Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
La 3ème conférence des ambassadeurs de Côte d’Ivoire avec pour thème la contribution la contribution de la réforme de l’outil diplomatique à la réalisation de l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, s’est ouverte ce jeudi à Abidjan en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
La cérémonie d’ouverture de cette conférence, la troisième du genre après celles 1976 et 2002, a été l’occasion pour Alassane Ouattara de donner les instructions et les orientations aux diplomates Ivoiriens pour conduire au mieux la diplomatie ivoirienne à l’étranger. Alassane Ouattara a mis en garde les ambassadeurs ivoiriens contre toutes « déclarations unilatérales », les invitant à revenir à « l’orthodoxie de la diplomatie » qui veut que le diplomate recours à la centrale pour toutes les questions engageant la position de l’Etat. « Que soit mis fin aux déclarations unilatérales. Il faut revenir à l’orthodoxie qui consiste à recourir à la centrale lorsqu’il s’agit des questions nécessitant la position officielle de l’Etat», a dit Alassane Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien s’est engagé à améliorer les conditions des diplomates Ivoiriens. Il a instruit le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères d’organiser au plus tôt une rencontre avec la ministre de l’Economie et de Finances et celui du Budget pour que les questions liées à l’assurance des diplomates et leurs familles ainsi que la scolarité de leurs enfants soient traitées dans les mêmes conditions que les salaires. Aussi a-t-il promis un plan d’apurement des arriérés enregistrés au niveau de toutes les ambassades d’ici juin 2015 au plus tard. Un plan de réhabilitation et de construction de chancelleries est en cours, a annoncé le chef de l’Etat.
Alassane Ouattara a saisi l’occasion de cette rencontre pour annoncer l’ouverture d’une mission permanente auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Après avoir relevé les importants acquis obtenus qui ont abouti au repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, le Chef de l’Etat ivoirien a indiqué l’intention de la Côte d’Ivoire de demander la levée totale de l’embargo sur les armes au lendemain de la présidentielle de 2015. Les ambassadeurs Ivoiriens en poste à l’étranger ont été exhortés par Alassane Ouattara à « vendre » la destination Côte d’Ivoire.
Relevant les nombreuses réformes apportées au niveau de la diplomatie ivoirienne, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères Charles Koffi Diby a annoncé la création en cours d’un institut diplomatique à Yamoussoukro. Cette conférence qui intervient 13 ans après la dernière qui a eu lieu en août 2002, et qui réunit l’ensemble des 82 ambassadeurs dont 48 en poste à l’étranger et 34 en service à la Centrale à Abidjan, prendra fin le lundi prochain.
Elisée Bolougbeu
Le Président de l’Association des jeunes ressortissants de Kani à Abidjan (AJRKA), Issa Doumouya, s’est engagé le dimanche 12 avril au Lycée moderne d’Andokoi à Yopougon (Abidjan), à aider à l’autonomisation des femmes de la région du Worodougou.
"Une journée pour célébrer la femme. L’AJRKA veut emmener les femmes à entreprendre, à être autonomes", a lancé M. Doumouya, lors de la 5ème édition de la Journée de la femme AJRKA, marquée par une conférence sur le thème « Comment entreprendre avec peu de moyens ? ».
Cette Journée de l’AJRKA, avec comme marraine, Mme Meïté née Koura Sanogo, a vu la participation de plusieurs autorités politiques de la région du Worodougou, entre autres, Diomandé Mamadou, coordonnateur du Haut conseil du Worodougou Représentant le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, du député Sidiki Konaté, Bema Fofana, du DG de la SOTRA, Meïté Bouaké et de KaramokoYahaya, à qui est revenu l’honneur d’animer la conférence prévue ce jour.
Selon le conférencier, KaramokoYahaya, l’entrepreneuriat est différent du Business. Il faudrait pour commencer son projet, commencer avec le peu de moyens disponible et ne pas attendre de l’aide extérieur. La personne désireuse d’entreprendre doit avoir une « personnalité », notamment, la Responsabilité, Etre positif, Avoir un objectif, Définir un plan, Etre proactive, Etre disciplinée et ne pas être malhonnête.
Plusieurs autres éléments rentrent en compte, entre autres, être compétent, avoir la connaissance (s’instruire sur ce qu’on veut entreprendre), avoir un carnet relationnel et pouvoir trouver l’argent pour commencer son projet.
