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L’école primaire publique, Municipalité 1, sise au quartier Sokoura 2 ou « Gbanadougou » de Touba, est désormais érigée en un groupe scolaire car il abrite désormais sur son site, la toute nouvelle école, dénommée Municipalité 3.
Celle-ci, permettra la décongestion de l’école-mère eu égard à son effectif pléthorique de plus 600 écoliers. Municipalité 3, est une école innovante de trois classes plus bureau dont les murs, sont faits en briques plastiques recyclés issus des déchets. L’édifice, qui constitue la première sur les huit attendues, a été officiellement remise le 25 octobre 2019 aux autorités locales chargées de l’Education Nationale avec à leur tête, Issouf Doumbouya, le Directeur régional. Au dire de Drai Sarapai Lazare, secrétaire général 1 de la Drenet-Fp de Touba, la nouvelle école à un triple avantage : investissement léger (bas coût), court délai de réalisation et moins de chaleur à l’intérieur des locaux, facilitant les conditions d’apprentissage pour les pensionnaires.
Succédant au Drenet-Fp et recevant les clés du joyau, Soumahoro Mamadou, Conseiller pédagogique de l’inspection (Cpi) primaire de Touba, au nom du chef de circonscription, Amari Alexis, a exprimé la gratitude de la communauté éducative à Unicef, la structure donatrice et s’est engagé au même titre que la communauté résidente de Sokoura 2, à tout mettre en œuvre afin que l’école offerte, soit bien tenue. Gouekolo, Tienfou 1, Tienfou 2, Dramanebougou, Fenan 1, Fenan 2 et Bahadala, sont les prochaines localités de la région du Bafing, bénéficiaires du même projet.
La veille, Doumbia Adama, Maire de la commue de Touba, remettais les clés d’un bâtiment de trois classes, entièrement équipés en tables-bancs à l’Epp Plateau à l’effet d’améliorer l’offre d’éducation au profit des enfants de la cité de l’arbre céleste.
Faut-il le relever, Moussa Sanogo, ministre chargé du budget et du portefeuille d’Etat au près de premier ministre, a procédé le samedi 02 novembre 2019 à Koonan dans le département de Ouaninou, au lancement des travaux de construction de quinze (15) nouvelles écoles dans la région du Bafing dont Touba, est le chef-lieu.
Hamza de Bamba (Correspondant Local)
En dépit des bonnes notes obtenues depuis 2017 par la Côte d’Ivoire délivrées par les organismes internationaux d’évaluation des pays, selon Madame Silué, née Koné Assata, membre du conseil de la haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), la corruption demeure malheureusement, une gangrène fortement ancrée dans les habitudes. C’est pour éradiquer ce fléau qu’une campagne nationale de sensibilisation sur ses conséquences à l’intention d’une part, des autorités et d’autre part, des populations, est initiée par l’institution susmentionnée dont l’étape de Touba, s’est tenue les 11 et 12 novembre.
Couronnée par la mise en place deux structures locales, à savoir : la plateforme anticorruption ou « plateforme anticor », organe de concertation, présidé par Yao Benoît Kouakou, préfet de la région du Bafing et le comité local d’intégrité, entité de veille et d’alerte sur les faits de corruption. A terme, au dire de Madame Silué, représentante de N’Golo Coulibaly, président de la Habg, il sera mis en place, « une coalition nationale de lutte contre la corruption », comprenant en son sein, l’ensemble des corps constitués de Côte d’Ivoire. Car dira-t-elle, « la lutte contre la corruption, est l’affaire de tout le monde ». Avant d’ajouter, « une grande transparence dans le gestion des ressources publiques demeure un avantage comparatif pour encourager les investisseurs nationaux et internationaux ». D’où son appel à l’engagement total de toutes les composantes de la société ivoirienne pour booter hors de la Côte d’Ivoire la corruption, une gangrène qui sape tous les efforts développement.
