Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le gouvernement ivoirien va procéder au rapatriement de 180 migrants ivoiriens bloqués en Libye, a annoncé le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Konaté Issiaka.

Vendredi, lors d’un petit-déjeuner de presse organisé en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann sur la question des migrations irrégulières, Konaté Issiaka a rappelé que depuis 2015, c’est un millier de personnes que le gouvernement a rapatrié de Libye.

Selon le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, 85% des flux migratoires sont intra-régionaux contre 15% qui se font hors de la région.

Face à l’ampleur du phénomène de migrations clandestines, en plus de la sensibilisation au plan local, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur a annoncé une rencontre des chefs d’Etat de la région, ainsi qu’une autre réunion de la diaspora africaine sont prévues en mai prochain, pour sensibiliser  la diaspora sur la migration irrégulière.

La Côte d’Ivoire figure désormais dans le top 4 des flux migratoires clandestins en Afrique subsaharienne, révèle-t-on.

Selon les autorités italiennes,  ce sont plus de 180 000 migrants qui sont parvenus en Italie en passant par la Libye dont 25 000 mineurs isolés avec 4 500 morts en 2016. De ces données, l’on note plus 11.000 migrants ivoiriens non reconnus par l’Etat de Côte d’Ivoire qui y a dépêché une mission, du 04 au 11 mars, signale-t-on.

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La fédération ivoirienne de football (FIF) a rendu public la liste de 23 joueurs convoqués pour participer aux deux prochaines rencontres amicales de la Côte d’Ivoire contre la Russie et le Sénégal, indique une note d’information parvenue ce vendredi, à l’AIP.

Il s’agit de trois gardiens de but, de huit défenseurs, de six milieux de terrain et de six attaquants. Comme faits notable, l’on note la présence de Cissé Abdoul Karim et de Comara Cheick qui viennent porter à trois le nombre de joueurs évoluant dans le championnat national de ligue 1 après Sangaré Badra et également du retour de Gohi Bi cyriac.

Des attaquants comme Max Alain Gradel, Boni Wilfried, Kalou Magloire Salomon n’ont pas été conviés à ce regroupement.

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La coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc est un cadre qui permet aux opérateurs économiques ivoiriens d’intégrer l’inclusion financière en tant que nouveau modèle de croissance, estime le président de la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), M. Faman Touré.

« Nos rapports avec le Maroc sont tels que nous (opérateurs économiques ivoiriens) rentrons en ligne droite dans cette inclusion», a indiqué M. Touré, jeudi, à la presse à Casablanca dans le cadre de la 5èmeédition du Forum international Afrique développement (FIAD) autour du thème « les nouveaux modèles de la croissance inclusive ».

Les opérateurs économiques ivoiriens devront intégrer et renforcer le cadre du partenariat tracé par le président Alassane Ouattara et le roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI, afin de développer leurs entreprises, a-t-il poursuivi, soulignant que « notre présence ici (FIAD), c’est d’avoir beaucoup plus de rapports avec les opérateurs des pays participant à ce forum, profiter des expériences des autres, mais aussi leur faire profiter en retour de nos expériences ».

La 5ème édition du Forum international Afrique développement (FIAD) autour du thème « les nouveaux modèles de la croissance inclusive » prend fin, ce vendredi.

AIP

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La Fédération ivoirienne de cyclisme (FIC) va organiser samedi sur l’axe Pont de la Comoé-Abengourou-Agnibilékrou, une course cycliste dotée du prix Union européenne (UE).

Afin de mettre en valeur cet ouvrage, de façon festive et populaire, l’Union européenne et la Fédération ivoirienne de cyclisme ont décidé d’y organiser une course cycliste qui sera récompensée par le premier prix de l’Union européenne, indique un communiqué de presse parvenu vendredi à l’AIP.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jean-François Valette, prendra le départ de la course aux côtés des coureurs, précise le communiqué.

Inauguré le 3 décembre 2016 en présence du président de la République, Alassane Ouattara, après sa réhabilitation dans le cadre du projet « Préservation du réseau routier en Côte d’Ivoire » (PRECI), d’un montant total de 46 milliards de FCFA (70 millions d’euros), en vue d’améliorer l’état de son réseau routier qui a subi d’importantes dégradations, l’axe Pont de la Comoé-Abengourou-Agnibilékrou est long de 87,5 km.

