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Un avion privé de deux places s’est écrasé ce mercredi dans lagune non loin du village Marchoux de Bingerville, tuant sur le coup les deux membres d’un couple qui se trouvaient à bord, annonce l’AIP. citant des témoins.
La catastrophe s’est produite sur le petit île d’« Agbanigblè » ou « Ile des chauves souris », à proximité de village Marchoux, un centre dédié aux lépreux.
Le chef de Marchoux, Leroi Louis, joint au téléphone par l’AIP, a indiqué que le corps d’une femme avec des traits d’asiatique a été retrouvé sur les lieux du drame par les éléments des sapeurs pompiers et de la gendarmerie.
Ce crash est le quatrième du genre en moins d’un an en Côte d’Ivoire. Début juillet, un hélicoptère s’est écrasé à Modeste, village du département de Grand Bassam, une ville située non loin d’Abidjan, enregistrant deux blessés. Bien avant, dans la même zone, un avion de transport en octobre avait fait trois morts. Deux mois après, un hélicoptère s’était écrasé à Port-Bouet (Abidjan-Sud), faisant quatre blessés.
Le Conseil des ministres a adopté, mercredi, un décret portant révocation de Noël Akossi Bendjo à la tête de la mairie du Plateau, pour « faux en écriture et détournement de fonds » portant sur « plusieurs milliards » de francs CFA.
Cette sanction fait suite à une série de missions de vérifications et de contrôles diligentés par les services compétents du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, du 20 au 27 juillet, dans les communes du district autonome d’Abidjan.
» Au cours de ces investigations, il a été constaté, au niveau de la maire du Plateau, de graves déviations dans la gestion du maire, relevant du maniement des fonds communaux, du faux en écriture publique et du détournement de fonds portant sur plusieurs milliards », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.
Le Conseil des ministres a adopté cette révocation « au regard de la gravité des faits et conformément des dispositions légales en vigueur », a expliqué le porte du gouvernement, M. Touré, également ministre de la Communication et des Médias.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la loi 2012 du 13 décembre 2012, portant organisation des collectivités territoriales, a rappelé le ministre de la Communication et des Médias à la presse. « Ce sont des actes délictueux qui ne sont pas fondés sur des discriminations politiques », a-t-il indiqué.
Membre du secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Akossi Bendjo est ancien président du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de raffinage (SIR). Il occupait la mairie du Plateau depuis 2001.
L’ONG N’gboadô bénéficie du soutien de la Suisse dans le cadre de son projet « Action 2 Cœurs » pour les enfants du centre d’observation des mineurs (COM) de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan(MACA). Thomas Litscher, ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, l’a fait savoir lors de la conférence de presse de présentation officielle de ce projet, le mardi 31 juillet à Abidjan.
Pour lui, toute action qui vise la protection, le bien-être et la promotion des droits des enfants mérite d’être soutenue. Car l’enfant, a-t-il dit, a besoin « d’amour » dans le cadre de son développement physique et spychique. C’est pourquoi, la Suisse est le principal partenaire financier de ce projet d’un coût total de 115 millions Fcfa.
Concrètement, selon le président de l’ONG N’gboadô, Job Sodjinou, il s'agira de construire une salle des métiers de la coiffure(équipée par un laboratoire suisse), une autre pour les métiers d’artiste(chanteur, peintre, etc), une cuisine industrielle (boulangerie, pâtisserie) et un réfectoire au sein de la MACA. "Déjà les travaux sont à 85% de réalisation pour une remise de clé dans le courant du mois d'octobre", a-t-il souligné. Ces constructions serviront à la formation des pensionnaires de la COM qui ont émis le voeu d'apprendre un métier pendant leur séjour carcéral. Une autre manière de leur donner une deuxième chance.
Par ailleurs, Job Sodjinou a plaidé auprès des journalistes et hommes de média à l'accompagner dans ce projet en vue d’apporter leur contribution à la politique de réinsertion et resocialisation des enfants en conflit avec la loi dans notre pays.
