Sous l’initiative de la Fondation mondiale pour le cacao, les chocolatiers et les industriels du cacao, réunis à Berlin les 23 et 24 octobre 2019, accepté de payer 400 dollars de plus la tonne à la Côte d'Ivoire et au Ghana.
Suite à une réunion à Abidjan, le 10 octobre 2019, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont soutenu le Différentiel du revenu décent (DRD), insinuant que les programmes de durabilité et de certification mis en œuvre par les chocolatiers ne touchent qu'une minorité de producteurs.
Payer 400 dollars vise à améliorer le revenu des producteurs. Cette décision intervient après une vive réaction des organes de régulation des deux pays de prendre une « ferme décision sur la poursuite ou l’arrêt de tous les programmes de durabilité et de certification » des chocolatiers.
Les chocolatiers, cependant, insistaient davantage sur leurs programmes de durabilité et de certification au détriment du Différentiel du revenu décent qui, pour Accra et Abidjan, ont un impact plus important sur l’ensemble des producteurs. Dit-on
Sur la base de ce différentiel du revenu décent « certains acheteurs ont manifesté leur intérêt pour ce nouveau mécanisme en faisant l’acquisition de contrats sur la campagne 2020-2021 intégrant ce différentiel de 400 dollars la tonne », selon une déclaration des deux organes de régulation.
Dans l’optique d’assumer leur leadership sur le marché mondial du cacao, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes et le Ghana, ont décidé de peser de tout leur poids sur les cours du marché international pour un meilleur prix aux paysans.
Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, avaient en juin 2019 à Accra et en juillet 2019 à Abidjan, eu des rencontres avec les chocolatiers, les industriels et les négociants du secteur pour définir les modalités de la mise en œuvre de ce mécanisme.
A noter que le Ghana et la Côte d’Ivoire cumulent 62% du marché mondial du cacao
M.J
Auteur: LDA Journaliste