Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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La campagne 2017 de la commercialisation du noix de cajou est ouverte à partir du 16 février 2017, a indiqué Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, et ministre de la Communication, ministre de l’Economie numérique et de la Poste, au sortir d’un conseil de ministres mercredi 15 février 2017. 

« Le conseil de coton et de l’anacarde a été instruit à l’effet de prendre toutes les dispositions opérationnelles y compris les sanctions appropriées pour le respect strict du prix aux producteurs, ainsi que les actions nécessaires pour la préservation et l’amélioration de la qualité de cajou origine Côte d’ivoire. Le conseil a fixé à la date du 16 février 2017, l’ouverture de la campagne de commercialisation du cajou 2017 », a fait savoir Bruno Koné.

« Le conseil a approuvé le barème et les prix suivant pour cette campagne. Prix planché obligatoire fixé à 440 FCFA le kilo aux producteurs pour la noix de cajou bien séché et bien trié ne comportant aucune matière étrangère. Prix en nette augmentation par rapport à 2015.  Ce prix planché est fixé à 540 FCFA pour les magasins intérieurs et à 599 FCFA le kilo pour les magasins portuaires », a-t-il ajouté.

Il faut indiquer qu’en 2016, selon le porte-parole du gouvernement, le pays a enregistré 649.587 tonnes de noix bruts et 40.383 tonnes transformées localement. Le prix fixé, prix planché bord champ en début de campagne était de 350 F. Et le prix moyen qui a été observé au cours de cette campagne bord champ a été de 520 F. Tout cela a permis aux producteurs de collecter en 2016, 325 milliards de FCFA contre 288 milliards en 2015 bien que le prix unitaire d’achat bord champ, prix planché, fut inférieur à celui de 2016.

Toujours selon le ministre Bruno Koné, pour la commercialisation extérieure en 2016, il y a eu 128 exportateurs agréés pour 685 contrats enregistrés contre 513 en 2015. En 2015,  le nombre d’exportateurs était de 102. Tout cela pour une quantité exportée de 602.000 tonnes en 2016,  661.000 tonnes en 2015. « Le chiffre d’affaires FORBES enregistré a été de 441 milliards FCFA en 2016 contre 394 milliards FCFA en 2015 », a-t-il affirmé, indiquant que l’ambition de notre pays, c’est de transformer 100% de sa production en 2020. 

 

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Le contingent togolais de l’Onuci(Opération des Nations-unies en Côte d’Ivoire) a quitté définitivement l’hôtel Sobreko, le quartier général de la Mission onusienne Abidjan, le mardi 14 février, annonce l'institution sur sa page Facebook officielle. 

Après 14 ans de présence sur le territoire ivoirien pour le maintien de la paix, le retrait définitif des casques bleus de la mission onucienne en Côte d'Ivoire avait déjà été annoncé par la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, Aïchatou Mindaoudou. Elle avait signifié au Conseil de sécurité de l’ONU que le processus débuterait à partir du 15 février jusqu'au 30 juin 2017. 

Et depuis cette annonce, les différents contingents repartis à travers le territoire ivoirien ont commencé à libérer les sites qu’ils occupaient dans le cadre de leur mission pour rejoindre le quartier général de la Mission onusienne à Abidjan, l'hôtel Sobreko.

Le départ définitif du contigent togolais annonce le retrait de plusieurs autres contigents onuciens de la Côte d'Ivoire.

« L’ONUCI a rempli son rôle, conformément aux mandats, en 14 ans de présence et le Conseil de sécurité a estimé qu’aujourd’hui la présence de la mission n’est plus nécessaire en Côte d’Ivoire. Le reste, ce sont les Ivoiriens qui devront le faire dans le cadre démocratique qui existe aujourd’hui », avait dit Aïchatou Mindaoudou. 

 

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Abidjan, la capitale économique ivoirienne, devient un carrefour attrayant. Véritable pôle d’attraction touristique de l’Afrique subsaharienne, la ville accueille de plus en plus d’événements d’envergure internationale. Salons, festivals, rencontres d’affaires, concerts d’artistes internationaux, assises, forums, foires… On peut le dire, Abidjan est devenu l’eldorado africain des grands événements du monde.

 

Du petit village de pêcheurs à la grande métropole, Abidjan a connu un développement remarquable en un demi-siècle. Avec environ 5 millions d’habitants, repartis sur les 10 communes qui la composent, cette ville est aujourd’hui incontournable dans l’organisation des grandes rencontres mondiales. Et ce, dans tous les domaines : technologie, économie, tourisme, architecture, musique, beauté, hôtellerie, culture, etc.

