Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Siriki Sangaré, président de la Chambre nationale des Constructeurs et promoteurs agréés de Côte d’Ivoire, compte jouer pleinement sa partition dans l’ambitieux programme du gouvernement, visant à réduire le déficit de logements estimé à environ 700.000 logements. Il a pris cet engagement le jeudi 1 février 2017 à une cérémonie de présentation de vœux dans un restaurant à Abidjan.

Siriki Sangaré a saisi l’occasion pour faire un bref bilan des activités de la chambre au cours de l’année 2016. Selon lui, elle a été riche en activités avec entre autres, l’organisation de la 1ère édition du Forum international du Logement social, économique et de standing (FILOSES), dont la deuxième édition est prévue pour 2018, la signature de plusieurs conventions et accords de partenariat.

Siriki Sangaré a également exprimé sa gratitude et sa reconnaissance aux membres de la Chambre avec qui, il a réussi à obtenir les résultats qui font de la Chambre aujourd’hui une faitière crédible et un interlocuteur sérieux pour les gouvernants et les partenaires internationaux, avant de formuler vœux de santé, de bonheur et surtout de prospérité à ses membres.

En attendant de rendre public dans les jours à venir les grandes lignes du programme d’activité 2017, M. Sangaré a invité les membres de la chambre à préserver la cohésion et la solidarité, gages de succès et de réussite.

IMG 3567Par ailleurs, il a plaidé pour l’application des décrets signés sur la résolution du problème de déficit observé dans le domaine du logement en Côte d’Ivoire, insistant sur l’appui du gouvernement dans les questions liées au foncier. Il a souhaité plus de célérité au niveau des ACD et les Vrd primaires (épuration des eaux ? Canalisations, Fosses sceptiques…).

«L’Etat a déjà beaucoup fait, pour résorber la question du déficit en logements. Mais, il devrait continuer à faire davantage en favorisant une diligence dans  la délivrance des Acd , la réalisation des Vrd primaires sur les sites des logements sociaux, économiques et standing du programme présidentiel …», a-t-il dit, sans oublier de saluer les anciens ministres Sanogo Mamadou, Gnamien Konan et l’actuel ministre du logement Claude Isaac DE. 

Pour rappel, la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire a été portée sur les fonts baptismaux en février 2015. Elle compte à ce jour, plus d’une quarantaine d’entreprises de promotion, construction immobilière et d’entreprises de fabrication de matériaux de construction et professionnels du Bâtiment.

 

Daniel Coulibaly 

 

 

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Le Cameroun a réussi l’exploit face à l’Egypte en finale de la CAN 2017 à Libreville au Gabon, le dimanche 5 février 2017. Un sore de 2-1 a sanctionné cette rencontre dantesque qui a vu Camerounais et Egyptiens se tenir presque au coude à coude. Les Camerounais s’offrent ainsi leur 5ème sacre continental, devenant 2ème meilleure nation la plus titrée du continent juste derrière l’Egypte(8 titres).

L’Egypte n’a pu rééditer l’exploit de 2008 au Ghana face au Cameroun. Cette fois, les dieux du football et de la victoire étaient bien du côté camerounais.

Il aura fallu attendre 15 années pour assister à ce 5ème sacre continental des Lions indomptables, après avoir traversé plusieurs années difficiles.  

Menés à la 21ème de la première mi-temps par l’Egypte grâce à un but de Mohamed Elneny, les poulains du sélectionneur camerounais Hugo Bross(Belge) ont su rebondir à la seconde pour l’égalisation à la 58e sur un coup de tête de Nicolas Nkoulou, avant que l’attaquant Vincent Aboubakar ne scelle le sort de Mohamed Salah et ses coéquipiers avec un splendide but(reprise de demi-volée) à la 88è.  

C’est vrai les statistiques donnaient largement l’avantage à Essam Al-Hadary(44 ans) et ses coéquipiers, mais cela n’a pas suffi pour battre les Camerounais qui avaient un plan B pour contrer le talentueux Mohamed Salah.

