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Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé à Dimbokro, sa ville natale, dans le cadre d’une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Il a été accuilli par une foule en liesse.
Il est était 10 heures quand le cortège présidentiel est arrivé dans la ville de Dimbokro. C’est une foule en liesse qui l’a accueilli avec des acclamations, chants, cris de joie... à l’entrée de la ville. Après les civilités et les hnonneurs militaires, le président a pris la direction de la mairie où il a été acclamé par une foule qui l'attendait devant la mairie de la ville.
Le président Ouattara est à Dimbokro pour un conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi à la préfecture de la ville et y reviendra pour un meeting prévu pour, le samedi 28 septembre.
Notons la présence de la Première Dame Dominique Ouattara au côté du président Ouattara dans le cadre de cette visite.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi
Le président ivoirien Alassane Ouattara entame une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Celle-ci le conduira dans les localités de Dimbokro, Bocanda et KouassiKouassikro.
C’est la première visite d’Etat du président ivoirien une semaine après la formation du gouvernement Gon III, le mercredi 4 septembre dernier à la suite d’un conseil de ministres à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne. Et à l’occasion de cette tournée, un conseil des ministres se tiendra le mercredi 25 septembre 2019 à Dimbokro, la ville natale du président ivoirien (né le 1er janvier 1942 à Dimbokro).
La ville natale du président abritera également le meeting de clôture de cette visite, le samedi 28 septembre. Cette dernière étape est symbolique, parce que M. Ouattara retournera sur sa terre natale, après plus d’une décennie.
Mais, sa tournée dans la région du N’Zi débutera avec des meeting dans les localités de Bocanda(jeudi 26 septembre) et KouassiKouassikro(le vendredi 27 septembre). Il faut noter aussi que chaque étape sera ponctuée par des concerts d’artistes de la région.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi
Selon une enquête menée auprès de professionnels de la santé du monde entier, les changements climatiques et les fausses informations constituent la plus grande menace pour la santé humaine au cours des 25 prochaines années.
L’étude mondiale a révélé que la très grande majorité (98%) des professionnels de santé souhaitaient davantage de coopération pour faire face aux problèmes de santé créés par la crise climatique.
La crise climatique a été perçue comme allant de pair avec une migration accrue due à la mondialisation, et 72% des personnes interrogées ont déclaré que cela entraînait une plus grande résistance aux médicaments.
L'étude, entreprise par la Société royale de médecine tropicale et d'hygiène (RSTMH) du Royaume-Uni, a mené une enquête auprès de médecins, de chercheurs et d'autres professionnels de la santé dans 79 pays.
Le rapport qui en a résulté, publié le 17 septembre , a révélé que la désinformation des patients et la multiplication des idées anti-scientifiques exacerbent les menaces pesant sur les soins de santé, en particulier dans les pays à faible revenu.
Au total, 91% des répondants à l'enquête ont déclaré que les gouvernements et les organismes de santé ne faisaient pas assez pour se préparer à l'impact du changement climatique sur la santé. Un nombre similaire - 92% - ont déclaré que ce défi était lié aux pressions exercées sur les praticiens de la santé par de fausses informations, qui, selon eux, créaient une méfiance à l'égard de l'expertise et des preuves.
Tamar Ghosh, directeur général du RSTMH, estime que de telles tendances pourraient être contrées par une meilleure formation en matière de communication pour les chercheurs et les professionnels de la santé, en particulier dans les pays les plus pauvres, où les personnes ayant moins accès à la technologie pourraient ne pas disposer du savoir-faire numérique pour distinguer entre les personnes de bonne réputation et les faux. nouvelles.
«Les pays à revenu faible ou intermédiaire devront faire face à cette menace, car au cœur même de l'ère des feux de forêt numériques« post-vérité », il incombe de vérifier les récits sur le lecteur, qui pourrait être une personne sans le temps , d’énergie ou de ressources pour le faire », a-t-elle déclaré à SciDev.Net .
Anit Mukherjee, chercheur au Centre pour le développement mondial à Washington, estime que les gouvernements, les ONG et les organismes de santé internationaux doivent utiliser de mieux en mieux les mêmes canaux d'information que les patients, y compris les médias sociaux.