« Nous demandons à toutes les bonnes volontés : particulier, structures privés et publiques à soutenir cette initiative », a-t-il ajouté, indiquant qu’il est prévu un programme d’alphabétisation à l’intention de ces mineurs.
« Action 2 Cœurs » vise à la réinsertion et resocialisation des enfants en conflit avec la loi en détention dans les prisons ivoiriennes, mais surtout leur permettre d’avoir des meilleures conditions de vie pendant leur incarcération. Les artistes Nash et Kajeem(ambassadeurs), PrisK, des journalistes, bloggeurs…accompagnent cette initiative. Ce projet est également soutenu par la sous-direction de l'enfant et de la protection judiciaire, le FORDPCI (forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire), le Ramade-CI, l’Unjci, l'Unicef, etc.
Daniel Coulibaly
Le directeur général de la mine d’or de Tongon du groupe Randgold ressources Limited, Mark Bristow a annoncé le maintien de la fermeture de l’entreprise, en proie à une contestation sociale, jusqu’à l’obtention d’une solution définitive de la crise.
« Nous sommes engagés à travailler avec le gouvernement, les autorités locales et tous ceux qui veulent toujours faire partie de la grande famille des travailleurs de Tongon pour que cette mine soit à nouveau opérationnelle », a indiqué M. Bristow lors d’une conférence de presse, lundi.
Le gouvernement avait initié un processus qui, en avril, a débouché sur la signature d’un protocole d’accord entre la mine de Tongon et les syndicats des travailleurs, et selon lequel il était prévue une période de négociation au cours de laquelle les activités de la mine se poursuivraient comme d’habitude.
Ce processus évoluait positivement jusqu’au 13 juillet 2018, date à laquelle les syndicats des travailleurs ont formulé de nouvelles demandes en dehors de l’accord multipartite existant et du droit du travail ivoirien, abandonnant ainsi la suite les négociations et stoppant toutes les opérations de la mine, explique-t-on.
« Compte tenu des problèmes sociaux qui ont perturbé les opérations de la mine au cours des deux dernières années et suite au dernier arrêt de travail qui a interrompu la production il y a deux semaines, nous avons décidé de poursuivre la collaboration avec le Gouvernement qui a déjà pris des mesures pour sécuriser l’outil de production et fait face actuellement à la situation », a-t-il précisé, cité par l'AIP.
« A ce stade, Tongon se remettait peu à peu d’un début d’année difficile et était sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de production révisés. Nous devrons maintenant revoir et examiner ces prévisions à la lumière de l’arrêt de travail et du temps qu’il faudra pour remettre les opérations en service et se remettre en production », a-t-il également ajouté.
Pour M. Bristow, Randgold reste toujours engagé à investir en Côte d’Ivoire et à participer au développement de son industrie minière naissante.
« L’exploration autour de la mine de Tongon a révélé un potentiel pour une extension de la durée de vie actuelle de la mine tandis que sur nos sites plus éloignés, nos équipes d’exploration sont à la recherche du prochain Tongon sur nos vastes chantiers d’exploration dans ce pays « , a-t-il assuré avec optimisme.
Initialement prévus pour une durée de 30 mois, les travaux du quatrième pont d’Abidjan, d’un coût de 142 milliards de francs CFA, dévraient désormais s'achver din août 2020. C'est ce qu'a annoncé, lundi 30 juillet 2018, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. Soit un temps de réalisation de 24 mois.
Procédant au lancement des travaux de ce pont devant relier les communes de Yopougon, Attécoubé, Adjamé et Plateau, le chef du gouvernement, cité par l'AIP, a souligné que le projet prévu se dérouler sur 30 mois ont été ramenés à 26 mois et devrait s’achever « fin août 2020».
Cette infrastructure devrait accueillir un trafic prévisionnel est de 42 000 véhicules par jour à sa livraison.
