rendent sceptique quelque fois. Fort heureusement pas tout le temps quant à la possibilité d’une prévention optimale des surprises stratégiques. L’irréductible faillibilité du renseignement n’est néanmoins pas synonyme d’impuissance. Anticipation et réaction sont en théorie comme en pratique, toujours envisageables.
Ne pas espérer que l'ennemi ne nous attaquera pas, mais nous convaincre que nous avons un dispositif (en profondeur) imbattable qui dissuade.
La surprise étant inhérente à la conflictualité, la première des nécessités est d’accepter qu’elle surviendra tôt ou tard, malgré la pertinence et l’efficacité des dispositions prises pour s’en protéger. Pour autant, admettre ce constat n’implique pas de se résigner à la passivité mais plutôt de se convaincre d’œuvrer à la mise en œuvre opérationnelle du dispositif à même de permettre une réactivité dense, au mieux une pro activité victorieuse :
si, par définition, les auteurs des attaques surprises (asymétrie de l’attaque du guérilleros) ont l’initiative et contrôle les modalités visant à déstabiliser l’état (les FACI), la résonance et les conséquences de cet effet de surprise dépendent pour leur part de la cible que les forces armées de côte d’ivoire représentent en tant que telle et de sa capacité à reprendre l’initiative.
La préparation adéquate (agilité/paralysie stratégique de notre armée) a permit non seulement de réduire les risques de surprise grâce aux capacités d’anticipation, mais encore, d’améliorer la résilience (des soldats et des populations), l’agilité et la réactivité de notre armée. Et à atténuer les effets de la surprise des attaques asymétriques de Tougbo, Tehini ces derniers temps. Cela est à saluer et à encourager. En moins de deux mois, les FACI ont su ajuster la manœuvre à l’asymétrie du combat, arme tactique et opérationnelle de ce groupement armés (politique probablement) laissant penser par lâcheté à un groupe terroriste prétendument annexé a l’islam.
Anticipation – Préparation
Anticiper l’action de cet adversaire-ennemi lâche est une tâche intrinsèquement difficile, complexe mais realisable, qui doit donc être complétée par un travail de préparation concernant la gestion des conséquences d’une attaque.
Trois axes semblent offrir un espace de « manœuvre globale » pour les Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) : Pour ce faire, il faut prendre un peu de hauteur stratégique grâce au couple agilité/paralysie afin de mieux comprendre les fondements de ce qui peut être considéré comme un dispositif intelligent.
1 / le couple agilité/paralysie,
2/ le développement de l’«empathie stratégique » et
3/ le renforcement de la prospective (renseignement d’alerte Strategique, renseignement de situation/opérationnel et le renseignement de base)
sont les axes dont nous parlions plus haut.
Fiers Ivoiriens,
Nos soldats se sont désormais appropriés la doctrine d’engagement aux combats et sont de plus en plus conscients du fait que, pour être réellement proactif et remporter la victoire totale, ils doivent être prêt à contenir les menaces naissantes et futures. C’est pour quoi, les soldats disent en chœur, « si nous attendons qu’une menace atteigne sa pleine envergure, nous manquerons à notre devoir envers les communautés locales et le peuple de Côte d’ivoire que nous sommes censés protéger».
RASSEMBLONS NOS FORCES POUR UNE VICTOIRE TOTALE
Le Groupement des Vétérans du Renseignement
(GVR)
Auteur: LDA Journaliste