Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le directeur général de la poste de Côte d’Ivoire, Issac Gnamba Yao, a plaidé mardi, à Abidjan, pour l’utilisation de son réseau dans l’administration centrale comme cela est le cas dans de nombreux pays dans le monde dont le Maroc, la Tunisie et la France, rapporte l'AIP.

Selon M. Gnamba Yao, si ces pays sont cités en exemple dans ce domaine, c’est parce que leurs gouvernements ont mis à la disposition de la poste, des machines pour que le service soit disponible. « Ils utilisent le réseau postal pour apporter la prestation aux citoyens. Il faut que  l’administration centrale  travaille avec sa machine qui est la poste. C’est le grand plaidoyer », a-t-il déclaré à l’occasion de la septième édition de Africa IT et Telecom Forum.

Grâce à un investissement de trois milliards de francs de l’Ansut, , a poursuivi le directeur général, la poste de Côte d’Ivoire dispose d’une plateforme de courriers hybrides capables aujourd’hui d’imprimer en une journée l’ensemble des bulletins et des salaires de tous les fonctionnaires de Côte d’Ivoire et de faire la distribution à l’ensemble des fonctionnaires si ces derniers possèdent des adresses.

Pour lui donc, l’administration de la Côte d’Ivoire, au lieu de recourir à des privés, doit utiliser la poste comme son coursier et son acteur parce qu’elle a mis en place des infrastructures qui peuvent permettre de réaliser les défis des temps nouveaux.

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Dans 100 jours exactement, près de 4000 jeunes artistes et sportifs venus des 84 États et gouvernements de la Francophonie se retrouveront à Abidjan pour prendre part aux VIIIe Jeux de la Francophonie qui auront lieu du 21 au 30 juillet 2017 en Côte d’Ivoire. Placée sous le signe de la Solidarité, de la Diversité et de l’Excellence, cette 8e édition a pour ambition de s’inscrire dans un projet de développement et de renforcement de cohésion nationale pour la Côte d’Ivoire.

Les préparatifs sont très avancés : à ce jour, 54 Etats et gouvernements se sont déjà engagés et le Comité National des VIIIes Jeux de la Francophonie Abidjan 2017 (CNJF) est pleinement à pied d’œuvre pour assurer le meilleur accueil aux délégations participantes. Les infrastructures sportives, culturelles et d’hébergements sont sur le point d’être livrées. Tout comme la Secrétaire générale de la Francophonie lors de sa visite officielle à Abidjan, les représentants de délégations ont tous pu apprécier l’état d’avancement des préparatifs et notamment la construction du village Akwaba qui accueillera les 4000 jeunes talents.

Cette 8e édition bénéficiera d’une couverture médiatique sans précédent. Les cinq continents seront couverts, avec plus de 500 millions de téléspectateurs, 700 journalistes  (dont 300 internationaux)  attendus, près de 60 heures de programme TV avec des images en haute définition seront diffusés gratuitement auprès des chaines télévisés de l’espace francophone.

Les médias nationaux et internationaux intéressés par la couverture de l’évènement peuvent effectuer leur demande d’accréditation en ligne: www.jeux.francophonie.org.

Pour rappel, les sélections aux concours culturels et de création ont déjà été effectuées et les artistes sont connus dans les disciplines suivantes : hip hop, marionnettes géantes, jonglerie avec ballon (freestyle ball),  peinture, sculpture-installation, chanson, contes et conteurs, danse de création, littérature (nouvelle), photographie, création pour le développement durable et création numérique. Pour les compétitions sportives, les qualifications ont été réalisées pour le football, le basketball, le tennis de table et le cyclisme sur route. Les qualifications pour la lutte libre, la lutte africaine, le judo, l’athlétisme et handisport sont en cours.

Retrouvez les résultats des sélections culturelles, des qualifications sportives, les programmes, la grille TV ainsi que les dernières actualités sur www.jeux.francophonie.org et sur les réseaux sociaux : FacebookTwitterYoutubeGoogle+Instagramet Snapchat (cijfjeux).

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Pour rappel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 56 Etats et gouvernements et 28 observateurs. www.francophonie.org

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Le ministre ivoirien de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Koné Nabagné Bruno, a exhorté lundi à Abidjan, les Africains à arrêter de se focaliser sur la fibre optique mais plutôt sur ce que les populations tirent de l’existence de l’infrastructure de transmission qu’est la fibre optique.