Il est mis en œuvre de novembre 2011 à novembre 2017 et vise à réduire les coûts et diminuer les délais du transport routier.

Ce projet poursuit également l’objectif d’améliorer la gestion de l’entretien routier à travers, notamment l’amélioration de la gestion et de l’entretien du réseau routier à la charge de l’Etat, la contribution aux travaux d’investissement routier et à la réduction de l’agressivité du trafic, notamment de la charge à l’essieu.

La Côte d’Ivoire est le premier pays de transit routier de la sous-région, avec 82 000 km de routes, a l’ambition d’être émergente en 2020, rappelle-t-on.

AIP

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La vie socioéconomique à Krangrassou, une localité située à une dizaine de kilomètres de Dimbokro, est rythmée par l’activité de ses potières, de braves femmes qui conçoivent et fabriquent des objets utilitaires ou décoratifs en argile.

Connues pour leur dextérité dans la fabrication de ces objets, elles ont fait de ce bourg, une destination prisée pour les férus de ces objets céramiques dont la renommée a dépassé les frontières de la région du Nzi (Centre de la Côte d’Ivoire). Cependant, en dépit de cette célébrité, ces potières peinent à joindre les deux bouts.

C’est dans cet univers que l’AIP a fait un tour, le 8 mars 2017, pour découvrir le poids de ces dames dans l’économie du village, leurs déboires et leurs attentes pour améliorer leur condition de travail.

Le poids des potières dans la vie du village

A Krangrassou, la poterie est une activité uniquement féminine et qui se transmet de mère en fille.

Krangrassou. Il est 11h30, sous une chaleur de plomb qui avoisine 37°C. A l’entrée du village, sous une tente de fortune couverte de feuilles de rônier, deux vieilles femmes sont assises. Se servant quelque fois d’un pan de leur pagne en guise d’éventail, elles attendent l’arrivée d’éventuels acheteurs à un tas de céramiques disposé juste à côté d’elles.

Un peu plus loin, dans une cour, dame N’guessan Aya, 60 ans, cheveux grisonnants, est à la tâche en dépit d’un goitre qui lui donne du mal à tourner la tête. Cette femme, à l’embonpoint remarqué, ne rechigne pas à la tâche. Assise à même le sol dans le vestibule dune modeste demeure faite de terre battue, presqu’adossée au mur, le pagne retroussé jusqu’aux genoux, les jambes écartées, la vieille femme tapote et malaxe sur une motte de terre en argile placée dans une assiette.

De temps à autre, elle essuie dun geste brusque des gouttes de sueur récalcitrante dégoulinant sur son front, manquant de lui tomber dans les yeux. Elle tourne l’assiette pour lui imprimer un mouvement rotatoire. L’argile glisse alors entre les doigts imbibés d’eau pour épouser la forme voulue. Celle de l’objet quelle veut fabriquer.

« Je suis potière depuis mon jeune âge. Je fabrique toutes sortes d’ustensiles de cuisine notamment des marmites, des jarres, des taliets (assiettes). J’ai appris ce métier de ma mère. Elle aussi a appris de sa grand-mère », raconte la vieille femme. Elle indique que chaque potière peut se spécialiser dans la fabrication de l’objet quelle veut, notant que toutes les femmes de Krangrassou exercent ce métier.

D’un autre côté du village, Koffi N’zi Rose, 40 ans environ, mère de sept enfants, est en train de fabriquer des jarres, assise sous un manguier. Quand son mari étendu sur un canapé, torse nu, somnole, rompu par l’effet de la chaleur. «  Je n’étais pas ici avant. Quand je suis arrivée, j’étais déjà grande. C’est avec ma grand-mère que j’ai appris ce métier de poterie. Aujourd’hui, je fabrique beaucoup de choses », explique-t-elle.

La présidente de l’association des potières de Krangrassou, N’guessan Marie Michelle, affirme elle aussi que ce travail est l’affaire uniquement des femmes à Krangrassou. « Il ny a pas de femmes dans ce village qui ne sachent pas faire la poterie. Les fillettes n’interviennent dans le processus de fabrication que pendant la transformation de l’argile en poudre où elles aident leurs mamans », renchérit-elle.

