Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le match retour des 8ème de finale entre Barcelone-PSG dans le cadre de la Ligue des Champions, aura lieu mercredi à partir de 19:45, au Camp Nou(Barcelone).

 Un match va attirer l’attention de presque tous les amoureux du ballon rond lors des matchs retours des 8e de finale de la Ligue des champions. C’est bien la rencontre entre Barcelone et PSG(Paris Saint-Germain ), le mercredi 8 mars au Camp Nou, à Barcelone. 

Au match aller, les parisiens ont surpris le monde du football en battant le Barça 4-0, le 14 février aux Parcs des Princes. Di Maria, Edison Cavani et Julien Draxler ont été les grands artisans cette large victoire du PSG qui leur donne une option sérieuse sur les quarts de finale. 

Dans un match où Lionel Messi, Neymar et Luis Suarès n’ont jamais été un danger pour la défense parisienne, les hommes du coach parisien Unai Emery ont dominé physiquement, tactiquement et techniquement les barcelonais…Ils étaient bien au dessus de leurs adversaires du jour .

Ce match retour aura lieu le mercredi 8 mars. Il faudra un énorme cataclysme pour que le PSG ne soit pas présent en quarts de finale de cette Ligue des Champions pour la cinquième fois consécutive.

Mais comme le football n’est jamais une science exacte, les parisiens doivent se méfier du réveil des barcelonais qui ne voudraient pas manqué ces quarts de finale avec l’espoir de créer un immense exploit en remontant quatre buts sans encaisser un seul, même si la mission s’annonce presque impossible. 

Dans l’histoire des Coupes d'Europe, depuis sa création en 1956, jamais une équipe ne s'est qualifiée après avoir perdu 4-0 à l'aller, confie un observateur.  

Ce match sera l’attraction de ces 8è de finale retour de la ligue des champions. Il sera diffusé en direct sur la chaîne cryptée Canal+.

 

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Les syndicalistes de la fonction publique ivoirienne pourraient décider de reprendre la grève vendredi lors de leur prochaine assemblée générale, après sa suspension le 27 janvier pour une durée d'un mois.

«Depuis la trêve fin janvier, les négociations avec le gouvernement n’ont pour le moment pas abouti », explique Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme nationale des syndicats des organisations professionnelles du secteur public, ajoutant qu’une rencontre entre les syndicats et le ministère de la Fonction publique aura toutefois lieu mardi 7 mars, rapporte jeuneafrique. 

« La question du stock des arriérés de salaire cristallise toutes les tensions. Si le gouvernement ne propose rien, alors nous n’aurons rien à montrer à nos camarades déjà chauffés à blanc et prêts à reprendre le mouvement », a confié Théodore Gnagna Zadi au magazine. 

De leur côté, les enseignants ne rament pas à contre-courant de ce que prévoit le syndicat. « Si le gouvernement ne nous fait pas de proposition concernant le paiement des arriérés de salaire, la reprise de la grève sera une option vendredi », affirme Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD).

En attendant, La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de bonne source qu'une rencontre est prévue ce mardi 7 mars entre le ministre de la Fonction publique, Pascal Kouakou Abinan et les syndicats. 

Rappelons que les fonctionnaires ivoiriens exigent le paiement des arriérés de salaire qui concerneraient, selon les calculs de la plateforme syndicale de Théodore Gnagna Zadi, plus de 120 000 fonctionnaires sur les 200 000 que compte la fonction publique.

 

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La cinquième édition du Forum international Afrique développement se tient les 16 et 17 mars prochains à Casablanca(Maroc), organisée  par le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank. 

Plus de 1500 opérateurs économiques et institutionnels africains et internationaux de plus de 20 pays prendront part à la cinquième édition de cette plate-forme de dialogue et de création de valeur intra-africaine.

Il va s’agir pour les participants de mener des réflexions sur les nouveaux modèles de croissance inclusive en Afrique, notamment par la participation à trois workshops animés par des experts. 

«Ce rendez-vous, qui a déjà réuni depuis sa création plus de 5.500 opérateurs de 36 pays et fait générer près de 13.000 réunions d’affaires, est devenu incontournable dans l’agenda des opérateurs économiques et décideurs politiques engagés en Afrique », avait indiqué Mohamed El Kettani, le PDG du Groupe Attijariwafa bank et président du Club Afrique Développement, dans une allocution prononcée en février dernier.