«Il faut arrêter de se focaliser sur l’infrastructure. Ce qui est important, c’est le service qui est rendu, ce qui est important, ce sont les applications, ce qui est important, c’est ce que les populations tirent de l’existence de cette infrastructure de transmission », a déclaré Koné Bruno.

Pour lui, la fibre optique, ce n’est qu’une infrastructure de transmission qui a plus d’avantages que les autres aujourd’hui parce que c’est celle qui permet de transférer le plus de volume, qui est relativement solide et qui dure longtemps. «Elle ne doit donc pas être une finalité, elle doit être un support qui permet de penser à tout le contenu, à tous les services, à toutes les applications donc aujourd’hui, nous déployons la fibre optique parce que c’est utile », a-t-il ajouté.

Le ministre Koné Bruno s’exprimait à l’occasion d’une table ronde du forum Africa IT et Telecom  sur le thème « Transformation digitale de l’environnement économique et public, mieux appréhender le rôle des Etats », en présence de ses homologues gabonais et centrafricain.

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Suite à une visite de travail au Ghana du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, une délégation du Cocoa Board séjournera en Côte d’Ivoire de mercredi à jeudi, annonce une dépêche de l'AIP.

Selon une note d’information du ministère, il s’agira pour le ministre Sangafowa Coulibaly et le ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture, Dr. Owusu Afriyie Akoto, d’unir leurs efforts pour peser davantage sur le marché. Et ce, conformément à l’orientation du Président Alassane Ouattara et de son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo.

A eux deux, la Côte d’Ivoire et le Ghana représentent plus de 60% de la production mondiale de cacao.

Le ministre Sangafowa Coulibaly, président de la 29ème conférence régionale de la FAO pour l’Afrique, a annoncé à plusieurs reprises une concertation des pays producteurs en marge d’un conseil de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) prévu fin avril à Abidjan, en vue de prendre des décisions destinées à peser sur le mécanisme de fixation du prix mondial.

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La Fondation Mo Ibrahim estime que ne pas répondre à la question « Quelles perspectives pour la jeunesse africaine ? » minera les progrès réalisés et démultipliera les risques d’instabilité.

Estimant que cette problématique constitue le défi majeur auquel le continent africain est aujourd’hui confronté, Mo Ibrahim, président de la Fondation éponyme explique que la jeunesse africaine se désenchante.

« Que va-t-il arriver si nous ne sommes pas capables de proposer un emploi à la déferlante de jeunes qui est sur le point de se présenter sur le marché du travail ? Toujours plus de migration, et l’extension du fléau terroriste. Pouvoirs publics et secteur privé doivent impérativement se concerter pour faire en sorte que notre jeunesse reçoive les compétences et les ressources nécessaires pour prendre en main son avenir », s’est-il interrogé lors du 2017 Ibrahim Governance Week-end qui s’est tenu à Marrakech (Maroc) du 7 au 9 avril.

Ce forum de discussions et d’évènements divers a rassemblé des dirigeants africains et mondiaux autour du thème « Un point de bascule pour l’Afrique », sur la base du dernier rapport publié par la Fondation, qui identifie « un moment déterminant pour l’avenir du continent ».

Publié début avril, le rapport souligne l’urgence qui doit conduire les responsables du continent à répondre aux attentes de sa jeunesse et utiliser au mieux sa formidable énergie, faute de voir remis en cause les progrès réalisés au cours des dernières années. Les discussions du Forum Ibrahim ont porté sur trois sujets qui constituent aujourd’hui un défi majeur pour la jeunesse africaine.

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership et de la gouvernance en Afrique. En proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, la Fondation a pour objectif de susciter un changement positif en Afrique.

Quant à Governance Week-end, il est l’événement phare de la Fondation, organisé chaque année dans une capitale africaine différente. Cette activité vise aussi à associer un public plus large au travers d’évènements ouverts à tous au cours du week-end et mêlant musique, art et sport avec quelques-uns des meilleurs talents d’Afrique.

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L’institution multilatérale panafricaine de financement et de développement de projet, Africa Finance Corporation (AFC), a émis un Eurobond de 500 millions USD sur sept ans, annonce mardi un communiqué publié par African Media Agency (AMA).

