Banque Régionale des Marchés est une filiale de la Société ivoirienne des finances Holding (SIF), créé par le groupe BDK et la Poste de Côte d’Ivoire qui détiennent respectivement 80% et 20 % des actions. Elle est spécialisée dans l’intermédiation financière par les titres dans l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). Fondée sur l’innovation financière, la BRM a pour ambition de participer activement à l’accroissement de la liquidité et de l’efficience des marchés de capitaux dans l’espace UEMOA.

 

Daniel Coulibaly

Comment

Le nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa se dit prêt à retourner à Marikana et de donner de l’eau et de l’électricité aux mineurs pour « panser les plaies ouvertes », il y 6 ans.

«J’aimerais saisir cette opportunité pour aborder ma responsabilité en tant que l’un des directeurs de Lonmin lors des événements qui ont marqué cette semaine tragique, a-t-il déclaré, lors d’une rencontre avec le parlement sud-africain, le 20 février 2017, répondant à une question relative à ce malheureux évènement de Marikana en 2012.

«Aujourd’hui, je suis déterminé à tout faire pour panser les plaies ouvertes par ce qu’il s’est passé à Marikana », a-t-il rassuré, promettant des compensations aux familles des victimes.

Le massacre de Marikana reste un tournant pour la démocratie sud-africaine.

Le 16 août 2012, trente-quatre mineurs grévistes sont tués par la police, près d’une mine de platine, propriété de Lonmin, dans la région de Marikana.

A cette époque, Cyril Ramaphosa, alors membre du conseil d’administration de Lonmin, la compagnie minière qui les employait, a été directement mis en cause, avant d’être blanchi par une commission d’enquête en 2015.

 

Daniel Coulibaly

Comment

Avant de quitter définitivement le Comité technique de concertation(CTC) du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (SE-CCESP) pour le poste de président de la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, a été célébré, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre l’Etat et le secteur privé, le mercredi 7 février 2018 à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire. Organisée par le SE-CCESP, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des activités du CTC au titre de l’année 2018.

L’occasion a été toute belle pour honorer Jean-Claude Brou, Vice-président du CTC. Ce moment d’hommage empreint d’émotions et de joie entre les acteurs du Public et du Privé a permis de relever la qualité du travail réalisé par le Ministre de l’Industrie et des Mines nommé à la présidence de la commission de la CEDEAO. 

A la tête de son département ministériel depuis 2013, Jean-Claude Brou a initié des reformes qui ont contribué à améliorer l’environnement des affaires dans le secteur de l’Industrie et des Mines en Côte d’Ivoire.

En tant que Vice-président du Comité Technique de Concertation, Jean-Claude BROU a élégamment été l’un des principaux artisans pour les importantes résolutions arrêtées au sein du Comité de Concertation Etat-Secteur privé (CCESP). 

C’est à juste titre que le Ministre de l’Economie et des Finances n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son futur ex-Vice-président pour son travail remarquable au sein du CTC et du Gouvernement.

« J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec vous au sein du Gouvernement et également au sein du Comité Technique de Concertation (CTC). L’hommage qui vous est rendu est amplement mérité en raison de la profondeur de votre œuvre à la tête de votre ministère, mais au aussi en votre qualité de Vice-président du CTC », a-t-il affirmé.

« Vous avez été le principal artisan de la redynamisation du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) en 2013. Sous votre impulsion, les secteurs industriel et minier ont connu un véritable dynamisme qui se mesure à travers l’implantation de plusieurs chantiers clés dont la réhabilitation et l’aménagement de nouvelles infrastructures industrielles…», a ajouté Adama KONE qui a formé le vœu que son arrivée à la CEDEAO donne un coup d’accélérateur aux chantiers de l’intégration économique pour un meilleur accès aux marchés des Etats africains.

De son côté, M. Pierre MAGNE, représentant le président Jean Marie ACKAH de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a salué les actions du Ministre de l’Industrie et des Mines en faveur du secteur privé, et à la tête de son département ministériel durant ces 5 années.

« Vos qualités de leader ne sont plus à démontrer. Nous sommes convaincus que vous impulseriez une dynamique nouvelle à la commission de la CEDEAO tout en demeurant le porte-parole du secteur privé ivoirien », a-t-il déclaré, sans manquer de le féliciter pour sa nouvelle mission.

Pour sa part, Mme Mariam FADIGA FOFANA, Secrétaire Exécutif du CCESP, a indiqué que le Ministre Jean-Claude BROU est une cheville ouvrière du cadre du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP), auprès de qui cet outil de développement a écrit ses lettres de noblesses.

« Je voudrais remercier le Président Alassane Ouattara pour la confiance qu’il a eue en moi pour ma nomination au poste du président de la Commission de la CEDEAO et aussi le Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, Président du Conseil de Concertation pour son leadership au service du développement économique de notre pays et pour la qualité du dialogue instaurée entre l’Etat et le Privé », a dit le Ministre Jean-Claude BROU, ajoutant à ses remerciements tous les membres du Comité de Concertation, le secteur privé et ses collaborateurs. Il a pour terminer, exhorté le secteur privé, représenté par Fama Touré président de la Chambre du commerce et d'industrie(CC-CI) à poursuivre sa contribution au développement de notre économie toujours en renforçant le partenariat avec l’Etat.