Mohamed El Kettani explique qu’une nouvelle manière de travailler avait déjà émergée il y a une décennie et que «de nouveaux modèles de croissance inclusive apparaissent, tant au niveau des grands ensembles sous-régionaux, et des pays qui organisent et rendent davantage visibles leurs stratégies de développement, qu’au niveau des entreprises elles-mêmes», en justifiant le thème de cette rencontre.  En plus de participer aux rendez-vous B to B et B to G, les participants prendront également part au « Marché de l’investissement » qui met à l’honneur huit pays subsahariens, à savoir le Burkina Faso, Madagascar, le Rwanda, la République du Congo, la Tunisie, l’Egypte, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Par ailleurs, les organisateurs indiquent que les délégations officielles de ces différents pays seront invitées à présenter les plans nationaux de développement et les banques de projets d’investissements.

Le forum sera aussi marqué par l’organisation des « Trophées de la coopération Sud-Sud » qui récompenseront les trois entreprises ayant contribué au développement des échanges et des investissements intra-africains.  

Comme distinction : «Les Trophées du jeune entrepreneur», aux meilleurs jeunes entrepreneurs africains dans les catégories «Innovation», «Entrepreneuriat social» et «Développement durable».

Créé en 2010, le Forum international Afrique Développement est une plate-forme de dialogue et de création de valeur intra-africaine. Cette cinquième édition est placée sous le Haut-patronage de S.M le Roi Mohammed VI.

 

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La Fondation Friedrich Naumann, pour la liberté a célébré ses 5 ans de retour en Côte d’Ivoire, après avoir quitté le pays en 2000 à cause de la crise sociopolitique. La cérémonie d’anniversaire a eu lieu le vendredi 3 mars 2017 en présence du directeur régional Afrique subsaharienne, Jules Maaten, et de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Claus Bernard Auerau, au siège de la Fondation à Abidjan-Cocody. A cette occasion, Jules Maaten et Claus Bernard Auer se sont engagés contre l’immigration clandestine des jeunes africains en Europe.

 

Installée en Côte d’Ivoire dans les années 80, la Fondation Friedrich Naumann a dû quitter le pays en 2000 suite à l’instabilité sociopolitique. Mais le 3 mars 2012, elle effectuait son retour sur les bords de la lagune Ebrié déterminée à poursuivre sa lutte pour l’éducation civique, les consultations et dialogues politiques internationaux, et la formation politique. Objectif : la démocratie et le bonne gouvernance.

Ainsi, le vendredi 3 mars 2017, la date anniversaire des 5 ans de ce retour sur le sol ivoirien a été célébrée avec faste dans les jardins du siège de la Fondation à Cocody-Danga. 

Selon le directeur régional Afrique subsaharienne, Jules Maaten, le continent est un champ d’espoir et d’opportunités…, il faut donc continuer à y travailler pour plus de développement politique, économique et des libertés individuelles. C’est pourquoi, il salue le travail formidable accompli par le bureau d’Abidjan dirigé par Sophie Konaté, chargée de programmes, espérant plus pour les 5 années à venir. 

«Nous sommes sur un chemin , le chemin vers la liberté. Notre travail en Côte d’ivoire est très important, parce qu’il faut de bon exemple. Nous espérons restons beaucoup longtemps en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté, s’engageant contre l’immigration irrégulière des jeunes africains en Europe.  

Pour Inge Herbert, directrice Afrique de l’Ouest, le travail à Abidjan est satisfaisant, même s’il y a des efforts à faire au niveau du respect des Droits de l’Homme, la démocratie et la bonne gouvernance, et surtout relevant les fortes relations qui ont pu se tisser avec les partenaires locaux tels que le RDR(Rassemblement des Républicains).

«Nous allons continuer ensemble pour la lutte des droits de l’homme, le foncier rural, le développement de compétence et surtout compter sur la jeunesse qui est une grande opportunité », a-t-elle indiqué, déplorant, à son tour, le désir ardent de la jeunesse africaine de vouloir immigrer en Europe que de se réaliser en Afrique. 

De son côté, Claus Bernard Auer, Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, a estimé que les fondations allemandes sur le sol ivoirien sont importantes pour la chancellerie dans le dialogue avec les politiques, la société civile, les jeunes, etc. « Je suis content que votre travail nous mène vers la même direction », a dit Claus Bernard Auer, se félicitant du travail des fondations contre l’immigration irrégulière des jeunes africains.