7,2 km
D’une longueur totale de 7,2 kilomètres, ce pont permettra, selon le chef du gouvernement ivoirien, de désenclaver Yopougon, organiser la circulation dans ladite commune autour d’un axe structurant qui traverse tout le quartier d’Ouest en Est et qui permettra la mise en place d’un deuxième axe transversal Est-Ouest à l’intérieur de la commune qui désengorgerait les entrées Nord-Sud se connectant sur l’Autoroute du Nord.
Il a ajouté que ce pont permettra également à contribuer au renforcement et au développement des infrastructures en vue d’accroitre la mobilité au niveau de la ville d’Abidjan, d’accroitre la mobilité des personnes et des biens, de réduire les embouteillages entre Yopougon-Plateau, Yopougon-Adjamé et vice-versa, de désengorger l’autoroute du Nord en donnant une autre alternative aux usagers et réduire les accidents de la circulation.
Financement BAD-Etat
Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire. Il sera réalisé par l’entreprise CSCEC China state construction engineering corporation.
De façon spécifique, il s’agira de construire une chaussée 2×3 voies y compris la réalisation des ouvrages de redressement (échangeurs) au croisement avec les voies principales existantes du côté de Yopougon sur une longueur de 4,025 km, trois échangeurs sur les voies principales franchies par le projet à Yopougon, une plateforme de péage sur une longueur de 0,850 km à Attécoubé, un pont sur la Baie du Banco d’une longueur de 1.4 km, trois échangeurs ou bretelles à la traversée du Bd de la paix.
Il s’agira aussi de construire un viaduc sur la baie du Banco d’une longueur de 0,794 km, un échangeur ou bretelle à la traversée du Bd de la paix, une chaussée 2×2 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 0,875 km, une trémie (tunnel) sur le boulévard Nandjui Abrogoua et un aménagement du TPC (20 m) qui constituera une réservation pour le projet de transport urbain d’Abidjan (TUA2).
L’ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire Tang Wiebin a rassuré de la qualité des travaux et le respect du délai convenu par cette entreprise qui est classée, selon lu,i parmi les 500 meilleures entreprises mondiales.
UNICEF et LIXIL ont déjà collaboré ensemble avec succès en Afrique afin de fournir aux personnes dans le besoin des toilettes conçues par LIXIL adaptées aux conditions locales |
TOKYO, Japon, 30 juillet 2018/ -- UNICEF (http://www.UNICEF.org), organisation mondiale s’occupant des enfants et LIXIL (http://www.LIXIL.com), fabricant de produits pionniers pour l’eau et l’habitat, scellent un nouveau partenariat pour garantir aux enfants vulnérables un accès à des toilettes sûres et propres.Le partenariat, intitulé « Make a Splash ! Toilets for All » (Des toilettes pour tous !), permettra de rassembler les compétences complémentaires des deux structures afin de soutenir l’accès adéquat et équitable à l’assainissement et l’hygiène pour tous et de mettre un terme à la défécation en plein air d’ici 2030.« Près de 800 enfants meurent chaque jour de la diarrhée causée par l’eau insalubre, l’assainissement inadéquat et la mauvaise hygiène » , a expliqué Henrietta Fore, directrice exécutive de l’UNICEF. « À travers ce partenariat innovant avec LIXIL, nous espérons réduire la mortalité infantile et les maladies ».UNICEF et LIXIL ont déjà collaboré ensemble avec succès en Afrique afin de fournir aux personnes dans le besoin des toilettes conçues par LIXIL adaptées aux conditions locales. Le succès a poussé les partenaires à explorer des moyens d’étendre leur collaboration pour améliorer l’assainissement pour tous.Le nouveau partenariat figure parmi les plus ambitieux de l’UNICEF à ce jour. Il préconise une nouvelle approche de l’organisation internationale pour travailler avec des compagnies qui s’engagent, à différents niveaux, à réaliser des avancées palpables pour les enfants. C’est le premier partenariat mondial de l’UNICEF sur base de valeurs partagées dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène et le premier du genre avec une compagnie japonaise.Dans le cadre de ce nouveau partenariat, UNICEF et LIXIL vont :
Le succès de ce partenariat dans l’élargissement de l’accès à l’assainissement devra de même encourager davantage de joueurs à participer et à élargir ce marché.Kinya Seto, PDG du groupe LIXIL, a expliqué : « Dans de nombreux pays, cette « crise de l’assainissement » possède des conséquences désastreuses pour la santé publique et réduit les opportunités des enfants pour l’avenir. En effet, nombreux sont ceux qui abandonnent l’école car les toilettes n’existent pas. En tant que leader mondial de produits sanitaires et avec SATO, marque unique en son genre de produits spécifiquement conçus pour les marchés en développement, nous contribuons à améliorer la qualité de vie de personnes partout dans le monde en renforçant les normes d’assainissement, créant une véritable valeur sociale ». |