Pour la présidente du comité d’organisation, Meïté Noura, cette initiative a pour objectif de susciter une prise de conscience des fils et filles de la région afin d’œuvrer au développement de la région du Worodougou et en particulier de Kani.
Cette cérémonie a été marquée par des remises de prix aux personnes ayant contribué à la bonne marche de l’AJRKA.
Fondée en 1996, l’AJRKA compte environ 600 membres et mène des actions sociales dans la région du Worodougou.
Nadège Koffi
« PAQUINOU », fête de retrouvailles en pays baoulé pendant la période de la célébration de la pâque chrétienne, a été l’occasion pour le village de Komien-Kouassikro, S/P d’Abigui dans le département de Dimbokro de procéder à la pose de première pierre de sa future école primaire financée conjointement par la Banque mondiale et les ressortissants dudit village.
Cette école composée de six classes dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire prochaine constitue un soulagement pour les parents qui désormais pourront avoir leurs progénitures auprès d’eux. Les populations de Komien-Kouassikro ont exprimé leur gratitude à la Banque mondiale ainsi qu’aux autorités grâce à qui cet important projet est en passe de devenir une réalité.
Cette cérémonie de pose de première pierre a été précédée de la célébration du deuxième anniversaire de l’intronisation de l’actuel chef du village, Nanan Kouakou 1er, porté à la tête du village le 13 mars 2013. «Les actions que je mène sont apolitiques. Le développement de nos localités passe d’abord par nous les têtes couronnées», s’est voulu formel Nanan Kouakou 1er.
Le village s’est vu offrir également un nouveau marché, d’où seront acheminés les produits agricoles vers le chef lieu de département Dimbokro. Toutes ces actions de développement, le Chef Nanan Kouakou 1er les inscrit dans le cadre du développement et l’émergence de la Côte d’Ivoire telle que prôné par le chef de l’État.
Plusieurs autres activités ont meublé ce « PAQUINOU », notamment des rencontres sportives qui ont opposées les ressortissants de Komien-Kouassikro résident à Abidjan à ceux qui restés au village. A l’issue de ces différentes rencontre la formation des filles du village a disposé de celle venue d’Abidjan sur le score de 2 buts à 1, alors que chez les hommes, les « Abidjanais » ont pris le meilleur sur les « villageois » 1-0. Un concours du quartier le plus propre a aussi été organisé avec aux prises Cocody, Plateau et Riviera, les trois quartiers qui constituent ce village d’environ 500 âmes.
La pâque, fête chrétienne marquant la victoire de Jésus Christ ressuscité d’entre les morts, prend aujourd’hui des allures de fête traditionnelle en Côte d’Ivoire, particulièrement en pays baoulé. Pendant cette période, les baoulés vivants dans les autres circonscriptions du pays, se donnent rendez vous au village pour mettre sur pied des projets de développement, et célébrer les retrouvailles.
Elisée Bolougbeu
Le mercredi 11mars 2015, un Conseil des Ministres s’est tenu au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence u Chef de l’Etat Alassane OUATTARA. (Ci-dessous le communiqué)
L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants:
A/-Mesures Générales
Projet de loi
Projet de décret
C/-Communications
D/-Divers
A/ - MESURES GENERALES
PROJET DE LOI
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
Le Conseil a adopté un projet de loi portant modification des articles 7, 9, 11,15, 21, 35, 52, 56, 59, 60, 68, 80, 86, 101, 116 et 144 de la loi n° 2000-514 du 1er août 2000 portant Code électoral et abrogation de dispositions relatives aux élections de sortie de crise.
Ce projet de loi modificatif vise à améliorer l’organisation de l’ensemble des scrutins dans la perspective des prochaines échéances électorales, et à prendre en compte les acquis pertinents du processus électoral de sortie de crise. En effet, tirant les leçons du dernier processus électoral de notre pays, ces dispositions nouvelles permettront de prévenir les difficultés liées à la technique et à la logistique des scrutins et de créer les conditions d’un déroulement serein et apaisé des élections futures. Elles renforcent la sécurisation de la liste électorale et prorogent les délais impartis à la Commission Electorale Indépendante (CEI) dans l’exécution de ses tâches, notamment celles liées à l’arrêt et à la publication de la liste électorale et des candidatures.
