Dans le cadre de la deuxième conférence des plénipotentiaires de la convention relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de la mise en valeur des milieux marins et des zones côtières de la côte de l’Atlantique (Convention d’Abidjan). Quatre protocoles additionnels en rapport avec les milieux marins et côtiers, ont été signés, mardi dernier à Abidjan.
Signée en 1981, la Convention pour la Coopération en matière de protection, de gestion et de développement du milieu marin et côtier de la Côte Atlantique de la région d’Afrique de l’Ouest centrale et australe, appelée la Convention d’Abidjan, couvre une région marine d’un peu plus de 14.000 km.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, assurant la présidence de ces assises, a indiqué que : «il s’agit du protocole additionnel relatif à la gestion intégrée des zones côtières, du protocole additionnel relatif à la gestion durable des écosystèmes de mangroves, de celui relatif aux normes et standards environnementaux pour les activités d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières offshore et, le protocole additionnel relatif à la pollution due aux sources et activités terrestres».
En présence de ses paires venues de 22 pays africains. Il a souligné également que : « Ces protocoles, une fois ratifiés et entrés en vigueur, permettront d’améliorer le cadre de gestion du milieu marin et des zones côtières de notre région », a assuré le ministre.
Le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou Bamba, a relevé que : « la côte Atlantique de l’Afrique est riche en ressources naturelles, en biodiversité et en écosystèmes marins parmi les plus productifs et les plus riches au monde».
Il a ajouté aussi que L’objectif de ces protocoles est donc de fournir aux Etats membres des instruments régionaux de coopération visant l’amélioration de la gestion des zones côtières et du milieu marin.
Cependant, de nombreux facteurs naturels et humains comme la pollution, le changement climatique ou encore la croissance démographique, menacent un nombre important de ces écosystèmes fragiles.
De la Mauritanie à l’Afrique du Sud, la Convention constitue un cadre juridique global pour tous les programmes liés à l’environnement marin en Afrique de l’Ouest, centrale et australe.
M.J
Auteur: LDA Journaliste