La Fondation Merck a récemment annoncé les gagnants des Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu'une Mère » 2017 |
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NAIROBI, Kenya, 30 juillet 2018/ -- La Fondation Merck (Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, a annoncé l'ouverture de la période de l’appel à candidature pour les Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu'une Mère » 2018. Les professionnels des médias sont invités à présenter leur travail sur la sensibilisation à la prévention de l'infertilité et briser la stigmatisation de l'infertilité en Afrique. Les prix ont été introduits l'année dernière pour reconnaître le journalisme exceptionnel en santé et pour reconnaître les journalistes professionnels individuels qui ont fournies des histoires précises, informatives et convaincantes sur les femmes ou les couples infertiles en Afrique.« Je crois fermement au rôle essentiel que jouent les médias dans la sensibilisation des communautés. Par conséquent, nous avons créé ces prix pour les médias dans le but de reconnaître la couverture journalistique exceptionnelle qui améliore l'engagement du public et la compréhension de l'infertilité, brisant sa stigmatisation et soulignant la nécessité de changer la perception sociale dans les communautés africaines. Nous avons également commencé deux hashtags pertinents #MenToo, les hommes aussi peuvent souffrir de l'infertilité pas uniquement les femmes, et #NoForInfertilityStigma, non pour la stigmatisation de l'infertilité pour faire appel à tous nos partenaires de médias pour lancer ce mouvement à travers leurs plates-formes », a déclaré le Dr. Rasha Kelej, PDG de la Fondation Merck et Président de Merck Plus Qu'une Mère.Qui peut postuler ?
USD = Dollars Américaine La Fondation Merck a récemment conclu une cérémonie pour annoncer les gagnants des Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu'une Mère » 2017 à Nairobi, au Kenya. Plus de 200 journalistes de 17 pays africains ont assisté à la cérémonie. Voici les détails des premiers gagnants de la catégorie des journalistes professionnels de chaque segment :Le premier prix du Segment Multimédia a été décerné à Mme Namukabo L Werungah et à son équipe de NTV Kenya pour leur excellente histoire intitulée « Un conte de douleur et de honte des femmes sans enfant à Busia ». Le premier prix du Segment des Presse Ecrite a été reçu par M. Gardy Chacha, Reporter Principal en Santé et en Sciences de Standard Newspaper, Kenya. Il a été sélectionné pour son histoire émouvante intitulée « Cecilia Wairimu : une femme, trois mariages, 11 ans d'infertilité ». Le premier prix du Segment des Médias en Ligne a été décerné à Mme Molatelo Mainetje, productrice de journal et d'actualité et réalisatrice de documentaires d'Afrique du Sud pour son court métrage intitulé « L’homme au entrailles ».Mme Asha Bakidusa, Journaliste de Royal Media Services Limited, Sous Bahari FM, Kenya, a reçu le Premier Prix du Segment Radio pour son programme intitulé « Comment les hommes de la famille soutiennent leur conjoint dans les cas d’infertilité ». Tous les gagnants des prix étaient présents lors de la cérémonie pour recevoir leur prix. À propos de la campagne « Merck plus qu'une mère » ; À propos de la Fondation Merck: La Fondation Merck ( www.Merck-Foundation.com), créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne. Elle vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes et de faire progresser leur vie grâce à la science et la technologie. Nos efforts sont principalement centrés sur l'amélioration de l'accès aux solutions de soins de santé innovants dans les communautés mal desservies, le renforcement des capacités de recherche scientifique et de santé et l'autonomisation des personnes dans les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), en mettent l’accent sur les femmes et la jeunesse. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont diffusés par courrier électronique dès qu'ils deviennent disponibles sur le site Internet de la Fondation Merck. Veuillez aller sur www.merck-foundation.com pour en savoir plus et/ou pour vous inscrire en ligne pour dialoguer et échanger des expériences avec nos membres inscrits. À propos de Merck: |
Lomé, la capitale togolaise accueillera, ce lundi, un sommet conjoint des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui sera dominé par les questions sécuritaires.