Le Cameroun vient donc de prendre une belle revanche sur l’Egypte après ses finales perdues en 2008(Ghana) et en 1986 toujours face aux Egyptiens à domicile. C’est bien les anciens comme Samuel Eto’o, Rigobert Song, Patrick M’Boma…qui sont les plus heureux. 

Bravo au jeune gardien camerounais Fabrice Ondoa, Nicolas Nkoulou, Adolphe Teikeu, Vincent Aboubacar, Christian Bassogog pour leur premier sacre continental. 

C’est donc en tant que champions d’Afrique que les Camerounais organiseront la CAN 2019.

 

 

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Le Colonel Jean-Luc Kuntz, commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire(FFCI) a indiqué samedi au cours d’un point de presse que les FFCI n’ont aucune vocation à interférer dans les affaires ivoiriennes, évoquant la souveraineté de la Côte d’Ivoire. 

« Les forces françaises en Côte d’Ivoire n’ont aucune vocation à intervenir dans les affaires ivoiriennes. La Côte d’Ivoire est un Etat souverain, et son destin est entre ses mains et non entre celles de l’armée française», a affirmé le Colonel Jean-Luc Kuntz. 

Et de poursuivre : « Nous ne sommes plus l’opération Licorne. Elle ne sera pas reconstituée et nous n'allons pas non plus nous substitués aux forces onusiennes. Les dispositions du traité de partenariat ont changé. Le temps des interventions est révolu», a clarifié le commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire. 

Cependant, les FFCI continueront d’apporter leur expertise à l’armée ivoirienne dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant, et surtout le lien d’amour qui lie les deux pays.

 

92b75dc5d9d2a08d9e7272ebecb9fd1d2296cff6Faisant allusion à la récente mutinerie de certains soldats ivoiriens en janvier dernier, et la rumeur qui courait faisant croire que les FFCI étaient sur le terrain pour une intervention, le Colonel Jean-Luc Kuntz s'est voulu clair : « Il n’ y a eu aucune intervention des forces françaises. Il n’y a eu aucune directive particulière venant de Paris. Et aucun renfort n’a été envoyé en Côte d’Ivoire ».

« Les mouvements des forces françaises observés à cette période n’avaient rien avoir avec ce qui se passait. Ces militaires étaient en transit pour d’autres pays de la sous-région où se trouve l’armée française», a-t-il précisé, ajoutant que les autorités ivoiriennes n’ont jamais sollicité l’intervention de l’armée française. Son souhait est que l’armée ivoirienne retrouve sa cohésion. 

Il faut indiquer que les forces françaises en Côte d’Ivoire sont plus de 200 mille dans plusieurs domaines militaires. Quelques unes de leurs missions sont:  la protection(personnel, sites), la prévention(appui aux forces locales), les actions environnementales( actions civilo-militaires pour les populations: microprojet, amélioration du cadre de vie, infrastructures, travaux d’aménagements, etc )…

Daniel Coulibaly : 08077227

 

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Massandjé Touré-Liste, la directrice du Conseil du café-cacao(CCC), s’est prononcée sur le stockage du cacao observé dans les différents ports de Côte d’Ivoire, lors d’un entretien, le jeudi 02 février 2017 à la télévision nationale(RTI1). Elle a tenu à rassurer les Ivoiriens et surtout les producteurs sur les mesures prises pour que le rythme d’achat revienne à la normale. 

Quelques jours après les précisions du gouvernement sur la situation de la vente du cacao en Côte d’Ivoire, évoquant « une production plus importante que celle qui était prévue », la directrice du CCC, a donné plus de détails sur le stockage du cacao aux Ports de San-Pédro et d’Abidjan. 

Mme Touré-Litséa indiqué qu’il s’agit de plus de 110 mille tonnes de cacao arrivées entre mi-novembre et fin décembre 2016, qui n’ont pu être écoulées. Les causes de ce stockage, elle les trouve dans la défaillance de certains exportateurs qui ne sont plus capables d’honorer leur contrat, le changement climatique, etc. 