L’autre temps fort de cette activité a été la communication faite par Achiaou Jacques, Directeur de la sensibilisation et de l’éducation à la Habg. Dans son exposé, l’expert, a présenté la corruption sur toutes ses facettes. On en retiendra que la corruption est à la fois active ou passive et tire ses origines dans entre autres : les dysfonctionnements dans l’administration publique, l’insuffisance de contrôles internes des services de l’administration, l’absence de sanctions. En ce qui concerne les conséquences, il a relevé pour l’essentiel, découragement des investisseurs, perte de confiance entre Etat-population, fragilisation de la paix… Pour conclure il affirme : « Le niveau de corruption dans le secteur public et l’image qui est donnée dans un pays peut avoir des répercussions sur le niveau d’attractivité au plan international ». Le dispositif institutionnel, les mesures préventives (déclaration du patrimoine, interdiction du blanchiment de l’argent), les mécanismes de sanction des faits de corruption, ont été également présentés. Conflit d’intérêts, harcèlement moral, concussion, trafic d’influence, sont des actes de corruption.
La campagne de sensibilisation, a pris fin avec la formation des douze membres du comité local d’intégrité sur le mode opératoire dans la conduite de leurs nouvelles missions. Doumbia Ibrahima (Bodo), et ses pairs, sont désormais outillés pour investir le terrain afin d’éradiquer la corruption du département de Touba.
Hamza De Bamba (Correspondant Local)
Jumia, la principale plate-forme de e-commerce en Afrique, démarre ce vendredi 08 novembre le Jumia Black fridays 2019, selon un communiqué de presse du site de vente en ligne. Concept très populaire outre-atlantique, le Black Friday a été introduit en Côte d’Ivoire en 2015 par Jumia, fait savoir le communiqué qui précise que "cette année la campagne s’étendra sur trois semaines pendant lesquelles Jumia compte offrir aux consommateurs des millions de produits à prix réduits, les meilleures marques locales et internationales, une livraison rapide à Abidjan et dans plus de 30 villes ivoiriennes, pour une expérience shopping en ligne qui se veut meilleure que dans le commerce physique".
L’objectif est simple: faire de Jumia Black Friday la campagne promotionnelle la plus populaire et la plus marquante. Offrir aux consommateurs partout en Côte d’Ivoire l’opportunité d’acheter en ligne les produits que plusieurs n’auraient pas pu s’offrir autrement.
Comme pour les éditions précédentes, les offres sont inédites: la TV Led 32” à 55 900 FCFA, le Smartphone Samsung A10 à 59 900 FCFA, des réfrigérateurs à partir de 59 000 FCFA, des paires de baskets dernier cri dès 4 000 FCFA etc. des prix jamais vus sur le marché. Les plus grandes marques participent à cette grande foire commerciale en ligne notamment, Leroy Merlin, Samsung, Huawei, Nasco, Maybelline, Carrefour...rivalisant chacune d’offres exclusives.
Black Friday, cette année c’est aussi Jumia Mall. L’univers qui rapproche les clients des produits de leurs marques (locales et internationales) préférées avec des produits 100% authentiques et garantis. Autre aspect important de Black Friday cette année, c’est le lancement de Jumia Prime, un service qui donne droit à la livraison gratuite via un abonnement périodique. Disponible à Abidjan et Yamoussoukro pour le moment.
“Nous voulons que Black Friday soit un moment spécial pour tous les consommateurs Ivoiriens, pour s'offrir les produits de leurs rêves à des prix très bas. Cette année Black Friday est accessible aux clients dans 50 nouvelles villes de Côte d'Ivoire, et nous offrons un choix jamais vu sur la mode, les bijoux, l'alimentaire, les produits de beauté, les lampes, le bricolage, et même le ciment !” , soutient Francis Dufay, Directeur Général de Jumia Côte d’Ivoire.
Source: SerV Com Jumia Côte d'Ivoire
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a eu hier cet après-midi, une séance de travail avec la ministre française des armées Florence Parly. Les questions sécuritaires ont été au centre des échanges. Florence Parly a ainsi félicité le Burkina Faso pour sa forte implication dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, et présenté ses condoléances au peuple burkinabè après les récentes attaques.
