Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Environ 600 parties prenantes de plus de 30 pays africains et d'ailleurs se sont réunies du 8 au 10 juillet à Abuja, au Nigeria, pour la première conférence EdTech de la Mastercard Foundation.

Cet événement avait pour objectif de discuter des technologies de l'éducation afin de promouvoir un apprentissage résilient et inclusif en Afrique. Les participants ont conclu que l'intégration de la technologie dans les systèmes éducatifs africains est désormais indispensable.

La conférence, organisée en partenariat avec le gouvernement fédéral du Nigeria, s'est terminée par un appel à l'action autour de 10 recommandations pour les gouvernements et les parties prenantes de l'EdTech.

Peter Materu, Chief Program Officer à la Mastercard Foundation, a souligné que l'investissement dans l'éducation africaine est crucial pour le développement du capital humain mondial.

 Il a ajouté que renforcer la résilience des systèmes d'apprentissage est essentiel pour faire face à des crises futures comme la pandémie de COVID-19.

M. Materu a insisté sur l'importance de l'éducation pour bâtir une société inclusive et résiliente et a appelé à des investissements pour qualifier les jeunes Africains.

Le professeur Tahir Mamman, ministre fédéral de l'éducation du Nigeria a déclaré que la technologie est un puissant outil d'autonomisation des étudiants et de ravivement de leur passion pour l'apprentissage.

Bosun Tijani, ministre nigérian des communications, de l'innovation et de l'économie numérique a fait savoir que l'inclusion est essentielle pour réaliser le potentiel des EdTech et qu'il est important de toucher tous les apprenants pour réussir cette révolution éducative.

Les discussions ont également porté sur l'état des EdTech en Afrique, l'évaluation des solutions technologiques aux défis éducatifs du continent et les moyens d'utiliser les technologies émergentes pour accélérer l'acquisition de compétences chez les jeunes, en particulier les jeunes femmes.

Jamila Bio Ibrahim, ministre fédérale du développement de la jeunesse du Nigeria a souligné l'importance de l'inclusion dans la réforme de l'éducation en insistant sur la nécessité de prendre en compte toutes les voix, notamment celles des jeunes femmes dans la formulation des politiques.

L'envoyé spécial de l'Union africaine pour la jeunesse, Chido Mpemba a noté que les innovations accessibles peuvent avoir une portée mondiale tout en étant profondément ancrées dans les besoins des jeunes Africains.

Les recommandations de la conférence ont été partagées lors du troisième forum ministériel sur les TIC en Afrique. Trois priorités ont été définies pour une action concrète d'ici le prochain forum à savoir : développer des stratégies pour intégrer les TIC dans les systèmes d'apprentissage, améliorer la qualité des données éducatives pour une prise de décision éclairée et relever le défi des enfants non scolarisés en Afrique dont le nombre est en constante augmentation.

La Mastercard Foundation, via son Centre pour l'enseignement et l'apprentissage innovants s'engage à encourager l'innovation, partager les meilleures pratiques, mener des recherches et organiser des événements comme cette conférence EdTech pour promouvoir une éducation inclusive surtout pour les apprenants mal desservis.

Joseph Nsengimana, directeur du Centre a exprimé l'enthousiasme collectif pour faire progresser l'éducation grâce à la technologie, affirmant que cela transformera significativement le paysage éducatif en Afrique.

A noter que la prochaine conférence EdTech est prévue pour 2026, marquant le 20e anniversaire de la Mastercard Foundation.

HN

 

ENCADRE

Les recommandations formulées par les participants pour améliorer l'écosystème EdTech en Afrique

  1. Promouvoir l'innovation locale en soutenant les politiques EdTech, avec les gouvernements jouant un rôle de leader et de facilitateur.
  2. Harmoniser les politiques intersectorielles pour coordonner les stratégies sur l'accès à l'éducation par la technologie.
  3. Assurer l'infrastructure de base en utilisant de manière créative des ressources comme les fonds de service universel pour investir dans l'électricité, l'internet, les appareils et l'infrastructure éducative.
  4. Prendre des décisions basées sur les données en investissant dans les systèmes et les capacités de collecte et d'analyse des données gouvernementales.
  5. Renforcer les capacités de prestation en formant les enseignants à l'utilisation des EdTech et en aidant les responsables éducatifs à utiliser des processus et des données technologiques.
  6. Systématiser l'intégration des EdTech en introduisant des normes claires et adaptées pour l'intégration technologique dans les programmes éducatifs.
  7. Guider l'innovation contextuelle avec des directives claires et des processus d'approbation pour encourager l'innovation et l'intégration technologique.
  8. Diversifier les parcours d'apprentissage pour les jeunes non scolarisés avec des alternatives technologiques flexibles pour l'apprentissage et la certification.
  9. Réduire les obstacles à l'accès aux TIC grâce à des partenariats stratégiques entre les secteurs privés et public.
  10. Intégrer l'inclusion réactive dans les politiques et innovations éducatives, en se concentrant sur la diversité des jeunes et leur participation active.