«Ce n'est plus une affiche au bord de l'autoroute», a-t-il déclaré. «Quelqu'un en qui on a confiance, a besoin d’entrer et d’utiliser les mêmes canaux d’information et de diffusion et de les bombarder d’informations de qualité, ce qui peut remplacer les fausses informations.»
Malgré les inquiétudes suscitées par les fausses informations, plus de 600 personnes interrogées se sont montrées positives technologie, 95% des hommes et 83% des femmes ayant déclaré croire que la technologie améliorerait la fourniture de soins de santé dans le monde.
Cependant, environ 68% des professionnels de la santé ont déclaré quela technologie a creusé le fossé en matière de soins de santé entre pays riches et pays pauvres en provoquant un exode des cerveaux. Environ trois médecins africains sur quatre et deux asiatiques sur trois ont déclaré craindre que des médecins locaux ne s'installent dans des pays plus riches, contre seulement la moitié de leurs collègues en Europe.
"La technologie est inévitable et doit être utilisée", a déclaré Mukherjee. «Mais cela ne fonctionnera que si vous avez mis en place des mécanismes de santé de base appropriés et une technologie de conception adaptée.»
Les répondants du monde entier ont été interrogés sur les trois principaux problèmes de santé auxquels ils s'attendaient au cours des 25 prochaines années. Maladies non transmissibles tels que le diabète et le cancer ont été identifiés comme le plus gros problème, suivis par les souches de virus et de parasites résistants aux médicaments, ainsi que par les maladies infectieuses émergentes, telles que le virus Ebola .
Entre-temps, de nombreuses personnes interrogées étaient convaincues que des maladies telles que la polio, le ver de Guinée et le trachome cécitant pourraient être éradiquées d'ici un quart de siècle.
Il est peut-être surprenant de constater que les professionnels de la santé dans les territoires les plus touchés par le changement climatique et les conflits étaient les plus optimistes face à ces défis. Environ 63% des médecins africains ont déclaré être généralement optimistes quant à l'avenir des soins de santé, contre seulement 42% de ceux travaillant en Europe.
Le RSTMH a publié cinq recommandations pour la santé mondiale fondées sur les conclusions du rapport: s'attaquer à la crise climatique, renforcer la collaboration sur les maladies non transmissibles, lutter contre les inégalités en matière de santé, donner la priorité à la qualité de la vie plutôt qu'à la prolonger, et garantir aux professionnels de la santé l'accès aux technologies les plus récentes. .
Pour atteindre ce dernier objectif, les secteurs privé et public doivent travailler en partenariat sur la recherche et l'innovation, a déclaré Ghosh. Pour que les nouvelles technologies profitent réellement aux travailleurs de la santé, les entreprises devraient «travailler dès le début en collaboration avec des professionnels de la santé, plutôt que de les considérer comme un public final pour l'utilisation de la technologie», a-t-elle ajouté.
Source : SciDev
La Banque africaine de développement a annoncé une aide de 267 millions de dollars américains pour financer la réalisation des projets du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel à l’issue de la réunion du « Groupe de Nouakchott ». qui s’est tenue ce 23 septembre en Mauritanie.
Cette réunion avait pour objectif d’effectuer le suivi des engagements donnés en faveur du PIP à l’occasion d’une conférence entre le G5 Sahel et ses partenaires, tenue fin 2018 à Nouakchott. Une rencontre qui a permis de recueillir des annonces de financement d’un total de 2.4 milliards d’euros.
« Nous sommes et nous restons pleinement mobilisés pour lancer des projets structurants et transformateurs dans la région du Sahel » a déclaré le directeur général de la Banque pour la région Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. Et de souligner « l’importance d’une approche régionale qui puisse renforcer les synergies entre partenaires pour des impacts plus significatifs au Sahel ».
Sur le plan stratégique, la Banque inscrit son action dans les deux domaines d’intervention prioritaires « Résilience et Développement » et « Infrastructures », menant un plaidoyer en faveur de grandes initiatives régionales, à l’image du projet régional « Desert To Power » et de la Grande muraille verte.
Le directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Ouest, Serge Nguessan, membre de la délégation, a indiqué que la Banque soutient ainsi la mise en œuvre de l’initiative « Desert To Power », à travers le projet « Yelen » d’électrification rurale au Burkina Faso.
De même, l’institution s’est engagée à financer un programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ainsi qu’un projet de restauration de terres dégradées pour la stabilisation des populations rurales.