Pour Mme Touré, le « ralentissement » n’est pas « une cessation ». « Des mesures importantes ont été prises pour accélérer le rythme d’achat du cacao », a-t-elle fait savoir. 

Pour ce faire, la directrice du Conseil du café cacao annonce de  « vrais outils pour l’achat du cacao » qui passent par une panoplie de mesures devant être prises par le gouvernement pour éviter dans l’avenir ce genre de désagrément.

Et de rassurer les producteurs que le rythme d’achat reviendra à la normale pour la commercialisation du cacao dans les jours à venir. 

« Le fonds dispose d’assez de ressources pour la stabilisation les prix d’achat », a confié la patronne du café et du cacao ivoirien. Et de préciser que "le prix bord champ de 1100 Cfa reste inchangé" jusqu’à la fin de la campagne le 31 mars 2017. 

Daniel Coulibaly

 

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Le Cameroun rencontre l’Egypte en finale de la CAN 2017, le 5 février à Libreville. C’est l'affiche de la finale de 2008 au Ghana où les Egyptiens ont pris le meilleur sur les Camerounais par 1-0. Et dans l’histoire de la CAN, c'est la troisième confrontation directe en une finale de la CAN entre les deux pays(Egypte 1986, Ghana 2008 et Gabon 2017). 

A quelques exceptions près

On a encore en mémoire cette finale de 2008 où l’Egypte s’est imposé aux Lions Indomptables du Cameroun sur un but de l’intrépide Mohamed Aboutreika dans l'enceinte de l'Ohene Djan Stadium, à Accra, devant plus de 40 000 spectateurs. 

C’était à la 76e minutes, Aboutreika se joue de Rigobert Song le capitaine défenseur des Lions indomptables avant de battre Carlos Idriss Kameni, le portier camerounais.

A quelques exceptions près, la même configuration allait se dessiner cette année. En 2008, Les Lions ont défait le Ghana 1-0. Mais cette fois, ils ont réussi à marquer deux buts contre les Ghanéens. L’Egypte de son côté prenait le meilleur sur la Côte d’Ivoire( 4-1). Mais cette fois, c’est le Sénégal qui en fait les frais du retour des Pharaons du Nil (5-4 aux tirs au but), après un 1-1 au temps réglementaire plus la prolongation. 

Une rivalité de longue date

Pharaons et Lions indomptables se connaissent bien. C'est une rivalité de longue date entre les deux pays. La première confrontation en phase finale de la CAN, entre le Cameroun et l’Egypte a eu lieu le 04 mars 1984 à Abidjan, lors du premier match dans le groupe A. Ce jour là, les égyptiens, grâce à un but de Taher Abou Zeid, prirent le dessus sur les camerounais (1-0). Mais ce sont les Lions de Cameroun qui ont remporté la compétition. A la CAN 1986 organisée par l’Egypte, Camerounais et Egyptiens se retrouvent en finale dans un Stade National du Caire archicomble (plus de 120 000 spectateurs). Les Pharaons vinrent à nouveau à bout des Lions après une séance de tirs aux buts (0-0, 5 tirs aux buts contre 4). Mais en 1988 au Maroc, dans la même poule B, le Cameroun brise le signe indien le 14 mars 1988 grâce un but de Roger Milla à la 5ème minute(1-0). Par la suite, les Camerounais ont infligé des défaites aux Egyptiens. 2 buts contre 1 en match de poule, en Afrique du Sud en 1996 et 1 but contre 0 en 2002 au Mali. Mais l'Egypte part avec la dernière victoire obtenue en quarts de finale de la CAN 2010. Les Camerounais avaient été battus par les Egyptiens 3 à 1 a.prlg. (1-1, 1-1).

 

Deux nouvelles générations

Cette finale est celle de deux nouvelles générations. Aujourd’hui, c’est une autre équipe du Cameroun qui se présente face à l’Egypte qui lui aussi présente une autre configuration. La plupart des joueurs de ces deux pays sont à leur première CAN voire finale. L’Egypte avait quitté la compétition,  il y a de cela des années le Cameroun non.  Cependant avec Les Lions indomptables, ce n’est plus l’époque de Samuel Eto'o, Rigobert Song(Capitaine,) Stéphane M'Bia, Geremi Njitap, Alexandre Song… mais la génération de Fabrice Ondoa, Nicolas Nkoulou, Adolphe Teikeu, Sébastien Siani, Christian Bassogog. 