Aussi, ce projet de loi extrait du code électoral les dispositions devenues obsolètes et innove en permettant à tout ivoirien, remplissant les conditions pour être électeur, de s’inscrire dans la circonscription électorale de son choix.
PROJET DE DECRET
Au titre du Ministère de l’Industrie et des Mines, en liaison avec le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget ;
Le Conseil a autorisé la Société pour le Développement Minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI),à prendre part au capital social de la société de droit ivoirien dénommée « Nickel de l’Ouest Côte d’Ivoire », qui a pour objet social la recherche du nickel et du cobalt dans les régions de Touba et de Biankouma.
C/- COMMUNICATIONS
1-Au titre du Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et du Développement et le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’engagement de la Côte d’Ivoire dans le processus de publication des statistiques de recettes publiques en Afrique, initié par l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE).
Le processus de publication des statistiques de recettes publiques en Afrique est un programme de cadrage des recettes fiscales qui s’intègre à la politique d’aide au développement de l’OCDE, à travers la publication de statistiques fiables et la construction d’une base de données sur les recettes publiques.
Le Conseil a décidé d’engager notre pays dans ce processus, qui, à terme, permettra au Gouvernement ivoirien de disposer d’instruments supplémentaires d’aide à la décision en matière de réforme des politiques économiques et fiscales.
2-Au titre du Premier Ministre, en liaison avec leMinistère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, leMinistère des Infrastructures Economiques, leMinistère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, leMinistère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances et le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget;
Le Conseil a adopté une communication relative au projet d’aménagement du carrefour de l’Indénié, de dépollution et de mise en valeur de la baie de Cocody ainsi qu’à la coopération avec le Maroc, dans le cadre dudit projet.
Dans le cadre de l’aménagement du Carrefour de l’Indénié, de la dépollution et de la mise en valeur de la Baie de Cocody, et des projets qui y sont associés, le Président de la République, à l’occasion de sa visite d’Etat au Maroc en janvier 2015, a signé deux mémorandums d’entente avec le royaume chérifien en vue de faire bénéficier notre pays de l’expertise marocaine en matière d’aménagement urbain et de dépollution lagunaire. A cet effet, les experts ivoiriens, en collaboration avec ceux du Maroc, ont identifié des travaux supplémentaires à réaliser en sus de ceux déjà en cours, pour résoudre à moyen terme les problèmes d’inondation et de circulation au niveau du Carrefour de l’Indénié, dépolluer la Baie de Cocody et procéder à son aménagement.
Il s’agit notamment de la construction d’infrastructures routières et d’ouvrages de franchissement, de la réalisation d’ouvrages hydrauliques et portuaires ainsi que de la réalisation d’un parc urbain et de diverses infrastructures d’accompagnement. Le coût de ce projet est estimé à 127 milliards de francs CFA.
3-Au titre du Ministère auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget ;
Le Conseil a adopté deux communications :
• une communication relative au rapport du Comité de Suivi de la mise en œuvre des résultats de l’audit des arriérés de l’Etat de 2000 à 2010 et du plan d’apurement.
L’audit des arriérés de l’Etat de 2000 à 2010, diligenté par le Gouvernement en vue de s’assurer du paiement de la bonne et juste dépense aux fournisseurs et prestataires de l’Etat, a porté sur un montant total de 356 milliards de francs CFA. Les conclusions des cabinets d’audit privés mandatés à cet effet ont validé 152,9 milliards de francs CFA du montant audité, constitué pour l’essentiel par les dettes fournisseurs, d’une valeur de 98,3 milliards de francs CFA.
Suivant l’exécution du plan d’apurement des dettes fournisseurs, les paiements effectués s’élèvent, à la date du 17 décembre 2014, à 82,8 milliards de francs CFA, soit 84,2% du montant à apurer. Aussi le solde de la dette fournisseur à payer par l’Etat est-il de 15,5 milliards de francs CFA auxquels s’ajoute un montant de 11,21 milliards de francs CFA validé après examen des réclamations consécutives à l’audit susmentionné.
Le Conseil, dans sa volonté de faire du secteur privé le principal moteur de la croissance économique, a instruit le Ministre chargé de l’Economie et des Finances et l’ensemble des ministres concernés à l’effet de procéder à la titrisation de la dette restant à payer et validée par les cabinets d’audit, d’apurer les créances validées résultant des réclamations et d’achever l’audit complémentaires des mandats.
• une communication relative à la privatisation de la Société Ivoirienne de Banque (SIB).