Au Mali, seront ainsi financés le programme intégré de développement pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin du fleuve Niger ainsi que la composante du projet régional de l’initiative « Desert To Power » qui se déploiera sur le territoire malien. Un autre projet en Mauritanie, permettra d’appuyer la « Transformation agricole dans la Vallée du fleuve Sénégal » pour renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois durables.
En marge de cette conférence, Mohamed El Azizi, accompagné de la directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord et représentante de la Banque pour la Mauritanie, Yacine Diama Fal, ont été reçus par le premier ministre, Ismail Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, en présence du ministre de l’Economie et de l’industrie et gouverneur de la Banque pour la Mauritanie, Cheikh El Kebir Ould Moulay Taher.
Lors de cet échange, le premier ministre a fait part de sa vision stratégique et énuméré les priorités du gouvernement. La rencontre a également permis de passer en revue les différents domaines de coopération entre la Mauritanie et la Banque et de tracer les perspectives de son développement. Un échange durant lequel Mohamed El Azizi s’est félicité de « l’excellence des relations entre la Mauritanie et la Banque qui entretiennent un partenariat exemplaire ».
Les discussions ont ainsi mis en évidence la convergence de vues et la volonté partagée de renforcer ce partenariat, notamment autour des cinq priorités de la Banque.
Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014 ; dédié à la lutte contre le terrorisme et la coordination des actions de développement, le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Mohamed Compaoré
L’Institut de recherche Dialogue des civilisations (DOC) accueillera le président nigérien Mahamadou Issoufou en qualité de conférencier lors de l’édition 2019 du Forum de Rhodes, la conférence phare du DOC consacrée aux affaires internationales qui se tiendra du 11 au 12 Octobre.
Le président Issoufou présentera devant plus de 300 participants, notamment des décideurs politiques, diplomates, universitaires et hommes d’affaires venus du monde entier, une perspective africaine sur les thèmes traitant de l’ordre mondial, la sécurité et le développement économique. Il prendra part également au panel « Focus on Africa » pour analyser de quelle manière le continent peut devenir un moteur du développement mondial.
Jean-Christophe Bas, PDG du DOC, déclare : « Avec la participation du président Issoufou, le DOC est fier d’accueillir à Rhodes un dirigeant africain de premier rang, et un leader qui a joué un rôle crucial dans le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine en juillet dernier, à Niamey. La configuration de l’ordre mondial de demain, de la sécurité et du développement sont des questions centrales de ce nouveau Forum de Rhodes, qui renforce la priorité que nous accordons à l’Afrique et à son développement. », a-t-il déclaré
« Dans ce contexte, et avec l’adhésion prochaine (janvier 2020) du Niger au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent, l’intervention du président Issoufou dans le cadre du 17e Forum de Rhodes arrivera à point nommé et fera autorité. Je suis convaincu que les influents participants du Forum sauront tirer parti de son intervention, et j'espère que cette nouvelle édition du Forum de Rhodes apportera une contribution substantielle aux débats actuels sur l’avenir de l’Afrique en tant que pilier de l’ordre mondial et moteur de la croissance économique », a poursuivi M. le PDG du DOC.
Parmi les précédents intervenants lors de la session « Focus on Africa » du Forum de Rhodes figurent le président nigérian Goodluck Jonathan, le premier ministre de Guinée Ibrahima Kassory Fofana et l’ancien président malien Dioncounda Traoré.
L’Institut de recherche Dialogue des civilisations est un think tank indépendant basé à Berlin. La mission du DOC est d’être une plateforme indépendante favorisant un dialogue regroupant les perspectives des pays développés et en voie de développement dans un esprit constructif et non-conflictuel.
Mohamed Compaoré
La cérémonie d’ouverture de la 10e Assemblée Générale de la coopération africaine d’accréditation (AFRAC), s’est tenue ce lundi 23 Septembre à Abidjan et se poursuit jusqu’au 27 septembre. Un évènement qui se déroule pour la première fois en Afrique de l’Ouest francophone. Et la Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.
Ses assises s’inscrivent dans le cadre de la promotion de l'accréditation. Et de mieux, la faire connaître à toutes les parties prenantes. En présence des autorités ivoiriennes et des organisations régionales et internationales.
