Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo réfute les accusations de « crimes contre l’humanité » à son encontre

Au troisième jour de son procès, l’ex-premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a réfuté les accusations  portées contre elle par la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerres, lors de son procès devant la cour d’assises d’Abidjan.

Interrogé par le président de la cour, Bouatchi Kouadio, Mme Gbagbo a soutenu être la victime d’une volonté politique qui veut la voir condamner à tout prix malgré le fait qu’elle ait « respecté la volonté du peuple ivoirien ».

Pour l’accusée, son combat politique contre la France « est majeur ». Cette lutte visait à empêcher que « le plus fort prenne le pouvoir et que le plus faible soit massacré », s’est-elle défendu, souhaitant recouvrer la liberté.

Se prononçant sur l’existence présumée d’une cellule de crise chargée ayant planifier, sous sa responsabilité, le massacre d’une partie de la population ivoirienne, l’ex-députée d’Abobo, épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a démenti en bloc ces allégations, exigeant des preuves formelles.

Simone Gbagbo est jugée pour des actes qu’elles auraient commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, « au sein d’une cellule de crise chargée de la planification et de l’organisation des crimes massifs et systématiques visant une partie de la population ». Elle risque  la peine de prison à vie si elle est reconnue coupables au terme de ce procès qui va durer plusieurs semaines.

AIP

Auteur:
Armand Tanoh

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