Une délégation de l’Union européenne conduite par le président du conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union, Bert Koënders a été reçu samedi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara avant d’entamer une séance de travail avec leur homologue ivoirien, convenant de s’employer à lutter contre le flux migratoire.
Selon Bert Koënders, l’Union européenne est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire eu égard à son expérience avérée en matière de flux migratoire. «On a un dialogue de haut niveau entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne et il y a trois aspects importants, premièrement il est important qu’il y ait un partenariat entre l’Europe et la Côte d’Ivoire pour la création d’emploi pour la jeunesse, deuxièmement c’est le grand risque qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont victimes de trafic humain et nous devons ensemble combattre ces trafiquants. Troisièmement il faut créer des possibilités légales de migrations et aussi combattre la migration illégale», a-t-il signifié.
Pour le ministre ivoirien des affaires étrangères, Mabri Toikeusse, entouré de ses collègues de la défense, Alain Donwahi et celui de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique, Sidi Touré, il était important d’œuvrer pour la mise en œuvre des engagements pris lors du sommet de la valette en novembre 2015, soulignant que «la Côte d’Ivoire a besoin de faire partie des bénéficiaires du fonds fiduciaire de la migration».
Dans un communiqué conjoint, les deux parties se sont engagées entre autres, à lutter contre les causes profondes des migrations, à coopérer sur la migration légale et la mobilité, à travailler à réduire les tensions dans l’Ouest, à la mise en œuvre d’une politique efficace de retour systématique des personnes en situation irrégulière (…).
Les parties ont estimé que de nouveaux efforts doivent être déployés pour renforcer les possibilités de mobilité légale, notamment pour favoriser la mobilité et l’avenir professionnel des étudiants et chercheurs.
AIP
Auteur: Armand Tanoh