Chaque année, des organisateurs et promoteurs nationaux et internationaux occupent les grandes places et salles de spectacles de la ville. Leurs évènements sont pris d’assaut par des milliers de personnes de tous les pays et de toutes les couches sociales.

Sur le plan culturel, le FEMUA (Festival des Musiques Urbaines d’Anoumanbo), la fête de la musique, l’Abissa, le MASA (Marché des Arts et du Spectacle d’Africain) sont désormais dans les habitudes des populations. Drainant, à chaque édition, un nombre important de touristes et d’acteurs mondiaux de la culture et de l’art sur le sol ivoirien.

Plateforme incontournable de la musique africaine, Abidjan accueille chaque année un nombre important d’artistes de renommée mondiale, dont le « rêve » est parfois de tenir un concert sur les bords de la lagune Ébrié.

Les amateurs d’esthétique et de mode trouvent également pour leur compte avec les évènements annuels tels que le Abidjan Fashion Night, Black Beauty Fair, Afrique fashion Show, le Salon International de la Mode Africaine et bien d’autres rencontres.

La technologie ne reste pas en marge des grands rassemblements que la ville d’Abidjan abrite. Africa Telecom People reste pour l’heure l’une des plus grandes rencontres de l’Afrique francophone autour des TIC. Cet évènement rassemble à lui seul toute la crème du monde de la technologie dans la capitale ivoirienne.

Nombreux sont les festivals et salons qui naissent chaque jour à Abidjan. Tous avec un même objectif : promouvoir la destination Côte d’Ivoire à travers ses richesses culturelles et artistiques, à l’instar des acteurs locaux du tourisme tels que Jumia Travel et Côte d’Ivoire Tourisme. Par ailleurs, il n’y a pas que les festivals, salons et foires. Abidjan est également l’eldorado de grands investissements. On le constate avec l’implantation récente de grandes chaînes hôtelières. Et bientôt, avec la sortie de terre de la baie de Cocody, on peut dire sans se tromper que la ville attirera davantage d’investisseurs et touristes internationaux.

Dominique Eliane Yao

 

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La Convergence des Nations est une compilation d’essais de trente auteurs, qui souligne le potentiel de l’Afrique à tirer profit de la mondialisation et à assurer une croissance stratégique à long terme.

La Convergence des Nations est un échange d’idées politiques, économiques et artistiques sur un éventail de sujets, de l’humain au capital financier, du social aux infrastructures physiques et d’autres thèmes cruciaux pour le futur de l’Afrique.

Le livre, félicité par Dr. Akinwumi Adesina, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement comme étant « un résumé réaliste de tous les plus grands thèmes touchant au futur de l’Afrique », est une analyse concrète par des personnalités clés dans leur domaine tels que l’économiste politique Kingsley Moghalu, l’économiste mondial Gerard Lyons et le célèbre économiste et commentateur africain Razia Khan.    

Jean-Claude Bastos de Morais est également le Fondateur et PDG du groupe Quantum Global (www.QuantumGlobalGroup.com), une société d’investissements spécialisée sur l’Afrique, ciblant les industries transformatives en Afrique pour un développement accru. Il est aussi membre du Conseil Consultatif de l’Official Monetary Financial Institutions Forum (OMFIF), un groupe de réflexion indépendant pour la banque centrale, la politique économique et l'investissement public. Il est un influenceur africain passionné et porte un intérêt particulier au développement économique du continent. Au cœur de son engagement envers l’innovation, se trouvel’African Innovation Foundation (AIF), une organisation qu'il a fondée en 2009 afin d’encourager le développement dirigé par l'Afrique, en favorisant l'innovation.

Par le biais de La Convergence des Nations, Jean-Claude entend étendre le débat autour des sujets clés du livre à une audience élargie, particulièrement sur le continent africain lui-même : « Je suis déterminé à encourager l’innovation et la créativité; à contribuer de façon positive aux succès de l’Afrique et plus largement à soutenir les programmes de développement. La Convergence des Nations est désormais disponible en plusieurs langues parlées en Afrique, atteignant ainsi les pays anglophones, francophones et lusophones et ceux déterminés à voir l’Afrique réaliser son potentiel. Cet ouvrage entend explorer la narrative croissante de succès sur le continent. Je suis reconnaissant au groupe d'écrivains importants sans qui nous n'aurions pas été capables de dresser une analyse aussi réfléchie des opportunités de l'Afrique », a précisé Jean-Claude Bastos de Morais.

