Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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vendredi, 03 juillet 2020 15:37

LE MAROC, UN PARTENAIRE FIABLE DE L’AFRIQUE

Quatre personnalités issues d’Europe et d’Afrique ont mis en exergue la clairvoyance et la pertinence de la Vision Royale qui a guidé la gestion de la pandémie de la COVID-19 par le Maroc, soulignant que le Royaume est “un partenaire fiable” de l’Afrique.

Intervenant dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate, l’universitaire serbe Mihailo Vucic a affirmé que la Vision de Sa Majesté le Roi pour la gestion de la pandémie « repose sur les piliers de la solidarité entre l’Etat et ses citoyens, de l’anticipation, de la prévention, et d’une approche holistique mettant la santé des citoyens au cœur des priorité ».

Il a été rejoint dans ce sens par le journaliste mauritanien Ismail Ould Rebbani, qui a relevé que « la pandémie a permis de mettre en relief, une nouvelle fois, la clairvoyance et la sagesse de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », notant que le Maroc a pu gérer cette crise avec succès.

Se référant à la proposition de Sa Majesté le Roi de lancer une initiative des Chefs d’Etat africains pour créer un cadre opérationnel pour accompagner les Etats africains dans les différentes phases de la gestion de la pandémie, M. Rebbani a déclaré que cette crise a démontré que le Maroc est un « partenaire fiable » pour les pays africains.

Pour sa part, le journaliste congolais Freddy Mulumba a souligné qu’en application de la Vision Royale, un Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de la COVID-19 a été mis en place, avec comme objectifs de mettre à niveau le système national de santé et de financer les mesures de mitigation des conséquences socioéconomiques de la pandémie. Dans ce cadre, l’expert serbe Mihailo Vucic  a mis en exergue l‘élan massif de solidarité qui a permis de doter le Fonds de près de 35 milliards de dirhams.

La mobilisation de l’ensemble des secteurs gouvernementaux et des segments de la société furent également au cœur des interventions des quatre experts invités. Ainsi, le journaliste belge Daniel Van Wylick a indiqué que l’approche holistique adoptée par le Royaume dans la lutte contre la pandémie a permis une mobilisation rapide de l’industrie nationale pour la production d’une quantité suffisante de masques de protection à même de couvrir les besoins de la population.

Dans une mesure innovante et anticipative, le Royaume avait dès le 9 avril 2020 rendu obligatoire le port du masque de protection dans les lieux publics.

Dans le même esprit, M. Mulumba a rappelé qu’en application des Hautes Directives Royales, le service de santé des Forces Armées Royales a été rapidement mobilisé pour déployer ses moyens en vue de relever le défi de la pandémie, estimant qu’il s’agit là encore d’une marque de la cohérence et de l’approche holistique qui a sous-tendu la riposte du Royaume à la pandémie.

Abordant les mesures pionnières entreprises par le Royaume pour mitiger les conséquences socioéconomiques de la pandémie, M. Vucic a par ailleurs souligné que le Maroc a mis en place un système de paiements directs aux segments les plus affectés par la pandémie, y compris les ménages opérant dans le secteur informel.

Ces quatre experts intervenaient dans le cadre du Sahara Debate, une émission citoyenne diffusée sur les réseaux sociaux qui se veut une plateforme ouverte et démocratique pour jeter des éclairages sereins et dépassionnés sur la Question du Sahara marocain.

 
 

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Le Maroc insiste pour que l’Organisation “Amnesty international” présente une réponse officielle au sujet de son rapport publié le 22 juin 2020 qui comporte des accusations graves et tendancieuses à l’encontre du Royaume, a affirmé, jeudi, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, M. Saaid Amzazi.

“Le Royaume du Maroc, qui a fait l’objet d’une campagne de diffamation internationale injuste, insiste pour obtenir une réponse officielle de la part de cette Organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme : une réponse qui comprend toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour porter préjudice au Maroc”, a précisé M. Amzazi dans un communiqué lu là l’issue de la réunion du Conseil de Gouvernement.

Soucieux d’obtenir une réponse officielle d’Amnesty international, le chef du gouvernement a envoyé une correspondance à l’Organisation pour s’expliquer sur ces allégations et accusations, qu’elle tente de faire porter au Maroc sans preuves, a ajouté M. Amzazi lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, M. El Mostapha Ramid, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.

