Le représentant régional, Afrique de l’ouest et centrale de l’office des nations unies contre la drogue et le crime, Pierre Lapaque a salué les efforts engagés par le gouvernement ivoirien dans la lutte contre la traite des personnes, l’invitant cependant à prendre plus de sanctions pénales.
« Pour la Côte d’Ivoire, les choses vont correctement, évidement on peut aller plus loin, il faudrait qu’il y ait plus de sanctions pénales, il faudrait plus de procès pénaux pour que des messages clairs soient envoyés aux trafiquants », a déclaré le représentant régional de l’ONDC, à l’issue, lundi, à Abidjan, d’une audience que lui a accordée la ministre de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, Mariatou Koné.
Pierre Laporte a dit être venu apporter le soutien de son organisation à la Côte d’Ivoire sur la problématique de la traite des personnes, notamment la validation du plan d’action et du document de stratégie.
« La Côte d’Ivoire avance parce que nous avons une loi sur la traite des enfants. Il est question maintenant d’élargir la loi à toutes les personnes », a souligné la ministre de la Solidarité et de la Cohésion Sociale qui a indiqué qu’en plus de la loi, le gouvernement ivoirien doit valider le document de stratégie et le plan d’action et procéder à la formalisation du comité national de lutte contre la traite des personnes.
Le gouvernement ivoirien, selon la ministre, a montré son engagement en inscrivant dans le plan national de développement, sa contrepartie dans la mise en œuvre du projet de lutte contre la traite des personnes.
Près de 25 millions d’enfants font l’objet de traite dans le monde, selon ONUDC.
Auteur: Armand Tanoh