« J’ai pu noter avec le président Kaboré, au-delà des évènements tragiques qui ont marqué l’actualité ces dernières semaines, les progrès qui ont été réalisés dans la lutte contre le terrorisme, dûs à la collaboration très efficace entre la force Barkhane d’un coté, et les forces armées burkinabè de l’autre », a déclaré la ministre française à l’issue de la séance de travail avec le président du Faso. Pour elle, il s’agit d’une coopération qui se traduit malheureusement par des pertes en vies humaines par moment. « Néanmoins, le combat continue, il doit continuer car c’est un combat de longue haleine que nous devons mener ensemble contre le terrorisme », a ajouté Florence Parly. Une nouvelle opération conjointe dénommée Bourgou 4 vient d’être lancée dans la zone qui regroupe les trois frontières (Mali/Burkina/Niger)
Les progrès enregistrés par le G5 Sahel avec la force conjointe, pendant la présidence du Burkina Faso, ont également été évoqués. Ces progrès se traduisent, selon elle, par la reprise des opérations ces derniers mois, avec une importante opération au Nord du Niger ce mois d’octobre, qui a permis la saisie d’armements significatifs. « Sur le front des opérations militaires, les choses avancent, même si la menace est également très présente et très vigoureuse » a-t-elle poursuivi.
Les échanges ont aussi porté sur les dispositions non-militaires à prendre pour remporter ce combat contre les forces du mal. Il s’agit notamment de l’initiative discutée par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à Biarritz, un partenariat avec la France et l’Allemagne, qui doit permettre d’élargir le champ de la coopération. « Nous avons évoqué avec le président Kaboré les étapes qui doivent nous permettre de mettre ce partenariat sur les bons rails », a conclu la ministre française des armées Florence Parly.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Netafrica.net
Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré a animé une conférence de presse ce lundi 4 Novembre à son cabinet sis au Plateau.
L’objectif de cette rencontre avec la presse nationale et internationale, faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme Social du gouvernement (Psgouv 2019-2020) qu’il juge lui-même satisfaisant.
Le Programme Social du gouvernement, sur la période 2019-2020 se déroule bien dans son ensemble. « Nous sommes en ligne avec les objectifs », a rassuré le ministre de la Communication et des Médias. « Les populations commencent à ressentir l’effectivité du PSgouv», a-t-il indiqué.
Selon le ministre, c’est un programme qui a été lancé sur deux ans. « Et nous sommes à mi-parcours », a-t-il fait savoir. L’ensemble des activités prévues en 2019 connaît une évolution importante sur le terrain. « Au 30 septembre 2019, le montant total engagé dans les différents projets s’élève à 191,5 milliards de FCFA, soit un taux d’engagement global de 52% », a précisé le porte-parole du Gouvernement.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire veut plus d’impact de ses actions au plan social sur la population. Il met les moyens pour y parvenir. Ce sont 156 actions, 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement de l’action sociale qui se déclinent dans divers domaines. A savoir la santé, l’éducation, l’électricité, l’eau, l’emploi, la solidarité/sociale, l’autonomisation jeunes/femmes et les infrastructures routières.
Au plan santé, Sidi Touré affirme une bonne prise en compte de la gratuité ciblée. Il fait savoir également que 331 575 kits d’accouchement ont été mis à la disposition des établissements sanitaires. Et pour la césarienne, 65 592 produits divers dont 24 835 kits ont été mis à la disposition des patients. A tout cela, il faut noter la mise en place du Programme Elargi de vaccination (PEV) qui a vu 617 922 enfants de 0 à 11 ans, recevoir la troisième dose du vaccin pentavalent (Penta 3). Et 628 287 enfants qui ont reçu le vaccin contre la rougeole.
Parlant de la Couverture Maladie Universelle (CMU), Jusqu’à fin septembre 2019, le porte-parole du gouvernement révèle des avancées notables dans l’atteinte de ces objectifs. Ce sont entre autres, 1 958 185 personnes enrôlées et 1 232 192 cartes produites dont 658 137 distribuées dans sa phase active.