L’Egypte aussi a bien changé. Des anciens, seul ou presque le « gardien fétiche » Essam al-Hadary est le « survivant » d’une génération dorée avec 7 titres, dont Aboutreika, Ahmed Hassan, Amr Zaki, Shady Mohamed, Ahmed Fathi. Cette CAN est bien la dernière de ce vieux Renard des perches.

Essam al-Hadary , le gardien égyptien, veut bien tirer sa révérence avec un huitième titre.  Il devra le faire avec cette nouvelle génération qui découvre la première fois la CAN dont Ahmed Fathy, Saad Samir, Mahmoud Hassan « Trezeguet », Ahmed Hassan, Mohamed Salah.

Une revanche en l’airegypte elhadary 040117 750x410

Depuis 2008, les Lions du Cameroun attendent de prendre leur revanche. Au Ghana, en phase de poule, l’Egypte a battu le Cameroun 4-2, avant de confirmer en finale 1-0. 

En 2017, c'est la troisième confrontation directe en une finale de la CAN entre les deux pays(Egypte 1986, Ghana 2008 et Gabon 2017). Dans cette finale, les Egyptiens sont favoris en terme de victoires et au plan psychologique. Il y a bien donc une revanche en l’air pour le Cameroun.Et l’occasion est toute trouvée ce dimanche pour laver l’affront. 

Le jeune gardien Fabrice Ondoa(22 ans) et ses coéquipiers pourront-ils prendre le dessus sur le «gardien fétiche» Essam al-Hadary( 44 ans), le joueur le plus âgé de la compétition ? C'est donc une finale qui promet.

 

 

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Le 28ème Sommet de l’Union africaine(UA) s’est tenu du 30 au 31 janvier 2017 à Adiss-Abeba en Ethiopie. L’UA a profité pour renouveler la tête de sa commission et sa présidence. Le point d’attraction a été le retour du  Maroc au sein de l’Union, 33 ans après l’avoir quittée. Nezha Alaoui M'hammdi, ambassadeure du Maroc en Ethiopie, est le porte-voix du Royaume au sein de l'organisation panafricaine. 

Lors du 28ème Sommet de l'UA, les chefs d'Etats africains ont choisi le Guinéen Alpha Condé pour la présidence tournante de l’Union, succédant au Tchadien Idris Debi Itno, quand un autre Tchadien Moussa Faki Mahamat a été élu à la présidence de la commission, en remplacement de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.

Le retour du Maroc au sein de l’UA

Cette 28ème Sommet des Présidents africains a été marqué par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, 33 ans après. Le Royauame chérifien avait quitté l’organisation panafricaine à l’époque appelée l’OUA(Organisation de l’Union africaine) en 1984 pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario au Sahara occidental, un territoire que Rabat contrôle et considère comme partie intégrante du royaume. 

Et le lundi 30 janvier, le Maroc a réintégré l’Union africaine avec l’accord des autres membres. Il devient ainsi le 55ème pays membre. 

Si le Maroc a pu réintégrer sans trop de difficultés la famille, le pays le doit aux négociations conduites par le carré royal composé de Fouad Ali El Himma, Nasser Bourita, Salaheddine Mezouar et Taïeb Fassi Fihri. Ces hommes auront été les maillons essentiels de ce retour.

Nezha Alaoui M’hammdi, le porte-voix du Royaume à l’UA

Mais, pour le porte-voix du Royaume à l’UA, le Roi Mohamed VI a décidé de faire confiance à une femme, Nezha Alaoui M’hammdi, ambassadeure du Maroc à Addis-Abeba. Elle s’y connait bien en matière de diplomatie, et a même fait ses armes au ministère des Affaires étrangères de son pays. Cela fait plusieurs années, selon jeuneafrique, qu’elle est associée à la diplomatie marocaine en Afrique. 