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Face à l’augmentation du stress hydrique et aux effets du changement climatique sur les ressources en eau qu’elle partage avec ses voisins, la Côte d’Ivoire a adhéré à la Convention des Nations Unies sur l’eau, devenant ainsi 53e Etat partie et 10e pays africain à adhérer à ce traité visant à améliorer la gestion commune de l’eau par-delà les frontières.

Selon la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU), qui assure le secrétariat de la Convention de l’ONU sur l’eau, cette adhésion consolide la forte dynamique de coopération dans le domaine de l’eau en Afrique, où plus de 90 % des ressources en eau se trouvent dans 63 bassins partagés par deux pays ou plus.

« L’adhésion de la Côte d’Ivoire est une étape importante pour le multilatéralisme et réaffirme le rôle de la Convention des Nations Unies sur l’eau en tant qu’outil de soutien à la coopération dans le domaine de l’eau pour la paix, le développement durable et l’adaptation au changement climatique à travers les frontières », a déclaré dans un communiqué, Tatiana Molcean, Secrétaire exécutive de la CEE-ONU.

L’urbanisation et les effets du changement climatique menacent l'eau 

La Côte d’Ivoire, 9ème économie d’Afrique partage huit bassins fluviaux transfrontaliers (Volta noire, Bia, Tanoé, Comoé, Niger, Sassandra, Cavally et Nuon) avec ses voisins, à savoir le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.  Répondre aux besoins en eau d’une population de quelque 30 millions d’habitants, qui croît de 2,5 % par an, représente un défi de taille.

Ses ressources en eau sont menacées par l’urbanisation, les effets du changement climatique, notamment la sécheresse et les inondations, tandis que la qualité de l’eau se détériore en raison de la pollution due aux déchets agricoles et industriels, à l’orpaillage illégal et aux eaux usées non traitées. Les ressources en eau sont également inégalement réparties dans le pays, avec des zones de stress hydrique dans le nord et le nord-est.

« L’adhésion de la Côte d’Ivoire à la Convention des Nations Unies sur l’eau favorisera les relations avec les pays avec lesquels nous partageons des ressources en eau », a affirmé le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba.

Selon le dernier rapport sur l’indicateur 6.5.2 des Objectifs de développement durable(ODD), en Côte d’Ivoire, seuls 25 % de la zone du bassin transfrontalier sont couverts par des accords opérationnels. Aucun aquifère transfrontalier partagé par le pays n’est couvert par des accords opérationnels.

Coopération indispensable pour relever les défis de l’eau en Afrique

A noter que depuis l’ouverture mondiale de ce traité à tous les États membres des Nations unies en 2016, le Tchad, le Sénégal, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Togo et le Cameroun sont devenus les premières nations africaines à y adhérer, avant d’être rejoints par cinq pays en 2023 - le Nigéria, la Namibie et la Gambie, en plus de l’Iraq et du Panama qui sont devenus les premières Parties dans leurs régions respectives.

Les quatre plus grandes économies d’Afrique de l’Ouest - le Nigéria, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire - sont désormais parties à la convention sur l’eau.

La 10e session de la réunion des parties à la Convention sur l’eau, qui se tiendra à Ljubljana, en Slovénie (du 23 au 25 octobre), devrait encore catalyser cet élan.

Selon la Banque africaine de développement, une personne sur trois en Afrique est actuellement confrontée à l’insécurité de l’eau, seuls 58 % des Africains ont accès à des services d’eau potable gérés en toute sécurité.

Cependant, l’eau possède également un énorme potentiel de transformation, si l’on considère que moins de 5 % des terres cultivées sont irriguées aujourd’hui et que seulement 10 % du potentiel hydroélectrique de l’Afrique est utilisé.