Abordant le domaine de l’éducation, il a fait savoir que 10 300 enseignants contractuels ont été recrutés. Et sur un objectif de 250 000 tables-bancs à acquérir, une commande de 140 000 tables-bancs a été faite. 76 000 sont disponibles dont 36 000 en cours de distribution. Concernant le volet électricité, 974 139 clients ont bénéficié d’une baisse de tarif social. 397 localités soit 101% ont été électrifiées dans le cadre de l’électrification rurale. en plus de 121 017 branchements effectués dans le cadre du Programme Electrification Pour Tous (PEPT).
S’agissant des routes, Sidi Touré indique qu’en 2019, sur les 40 000 km à traiter, 14 464 soit 917 itinéraires ont été achevés. Le programme d’accès à l’eau potable connaît aussi des avancées, à noter le ministre Sidi Touré. Ce sont jusqu’à fin septembre 2019, 19 251 branchements effectués dans le cadre du programme national de branchement subventionnés pour un montant de plus 2 milliards FCFA. Et une vingtaine d’infrastructures hydrauliques urbaines villageoises améliorées.
Par ailleurs, en ce qui concerne le programme des filets sociaux, l’objectif du gouvernement est de porter le nombre de bénéficiaires à 100.000 ménages d’ici la fin de l’année. Et d’en élargir le champ à certaines zones péri-urbaines. Déjà, ce sont 50 000 ménages qui sont bénéficiaires d’une allocation de 36 000 FCFA / trimestre. Soit, 144 000 FCFA / an dans 882 villages identifiés pour le premier trimestre de 2019 contre 35 000 familles en 2018.
Pour maintenir cette dynamique, il a enfin annoncé que le Gouvernement doit suivre dans l’avenir, la situation d’exécution financière, la qualité des ouvrages, poursuivre la communication sur les réalisations, finaliser les points annuels d’activités au plus tard le 15 décembre 2019.
A noter que dans son adresse à la nation le 6 Aout 2018, le Président de la République, Alassane Ouattara a instruit le gouvernement en vue d’accentuer ses efforts en matière de politique sociale. L’objectif étant de permettre aux populations ivoiriennes, notamment les plus vulnérables, de voir leur condition de vie nettement améliorées.
Mohamed Compaoré
Au sortir d’une séance de travail interministérielle avec une délégation du gouvernement singapourien, le 4 novembre 2019 à Abidjan, le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a invité les opérateurs économiques singapouriens à investir en Côte d’Ivoire.
« La Côte d’Ivoire a fait le choix d’un libéralisme économique, afin de bénéficier d’investissements de capitaux étrangers et d’apports technologiques. Nous devons donc travailler ensemble au renforcement du cadre d’investissement et du commerce entre les secteurs privés de nos deux pays. Notamment en encourageant les opérateurs économiques singapouriens à investir davantage en Côte d’Ivoire qui est la porte d’entrée du vaste marché de la sous-région ouest- africaine », a dit Adama Coulibaly.
Le ministre de l’Economie et des Finances a rappelé les performances économiques de la Côte d’Ivoire qui, selon le rapport Doing Business, en font l’un des pays les plus réformateurs au monde. Il a réitéré la volonté du gouvernement d’aller plus loin dans l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens.
Le chef de la délégation singapourienne, ministre d’Etat, ministre en charge de la coordination des politiques sociales, Tharman Shanmugaratnam a, quant à lui, indiqué que son pays intervient en Côte d’Ivoire dans la transformation des produits agricoles. Il en a appelé au renforcement et à la diversification des relations entre les deux pays, notamment dans les domaines de la planification urbaine, du logement, du commerce, etc.