La poterie à Krangrassou, un héritage des Tagouana
Selon le chef Nanan Tano, le site actuel de Krangrassou appartenait au peuple Agni. « C’est notre ancêtre Kouakou Tika, un puissant chasseur traditionnel Dozo, qui a tué 99 éléphants au cours de sa vie, qui a négocié cette terre pour son installation avec son peuple après avoir quitté le Ghana et traversé plusieurs contrées. Avant, ici était habité par les Tagouana. C’est grâce à eux que nous avons connu la poterie à Krangrassou (qui signifie +voici ta limite+). On a trouvé des vieux ustensiles en terre cuites bien lourds dans des endroits ici », raconte-t-il.

Les femmes, premiers artisans de la survie de l’économie de Krangrassou
« Ici, Il n’y a pas de cacao ni de café. Notre spécialité, c’est la poterie. Et c’est les femmes. Grâce à l’argent quelles gagnent, elles font tout dans le village», affirme d’entrée le chef du village résident, Konan Tanoh, révélant l’importance de la place des femmes dans l’économie du bourg.

Selon les potières, le gain hebdomadaire varie en fonction de chaque femme. Chaque mercredi, les des potières se rendent pour la plupart au marché hebdomadaire de Dimbokro pour écouler leurs produits.

« Avant, quand je commençais la fabrication de canaris, jarres et autres objets, c’était uniquement destiné à la cuisine, je dirais à l’emploi personnelle. Je ne gagnais rien mais aujourd’hui, c’est devenu une source de richesse. Je peux gagner entre 15 et 20 000 FCFA par semaine. Cela me permet de scolariser mes enfants, de les habiller et les nourrir », assure la présidente N’guessan Marie Chantal. Elle précise toutefois qu’il y a des semaines de vache maigre.

N’guessan Marie Chantal ajoute que les femmes dignes de nom ne peuvent s’asseoir toute la journée à ne rien faire, comptant uniquement sur leurs maris. « Vous savez, les hommes, aujourd’hui, c’est difficile pour eux. Il nous appartient de les aider en nous débrouillant dans la poterie. Le peu que nous gagnons va compléter leur apport dans la gestion de la famille. Ce qui est difficile pour nous, c’est la scolarisation des enfants. Mais que voulez-vous, il faut bien que nous vivons. Alors en plus de la poterie, on fait des plantation de manioc », explique-t-elle.

« Je peux gagner 9000 francs à 15000 FCFA par semaine, si ça marche. Nous vendons les pots à 300 FCFA et les jarres à 1000 FCFA. Chaque femme a son prix. Mais ça permet d’aider mon mari dans l’entretien de la famille », renchérit Koffi N’zi Rose, exhortant les jeunes générations, sans distinction de sexe, à s’intéresser à ce métier qui « nourrit son homme ».

Les difficultés rencontrées dans la fabrication de la poterie
Le processus de transformation de largile comprend six étapes dont le concassage de largile, le modelage et la cuisson.
« Ce sont les hommes qui vont enlever largile dans la carrière. Leur rôle sarrête là. Tout le reste est laffaire des femmes », fait observer Nanan Tanoh.

Dame Koffi Nzi Rose explique que largile, une fois enlevée et transportée, est séchée au soleil puis concassée et tamisée. « La poudre obtenue est transformée en pâte, en additionnant de leau. Cest le modelage de cette pâte qui donne l’objet voulu. Il faut dire quil y a deux ou trois jours de séchage au soleil avant de faire la cuisson », dit-elle, ajoutant que la dernière étape qui est la cuisson, est difficile.

Le processus de fabrication de la poterie, une gageure

En effet, affirment de nombreuses femmes, l’étape de la cuisson est un problème en raison de l’utilisation de feuilles de rônier qui est de plus en plus difficile à trouver. « La recherche de feuilles de rônier pour la cuisson est un danger. Nous utilisons des faucilles attachées à long bois pour arracher les feuilles. Souvent, des serpents tombent de la cime des arbres. On peut être mordu ou en se sauvant, blessé. Même à terre en s’approchant du rônier,un serpent peut vous mordre », explique la présidente de l’association des potières.

Toute chose confirmée par le chef Tano qui annonce plusieurs cas de morsure de serpents, ainsi que de cas de piqûres d’araignées poilues très dangereuses pour l’homme.

Les difficultés liées à la commercialisation

Une fois la production terminée, des difficultés se présente dans la commercialisation. « Je donne les objets à des femmes qui viennent de Dimbokro pour aller vendre. Je donne ce mercredi et c’est mercredi prochain que j’aurai mon argent. Souvent elles nous disent que les marmites ou les objets sont cassés mais comme on ne peut savoir si elles mentent ou pas. On est obligé d’accepter de perdre », raconte Marie Rose.