Par ailleurs, Aquilas Yao, Hamed Koné, Sidi Touré de jeunes ivoiriens qui ont pu bénéficier des sessions de formation de la Fondation en Allemagne ont partagé leurs expériences avec les invités. 

Il faut souligner que la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté est allemande et lutte pour une politique libérale. Fondée en 1958 par Theodor Heuss, le premier président de la République Fédérale Allemande, elle fait la promotion des libertés (civiles, politiques, économiques). Elle a une soixantaine de bureaux à travers le monde avec plus de 470 employés. Pour ses activités, des programmes annuels sont organisés dans divers domaines comme les droits de l’homme, la gouvernance, la promotion et la valorisation des compétences de la jeunesse, les problématiques liées au foncier ou à l’immigration irrégulière. 

 

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La Première dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara a échangé avec la star sénégalaise Youssou N’Dour ce vendredi 3 mars 2017, à la résidence Présidentielle. Lequel est sur les bords de la lugne ébrié depuis le 2 mars 2017, pour donner deux (02) concerts.

Dominique Ouattara et Youssou N’Dour se sont entretenus sur les grands projets de la Fondation Children of Africa présidée par  la Première Dame ivoirienne.

«Je suis à Abidjan pour donner deux (02) concerts. Madame la Première dame a accepté de venir présider le concert de ce soir. Ce qui est un honneur pour moi parce que sa présence symbolise énormément deux choses. C’est une personne dont je suis les actions depuis longtemps bien avant qu’elle ne devienne la Première Dame de Côte d’Ivoire. Je suis venu aussi pour la remercier, l’encourager et m’entretenir aussi de projets en faveur des populations démunies. Je suis venu lui dire que je suis de tout cœur avec elle pour tout ce qu’elle est en train de faire pour les enfants en Afrique », a confié la star sénégalaise à sa sortie d’échanges avec la Première dame ivoirienne, remerciant son époux, Alassane Ouattara. 

«Depuis très longtemps, je suis tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire.  Les ivoiriens ne savent pas ce qu’ils ont : d’où vous venez, et là où vous êtes… Il faut que vous en soyez conscients », a dit le roi du M’Balax à l’endroit du Chef de l’Etat ivoirien. 

Youssou N’Dour est en Côte d’Ivoire pour donner deux (02) concerts organisés par Nostalgie Event.  Le premier se tiendra ce vendredi au Sofitel Hôtel Ivoire. Le second le samedi 04 mars au Palais de la Culture de Treichville.    

 

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Le secteur du tourisme devrait contribuer à une hausse du PIB à 5.6% par an en moyenne jusqu’en 2026, selon un rapport élaboré par Jumia Travel avec la collaboration du ministère ivoirien du Tourisme sur les activités touristiques du pays dénommé « Hospitality Report Côte d’Ivoire 20017 ». Ce rapport présenté par Cynthia  Aïssy directrice de Jumia Traval met en lumière l’évolution de l’industrie hôtelière et du tourisme en Côte d’Ivoire depuis 2012. 

Recettes touristiques

«Hospitality Report Côte d’Ivoire 20017 » indique que les recettes directes générées par le secteur du tourisme et du voyage se sont estimées à environ 419 milliards de francs CFA (638 millions d’euros) en 2015, avec 44,4% d’apport du tourisme de loisirs et 55,6% du tourisme d’affaires. La contribution du tourisme local est de 89% et de 11% pour le tourisme international.

Ces chiffres, souligne ce rapport, devraient enregistrer une hausse d’un peu plus de 4,8% pour atteindre environ 439 milliards de francs CFA (669 millions d’euros) en 2016.

Opportunités d’emplois

En terme d’opportunités d’emplois, « Hospitality Côte d’Ivoire 20017 » présente environ 101.000 emplois directs en 2015 soit 1.9% de l’emploi total. L’année 2016 a enregistré une baisse de 0.9% notamment due au terrorisme qui a occasionné une baisse de l’activité touristique. La tendance devrait s’inverser et connaître une hausse de 2.6% par an dès 2017 et ce jusqu’en 2026, avec la création d’environ 129.000 emplois directs.