Le gouvernement marocain affirme que le Royaume du Maroc prendra les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale, ainsi que pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale au sujet de ces allégations rejetées.

Le Royaume du Maroc réitère son rejet catégorique des derniers rapports d’Amnesty International, étant donné qu’ils sont dictés par un agenda n’ayant aucun lien avec la défense des droits de l’Homme en tant que valeurs universelles, citant à cet effet “ses deux rapports publiés en octobre 2019 et en juin 2020, lesquels vont sciemment à l’encontre de l’histoire et des orientations de la communauté internationale qui ne cesse de saluer et d’apprécier les efforts et les initiatives du Maroc notamment dans le domaine des Droits de l’Homme.

Le Royaume du Maroc, poursuit le gouvernement, n’est pas sans connaitre les motivations de cet acharnement systématique et ses instigateurs qui ne ménagent aucun effort pour nuire aux acquis de la nation en matière des droits de l’Homme et de développement.

Les autorités marocaines avaient demandé à Amnesty International de présenter les preuves supposées, qu’elle a adopté pour élaborer son rapport du 22 juin dernier, comportant des accusations graves et tendancieuses contre le Royaume du Maroc, en relation avec ses allégations qu’un journaliste marocain aurait été victime d’une opération d’espionnage de la part des autorités marocaines via de multiples attaques de son téléphone en utilisant une technologie de pointe d’une société étrangère.

Après cinq jours, et comme il était prévu, l’organisation Amnesty international n’a présenté aucune réponse ou preuve de la véracité de ses allégations, note le gouvernement, précisant que face à cet atermoiement qui reflète la confusion et la complicité d’Amnesty international, le gouvernement du Maroc ne peut que placer ce rapport dans son contexte réel à savoir :

– L’acharnement systématique et continu depuis des années contre les intérêts du Maroc et le mépris des avancées et acquis qu’il a réalisés et qui sont reconnus mondialement, notamment dans le domaine des droits de l’Homme. Cet acharnement d’Amnesty a dépassé toutes les limites à travers sa tentative de s’ériger en acteur politique sur la scène marocaine, manipulée dans ce sens par des parties connues et portant des sentiments de haine envers les institutions nationales marocaines.

– En essayant d’instrumentaliser la situation d’un journaliste-stagiaire marocain, AI a prétendu que ce dernier a fait l’objet de l’opération d’espionnage sus-mentionnée. Ce même journaliste-stagiaire est soumis à une enquête judiciaire pour atteinte présumée à la sécurité de l’Etat, en raison de ses liens avec un officier de liaison d’un pays étranger, dont le Royaume se réserve le droit de ne pas dévoiler sa réelle identité, en conformité avec les us et coutumes de la communauté internationale. Cet officier était derrière des fuites en juillet 2013 au sujet de sa réelle identité. Il était en poste sous couvert diplomatique depuis 1979 dans plusieurs régions de tensions à travers le monde.

Le Conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du chef du gouvernement, M. Saâd Dine El Otmani, a débattu à la fin de ses travaux, du rapport d’Amnesty international du 22 juin dernier.

MAP.

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Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a réaffirmé lundi soir son engagement formel à combattre la corruption et l’impunité pour concrétiser le “changement” souhaité par les Congolais, soulignant que son objectif “n’est pas de voir les méchants périr, mais plutôt qu’ils changent”.

“ La lutte contre l’impunité, contre la corruption et les antivaleurs, constituent les éléments centraux de ma stratégie, sans lesquels tout réel espoir de changement est impossible. Mais dès lors que nous avons en toute conscience choisi de privilégier la réconciliation nationale pour mieux construire l’avenir et préserver la paix, la lutte contre l’impunité ne doit en aucun cas se transformer en vengeance, ni en chasse aux sorcières », a affirmé M. Tshisekedi dans un message télévisé à l’occasion du 60ème anniversaire de la RDC.