Quant à la vieille N’guessan Aya, elle transporte elle-même ses marchandises au marché hebdomadaire de Dimbokro. « Moi-même je vais à Dimbokro avec les objets. Si on ne les achète pas, je cherche un endroit où garder pour attendre la semaine suivante. Souvent trouver cet endroit est un calvaire », ajoute-t-elle.

Le chef Tano indexe la mésentente des femmes dans la mauvaise commercialisation des objets fabriqués. « Si les femmes s’entendaient bien, elles peuvent fixer un prix unique pour chaque objet. Mais j’ai parlé de se mettre ensemble, c’est difficile. Il y a deux associations de femmes et chaque potière est libre de vendre au prix quelle veut. Ça fait que les prix chutent », relève-t-il.

Plaidoyer des femmes de Krangrassou

Malgré ces déboires, les femmes de Krangrassou gardent espoir et plaident pour qu’un jour, de bonnes volontés ou le gouvernement les aident à améliorer leurs conditions de travail et de vie.
« La préoccupation majeure, c’est l’obtention d’un four que les femmes vont utiliser pour la cuisson de la poterie. Cela va éviter les dangers courus par ces braves femmes et diminuer les nombreuses dépenses faites pour des soins en cas de blessures. En outre, cela va aider à la préservation de l’environnement », affirme Nanan Tano, appelant à venir en aide à sa communauté.

N’guessan Marie Chantal souhaite la construction de magasins de stockage. «  Cela va permettre une harmonisation des prix », indique-t-elle, soulignant que plusieurs promesses leur ont été faites dans ce sens sans aucun acte concret.

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Protéger et sauvegarder des espèces animales protégées, surtout les chimpanzés. C’est le but de ce projet de couloir écologique (Maquette en photo) que l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) de Côte d’Ivoire entend réaliser dans l’Ouest ivoirien. Il devrait relier le parc de Taï à la forêt libérienne qui se trouve à la frontière de la Côte d’Ivoire.

Des inquiétudes

Mais cet ouvrage  qui va s’étendre sur 200 à 1000 m le long de la rivière Saro, suscite déjà de vives inquiétudes au sein des populations riveraines, selon l’AIP. En effet, les habitants des localités inscrites sur la liste des sites à déguerpir dans le cadre de l’exécution de ce projet, ont exprimé,mercredi 15 mars 2017, leurs craintes, suite à l’annonce de l’étude de faisabilité dudit  projet faite par le député-maire de Taï, Désiré  Gnonkonté. 

 « Nous sommes tristes et inquiets quant à l’avenir de Taï si ce deuxième déguerpissement se passe dans la zone. Car celui de Kongodjan en 1987 a laissé plus de 200 paysans et leurs familles sans abris. Il a aussi détruit leurs biens et obligé des centaines d’élèves et étudiants dont moi-même à abandonner l’école », a déclaré un habitant. 

Selon le député-maire de Taï, Désiré  Gnonkonté joint au téléphone par l’AIP, les populations de ces sites ne doivent pas être inquiètes. « Nous ne sommes pas à une phase de déguerpissement. Cette annonce que j’ai faite, c’est pour la réalisation des études de faisabilité qui dureront deux ans à l’issue desquelles les techniciens expliqueront aux élus  aux populations les dispositions à prendre car  dans une étude de faisabilité, le projet peut être retenu comme annulé» a- t-il expliqué.     

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La vice-présidente de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Juillette Bonkoungou-Yaméogo, veut s’inspirer du modèle ivoirien quant à l’émancipation des femmes dans son pays, afin d’enregistrer des avancées à l’instar de la Côte d’Ivoire dans ce domaine.

Mme Bonkoungou-Yaméogo s’exprimait lors d’une visite d’amitié et de coopération qu’elle a effectuée jeudi à la Grande Chancelière de l’Ordre national,  Henriette Dagri Diabaté, au sein de l’institution, à Abidjan, rapporte l'AIP.

Cette rencontre entre les deux autorités étatiques s’inscrit dans le cadre du renforcement et du partage des politiques en vue de la création d’une synergie dans de lutte pour la représentativité des femmes, principalement dans les instances de décision.