Le Conseil a autorisé la cession de 39% du capital de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) détenu par l’Etat de Côte d’Ivoire au groupe Attijariwafabank (AWB).
En contrepartie, le groupe AWB s’engage à s’impliquer plus fortement dans la mise en œuvre du plan de développement de la SIB selon les conditions et modalités précisées dans la convention de cession.
4-Au titre du Ministère auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget, le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et leMinistère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme ;
Le Conseil a adopté une communication relative au financement de l’exécution des réformes « Doing Business 2015 ».
La Côte d’Ivoire s’est engagée à afficher de meilleures performances ou, à tout le moins, à se maintenir dans le cercle restreint des pays les plus réformateurs au monde au classement Doing Business 2016. Dans cette perspective, le Gouvernement a entrepris de dématérialiser la plupart des actes se rattachant à l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire. A cet effet, les indicateurs « création d’entreprise », « octroi du permis de construire », « paiement des taxes et impôts », « transfert de propriété », « raccordement à l’électricité », « exécution des contrats »et « règlement de l’insolvabilité » ont fait, sous la supervision de l’ANSUT, l’objet d’un cadrage opérationnel, technique et budgétaire, en vue de leur mise en œuvre diligente.
Aussi le Conseil a-t-il autorisé un financement complémentaire de trois milliards sept cent trente et un millions (3 731 000 000) de francs CFA, destiné à la réalisation de cette opération, qui contribue, par ailleurs, au relèvement de la maturité numérique de notre pays.
5-Au titre du Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, en liaison avec le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances et le Ministère auprès du Premier Ministre, chargé du Budget ;
Le Conseil a adopté une communication relative aux opérations humanitaires d’urgence et à la constitution du stock en vivres et non-vivres.
Dans le cadre de la politique de gestion des crises ou catastrophes humanitaires, le Gouvernement a initié un programme de renforcement du dispositif existant, qui porte essentiellement sur l’amélioration de la réactivité des services gouvernementaux investis dans la gestion de ces circonstances exceptionnelles et douloureuses.
Le Conseil a donné son accord pour la mise en œuvre de ce programme qui consiste en la constitution de réserves de vivres et de non-vivres d’un coût de 200 millions de francs CFA, en vue d’apporter une réponse prompte et adéquate aux populations en détresse, partout sur l’étendue du territoire national.
Le groupe bancaire Credit Suisse a annoncé le 10 mars l'arrivée fin juin du Franco-Ivoirien Tidjane Thiam au poste de directeur général. L'ancien patron du BNETD et ministre du Plan de Côte d'Ivoire était depuis 2009 à la tête de l'assureur britannique Prudential.
La banque helvétique Crédit Suisse a annoncé le 10 mars au matin le départ de son directeur général Brady Dougan et son remplacement à partir de la fin du mois de juin par Tidjane Thiam, actuellement à la tête de l'assureur britannique Prudential. L'homme d'affaires franco-ivoirien prendra ainsi la tête d'une des principales institutions financières au monde, fondée au milieu du 19ème siècle à Zurich et comptant plus de 45 000 collaborateurs pour environ 1200 milliards d'euros d'actifs gérés.
Très rentable, ce géant bancaire a toutefois vu son actualité récente peturbée par une condamnation record aux Etats-Unis : début 2014, Credit Suisse avait accepté de payer 2,8 milliards de dollars pour avoir conseillé et aidé certains de ses clients américains à établir des "déclarations fiscales tronquées". Ce qui ne l'a pas empêché d'annoncer début février des bénéfices d'environ 2 milliards d'euros. Le groupe helvétique, spécialisé dans la banque privée, la banque d'investissement et la gestion d'actifs, est présent dans cinquante pays à travers le monde.
Honoré.
"Je suis honoré d'avoir la possibilité de diriger cette grande institution et en particulier de suivre Brady, qui a été un PDG régulièrement distingué. Credit Suisse a un business exceptionnel, grand peuple, une stratégie solide et forte impulsion... J'ai hâte de travailler avec l'équipe de dirigeants, le conseil d'administration, et tous les employés de Credit Suisse pour maintenir la forte dynamique et servir nos clients en Suisse et dans le monde", a souligné Tidjane Thiam dans un communiqué de presse diffusé par Credit Suisse.