Mohamed Compaoré avec la Primature
La campagne de l’élection présidentielle d’octobre 2020 fait déjà rage. L’opposition, avec son champion, le vieux Parti, le PDCI-RDA, fait feu de tout bois. Cherchant à rassembler autour du vieux Sphinx de Daoukro, tous ceux qui rêvent de voir le « très suffisant et tentaculaire RHDP de Alassane OUATTARA mordre la poussière en 2020 »
Aussi, toutes les alliances contre nature, pour ne pas dire « non-idéologique », avec des stratégies loufoques les unes que les autres sont nécessaires pour arriver à l’objectif rechercher : renvoyer OUATTARA et ses affidés du pouvoir d’état qu’ils « usurpent depuis déjà neufs ans avec arrogance ».
Mais, le « Brave Tchè », lui, vaque à ses occupations. De Mougins en France à Sotchi en Russie en passant par Tokyo, le fils de NAMBITOU peaufine ses stratégies et renforce son image d’Homme d’Etat respecté. Bien sûr, Alassane OUATTARA ne baisse pas garde. Il veille sur ses intrépides lieutenants conduits par son poulain, le « Grand Félin », roi des savanes du Nord.
Le Lion, dans ses habits de Chef de Gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, c’est de lui qu’il s’agit, fait semblant de dormir. Mieux, il prévient : « quand nous parlerons, ceux qui parlent n’auront plus de voix... » . Toute cette métaphore, pour dira que le Premier Ministre, homme de confiance du Président Ouattara n’est pas pour l’instant dans l’arène. Il travaille, il est sur le terrain, rencontre le monde. Et tout le monde veut le voir dans sa Région, dans son Département, dans sa ville. Car, là où Amadou Gon Coulibaly passe, la vie renait. Et ceux qui n’ont pas la chance de l’avoir chez eux, font mains et pieds pour venir à lui.
C’est ainsi que nous avons appris la semaine dernière, au moment même ou le Premier Ministre était dans les montagnes du Grand Ouest. À Man, que les Têtes Couronnés et les Cadres du Département de Issia se concertaient pour venir saluer le Chef du Gouvernement. Evidemment, ces concertations qui se déroulent à Issia et à l’Assemblée Nationale à Abidjan, ne pouvaient pas ne pas éveiller la curiosité des « Grandes Oreilles » de la république !
Que veulent-ils ? Pourquoi ne l’invitent-il pas dans leur région ? Qui est l’une des plus grande de notre pays et choisissent de venir à Abidjan ou à Korhogo ? Pas étonnant que les hommes du Ministre-Général VAGONDO et ceux de « Petit AMADOU » écument présentement le terrain pour éclairer le Premier Ministre et le Président lui-même avant que les populations du Rocher n’aient le feu vert.
En attendant, il nous revient quelques éléments de réponses. En effet, il ne vous a pas échappé que le département d’Issia, 87 963 inscrits sur la liste électorale, fait partie de la grande région du Haut Sassandra, l’une des plus grande du pays après le district d’Abidjan. Ce haut Sassandra là est dirigé par un certain Djédjé Mady. Celui-là même que le Président Alassane Ouattara, pour service rendu, a coopté, malgré le refus systématique de Konan Bédié, et contre l’avis des militants du RDR, comme président du Conseil Régional en 2013. Elu président de cette grande et riche région du pays Bété. Djédjé Mady a bénéficié de toutes les attentions du Chef de l’Etat qui a enjoint son Secrétaire Général d’alors de tout mettre en œuvre pour que Mady ne manque de rien. Ce qui a été fait. Ecoles, centres de santé, routes, collèges... tout. Daloa a tout eu. Et où est donc le problème ? Oui, il y a problème ! Et le problème est qu’au moment où il faut retourner l’ascenseur à son bienfaiteur, Alphonse Djédjé Mady a craché, pas dans la soupe, mais au visage de son bienfaiteur. Appelé à reconduire la liste RHDP en 2018. L’homme, égal à lui-même, comme il l’a fait à Konan Bédié en se portant candidat contre lui pour la direction du PDCI, a convoqué une conférence de presse pour déclarer de la façon la plus solennelle à Alassane Ouattara : « ...moi, Djédjé Mady, héritier de Houphouët-Boigny, on me demande d’adhérer à quoi ? A-t-il ironisé avant d’ajouter, « il n’est pas question pour moi de conduire une liste RHDP... » Le message est passé cinq sur cinq. Devant cette situation, les populations sont perturbées et désorientées. Mady peut-il continuer d’être leur porte-parole ? leur guide ? Celui par qui il faut passer pour aller voir le Président de la République ? Première élément de réponse quand on sait que Mady est de la Sous-préfecture de Saioua, dans le département de Issia.