Dès son discours d’investiture le 24 janvier 2019, M. Tshisekedi a promis qu’“une lutte efficace et déterminée contre la corruption et les anti-valeurs notamment l’impunité, la mauvaise gouvernance, le tribalisme” soit une priorité du gouvernement. La condamnation, le 20 juin dernier, de son propre directeur de cabinet, Vital Kamerhe, à 20 ans de travaux forcés intervient dans le cadre de cette politique de lutte contre l’impunité avec comme but l’instauration d’un “véritable Etat de droit” qu’il a promis.

Lundi, le chef de l’Etat congolais a nuancé qu’“aucune réconciliation crédible ne peut être envisagée”, en continuant avec “les pratiques anciennes de la corruption, de la ruse et du crime”, soulignant que l’engagement qu’il a pris “c’est de donner la chance à tous les congolais, sans exclusive, d’envisager l’avenir en toute liberté et en toute quiétude, mais sur de nouvelles bases morales”.

Toutefois, “en aucun cas cet engagement ne peut signifier la poursuite de l’impunité. M’inspirant des saintes écritures, mon objectif n’est pas de voir les méchants périr, mais plutôt qu’ils changent, qu’ils soient sauvés et que le pays tout entier s’en réjouisse», précise-t-il.

En pleine crise politique, M. Tshisekedi a par ailleurs mis en garde ses partenaires de la coalition au pouvoir, les forces politiques de son prédécesseur Joseph Kabila, majoritaires au Parlement, en affirmant qu'”aucune majorité politique ou parlementaire, d’où qu’elle vienne, ne peut outrepasser les principes fondateurs de la République”.

Il a laissé entendre qu’il n’accepterait “sous aucun prétexte” une réforme de la justice très controversée que les députés pro-Kabila veulent faire adopter au parlement, où ils ont la majorité, estimant que “les réformes dans ce secteur doivent être dictées, non par le souci d’assurer la protection d’une personne ou d’un groupe de personnes, mais plutôt par le souci d’apporter plus d’efficacité au fonctionnement de la justice”.

Le Front commun pour le Congo (FCC, le parti de M. Kabila) défend trois propositions de loi sur le statut des magistrats et l’organisation des juridictions. Le parti de M. Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a dénoncé un danger pour “l’indépendance de la magistrature”

mjj

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Les élections présidentielles auront bien lieu en décembre prochain malgré la menace de Coronavirus, a affirmé, lundi, le président ghanéen, Nana Akufo Addo.

“La constitution du Ghana ne prévoit pas de prolonger le mandat du président au-delà de quatre ans”, a relevé M.Akufo Addo, dans un discours à la nation, notant que les élections se tiendront le 7 décembre prochain comme prévu.

“Malgré la pandémie, nous devons renforcer la démocratie ghanéenne”, a indiqué le chef d’Etat, appelant les Ghanéens à adhérer à l’exercice d’inscription des électeurs, qui doit commencer mardi.

Et de noter que la mise en place d’un nouveau registre électoral est un pas important pour garantir des élections crédibles et transparentes, notant que cet exercice sera effectué dans plus de 33.300 centres d’inscription.

En décembre prochain, les Ghanéens seront appelés aux urnes pour élire un nouveau président qui dirigera le pays pour les quatre prochaines années.

Cette échéance s’annonce, d’après plusieurs observateurs, comme serrée entre John Dramani Mahama, sous les couleurs du NDC, et Nana Akufo-Addo, sous l’étiquette du Nouveau Parti patriotique (NPP), qui s’affronteront pour la troisième fois.

Mohamed Compaoré

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Le Président français, Emmanuel Macron, a annoncé, à Nouakchott, que son pays évaluera l’année prochaine son intervention militaire au Sahel.

M. Macron a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, et le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, à l’issue des travaux du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5-Sahel et de la France, que son pays “évaluera son intervention militaire en 2021 sur la base de deux critères, à savoir la demande des Etats et l’efficacité de l’intervention”.

Il a ajouté qu'”il ne peut pas fixer de délai pour l’intervention de la Force militaire française Barkhane, qui compte 5100 soldats et apporte son soutien dans la lutte contre les groupes terroristes au Saheln, considérant que cette intervention est différente des autres interventions dans d’autres régions du monde, car elle est venue à la demande d’Etats souverains victimes d’attentats terroristes.