Source: NU

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Le gouvernement marocain et la Banque africaine de développement ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de financement d’un montant total de 604 millions d’euros en faveur de la numérisation des universités, de la compétitivité des territoires et de la valorisation des forêts du Royaume.

Ces financements permettront de mettre en œuvre des programmes d’appui pour accompagner la transition des universités vers une dynamique plus digitale, entrepreneuriale et inclusive, pour améliorer la compétitivité territoriale et pour renforcer le développement intégré et durable des zones forestières, tout en finançant la construction d’une autoroute entre Guercif et Nador.

La cérémonie de signature a réuni le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim avec le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka ; le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui ainsi que Ryad Mezzour (Industrie et Commerce), Mohcine Jazouli (Investissement, Convergence et Évaluation des politiques publiques), Fouzi Lekjaa (ministre délégué chargé du Budget) et le directeur général de l’Agence nationale des eaux et forêts, Abderrahim Houmy.

« La signature de ces quatre accords est importante. Elle témoigne de l’excellence du partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement. Des relations historiques qui se poursuivent aujourd’hui », a déclaré le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.

« Parce qu’ils agiront en synergie, ces quatre nouveaux projets auront un impact important. Les opérateurs économiques bénéficieront d’un meilleur climat des affaires, de compétences plus adaptées à leurs besoins et d’une plus grande mobilité et fluidité logistique qui les rendra plus compétitifs. Le tout dans une approche respectueuse de l’environnement. Ces opérations structurantes démontrent l’excellence de nos relations avec le Maroc, un pays qui avance à pas de géant sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a salué Achraf Tarsim.

D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt financera le Programme d’appui à la transformation pour une université digitale, entrepreneuriale et inclusive. Il soutiendra les objectifs du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI 2030) qui prend en compte les besoins des secteurs, introduit l’entreprenariat dans les cursus, inclut les territoires pour encourager l’excellence et l’innovation.

Le deuxième accord, d’un montant de 200 millions d’euros, mettra en place le Programme d’amélioration de la compétitivité territoriale. Il contribuera à dynamiser et à densifier les bases industrielles locales, à attirer davantage d’investisseurs et à créer plus d’emplois locaux.

Financée à hauteur de 200 millions d’euros, la troisième opération soutiendra la construction de l’autoroute Guercif-Nador, longue de 104 kilomètres. Elle permettra de renforcer la connectivité et l’attractivité de la région de l’Oriental en reliant le futur port de Nador West Med et la zone d’activité industrielle et logistique de Betoya.

Le quatrième accord, d’un total de 84 millions d’euros, permettra de lancer le Projet d’appui au développement intégré et durable des zones forestières. Il agira non seulement sur le cycle de l’eau en période de grande sécheresse mais renforcera également les chaînes de valeur, soutiendra l’entreprenariat forestier et aquacole et préservera la biodiversité, tout en améliorant les capacités de séquestration du carbone.

La Banque africaine de développement intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Elle intervient dans les secteurs clés de la santé, du développement humain, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, et de la finance.

hn

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Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé a exprimé, le samedi 12 juillet 2024 à Boundiali, toute sa fierté devant les succès que connaît la culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire. Toute chose qui impacte positivement la vie des populations. C'était à l'inauguration de l’unité industrielle de transformation de noix de cajou de Boundiali.

"Sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara, je voudrais me féliciter des résultats enregistrés par la culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire. Le secteur de l'anacarde a connu des progrès depuis 2011 et impacte aujourd'hui positivement la vie des populations", s'est réjoui Beugré Mambé.

Pour etayer ses propos, le Premier Ministre a affirmé qu'en 2011, la production d'anacarde était de 400 000 tonnes et en 2023 elle est passée à 1 200 000 tonnes. En 2019, la transformation du cajou était à 9% , pour atteindre 22% en 2023.
En 2011, il n'y avait que quelques unités de transformation, mais en 2023 le pays a compté 35 unités de transformation de la noix de cajou.

Selon le Chef du gouvernement, l'on comptait 420 000 acteurs pour la filière cajou en 2023, avec à la clé 15 000 emplois directs et 70 000 emplois indirects. Cette filière permet de nourrir 3 à 4 millions de personnes. "Les impacts de la culture du cajou sont à la fois économiques, sociaux et environnementaux", a soutenu Beugré Mambé.