La rencontre sera essentiellement consacrée à l’examen de la situation sécuritaire, et à l’adoption d’une Déclaration définissant une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans ces deux espaces sous-régionaux.
Lors d’une session à huis clos, les dirigeants de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest devront examiner le rapport de la réunion des ministres des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre sera marquée par le discours d’ouverture du chef de l’Etat togolais, et président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, suivi de l’allocution du secrétaire général des Nations unies prononcée par son représentant spécial et chef du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Mohamed Ibn Chambas.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Afrique centrale et de l’Ouest suivront également l’intervention du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et le discours du chef de l’Etat gabonais, et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba.
Le sommet conjoint de Lomé fait suite à celui des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC et de la CEDEAO, tenu le 25 juin 2013, à Yaoundé, au Cameroun, ayant adopté la Déclaration sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.
Cette Déclaration a permis de lancer le «Processus de Yaoundé» destiné à doter l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest de cadres juridiques et opérationnels, et d’une architecture effective de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le Centre interrégional de coordination, basé à Yaoundé.
Ouattara à Lomé
Le président ivoirien, Alassane Ouattara prend part, lundi, au sommet conjoint de la Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et aux Sommets de Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la CEDEAO, qui se tient à Lomé, au Togo.
Le chef de l’état ivoirien a foulé le sol togolais, dimanche, en début de soirée. Il a été accueilli, à son arrivée, dans la capitale togolaise, par le Président de la République togolaise, président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé.
La CEEAC regroupe 11 pays que sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.
Quant à la CEDEAO, elle compte 15 Etats membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.
A l’occasion de l’avènement du 19ème anniversaire de son accession au Trône, le Roi Mohammed VI a prononcé, le 29 juillet 2018, le discours du Trône depuis Al Hoceima.
Un discours du Trône dont le volet social a constitué la pièce névralgique de l'intervention du Souverain marocain ; une feuille de route définie par le Roi du Maroc pour une remise à plat complète des dysfonctionnements sociaux dans des délais contraignants.
Ainsi donc, le Roi Mohammed VI a appelé à un travail de remise à plat des "dysfonctionnement sociaux" pour répondre aux préoccupations des citoyens, qui sont aussi celles de la plus haute autorité du Maroc. "Il est insensé que plus de cent programmes de soutien et de protection sociale, de différents formats et se voyant affecter des dizaines de milliards de dirhams, soient éparpillés entre plusieurs départements ministériels et de multiples intervenants publics", a constaté le Souverain marocain, pointant "un manque de coordination entre l'Exécutif et les partis politiques", appelés à opérer une véritable cure d'"autocritique" pour jouer le rôle qui leur échoit dans l'encadrement et l'accompagnement du citoyen.
C'est pourquoi le Souverain marocain a demandé que le registre social unifié soit la clé pour remettre à plat complètement la plateforme sociale.
L'autre priorité concerne le Régime d'Assistance Médicale (RAMED), dont les dysfonctionnements doivent être "corrigés" au plus vite pour assurer, au nom de la justice sociale le droit de tous les citoyens à l'accès aux soins. Idem pour l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH 3), appelée à passer à la vitesse supérieure et à se hisser au niveau des attentes populaires.