“La France n’est intervenue, dès l’opération Serval sous la présidence de François Hollande, qu’à la demande d’abord de l’Etat malien, mais aussi de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest -CEDEAO- puis de l’ensemble des Etats du Sahel ainsi structurés”, a rappelé le chef d’Etat français.

Pour sa part, Ould Cheikh El-Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, a renouvelé, au nom du Groupe, l’appel à l’annulation définitive de l’endettement de ces pays qui, a-t-il dit, “souffre de nombreuses difficultés”, particulièrement la fragilité des structures de développement et les effets catastrophiques du coronavirus.

Le président mauritanien a souligné, à cet égard, que le moratoire décidé par le G20 au profit des pays africains “constitue une avancée qui doit être saluée, estimant toutefois “qu’elle est insuffisante pour résoudre les problèmes liés à l’endettement excessif fortement accentué par les conséquences socio- économiques de la pandémie du Covid-19”.

“Le service de la dette est devenu, pour nos pays, insupportable, car il absorbe une part non négligeable de nos budgets nationaux. Les organisations régionales et internationales ainsi que les différents créanciers, de notre point de vue, doivent trouver la bonne formule pour converger leurs initiatives et leurs efforts pour la tenue d’un sommet international consacré à la dette”, a-t-il soutenu.

Pour sa part, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a renouvelé l’engagement de son pays de soutenir les pays du G5-Sahel.

Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5-Sahel et de la France a débuté ses travaux, mardi après-midi à Nouakchott, sous la coprésidence du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel et du Président français, Emmanuel Macron.

Ce Sommet a constitué une nouvelle étape dans le suivi des engagements communs pris lors du Sommet tenu en janvier dernier à Pau, en France.

Lors du Sommet de Pau, les Chefs d’Etat et de Gouvernement du G5-Sahel (Mauritanie, Tchad, Mali, Burkina Faso et Niger) et de la France ont exprimé leur ferme volonté de conjuguer leurs efforts afin de lutter contre les groupes terroristes opérant dans la région du Sahel et du lac Tchad.

Ils ont également appelé les partenaires du Groupe à accroître leur assistance et leur soutien afin de faire face aux nouveaux défis humanitaires que représentent les personnes déplacées et les réfugiés, outre la fermeture des écoles et des centres de santé.

Outre MM. Ould Cheikh El Ghazouani et Macron, ont également pris part au Sommet de Nouakchott les Présidents tchadien, Idriss Déby Itno, nigérien, Issoufou Mahamadou, malien, Ibrahim Boubacar Keita et burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, aux côtés du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat et de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo.

Ont également participé à ce Sommet par visioconférence la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, le président du Conseil de l’Union européenne, M. Charles Michel, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Le sommet vise à court terme à poursuivre le renforcement du processus annoncé à Pau en janvier 2020, à évaluer l’action militaire contre les groupes armés dans cette région et à examiner l’appui que la Force Barkhane apporte à la force conjointe du G5 Sahel, ainsi qu’à stopper la menace terroriste au niveau de la zone des trois frontières et dans la sous-région.

h.n

 
 

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L’Union européenne (UE) a décidé de lever à partir du 1er juillet les restrictions de voyage pour les résidents d’une quinzaine de pays tiers dont le Maroc, a-t-on appris de source européenne à Bruxelles.

La liste des pays choisis par l’UE, qui sera évaluée toutes les deux semaines, a été élaborée sur la base de critères liés notamment à l’évolution de la pandémie, à la gestion globale de la crise sanitaire et pour des considérations économiques, précise-t-on de même source.

Parmi les pays retenus on compte également la Tunisie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande et la Chine, sous réserve de l’application de la réciprocité.

En vertu des critères de l’UE, qui ne sont toutefois pas contraignants pour les Etats membres, les pays tiers retenus doivent présenter une tendance stable ou décroissante des nouveaux cas du Covid-19 durant la période d’évaluation par rapport aux deux semaines précédentes.

L’évaluation tient également compte de la réponse globale à la pandémie en tenant compte des informations disponibles sur les tests, la surveillance, la traçabilité des contacts, le confinement, le traitement et la prévention.

L’UE tiendra compte également de la réciprocité au cas par cas, précise le Conseil de l’Union européenne, dans un communiqué, notant que les restrictions de voyage ne s’appliquent pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille et aux résidents de long séjour en Europe.