 

 

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La 2ème édition du séminaire d’actualisation didactique destiné aux professeurs d’espagnol des Lycées et Collèges privés et publics de Côte d’Ivoire se tient le vendredi 17 Février 2017 à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan (ENS). 

C’est une initiative de la Section Espagnol du Département des Langues de l’ENS destinée aux enseignants, conseillers et aux inspecteurs pédagogiques.

Plus d’une centaine de participants dont Luis PRADOS Covarrubias, ambassadeur du Royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire, est attendue à ce séminaire.

Notons que la 1ère édition a eu lieu le 09 décembre 2016 à l’ENS. Les thèmes abordés étaient : A quoi obéissent les changements de méthode d'enseignement des langues ?, Les images dans les manuels scolaires d'enseignement-apprentissage, L'Espagnol dans le monde.

 

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La mairie de Yopougon a tenu son premier conseil de l’année 2017 en présence du député-maire de la commune, Gilbert Koné Kafana, le vendredi 10 février 2017, a la salle de mariage de la mairie. A ce conseil, un budget primitif de plus de 7 milliards de Fcfa a été adopté  au titre de l’exercice 2017.

Il est reparti comme suit: 5.906.618.000 cfa en fonctionnement, soit 77,42% et 1.722.563.000 fcfa en investissement, soit 22,58%.

En ce qui concerne l'excercice 2016, ce sont plus de 8.956.802.401 fcfa qui ont été recouvrés comme recettes fiscales de janvier à décembre pour une prévision de 8.497.446.000 fcfa, ce qui donne un taux de recouvrement de 105,40%. Cette performance de la commission financière visant à ameliorer les taux de recouvrement de la régie des taxes et des services impôts à été saluée par le maire à sa juste valeur. 

Aussi, à ce conseil, le compte administratif du maire présentant un solde cumulé excédentaire d’un montant de 791. 178.830 cfa  a-t-il adopté.

Entouré de 30 conseillers municipaux, Gilbert Koné Kafana a tenu à remercier la population de sa commune pour son soutien et aussi ses collaborateurs, depuis sa prise de fonction en juin 2013.

Il a également pris l’engagement de poursuivre la réalisation des grands projets communaux, a savoir le Mall de Yopougon, la construction des marchés (Niangon-Bracodi, marche ananerie, Niangon-lubafrique, ect), réfection des routes, l’électrification du quartier Pk17 ect.

"Notre volonté, c’est de changer le visage de notre commune et faire en sorte quelle soit économiquement puissante.", a-t-il dit, soulignant qu'il aura dans les jours à venir des actions de déguerpissement des commerces occupant de façon anarchiques les voies. " Le progrès de notre commune est a ce prix...", a fait savoir le député maire de Yopougon.

Il faut indiquer que ce 1er conseil municipal a enregistré la présence des chefs coutumiers, chefs de communauté, les Associations, ONG, etc.

 

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L’ambassade du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire a organisé la fête de l’indépendance, le samedi 11 février 2017 qui était prévu le 11 décembre 2016. 

L’ambassadeur Zongo Mahamadou a saisi cette occasion pour exhorter les 3.5 millions de burkinabé vivant en Côte d’Ivoire a maintenir leur participation dans le tissu économique ivoirien, et surtout à  s'organiser pour mieux avancer.  

Le diplomate burkinabé pense que le «plus important défi » reste celui de l’organisation de la communauté. « ne n’est pas le nombre de chef ou d’associations que l’on rencontre au sein de notre communauté  qui pose problème, ce qui pose problème c’est que nous n’avons pas encore trouvé les moyens de coordonner les activités de l’ensemble des associations qui pourtant toutes défendent les intérêts des burkinabé en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

M. Mahamadou Zongo veut bien changer les choses cette année 2017 pour coordonner les actions de toutes les associations. 

Par ailleurs, il a rassuré ses compatriotes de "la volonté du président Roch Christian Kaboré de rendre effective la participation des burkinabés de l’extérieur aux élections présidentielles de 2020 », a-t-il affirmé.

Il  s’est aussi félicité des bonnes relations entre la Côte d’Ivoire et son pays. Les deux pays entretiennent des « relations historiques  et singulières » et de leur volonté de « construire des relations fortes et stables ».

 

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L’opposant congolais Moïse Katumbi veut rentrer au pays. Il veut saisir l’arrivée de la depouille de l'opposant historique d’Étienne Tshisekedi  pour ce retour au pays. 

« Je vais rentrer avec la dépouille à Kinshasa », a-t-il déclaré, à l’occasion de la messe donnée jeudi 9 février pour la mémoire de Tshisekedi en la Basilique du Sacré-cœur, alias Koekelberg pour les Bruxellois.