Le Ministre Jean-Claude BROU s’est vu remettre à la fin de la cérémonie plusieurs objets d’art en guise de présents.

 

Daniel Coulibaly

 

Comment

vendredi, 09 février 2018 00:27

Fabien Blé : la peinture, un véritable Art !

Il a décidé de changer le regard de la société en faveur des peintres. Engagé depuis six années dans ce domaine, son objectif à long terme est de former les jeunes déscolarisés via un centre de formation. Il en a les capacités car les résultats de ses réalisations sur le terrain sont très parlants. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Éléments de réponses ci-dessous.

Blé Aguy Gilles Fabien en a marre ce matin. Tous les efforts qu’il a fournis durant l’année en cour, ainsi que lors des précédentes années sont restés vains. Son moral a pris un coup de choc. Ce deuxième semestre de l’année 2012, lui a été fatal ! Une fois de plus, il vient d’échouer aux épreuves du baccalauréat (BAC). Il n’a que le diplôme du Bepc. Très anxieux, il pense à se diriger vers un autre secteur d’activité, mais rien n’est encore décidé. Il reste donc au chômage pendant un moment. En l’espace de quelques mois, il ne supporte plus cette situation. Il doit impérativement s’occuper afin de subvenir à ses besoins.

L’originaire de la ville de Daloa précisément du village de ‘’Niouboua’’ tient alors une conversation avec ses deux amies. Denise Dion et Marie-France Edoukou qui, prises d’empathie, établissent immédiatement la mise en relation avec son premier employeur M. Ayouba Soro. L’entretien se déroule si bien qu’il prend fonction les jours d’après. Nous sommes maintenant en 2013.

Fabien Blé est rémunéré à seulement 2000 FCFA la journée mais il ne perd pas de vu son objectif premier : celui de maitriser les rouages de son nouveau métier. Il saisit cette occasion qui lui est offerte et découvre ainsi une nouvelle passion. La peinture.

« Mes premiers jours de travail ont coïncidé avec la réhabilitation de toutes les façades extérieures du grand moulin d’Abidjan. C’était une expérience fabuleuse », s’en souvient-il encore. Motivé plus que jamais, il devient opérationnel en l’espace d’une semaine.

Deux années suffiront pour la mise en place d’une star ’up nommée ‘’Bati pro peinture’’. Une petite entreprise spécialisée dans la peinture et la décoration. Le jeune entrepreneur de 29 ans, a aujourd’hui à son actif une équipe de 10 personnes en permanence et de 50 autres peintres en réserves pour des travaux grands chantiers.

IMG 20171119 WA0039 1Ayant su s’imposer par son courage indéniable et le goût du travail bien fait, il semble être difficile de se passer de ses services si bien que certaines personnalités reconnues n’hésitent pas à le solliciter pour la réalisation de leurs travaux de peintures. « Grâce à ce métier. Je suis sollicité par tous. Des stars de la télévision, des hommes d’affaires, des gradées de l’armée, des personnes vivantes hors du pays et même certains footballeurs. J’ai pu voir combien de fois je suis important et respecté par ses personnes », a-t-il laissé entendre.

Pour la satisfaction de ces clients, Fabien Blé et son équipe, tiennent compte de plusieurs paramètres. Il s’agit de la pièce à peindre, du goût, et de la personnalité du client.

Le PDG de ‘’Bati pro peinture’’, a un objectif majeur qui est de changer la perception de la société vis-à-vis des peintres, « nous faisons un métier noble comme tous les autres. La preuve nous sommes incontournables. Mon souhait le plus ardent est de changer l’image que la société a des peintres et j’y arriverai », a-t-il dit.

Pour lui, « tout métier nourrit son homme à condition d’être professionnel ». Pour se faire, il invite tout jeune désireux d’être peintre à « avoir l’amour de la chose, et à apprendre normalement le métier sans brûler les étapes ».


Une contribution particulière de Marina Kouakou

 

Comment

Le directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), Pr Yacouba Konaté, a présenté jeudi, les innovations  de l’édition 2018, en se réjouissant du point sur les préparatifs, au cours d’une conférence de presse à Abidjan.

« Pour commémorer ce 25e anniversaire, nous allons faire un colloque, une exposition de photos, faire le point sur nos archives. Nous allons aussi faire un travail d’analyse de nos textes. L’autre aspect sur lequel on pourrait insister, nous avons mis les organisateurs de spectacle au cœur de l’organisation. Nous essayons de réduire aussi le nombre d’artistes invités, d’acheter le moins de billets d’avion possible », a révélé M. Konaté, cité par l'AIP.

