Côte d’Ivoire : Une Ong des Droits de l’Homme veut prévenir les cas de torture en Côte d’Ivoire

Le Réseau Equitas de Côte d’Ivoire (REQCI) qui veut prévenir les cas de torture en Côte d’Ivoire en incitant à la ratification du protocole facultatif de la convention contre la torture par l’Etat, a organisé à cet effet vendredi, à Abidjan, un séminaire-atelier de renforcement de capacités de quelques Ong défenseurs des Droits de l’Homme.

Son président, Ali Ouattara a expliqué que bien qu’ayant ratifié la convention contre la torture en décembre 1995, la Côte d’Ivoire « reste silencieuse sur la question du protocole facultatif », essentiel à la prévention de la torture. « C’est pour prévenir la torture et les mauvais traitements et réduire  considérablement la surpopulation carcérale par l’accélération des procédures, qu’il importe à l’Etat de Côte d’Ivoire de ratifier ce protocole », a-t-il indiqué.

Le représentant du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Ndjoumou de Achille, procédant à l’ouverture de ce séminaire a d’emblée indiquée que la Côte d’Ivoire a entrepris des réformes visant à promouvoir davantage les droits de l’Homme. « La Côte d’Ivoire est un Etat protecteur des Droits de l’Homme, elle a fait de grand bons (…), soyez rassurés que l’Etat s’est mis en marche pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés », a-t-il déclaré.

L’ambassadeur du Canada, Patricia Mc Cullagh s’est félicité de l’implication du REQCI dans l’atteinte de cet objectif, estimant que la convention contre la torture est un instrument important pour les Droits de l’Homme. « Il ne faut pas se décourager des obstacles certains, c’est un combat de longues haleine », a-t-elle lancé, invitant les Etats à mettre tout en œuvre pour éviter les pratiques inhumaines et dégradantes qui portent atteinte aux droits de l’Homme.

La Côte d’Ivoire, dans le souci de protéger et promouvoir les droits humains, a adhéré en ratifiant la convention contre la torture. Hors cette convention connait un protocole facultatif relatif au monitoring des lieux de détention en abrégé OPCAT. Sa ratification devrait permettre la mise en place d’un mécanisme de contrôle visant à prévenir des violations des Droits de la personne humaine.

AIP

Auteur:
Armand Tanoh

LDA Newsletter

Ne ratez rien de l'actualité en continue, soyez aux premières loges des dernières news sur LADIPLOMATIQUE D'ABIDJAN