Les producteurs d’anacarde du département de Tanda ont convenu mardi de faire passer le coût d’achat de 500 F à 700 F CFA pour prévenir selon eux les pertes au cas où le prix national venait à être fixé en deçà du prix à la campagne précédente, a constaté l’AIP sur place.
«Le gouvernement n’a certes pas encore fixé le prix mais les besoins nous obligent à hausser un peu le prix en attendant le prix officiel », a indiqué un producteur, Kodombo Dramane, avant d’ajouter que, «c’est également un risque énorme, car si d’aventure le prix fixé est en deçà de ce que nous donnons actuellement, nous perdons ».
Le prix bord champ de la campagne 2016, était fixé à 375 francs CFA. La forte demande d’anacarde sur le marché l’a progressivement fait monter en moyenne à 500 FCFA, générant des revenus importants aux producteurs.
Par ailleurs, La délégation régionale du conseil du coton et de l’anacarde du N’zi-Iffou-Moronou, conduite par sa première responsable, Clarisse Amani a procédé à la distribution de 3000 sacs aux producteurs de noix de cajou de la sous-préfecture de Dimbokro en vue de les aider dans la conservation des noix de cajou récoltées, lors d’une cérémonie présidée, mercredi, par le sous-préfet central, Stéphane Yapo Assamoi à la sous-préfecture de Dimbokro.
Environ 600 producteurs en provenance de tous les villages de la circonscription administrative dont les plantations sont en production ont bénéficié de cette distribution de sacherie de brousse qui, selon Clarisse Amani, est un appui du conseil aux producteurs pour leur permettre d’aborder la campagne avec sérénité. Elle les a invités à s’inscrire dans la démarche qualité pour côter la noix de cajou en provenance de la Côte d’ivoire.
Mme Amani qui ambitionne de faire du N’zi-Iffou-Moronou et Moronou une zone de grande production de noix de cajou de qualité a recommandé aux producteurs d’exiger des reçus à l’achat, de vérifier le matériel de pesée (qui doit être la bascule) et de se mettre en groupe pour la vente des produits.Elle a affirmé que le suivi de ces conseils permettra aux producteurs « d’être plus fort et gagner plus d’argent ».
Créée, il y a un an, la délégation régionale du N’zi-Iffou-Moronou et Moronou revendique environ 17 000 producteurs.
AIP