Liens familiaux
Tidjane Thiam naît en 1962 en Côte d'Ivoire. Il est lié par sa mère à la famille de Félix Houphouët-Boigny. Son père Amadou Thiam, journaliste franco-sénégalais, venait alors de lancer Radio Côte d'Ivoire.
Il effectue ses études à l'École Polytechnique et à École nationale supérieure des Mines de Paris. Il obtiendra également plus tard un MBA de l'INSEAD avant de rejoindre le cabinet McKinsey dans les années 80. Il travaille ensuite pour le gouvernement ivoirien de Henri Konan Bédié au sein duquel il est ministre du Plan et du Développement et dirige le célèbre Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD), une institution publique à l'origine des grands travaux d'infrastructures du pays ouest-africain.
En 1999, après cinq ans dans son pays d'origine, Tidjane Thiam quitte la Côte d'Ivoire après le coup d'État.
Carrrière britannique
Il retourne alors chez McKinsey avant d'entrer en 2002 au sein du groupe d'assurances Aviva. Il rejoint un autre groupe d'assurances britannique, Prudential, en 2008 d'abord en tant que directeur financier avant d'être nommé PDG en 2009. Il est alors le premier dirigeant noir d'une entreprise cotée au "footsie", l'indice des plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Londres. Il a accéléré le basculement de Prudential vers l'Asie avant de s'attaquer, plus récemment, à l'Afrique, en rachetant à partir de fin 2013 des assureurs au Ghana (Express Life Insurance) puis au Kenya (Shield Insurance).
Le Franco-Ivoirien estime que son installation à Londres lui a permis de faire exploser le "plafond de verre" qui l'empêchait d'accéder à de très hautes responsabilités en France. "Tous mes copains avaient des entretiens d’embauche sauf moi", expliquait-il il y a quelques années au quotidien français Les Echos, précisant que l'un de ses enseignants lui aurait alors donné ce conseil : "Va voir chez les Anglo-Saxons !".
Source; Jeuneafrique.com
Ouvert devant la cour d’assises d’Abidjan le lundi 29 décembre 2014, le procès dit des « pro-Gbagbo», a connu son verdict le mardi 10 mars 2015.
Sur les 83 personnes concernées, 79 accusés ont été présentées à la cour, une personne, le syndicaliste Mahan Gahé étant décédé et trois prévenus ayant bénéficié d’un non-lieu.
Au terme du procès, la Cour d’Assises a prononcé les sentences suivantes :
- Une première catégorie de 15 accusés ont été acquittés, dont principalement des journalistes ;
- Une deuxième catégorie d’accusés a vu les charges abandonnées, à l’exception de celle de « trouble à l’ordre public ». Ils ont écopé de 18 à 24 mois d’emprisonnement avec sursis ; c’est le cas du Président du FPI, Pascal Affi Nguessan, du Premier ministre Aké N’gbo et des membres du gouvernement qu’il a dirigé ;
- Trois personnes ; Sangaré Aboudrahamane, Vice-président du FPI, Henri Dakoury-Tabley, ancien gouverneur de la BECEAO et Michel GBAGBO sont condamnés à 5 ans de prison assortis de 5 autres années de privation de droits civiques ;
- Madame Geneviève Bro-Gregbé a été condamnée à 10 ans de prison ;
- Maître Patrice Baï, les gardes de corps du Président Gbagbo et d’autres jeunes pro-Gbagbo ont été condamnés à 15 ans de prison ;
- La Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, le Général Dogbo Blé et le Contre-amiral Vagba Faussignaux ont été condamnés à 20 ans avec 10 autres années de privation de droits civiques.
Au total, 03 personnes sont condamnées à 20 ans, 4 personnes à 15 ans, 28 personnes à 10 ans, 09 personnes à 05 ans, 13 personnes à 24 mois, 07 personnes à 18 mois, enfin 15 personnes ont été acquittées. Les accusés sont collectivement condamnés à payer la somme de 950 milliards au titre de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire.
Pour le Front Populaire Ivoirien, ce procès est un procès politique et les condamnations sont des condamnations politiques. Tout au long du procès, l’accusation n’a jamais réussi à prouver matériellement la culpabilité des accusés. Elle a basé son accusation sur des témoignages fallacieux de témoins non crédibles. Au total le droit n’a pas été dit et la justice n’a pas triomphé. C’est pourquoi, à juste titre, les avocats de la défense ont décidé de se pourvoir en cassation.