« Je vais accompagner le corps pour l’enterrement au Congo, a-t-il ajouté. Le plus important, c’est d’honorer le ‘Vieux’ ».

Katumbi, qui avait cofondé avec Étienne Tshisekedi le « Rassemblement de l’opposition », est sous le coup d’une condamnation à trois ans de prison dans un nébuleux litige immobilier. En principe, il devrait donc être arrêté à son retour à Kinshasa.

 

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L’ex-Premier ministre Mohamed Abdullahi Farmajo est le nouveau président de la Somalie. Il a été élu au suffrage indirect au vote des parlementaires somaliens le mercredi 8 février dans un hangar de l'aéroport de Mogadiscio sous haute surveillance. Il a été choisi par 184 parlementaires sur les 328 réunis. Il devient ainsi le 9è président du pays. Une élection qui a surpris plus d’un. 

Il était face à l’ancien président Hassan Cheickh Mohamoud, le premier ministre, Omar Abdirashid Sharmarke et d'un autre ancien président Cheickh Charif Cheikh Ahmed.

Il s'appelle officiellement Mohamed Adbullahi Mohamed et les Somaliens le surnomment « Farmajo », ce qui signifie fromage. Mohamed Adbullahi Mohamed a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis, où il a exercé durant des années des fonctions administratives dans l'Etat de New York, possédant d'ailleurs la nationalité américaine. 

Dans son pays, il a occupé le poste de Premier ministre durant 7 mois entre 2010 et 2011. Il n'a cependant pas eu le temps d'aller très loin, victime des règlements de compte politiques entre la présidence et le Parlement de l'époque. C’est un homme qui prône une politique nationaliste. Toute chose qui aura contribué à sa popularité. 

De nombreux défis à relever

Stabilité, renforcement de l'armée nationale, et lutte contre la corruption. Tout dépendra de la nomination du Premier ministre, selon Abdi Barud, de la plateforme citoyenne Wakiil. 

Il faudra qu'il fasse l'unanimité entre les différents clans, car il est issu du clan des Darods, tandis que Mogadiscio est majoritairement Hawiye.

Au plan sécuritaire, il lui faudra un plan d’actions efficace contre les jihadistes shebabs qui multiplient les attaques d'ampleur à Mogadiscio ces derniers mois. Autre menace : la famine avec la moitié de la population somalienne qui a besoin d'une aide humanitaire d'urgence, selon les Nations unies.

Le nouveau président somalien devra travailler avec les gouvernements des différents Etats fédéraux du pays, mais aussi avec les hauts fonctionnaires proches de l'ancien président.

Pour l'instant, il bénéficie du soutien populaire et de l'armée nationale somalienne. Et le bilan positif de son passage à la primature entre 2010 et 2011 est susceptible de rassurer la communauté internationale, soutient RFI.

 

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Adama Toungara, ancien ministre du Pétrole et de l’Energie, n’aura chômé qu’un seul mois. Sorti du gouvernement en janvier 2017, lors de la formation du premier gouvernement de la 3è République, il est de retour dans les sillages du président ivoirien en tant que ministre conseiller auprès du président de la République. C'est ce que dit un decret, relayé par le magazine jeuneafrique.

Fidèle parmi les fidèles du chef de l’Etat ivoirien, Adama Toungara connait bien les domaines du pétrole, des mines et de l'énergie. C'est bien ce qui aurait motivé M. Ouattara a le rappelé auprès de lui.

Ce diplômé d’ingénierie pétrolière à l’université de Californie du Sud (États-Unis) pourra être utile à son jeune frère Thierry Tano qui l'a remplacé au poste du  ministre du Pétrole et de l’Energie. 

Les attributions du nouveau ministre conseiller auprès du président de la République touchent aussi le domaine de la diplomatie, précise Jeuneafrique.  

Par ailleurs, selon les informations de l’hebdomadaire, Alassane Ouattara l’a maintenu comme agent principal de la Côte d’Ivoire dans la procédure judiciaire sur le conflit pétrolier frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, procédure encore pendante devant le Tribunal international du droit de la mer. 

Toujours selon le magazine, Adama Toungara séjourne actuellement à Hambourg comme membre de la délégation ivoirienne aux côtés de Thierry Tanoh, nouveau ministre du Pétrole et de l’Énergie, du directeur général de Petroci, Ibrahima Diaby et des conseils de l’État ivoirien.

 

Daniel Coulibaly

 

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