Autrement dit, le Roi Mohammed VI a non seulement décliné le nouveau modèle économique et social, mais a fixé les délais de sa réalisation. Les délais impartis à cette refonte comptent parmi les points les plus contraignants de ce discours et ne laissent aucune place à l’attentisme ou à l’inaction.
Or, cette justice sociale passe aussi par la préservation des ressources en eau ; une denrée précieuse qui a constitué un des axes importants du discours du Trône.
Ainsi, le Roi Mohammed VI appelle le Gouvernement et les institutions compétentes à prendre des mesures d’urgence et à mobiliser tous les moyens disponibles pour traiter les situations urgentes liées au faible approvisionnement des habitants en eau potable et à la fourniture des volumes d’eau destinés à l’abreuvement du cheptel, particulièrement durant l'été.
Aussi, a t'il insisté sur la nécessité de poursuivre la politique de construction de nouveaux barrages, un domaine où le Maroc fait figure de pionnier. A cet égard, le Souverain marocain a tenu à perpétuer cette tradition, comme en témoignent les trente barrages de tailles différentes, qui ont été érigés durant les dix-huit dernières années.
Enfin, le Roi Mohammed VI a appelé, dans son discours, les partis politiques à s’élever au-dessus de leurs divergences et de leurs calculs politiciens, "d’autant plus que les calculs politiciens, souvent personnels et égoïstes, ont fait perdre beaucoup de temps au Maroc". Que n’a-t-on vu de chamaillades au sein de l’Hémicycle où les représentants du peuple se livrent à des spectacles désolants.
"Il importe aussi de dépasser les différends conjoncturels, d’œuvrer à l’amélioration du rendement de l’Administration et de veiller au bon fonctionnement des institutions, car, in fine, il importe de renforcer le climat de confiance et de sérénité au sein de la société et toutes ses composantes", a rappelé le Souverain marocain.
Les élus de la Nation sont ainsi appelés à prendre acte des propos du Roi Mohammed VI, à la faveur de l'essor du pays que le Souverain marocain et le peuple n'ont eu de cesse d'appeler de leurs voeux et hautes luttes.
En conclusion, le dossier social a retenu toute l'attention du Souverain marocain et l’a interpellé fortement, à la fois en tant que Roi et en tant qu’homme.
Un discours du Trône, le premier de l'Histoire à être adressé à la Nation depuis Al Hoceima, la perle de la Méditerranée, au cours duquel le Roi du Maroc a ordonné une refonte complète des programmes sociaux et a lancé des chantiers qui vont révolutionner l'investissement et l'emploi.
Farid Mnebhi
Le Burkina Faso jouera pleinement sa partition pour que le couple ivoiro-burkinabé contribue fortement à la cohésion sociale et politique et au renforcement de l’intégration ouest africaine, a déclaré le Président Roch Marc Christian Kaboré, vendredi, à l’ouverture solennelle de la 7è conférence au sommet du traité d’amitié et de coopération (TAC), en présence du Président Alassane Ouattara.
Le président burkinabè a indiqué que le TAC s’offre comme un véritable outil pour apporter les réponses appropriées face aux grands défis d’ordre économique, politique et sécuritaire auxquels les deux pays, la sous-région ouest africaine et le continent sont confrontés.
« La problématique sécuritaire nous impose de travailler de façon concertée et coordonnée » , a recommandé le président du Burkina Faso.
Roch Marc Kaboré s’est félicité de « l’étroite collaboration » qui existe entre les des deux pays et les services en charge de ces questions. Il s’est dit convaincu que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso parviendront à d’excellents résultats pour bâtir ensemble un avenir radieux pour leurs deux peuples.
Débuté lundi avec la réunion des experts suivie jeudi du conseil conjoint des gouvernements, la septième conférence au sommet du traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a pris fin ce vendredi par la signature de quatre accords bilatéraux entre les deux pays
AIP