Le 16 mars, la Commission européenne avait recommandé la restriction temporaire de tous les voyages non essentiels en provenance de pays tiers vers l’UE en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété suite à la propagation de la Covid-19. Cette restriction devait être levée progressivement au 30 juin.

fm

 
 

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mercredi, 01 juillet 2020 13:51

Russie: Poutine en faveur d'une reforme

Le vote en faveur de l’adoption des amendements constitutionnels en Russie renforcera les valeurs d’unité et de justice dans le pays en les érigeant en garanties constitutionnelles, a affirmé le président Vladimir Poutine.

Le vote sur l’adoption des amendements constitutionnels est un vote pour l’avenir du pays et pour renforcer les valeurs d’unité et de justice en les érigeant en garanties constitutionnelles, a indiqué le président Poutine dans une allocution télévisée.

Il a souligné que ce scrutin n’a pas lieu seulement pour adopter des règles de droit, mais également pour «choisir le pays dans lequel nous voulons vivre avec une éducation et des soins de santé modernes, une protection sociale fiable et un pouvoir responsable devant la société».

«Nous votons pour un pays pour lequel nous travaillons et que nous voulons transmettre à nos enfants», a noté M. Poutine, ajoutant que «la souveraineté de la Russie dépend de notre sens de la responsabilité, de la sincérité de notre sentiment de patriotisme et de notre souci pour la patrie».

Le président russe a également remercié tous ceux qui ont déjà participé au vote, soulignant que les amendements constitutionnels proposés n’entreront en vigueur qu’avec l’approbation et le soutien du peuple.

Le vote sur les amendements constitutionnels, prévu initialement le 22 avril avant d’être repoussé pour cause de coronavirus, se déroule du 25 au 1er juillet.

Cette réforme constitutionnelle, annoncée par le président russe en janvier dernier, porte notamment sur des mesures comme l’indexation des pensions sur l’inflation, le choix du Premier ministre par le Parlement et l’interdiction pour les juges, les élus et les responsables politiques de posséder une double-nationalité, outre la réinitialisation des mandats présidentiels (limités à deux) au moment de l’adoption de la Constitution.

fm

 
 

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L’Europe a consolidé sa position de premier partenaire commercial du Maroc avec une part de 65,8% des échanges commerciaux du Royaume en 2019 en baisse de 0,6 point par rapport à 2018, selon les données de l’Office des changes.

La valeur de ces échanges s’est chiffré à 508,6 milliards de dirhams (MMDH) en 2019 en hausse de 1,2%, soit plus de 2 MMDH par rapport à 2018, indique l’Office dans son rapport annuel sur le commerce extérieur du Maroc.

Cette situation s’explique par la hausse des échanges effectués avec la Turquie de 4,7 MMDH pour atteindre 31,8 MMDH en 2019, conjuguée à l’évolution de +3,8 MMDH des échanges avec la France, explique le rapport, notant que la hausse concerne également les échanges avec l’Espagne, premier partenaire commercial du Maroc depuis six ans (+2,3%) avec 144,4 MMDH d’échanges en 2019.

Les échanges avec l’Asie s’intensifient pour la deuxième année consécutive, marquant une augmentation de 9,2 MMDH et s’élevant ainsi à 131,7 MMDH en 2019, souligne l’Office, attribuant cette évolution essentiellement à la hausse des échanges avec la Chine qui totalisent 52,6 MMDH mais aussi à l’évolution des échanges avec l’Inde de 2,4MMDH. Quant aux Emirats Arabes Unis, ils contribuent à cette hausse des échanges avec l’Asie à hauteur de 1,4 MMDH.

Les échanges avec l’Amérique quant à eux, poursuivent leur amélioration pour la quatrième année successive, mais avec un rythme moins accentué, soit +1,5% en 2019 contre +11,8% en 2018, alors que les échanges avec l’Afrique, s’inscrivent en baisse de 0,9 MMDH après la hausse constatée en 2018 de 3,2 MMDH.

La structure du déficit commercial par continent demeure inchangée en 2019, relève le rapport, ajoutant que le Maroc est déficitaire avec tous les continents excepté l’Afrique. Les importations depuis l’Europe excédent les exportations de 107,8 MMDH et le déficit avec l’Asie continue son aggravation, passant de 66 à 76,2 MMDH.

