Environnement : La Côte d’Ivoire favorable à l’Initiative Pêche Côtière (IPC)

La réunion de consultation annuelle du projet de partenariat de l’Initiative Pêche Côtière (IPC), s’est tenu à Abidjan, du 04 au 08 Novembre 2019.

L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Projet Initiative Pêche Côtière (IPC), et le secrétariat de la Convention d’Abidjan ONU Environnement ont organisé la consultation annuelle du projet de partenariat mondial de l’Initiative Pêche Côtière, du 04 au 08 novembre 2019 à Abidjan Palm-Club, Côte d’Ivoire.   

L’avancée imminente des dégradations et des disparitions des écosystèmes marins et côtiers interpellent plus d’un. Six agences du Fond de l’Environnement Mondial (FEM), à savoir : la FAO, le PNUD, ONU-Environnement ex PNUE, la Banque Mondiale, Conservation Internationale et l’agence principale WWF ont décidé d’unir leurs forces pour contrarier et solutionner ces menaces à travers cette réunion.

Les objectifs à atteindre pour cette consultation mondiale se résument, essentiellement en deux grands points qui sont : réunir les partenaires du programme IPC pour présenter l’état d’avancement, à ce jour, des projets, partager les connaissances et les expériences entre les projets du programme IPC et discuter de la communication d’ensemble du programme.

A cet effet, les exposés des différents participants et experts ont meublé cette réunion de consultation annuelle du projet de partenariat de l’Initiative Pêche Côtière (IPC), et qui, se soldera par une visite sur l’un des sites du projet de mangrove de la convention d’Abidjan à Adiaké, à environs 96 km d’Abidjan.

Le Secrétaire Exécutif de la convention d’Abidjan ONU-Environnement dépeint le tableau noir très dégradant de la situation des écosystèmes marins et côtiers, « nous sommes exposés à la surexploitation des ressources, la dégradation des habitats, les changements climatiques et la pollution ». Indique-t-il. M. Bamba situe la contribution de la convention d’Abidjan dans ce programme, qui porte essentiellement sur la gestion et à la réhabilitation des écosystèmes mangroves en Côte d’Ivoire et au Sénégal, en rapport avec les fonctions de nurseries, les inondations et la protection des habitants, etc. qu’assurent les mangroves dans la chaine de valeur de la pêcherie.

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Selon M. Abou Bamba : « quand la mangrove est détruite, l’ensemble des services et rôle dans la chaîne de valeur de pêche se trouve négativement affecté », a-t-il affirmé. Quant à la représentante du Fonds de l’environnement Mondial, CHERE Léah, elle,  « je suis très heureuse pour le dévouement qui anime chacun d’entre nous, concernant la révision des objectifs, le partage des expériences et de connaissances dans ce projet de partenariat mondial et qui nous permettront d’évaluer, dans nos régions respectives, l’état de la pêche en termes d’aspects écologiques, sociaux et économiques », a-t-elle affirmé

La FAO, pièce maîtresse de cette réunion se dit, félicitée de cette rencontre qui survient après ses 74 ans d’existence et 32 ans de présence au côté de la Côte d’Ivoire pour l’accompagner et l’appuyer dans la lutte contre la faim et l’alimentation saine, et mettre un accent particulier sur la production animale et halieutique. « Je suis heureux que la Côte d’Ivoire fasse partir des pays qui abritent le projet Initiative Pêche Côtière. Ce projet permettra aux Ivoiriens de tirer parti des avantages d’une gestion rationnelle et durable de leurs pêcheries, de la restauration des mangroves et des écosystèmes marins pour l’autonomisation des femmes dans la chaîne de valeur des fruits de mer », indique M. Samy Gaiji, représentant pays de la FAO.

Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, par son représentant a affirmé son adhésion totale à cette initiative qui est l’un de ses défis pour le bien-être de la population ivoirienne. Le ministère des Ressources Animales et Halieutique n’a pas manqué de réitérer son remerciement à FAO et à ONU Environnement pour leur collaboration franche pour l’organisation de cet atelier.

Selon le ministre des Ressources Animales et Halieutiques Dosso Moussa, « en tant qu’Etat, nous avons pris aussi toutes les dispositions pour participer à l’amélioration de la chaîne de valeur ; d’où la ratification, le 17 Septembre 2019, du traité sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée. Au nom du gouvernement Ivoirien, nous vous souhaitons un bon travail et que les résultats soient fructueux pour vos pays respectifs et le monde entier », a expliqué le ministre.

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Auteur:
LDA Journaliste

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