Le nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa se dit prêt à retourner à Marikana et de donner de l’eau et de l’électricité aux mineurs pour « panser les plaies ouvertes », il y 6 ans.
«J’aimerais saisir cette opportunité pour aborder ma responsabilité en tant que l’un des directeurs de Lonmin lors des événements qui ont marqué cette semaine tragique, a-t-il déclaré, lors d’une rencontre avec le parlement sud-africain, le 20 février 2017, répondant à une question relative à ce malheureux évènement de Marikana en 2012.
«Aujourd’hui, je suis déterminé à tout faire pour panser les plaies ouvertes par ce qu’il s’est passé à Marikana », a-t-il rassuré, promettant des compensations aux familles des victimes.
Le massacre de Marikana reste un tournant pour la démocratie sud-africaine.
Le 16 août 2012, trente-quatre mineurs grévistes sont tués par la police, près d’une mine de platine, propriété de Lonmin, dans la région de Marikana.
A cette époque, Cyril Ramaphosa, alors membre du conseil d’administration de Lonmin, la compagnie minière qui les employait, a été directement mis en cause, avant d’être blanchi par une commission d’enquête en 2015.
Daniel Coulibaly
Auteur: LDA Journaliste