« Nous avons réactivé les partenaires institutionnels et historiques du MASA. Nous avons fait un gros effort cette année pour intéresser davantage les pays fondateurs du MASA comme la Belgique et le Québec. Le MASA lui-même sera payant cette année. Les entrées seront payantes et nous nous donnerons les moyens de faire en sorte que ça soit payé. Le prix modique sera de 5.000 FCFA la semaine donnant accès à presque tous les spectacles du Marché et du festival à l’exception d’un certain nombre qui sera déterminé », a-t-il ajouté.

Il a souligné que les rapports avec la France et l’Institut français sont maintenus et que l’OIF reste toujours partenaire et parrain du marché.

En rapport avec le thème « Quel modèle économique pour les arts de la scène », Yacouba Konaté a exprimé sa volonté de sortir de la gratuité. « Le rôle du MASA, c’est d’activer le levier économique de la culture, c’est de faire en sorte que l’ensemble la chaîne de valeurs des gens qui interviennent dans les circuits culturels puissent avoir un plus au fur et à mesure que le MASA s’organise. Que les organisateurs de spectacle nous aident à mieux vendre les billets et avoir quelques recettes », a-t-il indiqué.

Au niveau des préparatifs, le directeur général du MASA a assuré que « le point n’est pas du tout décourageant », se félicitant du rétablissement de la régularité de l’évènement qui constitue « un gros acquis ».

A l’issue de ses travaux, le comité de sélection a retenu 74 groupes dont 13 de la Côte d’Ivoire dans les disciplines de la danse, du théâtre, du conte, de l’humour, de l’art de la rue et du slam, annonce la direction du MASA.

Comment

Le Groupe des collèges communautaires canadiens a émis sa volonté d’ouvrir un institut polytechnique d’Afrique francophone sous forme de campus délocalisé, dans le domaine de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle à Abidjan, à l’issue d’une mission en terre ivoirienne.

« La délégation du Groupe des collèges communautaires canadiens était à Abidjan pour proposer au Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, Mamadou Touré, la création à Abidjan de cet institut », fait savoir un communiqué transmis jeudi à l’AIP.

Ce projet sous-régional, selon les promoteurs, vient pour aider à renforcer les compétences et à maximiser le potentiel humain de l’espace de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) par la mise à disposition des programmes de formation technique, technologique et professionnelle de haut niveau.

« En clair, la création de ce campus vise à combler les déficits en matière de main-d’œuvre qualifiée, d’améliorer les perspectives d’emplois et d’assurer la compétitivité dans l’espace UEMOA », explique la note.

Le président directeur général des Collèges et Instituts Canadiens, Hubert Bénoit, a indiqué que les formations vont porter sur l’agriculture, l’industrialisation, le secteur minier et la technologie de l’information.

« Le corps professoral, l’encadrement pédagogique et administratif seront composés de canadiens, de personnels du pays d’accueil et d’autres ressources de la sous-région. La gestion quotidienne des activités du campus sera assurée par une direction générale sous la forme privée », indique-t-il.

La mission canadienne s’est félicitée de l’intérêt qu’ont porté les autorités ivoiriennes à ce projet. Elle a fait savoir qu’elle attend de la partie ivoirienne, la mise à sa disposition d’un espace viabilisé avec bureau construit, un pool d’entreprises et un appui pour obtenir le financement pour le démarrage du projet.

Le représentant du Secrétaire d’Etat, Alexis Ahonzo a rassuré ce groupe canadien de la volonté de Mamadou Touré à accueillir ce projet.

Cette mission canadienne a séjourné à Abidjan du dimanche au mercredi en vue d’explorer les voies d’une coopération avec la Côte d’Ivoire.

Comment

L’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire a organisé, le mercredi 7 février au palais de la culture à Treichville, sa traditionnelle fête de nouvel an.

Comment

La petite K.A.C, âgée de trois ans et quatre mois, violée par un inconnu il y a deux mois, souffre d’une inflammation de la moelle épinière et a perdu l’usage de ses membres, a appris l’AIP mercredi auprès de son oncle, Thomas Kouassi, un natif d’Attiégouakro (Yamoussoukro).

Selon l’oncle, les examens attestent bel et bien le viol. La victime, en moyenne session de maternelle à Bongouanou, est internée au CHU de Cocody (Abidjan), depuis le 29 novembre pour une meilleure prise en charge.

Thomas Kouassi a confié qu’en dépit de sa prise en charge par le ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité pour certains examens (EMG, Scanner dorso-lombo sacrée, et IRM) et les médicaments, le cas de l’enfant reste encore critique après plus d’un mois de traitement.

« Et contre toute attente, l’hôpital a libéré le malade qui ne se porte pas bien, prétextant un risque d’infection. On nous demande de venir uniquement les jours de rendez-vous pour les séances de kinésithérapie », a déclaré le père de la victime. Kouaasi Kouadio Anselme, lui-même infirmier, dit ne pas comprendre l’attitude des médecins traitants.

En attendant le rapport médical final, le père se dit très inquiet de l’état de santé de sa fillette qui semble ne pas connaître une amélioration. Une enquête a été ouverte par la police pour retrouver l’auteur du crime.

Comment