Armement: la péninsule Coréenne sous tension

La tension semble persister dans la péninsule coréenne depuis l’augmentation des tirs d’essai de missiles par la Corée du Nord, menaçant un équilibre fragile dans cette partie si névralgique du monde.

Vendredi matin, Pyongyang a confirmé avoir effectué jeudi 24 mars 2024 un tir d’essai d’un missile balistique intercontinental (ICBM), sur ordre de son leader Kim Jong-un, rapportent les médias sud-coréens citant l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).

« Le tir d’essai d’un nouveau type de missile balistique Hwasongpho-17 des forces stratégiques de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) a été mené le 24 mars sous l’ordre direct de Kim Jong-un, secrétaire général du Parti du travail de Corée, président de la Commission des affaires de l’État et commandant suprême des forces armées de la RPDC », indique KCNA.

Le tir a pour objectif de « faire connaître au monde entier la puissance de nos forces armées stratégiques » a ajouté l’agence.

Le leader nord-coréen a menacé que « toute force qui cherche à porter atteinte à la sécurité » de son pays « devra payer un prix très cher ».

Le tir de jeudi, le 13è effectué par le Nord depuis le début de l’année a aggravé les craintes et la tension dans la péninsule coréenne.

Jeudi, le président sortant sud-coréen, Moon Jae-in, convoqué une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) de son pays. Il a mis en garde que le lancement de tirs par la Corée du Nord représente l’abandon du moratoire auto-imposé sur les tests d’ICBM que Kim Jong-un avait promis à la communauté internationale et une violation claire des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Réagissant à cette escalade, le Conseil de sécurité onusien a convoqué une réunion vendredi pour discuter de cette affaire.

Les États-Unis et cinq autres pays membres du Conseil de sécurité, dont le Royaume-Uni et la France, ont appelé à organiser cette réunion d’urgence du Conseil.

Les États-Unis avaient demandé à plusieurs reprises à l’organe décisionnel de l’Onu d’imposer de nouvelles sanctions à la Corée du Nord.

La tension dans la péninsule coréenne devra, d’autre part, faire l’objet de discussions lors d’un entretien téléphonique vendredi entre le président élu sud-coréen, Yoon Suk-yeol, et le président chinois Xi Jinping, a annoncé jeudi le porte-parole de Yoon.

Les entretiens seront organisés à la lumière de l’escalade de la tension suite aux menaces nucléaires de la Corée du Nord, a dit le porte-parole.

Rappelons que les forces armées sud-coréennes ont effectué jeudi un exercice conjoint de tir réel impliquant certains de leurs principaux missiles, en réponse au nouveau tir de missile par la Corée du Nord.

HN

Auteur:
LDA Journaliste

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