Le comité national de pilotage du projet « Conservation de la biodiversité dans le complexe Taï-Grébo-Sapo » a validé, mercredi, l’étude de faisabilité dudit projet, à l’issue de sa deuxième réunion ordinaire qui a eu lieu à la préfecture de Taï, annonce l’AIP.
Ce projet, précise-t-on, vise à protéger et sauvegarder des espèces animales protégées, surtout les chimpanzés, avec la construction d’un couloir écologique (Maquette en photo) par l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) de Côte d’Ivoire. Ce, en vue de relier le parc de Taï à la forêt libérienne qui se trouve à la frontière de la Côte d’Ivoire.
Le député Gnonkonté Désiré, a, à l’occasion, demandé demandé au cabinet en charge de l’étude de prendre en compte toutes les préoccupations des populations riveraines. Car, faut-il le rappeler, cet ouvrage qui va s’étendre sur 200 à 1000 m le long de la rivière Saro, suscite déjà de vives inquiétudes au sein des populations riveraines. En effet, les habitants des localités inscrites sur la liste des sites à déguerpir dans le cadre de l’exécution de ce projet, ont exprimé, mercredi 15 mars 2017, leurs craintes.
Le représentant du président du comité national de pilotage, Dr Yéo Elysée explique que le choix de Taï pour cette rencontre se justifie par la nécessité de rassurer les populations locales et faciliter l’acceptation de l’étude par celles-ci.
L’étude de faisabilité, qui est prévue pour durer deux ans (1er février 2017 au 31 janvier 2019) a été confiée au cabinet international allemand AHT. Elle est financée par le fonds suisse de recherche, a-t-on appris.
A. T.
Auteur: Armand Tanoh
