Un plan d’action visant à assurer la pérennité des acquis du projet japonais de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones centre et nord de la Côte d’Ivoire (PCN-CI) a été adopté, mardi, à Bouaké, par les parties prenantes dudit projet, sous la supervision des représentants de la coopération japonaise.
Pour pérenniser les résultats matériels et les connaissances acquises par les agents des collectivités territoriales, les élus et le corps préfectoral en matière d’offre de services aux populations, 12 actions essentielles ont identifiées. Il s’agit de constituer un pool de formateurs pour assurer le développement du programme de renforcement de capacités s’appuyant sur le modèle PCN-CI, de développer des modules de formation du personnel fonctionnaire de l’administration centrale, des agents des collectivités territoriales, des gestionnaires des COGES et des points d’eau.
Le rapporteur du comité scientifique, le sous-préfet Yao Kouakou Firmin, a indiqué, entre autres, qu’il faut réaliser l’état des lieux et mettre à jour périodiquement les bases de données relatives aux écoles primaires et l’hydraulique villageoise, organiser les rencontres périodiques entre les différents acteurs pour partager les expériences et mettre en place une ligne budgétaire pour le financement du plan d’action.
Démarré en décembre 2013, le projet PCN-CI de trois ans basé sur le renforcement des capacités des ressources humaines sur la fourniture de services de base à savoir, l’eau potable et l’école, a permis de réaliser quelques infrastructures que le bailleur a utilisées comme prétexte pour mettre en pratique toutes les formations dispensées. Il s’agit de 29 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine, 70 pompes réhabilitées avec construction de margelles de clôture et 11 écoles primaires de trois classes équipées de table-bancs construites dans la région de Gbêkê.
AIP
Auteur: Armand Tanoh