La direction du Système ouest africain d’accréditation (SOAC), organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest, à l’instar des autres régions et Etats, s’est donné pour objectif de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité. Notamment, les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.
Dans son discours d’ouverture, Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a souligné la mise en commun des énergies Tout en saluant les différents partenaires que sont, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI),
Le SOAC, En tant qu’organisme d’accréditation, le SOAC évalue la conformité des produits et des services. L’institution a délivré en avril 2019, à Abidjan, ses premiers certificats d’accréditation à six laboratoires dont quatre issus de la Côte d’Ivoire, un du Bénin et un autre du Togo.
Prenant la parole, Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l'Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), a soutenu qu’ « En Afrique de l'Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons ».Selon lui, les résultats de l'AFRAC ont un « impact direct» sur l'amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines.
Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l'Ouest se faisaient sans réel cadre d'intervention, a poursuivi Hussein. Il a affirmé par ailleurs, qu'avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), rien ne se fera comme avant.
Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a, dans son allocution, relevé le caractère historique de ces assises en terre ivoirienne. Il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ».
Et cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a-t-il fait savoir.
A noter que le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.
Il vient d’être admis membre associé de la coopération internationale d’accréditation des laboratoires (ILAC). La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur, couvre huit des Etats membres, qui met en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).
Le SOAC est appuyé également par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), dont l’objectif est de garantir au consommateur l’accès à des produits de qualité tout en appuyant le développement du commerce entre la région ouest-africaine et le reste du monde.
Mohamed Compaoré
FPI de Gbagbo ou FPI d’Affi. Laqualle des deux branches du front populaire ivoirien(FPI), le code électoral ivoirien autorisera-t-il à présenter un candidat à la prochaine présidentielle ivoirienne d’octobre 2020? A cette question, on pouura répondre par une autre: la loi électorale autorise-t-elle à un parti de présenter deux candidats à la fois à une présidentielle ?
Avant 2020, il faut s’interroger déjà sur ce qui pourrait se passer dans la grande famille des frontistes, au regard du bicéphalisme qui se vit à la tête de ce parti depuis la chute de leur leader. La question de candidat légitime ou illégitime du parti pourrait se poser.
Si M. Affi N’Guessan clame, avec véhémence, qu’il est le président légitime du FPI, ce qui est vrai au regard de la loi, il est important de savoir ce qui adviendra du sort de ses camarades Gbagbo ou rien (GOR) qui l’ont exclu lors du 4éme congrès du parti tendance Gbagbo à Moossou et Bonoua en août 2018.
Si en octobre 2015, la branche proche de Laurent Gbagbo a délibérément boycotté la présidentielle et aussi les autres élections (législatives, régionales, municipales, sénatoriales en 2018), elle compte bien revenir dans le jeu politique en 2020. Les différents responsables de cette branche tels que Assoa Adou, Simone Gbagbo l’ont maintes fois annoncé à des sorties officielles.
En 2020, logiquement, Affi N’Guessan qui a déjà annoncé sa candidature sera le « candidat légitime du FPI », selon la légitimité que la loi lui confère, même s’il se retrouvera toujours en minorité comme en 2015. Cependant, il sait très bien que ses camarades frontistes ne resteront pas les bras croisés. Et si M. Affi ne renonce pas à son ambition présidentielle, son parti pourrait donc avoir deux candidats. Lui (Affi N’Guessan) sera face à un autre issu de la branche des Gbagbo ou rien.
Juridiquement, c'est bien M. Affi et ses partisans qui utiliseront le logo et les couleurs du FPI. Mais, il faut s'attendre également à voir ses camarades, qui ont Gbagbo pour leader, utiliser le même logo et couleurs du parti. On aura donc d’un côté Affi N’Guessan, candidat reconnu par la loi et de l’autre côté un candidat, c’est sûr que ça ne sera pas M.Gbagbo, du même parti qui sera à la recherche d’une légitimité au(x) meme(s) logo et couleurs. Ca sera une première dans notre pays. Un parti, deux candidats à la présidentielle.
