Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN

Avant de quitter définitivement le Comité technique de concertation(CTC) du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (SE-CCESP) pour le poste de président de la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, a été célébré, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre l’Etat et le secteur privé, le mercredi 7 février 2018 à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire. Organisée par le SE-CCESP, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des activités du CTC au titre de l’année 2018.

L’occasion a été toute belle pour honorer Jean-Claude Brou, Vice-président du CTC. Ce moment d’hommage empreint d’émotions et de joie entre les acteurs du Public et du Privé a permis de relever la qualité du travail réalisé par le Ministre de l’Industrie et des Mines nommé à la présidence de la commission de la CEDEAO. 

A la tête de son département ministériel depuis 2013, Jean-Claude Brou a initié des reformes qui ont contribué à améliorer l’environnement des affaires dans le secteur de l’Industrie et des Mines en Côte d’Ivoire.

En tant que Vice-président du Comité Technique de Concertation, Jean-Claude BROU a élégamment été l’un des principaux artisans pour les importantes résolutions arrêtées au sein du Comité de Concertation Etat-Secteur privé (CCESP). 

C’est à juste titre que le Ministre de l’Economie et des Finances n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son futur ex-Vice-président pour son travail remarquable au sein du CTC et du Gouvernement.

« J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec vous au sein du Gouvernement et également au sein du Comité Technique de Concertation (CTC). L’hommage qui vous est rendu est amplement mérité en raison de la profondeur de votre œuvre à la tête de votre ministère, mais au aussi en votre qualité de Vice-président du CTC », a-t-il affirmé.

« Vous avez été le principal artisan de la redynamisation du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) en 2013. Sous votre impulsion, les secteurs industriel et minier ont connu un véritable dynamisme qui se mesure à travers l’implantation de plusieurs chantiers clés dont la réhabilitation et l’aménagement de nouvelles infrastructures industrielles…», a ajouté Adama KONE qui a formé le vœu que son arrivée à la CEDEAO donne un coup d’accélérateur aux chantiers de l’intégration économique pour un meilleur accès aux marchés des Etats africains.

De son côté, M. Pierre MAGNE, représentant le président Jean Marie ACKAH de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a salué les actions du Ministre de l’Industrie et des Mines en faveur du secteur privé, et à la tête de son département ministériel durant ces 5 années.

« Vos qualités de leader ne sont plus à démontrer. Nous sommes convaincus que vous impulseriez une dynamique nouvelle à la commission de la CEDEAO tout en demeurant le porte-parole du secteur privé ivoirien », a-t-il déclaré, sans manquer de le féliciter pour sa nouvelle mission.

Pour sa part, Mme Mariam FADIGA FOFANA, Secrétaire Exécutif du CCESP, a indiqué que le Ministre Jean-Claude BROU est une cheville ouvrière du cadre du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP), auprès de qui cet outil de développement a écrit ses lettres de noblesses.

« Je voudrais remercier le Président Alassane Ouattara pour la confiance qu’il a eue en moi pour ma nomination au poste du président de la Commission de la CEDEAO et aussi le Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, Président du Conseil de Concertation pour son leadership au service du développement économique de notre pays et pour la qualité du dialogue instaurée entre l’Etat et le Privé », a dit le Ministre Jean-Claude BROU, ajoutant à ses remerciements tous les membres du Comité de Concertation, le secteur privé et ses collaborateurs. Il a pour terminer, exhorté le secteur privé, représenté par Fama Touré président de la Chambre du commerce et d'industrie(CC-CI) à poursuivre sa contribution au développement de notre économie toujours en renforçant le partenariat avec l’Etat.

Le Ministre Jean-Claude BROU s’est vu remettre à la fin de la cérémonie plusieurs objets d’art en guise de présents.

 

Daniel Coulibaly

 

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Le directeur général de l'Office national d'identification (ONI), Diakalidia Konaté, a annoncé la mise en circulation d’une carte de résident biométrique pour les ressortissants hors CEDEAO, lors d’'une présentation de cette carte aux banquiers, opérateurs économiques et autres structures du privé et du public à Abidjan.

Selon Diakalidia Konaté, elle vient remplacer le titre provisoire de séjour, document d'identification délivré aux ressortissants des pays hors de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) résidant régulièrement en terre ivoirienne? de plus de trois mois.

La carte de résident biométrique sera en circulation à partir de lundi 14 août 2017, après une présentation officielle. ‘’La carte de résident fait partie de la panoplie des documents d’identité produits par l’Office national d’identification. L’objectif de ce document est de remplacer le titre provisoire qui était en cours sur notre territoire depuis la crise’’, a expliqué M. Konaté. Et d’ajouter ‘’l’Etat de Côte d’Ivoire dans la perspective de la normalisation de l’activité administrative et pour s’attaquer à l’identification ordinaire des non nationaux hors CEDEAO a décidé de mettre en circulation la carte de résident’’.

Le coût de la Carte de résident en moyenne dans les autres Etats de la sous-région ‘’oscille entre 70 000 et 90 000 FCFA par an. En Côte d’Ivoire, nous avons 300 000 FCFA pour une durée de cinq ans, soit 60 000 FCFA par an’’, a conclu le Directeur général de l’ONI.

Il faut préciser que cette décision a été entérinée en conseil des ministres le 13 avril dernier pour une ‘’exigence sécuritaire et de planification du développement" et aussi " un levier de gouvernance administrative efficace’’.

Cette mesure s’inscrit également dans le vaste projet de mise en place du Registre national des personnes physiques (RNPP) assorti d'un Numéro identifiant unique pour chaque citoyen vivant ou de passage en Côte d'Ivoire est également l'une des réponses du gouvernement ivoirien à la fraude sur l'identité.


Daniel Coulibaly

 

 

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L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé vendredi 27 mai 2017 à Abidjan une journée de sensibilisation sur l’image et la promotion des femmes dans ce secteur, estimant avoir décidé de faire de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes, l’une de ses priorités globales.

Le représentant de l’UNESCO au Ghana, Tirso Dos Santos, a expliqué que la présence des femmes dans les médias reste très faible en dépit des efforts enregistrés. Il a souligné que celles-ci ne font l’actualité qu’à des occasions particulières, notamment la journée internationale de la femme.

« Selon une étude, nous enregistrons 16,52% de femmes interviewées contre 83% pour les hommes », a relevé Tirso Dos Santos, déplorant que « les femmes sont toujours l’objet de stéréotypes ».

« Je voudrais insister sur le fait que les produits des médias qui ont un caractère pornographique ou violent dégradent les femmes et ont des conséquences nocives sur leur participation à la société », a-t-il fait savoir le représentant de l’organisme onusien au Ghana.

Il a plaidé pour une sensibilisation à une meilleure représentation des femmes dans les journaux et autres supports de communication.

Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, a déclaré, pour sa part, que l’ambition du gouvernement est d’améliorer en permanence les conditions de la femme. « Les médias ne montrent pas toujours la contribution de la femme et cela doit changer », a-t-il souhaité.

Selon le ministre, en Côte d’Ivoire, l’image de la femme représente 15% de charges positives et 80% de charges négatives. « Cela n’est pas acceptable, les médias doivent contribuer à donner une image véridique des compétences et de l’apport des femmes dans notre société », a fait savoir le ministre tout en précisant que son département s’inscrit « dans la dynamique à accorder plus d’importance à la femme dans nos médias ».

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