Le Front Populaire Ivoirien (FPI) condamne ce procès éminemment politique qui n’honore pas la justice ivoirienne.
Le Front Populaire Ivoirien (FPI) marque sa profonde préoccupation par rapport à ces condamnations qui ne s’inscrivent pas dans la dynamique de la réconciliation nationale ;
Le Front Populaire Ivoirien (FPI) assure de son soutien et de sa solidarité toutes les personnes injustement condamnées, en particulier la Première Dame Simone Ehivet GBAGBO, Vice-président du FPI, le Vice-président Sangaré Abou Drahamane, Madame Geneviève Bro-Gregbé, Michel Gbagbo, le Gouverneur Henri Dakouri-Tabley, le général Dogbo Blé, le contre-amiral Vagba Faussignaux, etc.
Le Front Populaire Ivoirien réaffirme son attachement au dialogue politique et à la réconciliation nationale comme voies d’un règlement fiable et durable de la crise postélectorale ;
Fait à Abidjan, le 10 mars 2015
Le Premier Secrétaire Général Adjoint
Secrétaire Général et Porte Parole par Intérim
KREKRE Firmin
Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a annoncé samedi au stade de San-Pedro que le Bas-Sassandra, où il séjourne en ce moment dans le cadre d’une visite d’Etat bénéficiera d’un investissement de 6000 milliards de F CFA pour son développement au cours des cinq prochaines années. Cet important investissement, qui représente la moitié de ce qui a été nécessaire pour l’ensemble du pays les deux dernières années, sera consacré essentiellement au développement des infrastructures de base pour le mieux-être des populations.
Les projets de développement dont bénéficiera tout le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire pour le prochain quinquennat ont été portés à la connaissance des populations venues assister au meeting du président ivoirien. Il s’agit entre autres de l’extension et du développement des activités du port de San-Pedro. Projet pour lequel Alassane Ouattara a annoncé un investissement de 950 milliards de F CFA. A en croire le chef de l’Etat ivoirien, le calvaire que fait vivre le tronçon dégradé de la Côtière reliant San Pedro à Abidjan sera un vieux souvenir avant la fin du quinquennat prochain. Une autoroute sera construite pour une valeur de 740 milliards de F CFA.
Alassane Ouattara a expliqué la décision du gouvernement de faire du Bas Sassandra le pôle énergétique de la Côte d’Ivoire avec la construction de 2 centrales thermiques de 700 Mégawatt, de 4 barrages de 767 Mégawatt, d’un coût d’investissement de 3.700 milliards de F CFA. Il a par ailurs rappelé que le taux de couverture électrique dans la région de San Pedro est passé de 30% en 2011 à 60% à fin 2015.
San Pedro a été choisie par le Gouvernement pour abriter le futur Centre des maladies hautement contagieuses. Il y est prévu également la construction d’un lycée de Jeunes filles et de 2 lycées techniques. Les travaux de construction de l’Université de San Pedro, une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, démarreront en septembre prochain. Et les premiers 3.000 étudiants pourront débuter les cours dès Octobre 2016. Cette université coûtera à l’tat de Côte d’Ivoire la somme de 84 milliards de F CFA.
« Nous n’aurons pas de problème d’endettement extérieur », a indiqué Alassane Ouattara en réponse à tous ceux qui l’accusent de sur-endetter la Côte d’Ivoire avec les nombreuses conventions et accords de prêt conclus pour financer les nombreux projets en cours sur l’ensemble du territoire. Il a invité les exilés à rentrer pour participer à la construction d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020. Alassane Ouattara a dit sa volonté de faire de la Côte d’Ivoire un pays « important » dans le monde car elle l’est déjà en Afrique.
Le meeting de San Pedro a consacré la fin de la visite d’Etat du Président Ouattara dans le district du Bas Sassandra, même s’il reste encore présent dans la ville de San-Pedro pour 24H afin de participer à la Journée international de la femme, qui sera célébrée cette année à San-Pedro.
Elbyre Koffi
L’Association des jeunes ressortissants de Kani à Abidjan (AJRKA) s’est réunie samedi 21 février au sein de l’Institut des aveugles de Yopougon (Abidjan), en vue de célébrer la cohésion sociale entre les fils et filles de la région.
Initiée par le président de l’AJRKA, Issa Doumouya et son équipe, la 5ème édition du Tournoi de football dénommé le « Tournoi des Quaters », a eu pour thème « La Cohésion sociale ».