La question qu’il faut se poser alors : est-ce que la loi électorale ivoirienne autorise-t-elle une telle possibilité, c’est-à-dire un seul parti avec deux candidats avec le même logo et les mêmes couleurs ? Si oui, tant mieux. Si non, Affi Nguessan sera le seul candidat légitime du FPI dont les dossiers seront enregistrés en tant que tel sur les bulletins de vote de la Commission électorale indépendante(CEI). Ainsi donc, s'il est reconnu par la loi comme tel, les GOR n’auront d’autre choix que de créer un parti ou un mouvement avec un nouveau logo et de nouvelles couleurs pour la présidentielle et toutes les élections qui seront ouvertes.
Et cela ne sera pas nouveau sous le soleil. En France en 2007, le président Emmanuel Macron, alors membre du parti socialiste a quitté ses camarades et à créer un mouvement dénommé « En marche » pour aller à la présidentielle. Lequel mouvement est devenu plus tard «La République en marche », après qu'il a remporté la présidentielle.
Soit les GOR empruntent cette voie, soit ils partent en candidat indépendant, soit ils se rallient. Tout simplement.
Daniel Coulibaly
A moins de deux semaines de la 4ème édition de la Journée nationale du partenariat Etat/secteur Privé (JNP 2019) prévue pour le lundi 7 octobre 2019, au Sofitel Hôtel Ivoire-Abidjan, le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP), dirigé par Mariam Fadiga Fofana, a échangé avec la presse ainsi que les acteurs des secteurs public et privé sur l’organisation de cette journée, lors d’un petit déjeuner dénommé «CCESP-Breakfast », le vendredi 20 septembre 2019 au siège du Secrétariat au Plateau. Près de 2000 participants sont attendus à cet événement.
L’objectif était de faire la présentation des grandes articulations de cette journée et de recenser les propositions ou suggestions des journalistes ainsi que des acteurs de l’administration publique et du secteur privé.
Au cours de ce déjeuner, M. N’Cho Ebenezer, conseiller technique au CCESP, chargé de la mobilisation, a dit attendre 2000 participants pour cet évènement qui sera rehaussé de la présence du Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
Georges Copré, également conseiller technique de Mariam Fadiga Fofana, a donné les grandes articulations de cette journée. Il s’agit de la conférence inaugurale dédiée au bilan et aux perspectives des actions de l’Etat en faveur du secteur privé sous le thème: « Développement économique et croissance inclusive : quelle dynamisme en Côte d’Ivoire ». Elle sera co-animée par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat ivoirien.
A cela s’ajoutent les panels de haut niveau, les rencontres Business to government (B to G) et les « side Events » qui sont l’innovation de cette 4ème édition. A cet effet, il est prévu trois ateliers thématiques pour donner aux entreprises un temps d’échanges avec les structures publiques et privées. Sont également prévus, les prix du partenariat (5 au total) et une session d’échanges avec les structures du dialogue public privé des pays de l’Uemoa dans le cadre d’un partage d’expériences-pays sur la thématique de croissance inclusive.
M. Copré a rassuré les différents acteurs quant au déroulement pratique de cet évènement auquel sera convié la société civile, les chancelleries, la Banque mondiale, l’UEMOA, etc.
Rappelons que le thème de cette 4ème édition de la JNP 2019 est: « Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable ». Quand l’édition 2017 s’est intéressé à l ‘’Encadrement du secteur informel : source de croissance et de compétitivité de notre économie’’.
Daniel Coulibaly
Les travaux de construction de l'échangeur du Carrefour Solibra d'Abidjan, ou "échangeur de l'amitié Ivoiro-Japonaise", sont désormais très avancés et avancent vers leur phase d’achèvement. La Diplomatique d’Abidjan apprend de source proche du dossier que le chantier sera livré avant la fin de l’année 2019.
28 milliards
L’infrastructure d’une valeur de 28 milliards de F Cfa est financé à hauteur de 25,2 milliards de F FCA par le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) conformément à l’accord de don conclu en 2015 entre la Côte d’Ivoire et l’institution japonaise de développement.
Situé à la jonction des boulevards Vge et De Gaulle, l’ouvrage sera composé de deux plateformes dénivelés. L’une dans le sens Treichville-Aéroport et l’autre dans le sens pont De Gaulle- Aéroport avec des longueurs respectives de 312 et 210,6m.
La réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans la mise en œuvre d’un programme de dotation de la ville d’Abidjan d’infrastructures nouvelles de qualité, en vue d’une amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens, d’une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques.
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