Née en 1967 à Rabat, Nezha Alaoui M’hammdi a fait des études au lycée français Descartes, avant de rentrer à l’École nationale d’administration publiques (Enap) pour une licence en 1988. Un an plus tard, elle rejoint le ministère des Affaires étrangères, dirigée à l’époque par le père du gendre de Hassan II, Abdellatif Filali. Par la suite, elle se retrouvera à la cellule de l’Union européenne (UE) qui était sous la houlette de Taïeb Fassi Fihri.

En 1993, elle est affectée en tant que conseiller économique à l’ambassade du Maroc à Rome, où elle supervise les dossiers de coopération du royaume avec la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM). Elle fait un tour à Bruxelles, toujours en tant que conseiller économique, et revient au ministère des Affaires étrangères de son pays en 2004 pour superviser le service des affaires européennes.

En 2009, elle est promue chef de division de la coopération bilatérale des affaires africaines. C’est à ce moment qu’elle intègre l’équipe royale chargée de mener la nouvelle politique d’influence du Maroc en Afrique, avec d’autres poids lourds comme Abdellatif Bendahane, ancien directeur du pôle Afrique (aujourd’hui à la retraite) et Moha Ouali Tagma, l’actuel ambassadeur du Maroc au Nigeria.

En 2013, elle est nommée ambassadrice au Ghana, son autorité s’étend au jusqu’au Bénin et au Togo. À Accra, elle tisse un solide réseau qui lui permettra de mieux appréhender les enjeux du continent et d’être nommée, en octobre dernier, ambassadeure du Maroc en Éthiopie et à Djibouti. Nezha Alaoui M’hammdi est mariée a un Ghanéen.

 

 

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Dialogue de sourds. Le porte-parole du gouvernement ivoirien le ministre Bruno Koné a expliqué mercredi,  après un conseil des ministres, que les mesures prises dans le cadre de la situation des structures dites d'"agro-business" visent à "protéger les populations des activités illicites des ces structures".

Escroquerie

Ces entreprises proposent des ressources sur investissement (RSI) de 300 à plus de 1000% sur une période allant de 3 à 6 mois à leurs souscripteurs, dont l'argent est censé utilisé être utilisé pour créer des plantations clé en main. Une étude diligentée par le gouvernement, en novembre sur les activités de ce secteur, a décélé "une vaste escroquerie", une cavalerie financière fonctionnant à la manière d'une vente pyramidale. Cette étude, menée par un Groupe de travail note également que les structure ne disposent pour la plupart pas de plantation au profit des souscripteurs et même celles qui prétendent en detenir n'en ont que de façon très insignifiante par rapport au nombre de leurs souscripteurs. Pis,  elle relève que ces entreprises ne disposent que 22,7 milliards sur leurs comptes, alors qu'elles doivent 660 milliards à leurs souscripteurs.

Ce qui a emmené le procureur de la République à geler les comptes de ces entreprises, dont des dirigeants ont été mis aux arrêts et inculpés. Ces mesures, pourtant, ne sont pas du goût des plusieurs souscripteurs, car ceux-ci estiment non seulement que l'activité d'agro-business sont un moyen de les sortir de la pauvreté, mais surtout affirment ne pas se reconnaitre dans une quelconque plainte à l'encontre des promoteurs d'"agro-business".

"ces mesures visent à protéger"

Pour le porte-parole du gouvernement qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, « ces mesures visent à protéger les populations" et les souscripteurs. "Il n’y a pas d’autres objectifs derrière les mesures. Il s’agit de faire en sorte que ces activités qui font appellent à des épargnes publics se fassent dans les normes », a-t-il expliqué, précisant que ce sont les institutions bancaires, établissements financiers ou les structures de micro finance qui sont habiletés à le faire. "Si cela était fait avec un fonds propres des promoteurs, il n’y avait pas de problème", a-t-il indiqué. 