Selon la vice-présidente, l’égalité des genres dans son pays n’est pas encore satisfaisant du fait de la faible représentativité de la gente féminine à quelque niveau que ce soit. « Nous nous sommes battues et nous avons pu obtenir le cota de 30% des femmes  dans les institutions, mais retenons que le point d’arrivée est le point  de départ d’un nouveau combat, parce que beaucoup reste à faire », a-t-elle dit.

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La Jeune chambre internationale (JCI) de Côte d’Ivoire a procédé au lancement des journées nationales du civisme portant sur le thème « Incivisme, quel impact sur le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire », indique une dépêche de l'AIP.

Selon le représentant du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, Touré Mamadou, l’incivisme « grandissant » lié aux effets de la longue crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a eu pour conséquence la violence, le manque de respect de l’autorité de l’Etat, le manque de respect des symboles de la République, le manque de respect pour les biens publics et les biens privés.

Selon le représentant du ministre Sidi Touré, ces actes nuisent à l’économie et au développement économique et social, fragilisent et disloquent les familles et les ménages mais pis, ils menacent la cohésion sociale et la nation.

« Pour apporter une réponse à cet incivisme ainsi qu’aux violences juvéniles et à la marginalisation de certains jeunes, le gouvernement a pris plusieurs mesures », a rappelé Touré Mamadou. Il a cité, entre autres, les services mis en place pour adresser les questions de la resocialisation des jeunes en voie de marginalisation. Il a donc invité les adultes à être un modèle pour les jeunes en les invitant à prôner des « bons comportements ».

Lors d’un panel qui a marqué le lancement de ces journées, les animateurs ont abordé la question de l’incivisme dans le milieu de l’électricité, du transport et de l’impôt.

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L’Union postale universelle (UPU) est venue s’enquérir de l’état d’avancement de l’organisation de son congrès prévu pour se tenir en 2020 à Abidjan, a indiqué jeudi son secrétaire général, Bishar Hussein, à l’issue d’une audience que lui a accordé le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, rapporte l'AIP.

« Les pays membres de l’UPU ont décidé que l’UPU 2020 se réunirait ici en Côte d’Ivoire. Par conséquent nous sommes venus discuter et voir le niveau d’avancement du projet d’organisation de ce congrès », a-t-il indiqué.

Il s’est félicité de la capacité de la Côte d’Ivoire à accueillir cet évènement mondial. « Nous n’avons pas de doute, la Côte d’Ivoire est prête car nous avons vu le niveau de développement, les infrastructures notamment hôtelières, elles sont rassurantes et à la hauteur des ambitions des plus grandes organisations internationales et il n’y pas de doute là-dessus », a-t-il déclaré.

La délégation de l’UPU à cette audience était accompagnée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, porte-parole du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Bruno Nabagné Koné, ainsi que du directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba-Yao.

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Le directeur général du Trésor, Jacques Assahoré Konan, préconise de faire preuve d’imagination afin de capter l’épargne des particuliers afin de répondre à la problématique de la mobilisation de l’épargne auquel sont confrontés les Etats africains, rapporte l'AIP.

« L’actualité récente nous montre que les particuliers ont de l’épargne. Il nous appartient de faire preuve d’imagination pour capter ces épargnes », a justifié le DG du Trésor. Il participait, jeudi à Abidjan, à un panel sur le thème « Mobilisation de l’épargne et des capitaux pour un développement durable en Afrique de l’ouest et du centre » lors d’une Rencontre économique initié par le groupe Banque centrale populaire du Maroc.

Selon M. Assahoré, la mobilisation de l’épargne extérieure coûte chère aux Etats alors que ceux-ci n’ont pas fini d’explorer et d’épuiser les possibilités en interne de mobilisation. « Il faut dynamiser, il faut accélérer les campagnes de sensibilisation sur la culture financière de sorte à ce que l’ivoirien lambda puisse investir dans les titres d’Etat », a-t-il suggéré.

Le DG du Trésor a souhaité la mise en place d’instruments innovants qui permettent à l’Etat de mobiliser le maximum de ressources pour financer ses investissements.

En plus du directeur général du Trésor, les autres panélistes ont recommandé la vulgarisation de la culture boursière, l’utilisation de la digitalisation comme levier de la mobilisation de ressources ainsi que l’amélioration de la transparence des marchés et surtout rendre disponible l’information.

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