L’usine de transformation de noix de cajou de Boundiali est située dans le village-communal de Tombougou-Samorosso. Elle est bâtie sur une superficie de 10 hectares, avec une capacité de traitement de 50 tonnes/jour.

Son coût est estimé à environ 15 milliards de francs CFA. Elle est l’œuvre de Pan African Agro Commodities, à travers Al Sayegh Group venu d’Abou Dabi. Avec cette usine, le gouvernement ivoirien ambitionne d'atteindre un taux de transformation de 50% de la production locale de l’or gris d’ici 2030.

Cette unité de transformation permettra à tous les acteurs de la filière de vivre décemment de la culture de l'anacarde. Génératrice de 2 000 emplois directs et de 3 000 emplois indirects, à terme ce seront 6 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Cette usine sera suivie d'une deuxième pour le bonheur des populations.

Elle permettra de résorber le chômage des jeunes, de participer à l'autonomisation des femmes dans la région. C'est une usine qui va faire le bonheur des populations dont l'une des activités principales est la culture de l'anacarde.

Il faut noter que la région de la Bagoué produit au moins 10% de la production nationale, soit 100 000 tonnes.

hn

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À Béhoukro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, un groupement de producteurs de maraichers a bénéficié d’un appui en matériels agricoles et en intrants. Une aide qui permet aux producteurs de produire plus. "Grâce à cet appui, nous avons produit 90 tonnes de tomates et 25 tonnes d’aubergines, ce qui nous a rapporté une bonne somme d’argent", se réjouit Fulgence Yao, président de la Coopérative.

À Bouaké, au quartier Broukro, la coopérative Agro Industrie Bethanie (AIB), spécialisée dans la transformation de manioc dispose désormais d’une unité semi-industrielle entièrement équipée.

Ce nouveau local doté de matériel de qualité améliore considérablement les conditions de travail des productrices. "La propreté de notre nouveau local attire de nombreux clients et nos nouvelles machines nous facilitent la vie", nous dit Monique Kouakou, transformatrice de manioc.

Ces accompagnements s’inscrivent dans le cadre du Projet d’Appui au programme Social du Gouvernement (PaPsgouv) pour une meilleure exploitation des potentialités agricoles du pays.

Le PaPsgouv a permis, en 2023, l’installation de 5 unités de transformation de manioc et la production de 21 067 tonnes de maraichers en Côte d’Ivoire.

hn

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Le commerce extérieur de la Chine a atteint un nouveau record au premier semestre de cette année, donnant un nouvel élan à la reprise économique, selon des données officielles publiées vendredi.

Le volume des échanges de marchandises a augmenté de 6,1% en glissement annuel pour atteindre 21.170 milliards de yuans (environ 2.970 milliards de dollars) entre janvier et juin, selon l'Administration générale des douanes. Les exportations ont augmenté de 6,9%, tandis que les importations ont progressé de 5,2%.

La tendance positive du commerce extérieur s'est davantage renforcée, d'après les analystes.

Au cours du deuxième trimestre, les importations et les exportations ont augmenté de 7,4% par rapport à l'année précédente, ce qui est nettement supérieur à l'augmentation de 4,9% enregistrée au cours du premier trimestre de cette année et de 1,7% au cours du quatrième trimestre de l'année dernière.

Agence

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Le premier ministre chinois Li Qiang a rencontré le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo mercredi à Beijing, s'engageant ainsi à étendre la coopération mutuellement bénéfique et à réaliser un développement commun.

Notant que la Chine et la Guinée-Bissau sont de bons frères et de bons partenaires fiables, M. Li a déclaré que la Chine accordait toujours de l'importance au développement des relations de coopération amicales avec la Guinée-Bissau.

Ces dernières années, sous la direction stratégique des deux chefs d'Etat, les deux pays ont fait progresser l'amitié traditionnelle de manière continue. Ils ont développé les relations bilatérales de manière régulière et sans heurts, et réalisé une coopération fructueuse, a déclaré M. Li.

Il a ajouté que la Chine était disposée à travailler avec la Guinée-Bissau pour suivre la voie tracée par les deux chefs d'Etat, consolider et approfondir la confiance politique mutuelle, étendre la coopération mutuellement bénéfique, mieux réaliser le développement commun et apporter davantage de bénéfices aux deux peuples.