Cette obligation senior non garantie porte un coupon de 3,875% et offrira un rendement de 4,000% pour arriver à maturité en avril 2024. Cet Eurobond a suscité un vif intérêt au niveau global, avec un carnet de commandes de 2,4 milliards USD, soit cinq fois sa souscription, provenant de 231 investisseurs au Moyen-Orient, en Asie, au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Avant son lancement, AFC a réalisé un roadshow à Londres, Hong Kong, Singapour, Émirats Arabes Unis et aux États-Unis.

Cette obligation est la deuxième émission benchmark d’un Eurobond par l’AFC dans le cadre de son programme Medium Term Notes global d’une valeur de trois milliards USD. Cette obligation a été classée A3 par Moody’s Investor Services, ce qui correspond à la notation de l’émetteur de l’AFC.

Elle sera cotée à la bourse irlandaise. L’Eurobond a été distribué aux investisseurs en Europe (29%), États-Unis (25%), Royaume-Uni (24%), Asie (18%) et au Moyen-Orient (4%). AFC est la deuxième institution de financement du développement en Afrique à émettre un Eurobond offrant une maturité supérieure à cinq ans.

« Depuis dix ans, l’AFC continue d’investir dans des projets visant à supporter la croissance et le développement durables en Afrique. Pendant ces dix années, nous avons investi plus de 4 milliards USD dans 28 pays africains. Nos efforts s’appuient sur des activités stratégiques dans le monde entier, pour lever des financements et promouvoir les très réelles opportunités d’investissement dans les infrastructures en Afrique…», a commenté le PDG d’AFC, Andrew Alli.

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L’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, Luis Prados, a rendu mardi à Daoukro, une visite de courtoisie au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, mouvance présidentielle), Henri Konan Bédié, rapporte l'AIP?

« C’est une visite de courtoisie que je voulais faire au président Bédié pour le saluer et échanger avec lui sur les relations bilatérales entre l’Espagne  et la Côte d’Ivoire. Ce sont ces deux points sur lesquels nous avons échangé » a dit le diplomate à sa sortie d’audience.

Faisant le point de la coopération entre l’Espagne et la Côte d’Ivoire, le diplomate espagnol a souligné que les relations sont au beau fixe depuis un certain temps. Il a surtout rappelé qu’elles ont été « très amicales et très bonnes » sous la présidence d’Henri Konan Bédié où l’Espagne est devenue un partenaire particulièrement important au niveau économique.

« On a également échangé sur des options de promotion  de nouvelles initiatives dans plusieurs domaines tels que le domaine de la coopération maritime, du tourisme, de la transformation des produits agricoles, des infrastructures du transport, de l’énergie et de l’eau », a expliqué Luis Prados.

L’ambassadeur d’Espagne a fait remarquer la reprise des relations économiques avec de plus en plus d’échanges commerciaux entre les deux pays.  « Il y a aussi de plus en plus d’investissements espagnols en Côte d’Ivoire. Il y a de nouveaux champs d’action conjoints de coopération entre ces deux pays qui commencent à se développer », a-t-il précisé.

Henri Konan Bédié est le président du présidium des partis politiques membres du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition politique au pouvoir).

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La Côte d’Ivoire connaît un parasitisme du cotonnier particulièrement important et diversifié, a confié mardi, lors d’un atelier bilan à Yamoussoukro, le directeur général du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Dr Yté Wongbésoulignant que la culture cotonnière du pays ne peut se faire sans protection phytosanitaire et la maîtrise des ravageurs.

« Il importe donc de concevoir et d’élaborer des programmes de protection, plus adaptés aux nouvelles contraintes du milieu, capables de gérer ou prévenir la résistance des insectes aux insecticides », a prévenu le directeur général de la CNRA, qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier bilan annuel du programme de protection intégré du cotonnier en Afrique (PR-PICA)volet Côte d’Ivoire phase 2.

Le Dr Ytéa conseillé également le développement des outils d’aide à la décision, devant permettre aux agriculteurs de diagnostiquer les problèmes parasitaires, l’accès aux intrants dans les meilleures conditions et d’utilisation cohérente.

Le CNRAa contribué au progrès de la culture cotonnière en Côte d’Ivoire au cours des dix dernières années, avec un certain nombre d’activités entreprises dans le cadre de plusieurs projets, dont le projet portant sur l’appui à la reconstitution du schéma de production des semences Coton en Côte d’Ivoire et le projet de relance de la recherche cotonnière (PRRC), axé sur l’amélioration des revenus des producteurs.