Côte d’Ivoire : une destination prisée

Toujours selon le même rapport, la Côte d’Ivoire reste une destination prisée des touristes en Afrique subsaharienne. Le pays a atteint la barre des 1 million de voyageurs internationaux au cours de l’année 2015. Le secteur du tourisme a enregistré un investissement estimé à 48 milliards de FCFA (73 millions d’euros) au cours de cette même année, soit 1.6% de l’investissement total. Malgré une baisse en 2016 estimée à 1.4%, on pourrait observer une hausse de 6.7% an sur les dix prochaines années pour atteindre 90 milliards de FCFA (136,800 millions d’euros) en 2026.

L’industrie hôtelière en plein essor 

L’industrie hôtelière est en plein essor depuis ces 5 dernières années avec l’installation de grandes chaînes hôtelières à Abidjan et un taux de remplissage compris entre 65 et 69% entre 2015 et 2016. Rendant la ville d'Abidjan la capitale des affaires de l’Afrique de l’Ouest francophone en 2016, avec la tenue de plusieurs grands événements qui ont attiré une nouvelle clientèle.

La Côte d’Ivoire a enregistré un nombre total de 1.177.022 touristes dont 470 809 touristes étrangers et 706.213 touristes internes avec une durée de séjour de trois jours en moyenne et un taux d’occupation des hôtels s’élevant à 69,4% en 2015.

Les dépenses générées par les visiteurs étrangers sur le territoire ont été estimées à 109,3 milliards de FCFA (156 millions d’euros) en 2015, avec une croissance prévue de 4.9% par an entre 2017 à 2026.

Tout cela a contribué à la construction d’infrastructures hôtelières pour accueillir un grand nombre de touristes. Ainsi le nombre d’hôtels est passé de 1.770 en 2012 à 2.043 en 2015. Celui des chambres de 27.431 en 2012 à 30.471 en 2015. D’ici à 2020, le Ministère du Tourisme prévoit le passage de 2043 à 4.000 complexes hôteliers soit un total de 60.000 chambres.

« Il y a un projet d’appui au développement touristique » visant  à amener les élus locaux à intégrer le tourisme dans leur stratégie de développement. Il comprend 4 composantes: l’identification des potentialités, la formation des acteurs, la création des offices régionaux de tourisme et le forum de la collectivité », a fait savoir Assiélou Oua Assiélou de Côte d’Ivoire tourisme sur les actions prévues pour la dynamisation du Tourisme en Côte d’Ivoire. 

Abidjan en tête des tops 5 des villes ivoiriennes recherchées

Abidjan se classe en tête des tops 5 des villes ivoiriennes en terme de recherche d’hébergement en Côte d’Ivoire. Selon la directrice de Jumia traval, la ville d’Abidjan(50% des demandes de réservation) se trouve en tête pour ses hôtels de luxe 2,3,4,5 étoiles, ses infrastructures routières, ses lieux de loisirs, etc. Et nombreux sont les touristes qui préfèrent Abidjan à Grand-Bassam et Assinie(2ème , 28 %), Yamoussoukro(3ème, 11%), Bouaké(4eme,3%), et San-Pédro(5ème, 3%).

E-Tourisme

Le rapport évoque également un autre aspect du tourisme moderne qui est le e-tourisme. Le taux de pénétration à internet est en pleine croissance et le nombre d’abonnés mobile atteint quasiment 100 % de la population. Cependant, l’ E-tourisme ivoirien reste encore faible en Côte d’Ivoire par rapport à d’autres pays africains tels que le Nigéria et le Kenya qui enregistrent plus de 50% de taux de pénétration à internet.

La Côte d’Ivoire vise un taux de 50% de pénétration à internet d’ici à 2020. Ce qui devrait contribuer considérablement au développement du E-tourisme.

Le E-commerce

Une note forte croissance du e-commerce, la création de nombreuses startups depuis 2014 avec un taux de croissance estimé à 55% en 2015 et 70% en 2016.

Selon le rapport, plus de 94% des transactions e-commerce sont effectuées dans les plus grandes villes du pays : 74% à Abidjan, 12% à Bouaké, 4.5% à Daloa et 4% à Yamoussoukro.

Pour Isarel Yoroba Guébo, conseiller communication digitale Fondateur et CEO Institut Africain des Médias, l’internet est un outil formidable pour organiser son voyage. C’est pourquoi, il salue la plateforme Jumia Traval qui offre des possibilités aux voyageurs de trouver des chambres d’hôtel à leur goût. En ce concerne le e-commerce en Côte d’Ivoire, il pense qu’il est en plein essor vue le nombre d’utilisateurs  et aussi l’intérêt que les entreprises accordent au numérique dans leur fonctionnement.