M. Li a déclaré que la Chine soutenait le peuple bissau-guinéen dans la recherche indépendante d'une voie de développement adaptée à ses conditions nationales et soutenait la Guinée-Bissau dans la sauvegarde de sa souveraineté, de sa sécurité et de ses intérêts en matière de développement.

La Chine est prête à renforcer la synergie des stratégies de développement avec la Guinée-Bissau, à partager davantage d'expériences en matière de développement, à faire progresser une coopération pragmatique et efficace avec la Guinée-Bissau et à aider la Guinée-Bissau à renforcer la force motrice interne de son développement, a-t-il déclaré.

Il a appelé les deux pays à faire bon usage des plateformes importantes telles que l'initiative "la Ceinture et la Route" et le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) pour approfondir la coopération dans les domaines de l'agriculture, de la pêche et de la construction d'infrastructures.

La Chine entend importer davantage de produits agricoles de qualité de Guinée-Bissau, a déclaré M. Li, notant que la Chine encourageait ses entreprises à étendre leurs investissements en Guinée-Bissau et qu'elle espérait voir la Guinée-Bissau continuer à fournir des facilités et du soutien.

"La Chine est prête à renforcer les échanges entre les peuples et la coopération avec la Guinée-Bissau dans les domaines des soins médicaux, de la santé et de l'éducation, et à accueillir favorablement davantage d'étudiants bissau-guinéens talentueux pour étudier en Chine", a-t-il ajouté.

Notant que la Guinée-Bissau apprécie sincèrement le soutien précieux et à long terme de la Chine à son développement socio-économique, M. Embalo a déclaré que la Guinée-Bissau était disposée à renforcer la coopération pragmatique avec la Chine dans divers domaines, tels que l'économie, le commerce et la construction d'infrastructures, et à continuer à aller de l'avant pour un développement commun.

La Guinée-Bissau respecte fermement le principe d'une seule Chine, soutient les concepts majeurs et les initiatives mondiales, notamment la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et l'initiative "la Ceinture et la Route", et se tient prête à travailler avec la Chine pour obtenir des résultats fructueux lors du prochain sommet du FOCAC, qui se tiendra en Chine à l'automne, a déclaré M. Embalo.

LDA Avec Agence

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KnowBe4, le plus grand fournisseur mondial de formation à la sensibilisation à la sécurité et de simulation d'hameçonnage, a récemment publié son Rapport international sur la santé, dévoilant une crise de cybersécurité de grande ampleur touchant le secteur de la santé, notamment les groupes hospitaliers, à l'échelle mondiale.

                                                                                                                    L'Afrique, épicentre des Cyberattaques

En 2023, l'Afrique a enregistré le plus grand nombre moyen d'attaques cybernétiques hebdomadaires par organisation. Sur le continent, une organisation sur 19 a subi une tentative d'attaque chaque semaine. En dépit du fait que le secteur de la santé en Afrique du Sud ait évité une attaque majeure depuis 2020, l'escalade inquiétante des attaques dans d'autres secteurs du pays suggère qu'une attaque dans le domaine de la santé n'est qu'une question de temps.

                                                                                                            Les Hôpitaux : Cibles Privilégiées des Rançongiciels

Les hôpitaux sont devenus des cibles de plus en plus attrayantes pour les attaques de rançongiciels en raison de leurs vastes bases de données de patients et des informations sensibles qu'ils détiennent. L'interconnexion entre leurs systèmes et équipements, combinée à la faiblesse de leurs mesures de sécurité, les rend particulièrement vulnérables. En cas d'attaque, les cybercriminels peuvent potentiellement prendre le contrôle des systèmes hospitaliers et accéder non seulement aux informations médicales des patients, mais aussi à leurs données financières et d'assurance.

Les cyberattaques ont un impact sévère sur les hôpitaux, pouvant entraîner une baisse de la qualité des soins, une perte d'accès aux systèmes électroniques et un retour aux dossiers papier incomplets. Elles peuvent également conduire à l'annulation de chirurgies, d'examens, de rendez-vous, et dans certains cas, à des pertes de vies humaines.

                                                                                                                            Faits marquants du rapport

Voici quelques faits marquants du rapport de KnowBe4 :

Augmentation des attaques : Au cours des trois premiers trimestres de 2023, le secteur mondial de la santé a subi en moyenne 1 613 cyberattaques par semaine, ce qui représente près de quatre fois la moyenne mondiale. Cette hausse est particulièrement significative par rapport à la même période de l'année précédente.