"Que les souscripteurs mettent balle à terre. Nous voulons protéger ceux qui ont investi. Nous ferons en sorte que ceux qui se sont engagés soient au minimum remboursés pour ce qu’ils ont investi", a-t-il promis. 

"NON"

En face, les souscripteurs, organisés en divers collectifs, continuent de se mobiliser contre les mesures du gouvernement à l'encontre des entreprises d'agro-business. Ils dénoncent "un complot" du gouvernement en partenariat avec les banques classiques. Après avoir bruyamment manifesté il y a quelques jours à Abidjan, ils entendent renouveler cette action dans les jours à venir. Il réclament, entre autres, la libération des dirigeant de l"agro-business", le dégel des comptes, le reprise des paiements. Pour eux, c'est leur "RSI ou rien". Sans toutefois se demander à voir leurs plantations. 

Agro-business?

Car l'agro-business, dans son sens originel, et tel que pratiqué sous d'autres cieux (Maroc, Nigéria, Kenya, etc pour ne citer que ces pays africains), est l'ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l'élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés essentiellement à la consommation humaine. Cela prend en compte tout une chaine allant de la production à la consommation, en passant par la transformation, la fabrication, la distribution, la vente. L'on se pose la question, dès lors, à quels niveaux de cette chaine des valeurs interviennent les enpreprises dites d'agro-business en Côte d'Ivoire. Car elles n'ont pas de plantation. Et c'est par là que ça commence.  

Daniel Coulibaly

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Bruno Koné, ministre de la Communication, de l'Ecconomie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement, a donné des explications, mercredi 1er février 2017 relatives au stockage du cacao dans les ports ivoiriens depuis quelques mois, au sortir d'un conseil des ministres. 

Pour le porte-parole du gouvernement, il n’y a pas le feu en la demeure et pas de catastrophe non plus. Il s’agit d’une situation qui va se régler, a-t-il dit en reponse à une question d'un journaliste relative à cette situation. 

«La seule raison, c’est que nous nous retrouvons avec une production plus importante que celle qui était prévue. Et cela arrive au moment ou il est constaté au plan mondial une baisse des prix, ce qui a contribué à perturber l’évacuation des produits des ports », a-t-il expliqué.  

« Les baisses actuelles n’ont pas d’impact sur le prix d’achat aux paysans », a-t-il rassuré. Naturellement, a-t-il ajouté, il revient au gouvernement d’intégrer dans ces réductions les prix actuels pour les ventes à venir, annonçant une intervention dans les jours à venir du conseil du café cacao sur cette situation. 

 

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Siriki Sangaré, PDG d’Opes Holding, et président de la Chambre nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire(CNPC-CI) a effectué une mission de travail, à Sfax , capitale industrielle située dans le sud  de la  Tunisie du  27 au 28 janvier 2017. Il a rencontré des partenaires industriels tunisiens prêts à venir s'installer en Côte d'Ivoire pour la fabrication, et la distribution de matériaux de construction dans le secteur du BTP.

Il s’agit de grands groupes industriels tels que le Groupe SICERAM( Pdg Abdel Chaari), le Groupe Inter Metal,( Pdg Mohamed Bedi Ben Ayed), le Groupe SOROUBAT(Pdg Noureddine Hachicha), le Groupe Mas(Directeur général Mohamed Amous), le Groupe MAS(Dga Mohamed Hedi Amous), Kobbi Group(Pdg Hamadi Kobbi ) et Polybat(Dg Bayram Kamoun).

Ces partenaires industriels tunisiens ont annoncé dans un premier temps des études de faisabilité sur le terrain. Lesquelles études devront permettre à terme de créer des unités industrielles de fabrication, et distribution de matériaux de construction dans le secteur du BTP, afin de contribuer à résoudre le déficit criard des matériaux de construction de qualité, et  également réduire les coûts  pour les  promoteurs , les constructeurs immobiliers , les acteurs de la chaîne du logements…

Ces productions de matériaux de construction variés et de diverses qualités permettront un transfert de technologies,  la création d'emplois en Côte d’Ivoire etc. 