Atouts et Faiblesses du Tourisme ivoirien

«Hospitality Report Côte d’Ivoire 2017 »  n’a pas manqué de relever les atouts et faiblesses du tourisme ivoirien. La Côte d’Ivoire dispose d’une grande diversité culturelle avec des sites touristiques naturels et un riche patrimoine qui attisent la curiosité des touristes(Pont de lianes, la basilique Notre dame, les réserves naturelles,  les parcs nationaux, etc).

Il y a cependant des aspects qui constituent un frein à l’évolution du tourisme du pays : la vétusté des infrastructures touristiques, le mauvais état du réseau routier, le manque de professionnalisation des acteurs du tourisme et de l’hôtellerie, le manque de décentralisation administrative, etc.

 

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Le Programme Communal d’investissement de la commune de Yopougon prévoit la création des aires de stationnements, des parkings pour les véhicules et surtout un ambitieux plan d’embellissements et de pavages des artères principaux de la commune dont la légendaire Rue Princesse. Cette action est prévue dans le Plan Triennal 2016-2019 adopté au cours d’un conseil municipal, le 19 octobre 2016.

Pour relever ces défis, le maire Gilbert Koné Kafana et son conseil ont décidé de passer à l’action avec le déguerpissement des commerçants et autres vendeurs occupants des abords des grandes routes. 

Cette opération a déjà commencé par la Rue Princesse sur axe Bel air-Kénéya, et celle de l’axe Carrefour du Complexe Sportif Jesse Jackson- Collège William Ponty en passant devant la mairie Centrale Selmer.

Les populations de Yopougon ont pu constater depuis le lundi 27 février 2017 , la libération totale du carrefour Zone, intersection route de Dabou, et  la route principale menant à la Zone Industrielle du coté de Port Bouet 2. 

Aujourd’hui, les véhicules qui stationnaient à ce endroit par le passé ont tous été interdits de stationnement, les  artisans et autres petits commerçants qui obstruaient la route ont été priés de partir, et fait marquant, la propreté : les carcasses des voitures, pneus usés, tas d’ordures auxquels les véhicules de ramassage n’avaient pas accès n’existent plus. La circulation est depuis lors devenue très fluide pour les usagers qui se rendent à la Zone Industrielle et les travailleurs qui y passent pour rallier le Plateau.

Les semaines à venir verront le processus de déguerpissement s’amplifier, notamment sur l’axe Carrefour CHU-Mamie Adjoua et la grande route qui mène à la prison civile, la Maca.

Le programme communal pour voiries, stationnement, embellissements et espaces verts se décline comme suit:

Aires de stationnements pavés :

Carrefour Saguidiba-Pharmacie Antenne

Carrefour La Poste

Trottoirs pavés

Carrefour Saint –Pierre Gandhi

Carrefour du Complexe Sportif-Carrefour William Ponty

Carrefour Bel Air –carrefour Keneya (Rue Princesse)

Espaces verts

TPC carrefour Zone-Bae

TPC en face de Sicomex ( Axe Siporex -2 eme Pont).

Siporex, espace en face de Sicomex

Rond-point du Chu-Morgue

Terrain du Terminus 47

Aires de jeu

Terrain de l’Allocodrome de Banco II ( gazon, fleurs, clôture)

Terrain de l’Epp Bad à Ananeraie

 

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La dixième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) prévue du 25 au 30 avril 2017 à Abidjan et à Adiaké a été lancée, le jeudi 02 mars 2017, à Paris sous le thème ‘’l’Afrique face aux défis du réchauffement climatique’’.

‘’Chacun doit de son côté jouer son rôle dans la sensibilisation contre le changement climatique. Le FEMUA est une belle tribune pour sensibiliser, surtout les jeunes à ne pas détruire l’environnement’’, a déclaré Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System et Commissaire Général du festival, au cours de la cérémonie de lancement au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris. 

Le leader du groupe Magic System a aussi affirmé qu’en prélude au FEMUA 10, un hommage sera rendu à l’artiste Feu Papa Wemba décédé lors de l’édition 9, le lundi 24 avril 2017, date du premier anniversaire du décès du Roi de la Rumba Congolaise, à travers un concert du groupe Viva la Musica.

 « En accord avec les autorités ivoiriennes, la place du FEMUA à Anoumabo sera rebaptisée place Papa Wemba », a indiqué Asalfo devant la fille et le manager du défunt qui ont fait le déplacement à Paris.