Ce département continue de vivre et ne veut pas mourir avec Djédjé Mady. Les parents et les quelques cadres qui y vivent continuent d’espérer. Mieux, ils veulent accompagner le pouvoir Ouattara. La dernière cuvée du RHDP nous en donne la preuve. En plus des militants emblématiques de ce parti que sont, les Raphael Lakpé et Kpokpa Alexis, de nouveaux noms sont apparus. Tels que le Colonel de gendarmerie Baté, Maitre Tagro, frère cadet de feu Désiré Tagro ou encore Pépé Richard de l’ONI. Et tant, d’autres jeunes se bousculent pour rejoindre le Parti de Adama Bictogo. C’est ici que les Chefs interviennent pour dire, et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas accompagner ceux de nos enfants qui ont choisi le pouvoir en place et par qui nous pouvons nous sentir être dans la communauté nationale. « C’est la bonne sauce qui fait rapprocher le tabouret du repas », dit l’un des chefs de Canton de la région.
BPC, fils de la Région d’ISSIA
Guillaume Kigbafori Soro, l’enfant prodige du grand nord a marqué l’histoire de la première rébellion armée en Côte d’Ivoire. Curieusement, ce jeune plein d’avenir est en passe de subir cette même histoire, synonyme d’une sortie prématurée du village politique. Cela prend sa source dans sa jeunesse, trahit par ses grandes ambitions.
Le jeune Soro a été surpris par les évènements de se découvrir un destin d’homme d’Etat en Côte d’Ivoire, gouverné jusque la par des gens du 3e âge, et même plus. Entre autres Félix Houphouët Boigny, Henry Konan Bédié dans le passé récent et Alassane Ouattara aujourd’hui.
L’on s’empresse de dire qu’il a été victime de sa jeunesse, alors qu’il n’a pas fini de faire toutes ses classes. L’on a du mal à comprendre pourquoi Guillaume Soro, qui a bénéficié de la protection divine en tant que ministre, Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale, a cru bon de trouver que toutes ses maillots qu’il porte ne collent plus à son image. D’ou sa sortie fracassante du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
C’est mal connaitre les dinosaures qui l’attendaient au tournant comme un parvenu, pour ne pas dire, un petit pressé. Aujourd’hui, le digne fils du Tchologo est en train de payer cash son ambition d’avoir les dents trop longues. Il veut copier le macronnisme qui ne peut d’adapter a l’Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire. C’est dire que Guillaume Soro a confondu la France et son pays natal. Ou, jusqu'à preuve de contraire le droit de naisse est un domaine sacré. Il y aurait dû voir ses ambitions à la baisse, jusqu’à ce que le président Alassane Ouattara lui donne son soutien total.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour ce jeune premier qui voulait voler plus haut que le vent qui l’entour. Quel sacrilège ? Cela est regrettable pour quelqu’un qui semblait avoir raison de se battre dans l’arène politique, pour dire que le pouvoir, en tant que science, ne se trouvait plus dans le bois sacré. Mais, dans les mains des vieilles, comme dans l’ancienne Union Soviétique.
Guillaume Soro n’oubliera pas de sitôt cette confusion du genre entre leader estudiantin, le combattant anti-ivoiritaire etc… En un mot comme en cent, Guillaume Soro a tout simplement oublié qu’en Afrique, le pouvoir ne s’arrache pas à tout vent. Mais, qui quelque fois se donne. Car, il est bon de savoir que la politique, sous les tropiques n’est pas un jeu d’enfant de cœur. Pour ne pas dire que l’on ne fait pas la passe à un adversaire politique, soit-il, un protégé ou un successeur potentiel.
