Après 4 ans d’interruption, la session internationale de formation en droits de l’Homme a repris ses droits en terre ivoirienne. La 5ème session a eu lieu du 25 au 30 octobre 2021 à Abidjan sous le thème :  « Défenseurs des Droits de l’Homme et justice internationale ».

Durant cinq jours, 63 auditeurs venus de 9 pays, à savoir la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Togo, le Mali, le Burkina-Faso, le Congo-Brazzaville, le Congo Kinshasa et le Tchad, sont repartis satisfaits de cette session. Idem pour les organisateurs de cette rencontre d'apprentissage: la Fondation Friedrich Naumann, la Fondation René Cassin et le conseil national des Droits de l'homme ( CNDH).

Pour le major de ladite session, Agossé Maxwell Wilfried (Côte d’Ivoire), la formation  était très enrichissante avec des communications  de qualité." J’ai beaucoup appris durant ces 5 jours en droits de l’Homme. C’est une grâce de sortir major de cette formation. Je suis très heureux. Et j’irai à Strasbourg pour encore consolider mes acquis », a-t-il témoigné.

En tant que major (17/20), il bénéficiera des frais d’inscriptions d’une formation à Strasbourg à la Fondation René Cassin, en droit international humanitaire ou en droit international des droits de l’Homme.

Yoan Amon (Côte d’Ivoire) sort aguerrir de cette formation. « Mais, je voudrais noter que les thématiques n’ont pas été traités en profondeur à cause du timing, c’est pourquoi je proposerais que la formation se poursuive en ligne », a-t-il suggéré.

De son coté, G. Ismaël (Burkina-Faso) a trouvé la session d’Abidjan très enrichissante dans ce sens que des thématiques actuels sur les droits humains ont été développés. « Cela a été également une très belle occasion de réseautage avec d’autres défenseurs des droits de l’Homme de la sous-région. Il faut revoir le timing de la formation qui est un peu endurant », a ajouté ce membre de la commission burkinabé des droits humains.

A la cérémonie de clôture, le samedi 30 octobre, Magloire N’Déhi, chef du bureau-Abidjan de la Fondation Friedrich Naumann, a dit « Un grand merci » à la CNDH pour son rôle important dans l'organisation, aux différents conférenciers, à la Fondation René Cassin, aux organisations et institutions, aux représentations diplomatiques et à tous les auditeurs, etc.

La présidente du CNDH Namizata Sangaré a salué cette session d’Abidjan qui a constitué « un défi », après 4 ans d’interruption. « Il fallait que cette session reprenne en Côte d’Ivoire », a-t-elle soutenu. Sans manquer de remercier, à son tour, la Fondation Friedrich Naumann pour la collaboration, et exprimer la disponibilité du CNDH pour les sessions à venir.

L'ensemble des auditeurs a reçu des certificats pour les uns et attestations de participation pour les autres. 

Rendez-vous a été pris pour la 6ème session, avec le début des inscriptions en ligne dès janvier 2022.