Les artistes sollicités par Gaou Production pour l’évènement sont Salif Keita (Mali), Black M (France), Tiken Jah (CI), Maréma Fall (Sénégal), Bisa Kdei (Ghana), Soul Bangs (Guinée Conakry), Monique Seka, Kiff No Beat, DJ Léo, le groupe Révolution, Nash et la Formation Kruman Group Orchestra de la CI et Singuila. Ce dernier veut exporter le FEMUA dans d’autres pays d’Afrique, voyant en ce Festival une ‘’réussite’’ qui doit être ‘’exportée comme modèle pour la jeunesse’’.

De nombreuses innovations sont prévues pour l’édition 10 concernant le nombre de concerts à Anoumabo qui passe de deux à trois (Jeudi, Vendredi et Samedi). L’Institut Français accueillera cette année deux spectacles contrairement aux FEMUA précédents. Ayant connu un véritable succès l’an dernier le « Carrefour Jeunesse » et le « Femua Kids » sont reconduits pour 2017, a déclaré le commissaire général du Festival.

De son côté, M. ZADI, directeur général délégué en Charge du Marketing et de la Communication de la compagnie ivoirieinne d'électricité a réitéré son respect au partenariat qui le lie à ce festival. "(...)Soyez rassurés que la CIE ne ménagera aucun effort pour contribuer au rayonnement du FEMUA 10, et des autres éditions dans les années à venir", a-t-il dit.

Facteur de développement par ses actions sociales, le FEMUA compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire. C'est pourquoi, cette énième édition sera marquée par la construction de deux écoles, l’une à  Gagnoa (Centre-Ouest) et l’autre à Odienné (Nord-Ouest).

Ce lancement a eu lieu en présence de SEM Charles GOMIS, Ambassadeur de CI en France, S.E Mme Denise Houphouët Boigny, Délégué permanent de la CI auprès de l’UNESCO et de plusieurs autres personnalités. 

 

 

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Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien Anne-Désirée Ouloto a annoncé la ratification de nombreux accords de prêts entre la Côte d’Ivoire, la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Africain de Développement, à la conférence de presse du conseil des ministres, le mercredi 1 mars 2017. 

Selon Anne-Désirée Ouloto, ministre de la Salubrité Urbaine et de l`Assainissement, l'Etat ivoirien a ratifié des accords de prêts avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Africain de Développement, en vue du financement de projets de développement des chaînes de valeur dans le secteur agro-industriel, dans les régions de l’Indénié- Djuablin et du Bélier.

Le porte-parole adjoint du gouvernement a également signifié la ratification d'un autre accord de prêt avec la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue du financement du Projet de Renforcement des Réseaux Électriques de Transport et de Distribution.

Ce projet vise, précise-t-elle, à relancer les raccordements de nouveaux abonnés dans les villes de San-Pedro, Bingerville, Duékoué et Zagné, et d’électrifier 252 localités dans le District des Montagnes.

 

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Le président ivoirien Alassane Outtara a eu un entretien avec une délégation allemande conduite par Gerd Müller, ministre de la Coopération économique et du Développement de la République fédérale d’Allemagne le mercredi 1er mars 2017, au Palais présidentiel d’Abidjan.

A sa sortie d’audience, M. Müller a indiqué avoir informé le chef de l’Etat ivoirien de la volonté de l’Allemagne d’élaborer un Plan Marshall en faveur de pays africains réformateurs, tels que la Côte d’Ivoire. Il n'a pas donner plus de détail sur ce projet.

Il s’est agi aussi dans les échanges de nouvelles initiatives qui permettront d’accroître les investissements privés allemands en Afrique et la mise en œuvre d’un commerce équitable entre les pays occidentaux et les pays africains dans le cadre du G20.

En outre, le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement a souligné avoir profité de son séjour pour échanger avec les familles des producteurs de café et de cacao sur leurs conditions de travail et de vie ainsi que sur leurs revenus, annonçant la mise en œuvre de plusieurs projets, notamment la formation des producteurs, l’augmentation de la productivité et de la qualité du café et du cacao ainsi que la facilitation de l’accès de ces produits au marché européen.

Par ailleurs, l’envoyé Spécial de la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, M. Harro ADT,  a exprimé le soutien de son pays à la candidature de la Côte d’Ivoire pour un siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU pour la période 2018-2019 et sollicité celui de notre pays à la candidature de l’Allemagne à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2019-2020.

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