En revanche, l’excédent commercial avec l’Afrique s’intensifie de 1 MMDH, passant de 2,7 MMDH en 2018 à 3,7 MMDH en 2019, fait observer l’Office.

fm

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Le partenariat « Making Finance Work for Africa » (MFW4A) a organisé, le 25 juin dernier, un webinaire sur « le financement des petites et moyennes entreprises dans le contexte du Covid-19 », au cours duquel les participants ont souligné la nécessité d’aider à la restructuration financière et au repositionnement stratégique des PME après la crise.

La pandémie de Covid-19 s'accompagne, dans de nombreux pays, d’un ralentissement sans précédent de l'activité économique et des flux commerciaux. De nombreuses entreprises, en particulier les PME, fonctionnent en situation d’inquiétude, au ralenti, ou ont même fermé temporairement et risquent la faillite. Les PME en Afrique pourraient avoir perdu entre 20 et 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020.

Afin de débattre des défis liés au financement des PME dans le contexte du Covid-19, le partenariat MFW4A a organisé ce panel, qui a réuni des institutions financières avec des représentants de banques et de fonds de capital-investissement. Le webinaire a permis d’échanger sur les défis actuels et les approches réussies en matière de financement de PME en Afrique dans ce contexte. La rencontre virtuelle a également permis d’échanger sur les opportunités qu’offrent les solutions numériques.

Tout en rappelant le caractère salutaire des mesures de soutien prises par les États, les banques centrales, les institutions financières de développement et les institutions financières en faveur des entreprises et des PME afin de résorber leurs difficultés immédiates, les panélistes ont insisté sur la nécessité de mesures complémentaires. Au-delà des besoins immédiats en matière de financement de la trésorerie notamment, de report d’échéances, il serait judicieux d’encadrer davantage les PME dans la gestion de crise, la restructuration financière et le repositionnement stratégique après la crise.

Par ailleurs, la crise s’est accompagnée d’une accélération de la numérisation à laquelle les PME doivent s’adapter, notamment celle du secteur bancaire, des process de capital-investissement, du « e-gouvernement ».

Plusieurs personnalités ont participé à ce webinaire. Outre le directeur général de la BICIGUI Groupe BNP Paribas, Denis Rubrice, le panel a accueilli le directeur général de Partech, Cyril Collon, celui d’Azur Partners, Tarik Haddi, le président du groupe Investisseurs & Partenaires et ancien directeur général de l’Agence française de développement, Jean-Michel Severino, et le directeur de la clientèle des particuliers et professionnels de la Banque malienne de solidarité, Almoustapha Touré.

Le Partenariat « Making Finance Work for Africa »  est une initiative visant à soutenir le développement des secteurs financiers africains qui une plateforme unique pour les gouvernements africains, le secteur privé et les partenaires au développement dans la coordination des projets de développement du secteur financier à travers le continent, afin d’éviter la duplication et de maximiser l'impact de développement

M.j.j

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Des engagements financiers de plus de 1,8 milliard de dollars ont été enregistrés lors d’une conférence de haut niveau tenue, jeudi 25 juin à Berlin, dans le cadre du Partenariat pour le Soudan, une conférence de donateurs organisée en faveur de ce pays meurtri par plusieurs décennies de guerre et de conflits internes.

Ces importantes contributions financières marquent une étape importante dans l’engagement renouvelé de la communauté internationale en faveur de la République du Soudan, actuellement en transition démocratique après la chute de l’ancien régime.

Les contributions financières promises aideront le gouvernement de transition du Soudan à faire face à ses priorités et à lancer un processus officiel de soutien politique aux réformes démocratiques, à la paix et au programme de réformes économiques. Une grande partie de l’aide sera consacrée au Programme d’appui aux familles, qui fournira un soutien humanitaire et social et une assistance à près de 80 % de la population du pays, dont 40 % est sans emploi.

Le gouvernement soudanais a accordé la priorité aux réformes économiques et à la récupération des actifs détournés par ses anciens dirigeants tant à l’échelle nationale qu’internationale. Il a fait de la relance des secteurs productifs de l’économie, de la création d’emplois et de la paix inclusive et durable les pierres angulaires de son processus de réforme.

Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, et les responsables de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ont assisté à la conférence organisée conjointement par le Soudan, l’Allemagne, l’Union européenne et les Nations unies. Des délégations de 50 pays et organisations internationales ont également pris part à cette conférence.

« Cette conférence marque le grand retour du Soudan dans la communauté internationale », a déclaré le Premier ministre de la République du Soudan, Abdalla Hamdok, qui a rappelé les progrès enregistrés par son pays depuis la fin de la guerre, des conflits internes, de l’effondrement économique et de l’isolement du pays sur la scène internationale. Il s’est félicité du rétablissement des liens avec le reste du monde.

Abdalla Hamdok a déclaré que la réunion a été organisée pour un échange de vues ouvert en faveur « d’un programme complet de réforme des politiques nationales ».

De leur côté, les gouvernements et les délégations participantes ont exprimé leur soutien au gouvernement de transition, promettant un appui sans précédent pour aider le Soudan à réaliser ses objectifs de devenir une nation libre, pacifique, juste, inclusive et prospère, et pour atténuer les répercussions de la pandémie du Covid-19 dans le pays.

La conférence a reconnu l’urgente nécessité d’aider le Soudan à faire face à la crise économique aiguë qui frappe le pays et qui a été exacerbée par les épreuves supplémentaires liées à la pandémie de Covid-19. De nombreux participants ont appelé à un allégement de la dette du Soudan.

 « Le niveau de participation est sans précédent. C’est une véritable vague de soutien et de solidarité que nous espérions, s’est réjoui le Premier ministre soudanais. Mes chers amis, je vous remercie infiniment ! »

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré que le monde devait « mobiliser un soutien financier massif pour le Soudan. Le monde a besoin d’un Soudan stable, d’un Soudan démocratique. J’aimerais que toutes les nations s’unissent pour soutenir le Soudan », a-t-il déclaré.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, a déclaré que c’était « un devoir de soutenir le peuple soudanais et sa révolution. Vous avez accompli un travail remarquable en dirigeant le pays tout au long de la transition. Je vous offre le soutien entier de l’Allemagne. »

Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que le Soudan était une lueur d’espoir en Afrique. « L’UE se tient aux côtés du Soudan, prête à l’aider. C’est un investissement qui vaut la peine d’être fait dans la région (...) afin d’établir une référence mondiale », a-t-il insisté.

Le programme de la Conférence comportait une table ronde, qui a réuni le ministre soudanais des Finances, Ibrahim el-Badawi, la ministre du Travail et du Développement social, Lena el-Sheikh Mahjoub, le président de la Banque africaine de développement, Akinwuni Adesina, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, autour du thème de l’appui au programme de réformes économiques du Soudan.

 « La Banque africaine de développement a toujours été aux côtés du Soudan. Nous n’avons jamais abandonné le Soudan, ne serait-ce qu’une journée, même lorsque le pays faisait l’objet de sanctions économiques. C’est parce que nous croyons au Soudan », a déclaré le président Adesina. Nous avons fourni 445 millions de dollars provenant du Fonds africain de développement pour l’apurement des arriérés du Soudan et du Zimbabwe, et, nous travaillons en étroite collaboration avec bon nombre d’entre vous, y compris la Banque mondiale et le FMI. »

Il a ajouté que la Banque avait débloqué quelque 115 millions de dollars de subventions pour les trois prochaines années pour le financement de projets et de programmes du secteur public, en plus des 215 millions de dollars accordés au cours des trois dernières années au Soudan. Le président Adesina a indiqué que la Banque aiderait le Soudan à renforcer ses systèmes de santé grâce à une subvention d’environ 30 millions de dollars pour lutter contre la pandémie du Covid-19.

Selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel, les participants ont prévu de tenir une conférence de suivi du partenariat pour le Soudan au début de 2021, en coopération étroite avec le gouvernement soudanais et le groupe des « Amis du Soudan ». Parmi ceux-ci, la France, a offert d’accueillir une conférence de haut niveau en vue de lancer le processus d’allègement de la dette du Soudan afin de faciliter la pleine réintégration du pays dans la communauté économique internationale.

h.n

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