La naïveté a fait que ses adversaires politiques bien connus sur l’échiquier politique ivoirien, entre autre le dynamique premier Ministre Amadou Gon Coulibaly et le bulldozer Hamed Bakayoko. Au total, il est à craindre qu’il soit hors jeu, alors qu’il méritait mieux que cela, sil avait été patient. L’histoire nous dira s’il a eu raison ou pas avec les prochaines échéances présidentielles qui s’annoncent déjà à l’horizon.
Guillaume Soro a tout simplement été trompé par sa jeunesse et ses grandes ambitions.
Mohamed Compaoré
L'Institut turc des Statistiques (TUIK) a révélé les données concernant le tourisme, jeudi.
Selon le TUIK, les revenus touristiques de la Turquie ont augmenté de 22% au troisième trimestre de 2019, par rapport à la même période de 2018.
Les revenus ont ainsi dépassé le seuil de 14,031 milliards de dollars américains.
Le nombre des touristes de nationalité turque partant à l'étranger a été de 2 949 118, après une hausse de 30,2%.
Anadolu Agency
À l’ouverture de la 5ème réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la Banque Africaine de Développement, ce jeudi 31 octobre à Abidjan, le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a appelé les gouverneurs de la Banque « à prendre la bonne décision » afin de permettre au continent d’atteindre ses objectifs de développement.
« La réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies et de l’agenda 2063 de l’Union africaine nécessitent d’importantes ressources financières. L’Afrique ne pourra atteindre ces objectifs sans l’appui financier et l’assistance technique de partenaires parmi lesquels la Banque africaine de développement », a expliqué le président Ouattara.
« Nous sommes convaincus que les gouverneurs prendront la bonne décision, celle d’une augmentation générale du capital », a-t-il plaidé. Le chef de l’État ivoirien s’est dit persuadé que « le conseil d’administration, le président Adesina et son équipe prendront toutes les dispositions idoines pour la mise en œuvre totale, et dans les délais, des engagements en matière de réformes pour optimiser les marges de manœuvre opérationnelles résultant de ces capitaux supplémentaires».
Un message parfaitement reçu par le président de la Banque africaine de développement, Adesina Akinwumi, qui a salué la présence notable du président Ouattara, des membres de son gouvernement et des actionnaires. « En regardant autour de moi, je suis ravi de vous voir, vous nos actionnaires, parmi nous. Votre présence nous inspire. Votre soutien nous renforce. Vos conseils éclairent notre chemin pour la mission que vous nous avez confiée », a déclaré le président de la Banque.
Akinwumi Adesina s’est ensuite adressé aux gouverneurs : « Par votre décision sur l’augmentation du capital, nous referons le plein. C’est un moment historique pour une décision historique ! Nous avons gravi le versant escarpé de la montagne du développement de l’Afrique, mais il nous reste du chemin à faire. Votre soutien apportera à nos poumons de l’oxygène pour continuer à grimper, jusqu’à ce que nous atteignions le sommet », a-t-il poursuivi.
Grâce à l’augmentation générale de capital, la Banque sera en mesure de développer plusieurs initiatives d’envergure sur le continent : « Du désert à l’énergie » (« Desert to Power ») a pour objectif de fournir un accès à l’électricité à 250 millions de personnes dans la région du Sahel ; l’initiative AFAWA (action pour le financement en faveur des femmes) vise à accorder aux femmes 3 milliards de dollars de nouveaux financements. La Banque entend également doubler le financement climatique et faire de la zone de libre-échange continentale africaine une réalité.
Pour sa part, Kaba Nialé, ministre du Plan et du développement de la Côte d’Ivoire et présidente en exercice du Conseil des gouverneurs, a rappelé le chemin parcouru ces deux dernières années depuis que la Banque a souhaité cette augmentation de capital. « Mes collègues et moi-même allons nous réunir pour nous prononcer. L’objectif est de donner les moyens de faire face à des défis. L’Afrique nous regarde sans appréhension mais avec espoir. Je suis convaincue que nous arriverons à fédérer nos efforts pour aboutir à l’objectif attendu », a-t-elle promis.
M.C