Il convient de souligner que ces matériaux de construction utilisés dans les secteurs de la construction ont une  gamme  relativement vaste. Ils concernent le bois, le verre, l'acier, l'aluminium, les matières plastiques (isolants notamment) et les matériaux issus de la transformation de produits de carrières, qui peuvent être plus ou moins élaborés. A cela s’ajoutent les dérivés de l'argile, les briques, les tuiles, les carrelages, la cimenterie, les logements préfabriqués, les éléments sanitaires etc.

 

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Le Pr Martin Bléou semble avoir reconsidéré sa position sur la nouvelle constitution ivoirienne adoptée en octobre 2016 à 93,42 % de suffrages exprimés pour un taux de participation de 42,42 %. Celui qu’on dit être opposé à cette constitution fait une autre lecture du texte de lois fondamentales de son pays. 

Nouvelle Constitution : il y a du bon et du mauvais

« On ne peut pas dire que cette Constitution est entièrement mauvaise », a déclaré Martin Bléou, lors d’une conférence-débat à l’occasion des «Jeudis libéraux » de la Fondation Friedrich Naumann, le jeudi 26 janvier 2017. Il exposait sur le thème: «Quelles perspectives pour renforcer la démocratie participative et les institutions représentatives ».

Si le Pr Martin Bléou reconnait quelques points positifs contenus dans la nouvelle loi fondamentale du pays, il n’a, cependant, pas changé d’un iota sur sa position initiale. « Il y a beaucoup de bonnes choses, mais aussi de mauvaises», a-t-il affirmé. 

Pour lui, les incongruités dans la nouvelle constitution sont d’une énormité flagrante. « Des dispositions qui donnent l’impression de vouloir une chose et son contraire », relève-t-il.

Martin Bléou trouve impopulaire la méthode employée pour son adoption. Toute chose qu’il qualifie de «non participative» donc « pas inclusive ». « Comment peut-on demander à une personne de voter un texte sans qu’il n’ait pris connaissance, qu’on lui explique, voire qu’il s’y séjourne pour le comprendre…», a-t-il déploré, précisant que c’est le regard du peuple ivoirien sur la constitution qui compte et non celui de sa modeste personne.

Le référendum

Comment le citoyen ivoirien peut-il être amené a participé à la vie politique du pays ? A cette question, le Pr Martin Bléou repond que cela existe sous la forme du referendum.

«La constitution prévoit la possibilité pour le peuple d’exprimer sa souveraineté de deux manières différentes. La première formule, c’est à travers ses représentants élus, et la seconde c’est que le peuple intervient par la voie référendaire. Et c’est le Président qui suscite le référendum qu’il s’agit du référendum législative tendant à l’adoption d’une loi ou du référendum constitutionnel tendant à la révision de la constitution», a précisé M. Bléou, soulignant que le Chef de l’Etat n’a aucunement l’obligation de prendre une telle initiative, sauf s’il s’agit des « questions majeures, fondamentales présentant une importance sociale ».

«Il serait indiqué que le referendum soit utilisé afin que les citoyens prennent part à la vie politique. Cette technique est nécessaire étant attendu qu’elle pourra continuer à rendre les institutions plus solides et conduire les populations à adhérer aux institutions de leur pays », a éclairé le Cconstitutionnaliste.

De son côté, le Dr Julien-Geoffrey Kouao, constitutionnaliste politique, qui se prononçait sur le thème: "législative 2016 : une recomposition du champ politique ivoirien ?", a indiqué que le champ politique ivoirien reste toujours structuré par les mêmes partis politiques(PDCI-RDR-FPI-UDPCI-UDCI). Il fait plutôt une lecture de« repositionnement des partis et acteurs politiques pour 2020 ».  

Magloire N’Dehi, assistant programme de la Fondation, a salué l’engouement que les uns et les autres accordent aux «Jeudis libéraux ». Pour lui, le but est d’offrir un cadre d’échanges contradictoires contribuant au renforcement de la démocratie. « Seule la libre expression des idées permet de construire une nation plus forte», a-t-il affirmé. 

 

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