Coûts des Violations : Le secteur de la santé a enregistré une augmentation dramatique des coûts liés aux cyberattaques au cours des trois dernières années. Le coût moyen d'une violation a atteint près de 11 millions de dollars, soit plus de trois fois la moyenne mondiale, ce qui fait de la santé le secteur le plus touché financièrement.

Prédominance des Rançongiciels : Les attaques de rançongiciels ont été le type de cyberattaque le plus fréquent contre les organisations de santé, représentant plus de 70 % des attaques réussies au cours des deux dernières années.

Origine des Attaques : La majorité des cyberattaques (entre 79 et 91 %), tous secteurs confondus, débutent par des tactiques d'hameçonnage ou d'ingénierie sociale, permettant aux cybercriminels d'accéder aux comptes ou serveurs.

Vulnérabilité des Employés : Selon le rapport de référence 2024 de KnowBe4 sur l'hameçonnage par secteur, les organisations de santé et pharmaceutiques sont parmi les plus vulnérables aux attaques d'hameçonnage. Les employés des grandes entreprises de ce secteur ont un risque de 51,4 % d'être victimes d'un e-mail d'hameçonnage, ce qui signifie que les cybercriminels ont plus d'une chance sur deux de réussir à berner un employé du secteur.

                                                                                                                      La nécessité d'une sensibilisation à la sécurité

"Le secteur de la santé reste une cible de choix pour les cybercriminels cherchant à tirer profit des situations de vie ou de mort auxquelles sont confrontés les hôpitaux," déclare Stu Sjouwerman, PDG de KnowBe4. "Avec les données des patients et les systèmes critiques pris en otage, de nombreux hôpitaux se sentent obligés de payer des rançons exorbitantes. Ce cycle vicieux peut être brisé en donnant la priorité à une formation complète à la sensibilisation à la sécurité pour responsabiliser les employés et cultiver une culture positive de la sécurité comme rempart contre l'hameçonnage et les tactiques d'ingénierie sociale."

Le rapport examine l'état de la cybersécurité dans le secteur de la santé en Amérique du Nord, en Europe, au Royaume-Uni, en Asie-Pacifique, en Afrique et en Amérique latine. Il met également en lumière certaines des attaques de rançongiciels les plus médiatisées survenues entre décembre 2023 et mai 2024, leurs conséquences et les mesures que les organisations de santé peuvent prendre pour se protéger des cyberattaques.

La crise de cybersécurité dans le secteur de la santé est un problème mondial pressant. Les résultats du rapport de KnowBe4 soulignent la nécessité urgente d'améliorer les mesures de sécurité et de former le personnel à la sensibilisation aux menaces cybernétiques. En adoptant des stratégies de sécurité robustes et en cultivant une culture de la vigilance, les organisations de santé peuvent mieux se protéger contre les cyberattaques et assurer la sécurité des données sensibles des patients.

Source : KnowBe4

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La 7e édition du Salon International de l'Agriculture et des Ressources Animales d'Abidjan (SARA) se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc d’exposition d’Abidjan. Cet événement de grande envergure, centré sur le thème crucial "Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique", mettra à l'honneur la Chine.

Pour préparer cette plateforme dédiée à l'agriculture, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani a rencontré SEM Wu Jie, Ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire le mardi 2 juillet 2024. La réunion s'est tenue au cabinet du ministre au 25ème étage de l’immeuble de la Caistab Abidjan Plateau.

Les échanges ont porté sur la coopération sino-ivoirienne dans le domaine agricole, en particulier en vue de l'organisation de la 7e édition du SARA. Pour le Ministre Adjoumani, la présence de la Chine à cet événement offrira aux participants et visiteurs l’opportunité de découvrir la richesse et la diversité de l’agriculture chinoise. Cela favorisera également les échanges commerciaux et la promotion des investissements agricoles entre Abidjan et Pékin.

Le SARA 2025, avec son thème centré sur la souveraineté alimentaire en Afrique, sera une occasion unique de partager l'expérience de la Chine dans le développement de l'agriculture. Le diplomate chinois a exprimé sa satisfaction quant à ce choix et a remercié les autorités ivoiriennes pour cet honneur.