Le projet PR-PICA, volet Côte d’Ivoire a été signée le 24 février 2016 entre le CNRAet le FIRCA, sous le visa de l’Intercotonet du Conseil Coton anarcadepour une durée de trois ans.

L’atelier bilan du projet PR-PICAa été présidé par le représentant du directeur de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité du ministère de l’Agriculture, Akamou Fataye, en présence de Mme TraoréSita représentant du directeur exécutif du FIRCAainsi que des représentants des sociétés cotonnières, de trituration, les producteurs du conseil agricole, les firmes agropharmaceutiques, et les institutions de financement.

L’objectif était de présenter aux acteurs de la filière les principales activités réalisées sur la gestion des nuisibles du cotonnier, et les résultats acquis du projet au terme de la première campagne 2016-2017.

Le PR-PICAqui regroupe six pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo), se révèle être une véritable interface qui permet de conjuguer dans une approche régionale, les efforts nationaux de gestion des ravageurs.Il a pour objectif global de mettre en place une stratégie régionale de gestion intégrée des nuisibles du cotonnier et des risques de résistance aux insecticides, d’intoxication et de pollution environnementales.
(AIP)

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Le Représentant Pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), Dr Aboubacar Kampo a annoncé mardi, à Abidjan, que l’organisme  va investir un montant global de 139 millions $ (soit 69,5 milliards de francs CFA) pour le financement de programmes dans divers secteurs sur la période 2017-2020, rapporte l'AIP.

Lors d’une rencontre avec la presse, au Plateau, pour présenter les actions du prochain quadriennal en terre ivoirienne, Dr Kampo a affirmé que cette aide s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire et les décaissements feront l’objet de signatures d’accords entre les deux parties.

Les secteurs d’activités concernés par cet appui sont la Santé, la Nutrition, l’Eau et l’assainissement, la Protection, l’Education, le Vih/Sida et l’engagement des jeunes. La plus grande partie du financement ira à la Santé (30%) et à l’Education (20%), a expliqué le premier responsable de l’organisme Onusien.

« L’homme et la femme de demain, c’est l’enfant d’aujourd’hui. Un pays qui se veut émergent et prospère, ce n’est pas dans le ressources financières générées mais le bien-être des enfants », a déclaré Dr Kampo.

Selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), environ 50% de la population en Côte d’Ivoire a moins 20 ans, a-t-on appris.

Plus d'élève sans extrait d'ici fin 2017

Le Représentant Résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), Dr Aboubacar Kampo a également déclaré qu’il n’y aura plus d’enfants dans le système éducatif ivoirien qui n’ait pas d’extraits de naissance d’ici à la fin de l’année 2017.

Selon le conférencier, près de 1,8 millions d’écoliers sont visés le projet de l’institution Onusienne. Du fait qu’ils sont encore sur les bancs, ils bénéficieront de ce document afin de leur éviter des problèmes durant leur parcours scolaire.

« La Constitution permet d’établir des extraits de naissance aux enfants sans passer par des jugements supplétifs. Ce qui n’est pas le cas pour ceux qui sont déscolarisés », a précisé Dr Kampo, ajoutant que la procédure est un peu plus complexe pour ceux qui sont sortis du système éducatif.

L’Unicef a organisé un déjeuner de presse pour expliquer la vision du prochain quadriennal (2017-2020) en Côte d’Ivoire. A ce sujet, Dr Kampo Aboubacar a annoncé un montant d’environ 70 milliards de francs CFA (139 millions£) d’appui pour financer des programmes sur cette période dans le pays, rappelle-t-on.

(AIP)

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Le Directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Amadou Bakayoko, a indiqué, lundi, lors du lancement du nouveau décor de son nouveau Journal Télévisé, en présence du ministre de la communication et de l’économie numérique, Bruno Nabagné Kone, que la chaine entend vendre du rêve à ses spectateurs, rapporte l'AIP.

« Nous voulons montrer à travers ce nouveau décor que nous sommes capables de nous hisser au même niveau que les grands chaines internationales », a précisé Amadou Bakayoko.

En effet, depuis lundi, le plateau du Journal Télévisé a été totalement relooké. Un nouveau décor présentant la ville d’Abidjan qui scintille de mille feux est visible en toile de fond. Le plateau lui-même est encore plus lumineux.

Le ministre Bruno Nabagné Koné a salué le changement effectué. Avant de se réjouir que ce nouveau décor fasse la promotion de la ville d’Abidjan.

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