"Nous sommes réunis autour d’une journée sportive, s’il n’y avait pas de cohésion sociale. Le sport est une activité qui rassemble, c’est pourquoi nous avons décidé de l’initier", s’est exprimé M. Doumouya, en présence du parrain, Meïté Ibrahim, DG de SUNU ASSURANCES, représenté par M. Meïté Lassana et d’un invité du nom de TamblaVagbama, administrateur financier, PCA de la Mutuelle de développement de Mankono-Béré (MUDEM-BERE).
Pour l’invité M. Tamlan, cette initiative de l’AJRKA est une initiative à féliciter car "dans notre région, c’est le déficit de cohésion sociale qui règne", a-t-il ajouté.
Durant cette journée sportive, ce sont six équipes de football qui se sont affrontées, avec à la finale, quatre équipes restantes. Deux équipes de femmes (FC Sababou et FC Makani) et deux équipes d’hommes (FC Madiaba et FC Makani).
Pour l’équipe des femmes, c’est l’équipe FC Sababou qui a remporté le match, avec le score de 1 but à zéro, réalisé en tir au but. Et pour les hommes, c’est l’équipe de FC Madiaba, qui a été vainqueur, au cours d’un tir au but. Des présents en nature et en espèce ont été donnés à tous les participants, représentant la jeunesse de Kani.
Fondée en 1996, l’AJRKA compte environ 600 membres et mène des actions sociales dans la région du Worodougou.
Nadège Koffi
L’histoire a la capacité innée de graver dans la conscience collective des événements que nous aurions espérés ne pas voir se produire. Hélas, la trajectoire politique de la nation ivoirienne, depuis la disparition à la trente-troisième célébration de son indépendance, le 7 décembre 1993, de son premier président Félix Houphouët Boigny, a suivi des voies toutes autant déroutantes que sibyllines. Et d’enchères en surenchères, arriva ce qui devrait arriver, pour reprendre une expression courante.
Tout le long de la décennie qui vient de s’écouler, la Côte d’Ivoire s’est livrée à une nouvelle comptabilité en des unités de mesure assez étranges : armes en libre circulation, nombre de victimes, déplacés de guerre, nombre de morts, nombre d’exécutés, charniers, personnes brulées vives, villages incendiés, femmes violées, etc. Le spectacle qui nous a été offert en guise de dénouement à cette escalade de violence n’a été que davantage de violence. Les événements sont à jamais gravés dans le marbre de l’histoire, notre histoire, celle de la Côte d’Ivoire.
La classe politique semblait montrer aux yeux du monde le 25 novembre 2010 sa maturité politique à travers le débat télévisé d’avant le second tour des élections présidentielles. Malheureusement, nous souvenons encore de l’ex-président Laurent Gbagbo, transféré à la Cour Pénale Internationale (CPI) de la Haye depuis le 30 novembre 2011, arrêté à la suite d’interminables bombardements plongeant la Perle des lagunes dans un indescriptible grondement cauchemardesque d’explosions. Le président arrêté aura cependant eu le mérite, si tant est que l’on soit prêt à lui en reconnaître un, d’orchestrer ce qui convient de nommer une innovation politique dans un contexte africain ou la démocratie cherche encore ses ancrages depuis son avènement dans les années 90.
Peut-on résumer la démocratie à un débat télévisé sans fond ? Les taux de participation aux deux tours des élections présidentielles ivoiriennes, furent-ils historiques, ne pourraient-ils pas être compris aussi comme l’expression d’une profonde inquiétude ? Quelles analyses faire de la faiblesse relative de la participation aux précédentes élections législatives ? Comment parvenir à une stabilisation de cette démocratie quand l’opposition semble totalement absente des grands débats de société, quand on a encore du mal à faire taire les armes ? Ces questionnement qui ne vise aucunement l’exhaustivité mérite une réflexivité de la part de chacun afin d’aider le pays à prendre une véritable hauteur.
Nous nous souvenons aussi du challenger Alassane Ouattara, retranché dans ce fameux hôtel - le Golf Hôtel. Bien qui bien jouissant d’un soutien incommensurable de la part de la communauté internationale aura tout de même accédé au pouvoir dans des conditions tout aussi malheureuses que celles de son prédécesseur. Comparaison n’est pas raison, il importe de le souligner ! Il semble même avoir un consensus sur l’idée que ces faits consacreraient la victoire de la légalité sur le paroxysme de l’absurdité qui a gangréné pendant plus de dix ans la gestion de la Côte d’Ivoire.