Ce choix témoigne du renforcement continu de la coopération sino-ivoirienne. La Chine dotée d'une agriculture performante a été sélectionnée en reconnaissance des relations solides entre les deux nations et de la qualité de leur coopération bilatérale dans le domaine agricole.

L'agriculture est un pilier essentiel de l'économie chinoise, nourrissant 1,4 milliard d’habitants. La Chine est le premier producteur mondial de nombreuses cultures, notamment le riz, le blé, les pommes de terre, le sorgho, l’arachide, le thé, le millet, l’orge, le coton, les oléagineux, ainsi que le porc et le poisson.

Le SARA se positionne comme une plateforme d'opportunités d'investissements directs dans les secteurs agricoles, des ressources animales, halieutiques et forestières. Désormais considéré comme le plus grand événement agricole d'Afrique de l’Ouest, le SARA a connu un succès éclatant lors de sa précédente édition.

L'édition 2025 du SARA sera un moment important pour renforcer les collaborations entre la Côte d'Ivoire et la Chine, permettant aux deux nations de partager leurs savoir-faire et de promouvoir un développement agricole durable. Les participants auront l’occasion d'explorer des innovations technologiques et des méthodes de transformation agro-alimentaire, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire de l'Afrique.

La 7e édition du SARA promet d’être un événement marquant pour le secteur agricole en Afrique avec la Chine qui joue un rôle central en tant que pays à l’honneur.

Cette collaboration renforcera les liens entre Abidjan et Pékin et mettra en lumière l'importance de la coopération internationale pour atteindre des objectifs communs de développement et de sécurité alimentaire.

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Le grand avion amphibie AG600, développé de manière indépendante par la Chine a franchi une nouvelle étape en entrant dans la phase de production initiale en série à faible cadence et d’assemblage final, a annoncé mardi la société Aviation Industry Corporation of China (AVIC). Ce développement marque une avancée significative pour l'industrie aéronautique chinoise.

Le 30 juin, la plus grande partie du nez de l'avion du premier AG600 produit en série a été livrée, selon AVIC, le principal constructeur aéronautique de Chine. Cet événement marque la transition du modèle AG600 de la phase de recherche et de développement à celle de production en série, selon les déclarations des concepteurs de l'avion.

La fabrication du nez de l'avion a duré environ trois mois. L’Administration régionale de l’aviation civile pour le centre et le sud de la Chine a réalisé l'inspection de conformité à la navigabilité pour cette composante cruciale.

La prochaine étape consistera en l'assemblage final de l'AG600 qui sera effectué par AVIC General Huanan Aircraft Industry Co. Ltd. à Zhuhai, dans la province chinoise du Guangdong. Une fois le certificat de type obtenu, l'AG600 sera prêt à être livré à ses clients. Actuellement, quatre avions AG600 destinés à des vols d'essai sont engagés dans des missions à travers le pays pour vérifier leurs performances et leur conformité aux normes de navigabilité.

La Chine, avec sa vaste topographie et ses défis géographiques continue de renforcer ses capacités en matière de secours aériens d'urgence. Le 14e Plan quinquennal (2021-2025) du pays a souligné la nécessité d'améliorer le système national de gestion des urgences en renforçant les capacités de secours aérien.

Dans ce contexte, la famille d’avions amphibies AG600 est développée comme un équipement aéronautique avancé essentiel pour améliorer les capacités de secours d’urgence du pays.

La famille d’avions AG600 est spécialement conçue pour des missions de secours, telles que la lutte contre les incendies et les opérations de recherche et de sauvetage en mer. Les avions amphibies de cette série présentent une configuration unique avec un corps supérieur en forme d’avion et un corps inférieur en forme de coque de navire, permettant ainsi des opérations sur terre et sur l'eau.

AVIC met l’accent sur la capacité amphibie, la polyvalence des modèles et le développement en série de la famille AG600. Ce grand avion amphibie peut être équipé pour répondre à diverses demandes des utilisateurs dans des domaines tels que la surveillance de l’environnement maritime, la détection des ressources, le transport de passagers et de marchandises, entre autres.

Le développement de l’AG600 représente un progrès significatif pour la Chine, non seulement en termes de capacités aéronautiques, mais aussi pour le renforcement des infrastructures de secours et d'urgence.

 Avec la phase de production en série désormais entamée, l’AG600 est sur le point de devenir un atout majeur pour les opérations de secours en Chine, consolidant ainsi la position du pays dans le domaine de l'aviation amphibie.

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