Transport : l’harmonisation du bordereau de suivi des cargaisons au centre d’un séminaire à Abidjan

Trouvera-t-on enfin un consensus autour de la question du bordereau de suivi des cargaisons(BSC) ? C’est ce à quoi tentera de répondre la réunion spéciale de l’Union des conseils de chargeurs africains sur l’harmonisation du BSC  au Sofitel Hôtel Ivoire-Abidjan, du 9 au 10 avril 2015.  
A l’ouverture de cette réunion, Soro Bakary, directeur de Cabinet du ministre du Transport ivoirien, Gaoussou Touré, a trouvé très salutaire cette action des chargeurs africains. C’est pourquoi, il les a exhortés à aplanir les difficultés et à s’accorder sur l’essentiel afin d’atteindre les objectifs fixés.
Une inquiétude qu’à bien voulu partager l’ambassadeur Alain Michel Luvambano, secrétaire général de l’organisation maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre(OMAOC). « Il faut une harmonisation du BSC pour le faire accepter définitivement par les partenaires », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il est urgentissime de trouver un compromis sur la question du BSC qui fait, depuis des années, l’objet de plusieurs réunions qui n’ont pas donné grande chose à l’Union.
Adamou Saley Abdourahamane, secrétaire général de l’Union des conseils de chargeurs africains(UCCA), a signifié que ce projet n’a pas encore rencontré l’assentiment de tous les acteurs. Il a été fortement critiqué au niveau de l’OMC(Organisation mondiale du Commerce). Mais, souligne-t-il, le véritable problème de l’harmonisation réside dans la question de financement(135 millions de francs CFA). A cela s’ajoute les questions juridiques.
Cependant, pour le SG de l’UCCA cela ne doit pas constituer une entrave à l’harmonisation des données et systèmes de gestion du BSC qui permettra d’assurer la traçabilité des cargaisons, de connaître et suivre les coûts du transport maritime, simplifier davantage les procédures dans les pays africains, faciliter les échanges internationaux etc.
Le BSC est un outil électronique de suivi et de gestion du commerce maritime ivoirien. Condition de recevabilité de la déclaration en douane, il permet dès l’embarquement de la cargaison de tenir à la disposition de l’OIC(Office ivoirien des chargeurs) et de la Douane, tous les documents nécessaires au dédouanement.
L’ambiance qui a prévalu à l’ouverture des travaux laisse augurer d’un consensus autour de l’harmonisation des données et systèmes de gestion des bordereaux de suivi de cargaisons.
Les conclusions des travaux de cette réunion seront connues ce vendredi.
 
Daniel Coulibaly
Auteur:
Armand Tanoh

LDA Newsletter

Ne ratez rien de l'actualité en continue, soyez aux premières loges des dernières news sur LADIPLOMATIQUE D'ABIDJAN