Les flux d’IED vers l’Afrique sont menacés par l’incertitude économique mondiale (communiqué)

Des ministres de l’Economie de l’Afrique se sont réunis avec des investisseurs et des représentants du secteur privé lors d’une table ronde organisée à Nairobi au Kenya, afin de déterminer la meilleure façon d’aborder les obstacles en matière de risque de crédit et d’investissement, et de résoudre la problématique africaine.

Selon un communiqué parvenu à l’AIP, les participants ont considéré l’événement comme opportun dans la mesure où il a lieu à un moment d’incertitude géopolitique qui, selon la Banque mondiale, pourrait conduire à « des coûts d’emprunt plus élevés ou des coupes des flux de capitaux vers les marchés émergents et frontière ».

Pour les gouvernements africains, ce sont les investissements directs étrangers et l’accès au financement abordable nécessaires pour stimuler le développement, et plus particulièrement, pour combler le déficit d’infrastructure estimé à 900 milliards de dollars, qui sont en jeu. De même, le secteur privé est sur le point de perdre des milliards de dollars d’opportunités si les exigences en faveur d’un environnement d’investissement favorable ne sont pas correctement satisfaites.

Ce forum qui constitue la 4e table ronde consacrée aux risques politiques et de crédit en Afrique, s’est déroulé en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

En 2016, l’ACA a assuré près de deux milliards de dollars de transactions et d’investissements, et la société soutient un nombre croissant d’opérations de première importance sur le continent, telles que l’expansion de la flotte de la compagnie aérienne éthiopienne et l’investissement de 660 millions de dollars en faveur du lac Turkana, plus grand parc éolien de l’Afrique.

Auteur:
Armand Tanoh

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