La prestation de serment du 6 mai 2011 d’Alassane Ouattara, sous l’égide du conseil constitutionnel, est venue d’ailleurs non seulement, confirmer la légalité de sa victoire aux élections précédemment remise en cause par le même conseil constitutionnel, mais aussi et surtout légitimer les moyens pour recouvrer cette légalité. Les élections législatives tenues le 11 décembre 2011, avec un satisfecit de l’ensemble des observateurs, viennent de faire de l’ex-premier ministre Soro Guillaume le dauphin constitutionnel du président Alassane Ouattara. L’Assemblée Nationale depuis lors est réhabilitée avec une majorité écrasante du Rassemblement Des Républicains (RDR) le parti du pouvoir actuel. La Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) piétine mais est, elle aussi en plein travail. La nation fut « purifier » le 17 mars 2012. La Côte d’Ivoire est la tête de la CEDEAO depuis le 17 février 2002. La livraison des infrastructures universitaires marquée du slogan « départ nouveau », l’éducation est réhabilitée dans son rôle, qu’elle n’aurait pas dû abandonner, de moteur du développement. Avec les visites de nombreuses personnalités de la scène politique internationale et plus d’une quarante de voyages officiels du président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est devenue diplomatiquement fréquentable. Kim Yong Jim, président de la Banque Mondiale, pour sa première sortie en Afrique a visité le pays. Incontestablement, la Côte d’Ivoire est alors officiellement en ordre de marche !
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a fait la promesse ce jeudi, lors d’un meeting à Soubré, chef lieu de la région de la Nawa, de faire de la Côte d’Ivoire la « championne d’Afrique » au niveau économique et dans plusieurs autres domaines. « La Côte d’Ivoire est un pays qui gagne. Elle est sur la bonne voie. Après la Coupe d’Afrique de Football, nous serons les champions d’Afrique dans d’autres domaines », a lancé le président Ouattara.
Alassane Ouattara est conforté dans sa foi en cette Côte d’Ivoire « championne d’Afrique » eu égard aux excellents résultats réalisés sur le plan économique depuis bientôt trois ans sans discontinuer. Selon le dernier rapport DOING BUSINESS, la Côte d’Ivoire pour la seconde fois d’affilée fait partie des dix pays les plus réformateurs au monde. Aussi le budget est passé dans la même période d’un peu plus de 2.000 milliards de F CFA à plus de 5.000 milliards.
Pour poursuivre le développement de la région de la NAWA, seconde étape de sa visite d’Etat dans le district du Bas Sassandra, Alassane Ouattara a annoncé un investissement de 820 milliards de F CFA. Après la crise postélectorale, la région a bénéficié de 5 milliards de F CFA dans le cade du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) et de 31 milliards de F CFA au titre du Programme de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI). Ces importants investissements on servi à offrir 338.937 kits et 552.003 manuels scolaires, à la construction de 2 collèges, 24 classes secondaires et 521 classes. A l’équipement des classes en 2750 tables-bancs. Plus de 1000 km de piste rurale ont été créées ou réhabilitées. Et plus de 8 km de voirie sont en cours de bitumage dans le département de Soubré.
Pour 2015, Alassane Ouattara a annoncé pour la région l’électrification de 32 localités, la construction de 20 lignes de Transport électrique de Buyo à Soubré et de Soubré à San Pedro. Grâce à ces investissements d’un montant total de 820 milliards F CFA, le taux d’électrification de la Nawa passera de 47% à 78% en fin 2016. Ce sont entre autres plus de 12000 emplois que vont générer ces projets. Des investissements sont également prévus dans le domaine d’adduction d’eau potable.
Mais l’une des attentes des populations auxquelles le Chef de l’Etat a décidé d’apporter une réponse à la dimension des espérances reste la lutte contre le phénomène des coupeurs de route. « La question des coupeurs de route est une préoccupation pour vous et pour moi. La gendarmerie a déployé des moyens importants et nous continuerons à les appuyer. Faites nous confiance, nous allons les traquer et nous réussirons à nous en débarrasser », a promis Alassane Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien est attendu vendredi dans les départements de Sassandra, Fresco et Tabou.
Elbyre Koffi