Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Semaine africaine de la vaccination (SAV) 2017 a été lancée aujourd'hui par des institutions du Système des Nations Unies, des responsables gouvernementaux de haut niveau, des partenaires de la vaccination et des responsables communautaires, avec le soutien de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le sida (OAFLA). Tout le monde est invité à  protéger sa santé en se faisant vacciner.

La Semaine africaine de la vaccination vise à renforcer les programmes de vaccination dans la Région africaine en érigeant la vaccination au rang de priorité majeure dans les programmes nationaux, et en suscitant une prise de conscience accrue du  fait que chaque personne a le droit d'être protégée contre les maladies à prévention vaccinale.

Tous les 47 pays de la Région africaine de l'OMS célébreront la Semaine africaine de la vaccination 2017, sur le thème « Les vaccins protègent tout le monde, faites-vous vacciner ! ». Ce thème montre clairement qu'il est important que chaque personne reçoive tous les vaccins disponibles, quel que soit son cadre de vie. La célébration de cette année coïncide avec le début de la mise en œuvre de la Déclaration d'Addis Abeba sur la vaccination (ADI), un engagement historique qui soutient la vaccination et lui donne la priorité en Afrique.

La Première dame de la République du Tchad, Madame Hinda Déby Itno, accueille l'événement cette année dans le cadre de l'engagement que les membres de l'OAFLA ont pris, en leur qualité de Premières dames et de leaders, d'inscrire la vaccination parmi leurs actions prioritaires en 2017. Les Premières dames encourageront donc activement  l'accès aux vaccins qui sauvent des vies, ainsi que l'investissement dans la vaccination.

Elles rappelleront aux gouvernements, aux communautés, aux familles et aux individus que tout le monde doit se faire vacciner.

Madame Déby a souligné la nécessité de concrétiser les dix (10) engagements de la Déclaration d'Addis Abeba, qui ont été pris en 2016 à l'occasion de la toute première Conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique. Selon la Première dame du Tchad, « cela fait partie de notre rôle, en tant que leaders, de veiller à ce que chaque enfant reçoive les vaccins d'importance vitale dont il a besoin ».

La vaccination est reconnue comme l'une des interventions de santé publique les plus réussies et les plus rentables au monde, qui permet d'éviter deux à trois millions de décès chaque année. « C'est l'un des meilleurs investissements que les pays peuvent faire pour la santé et l'avenir de leurs populations », a indiqué le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. Avant d'ajouter que « les vaccins génèrent des avantages allant au-delà des résultats sanitaires, tels que la prévention des frais médicaux et la réduction du temps consacré aux soins des enfants malades.

Les économies induites par la vaccination peuvent se traduire par des améliorations dans l'éducation, la croissance économique et la réduction de la pauvreté ».

Dans son message à l'occasion de la Semaine africaine de la vaccination 2017 dans la Région de la Méditerranée orientale, le Dr Mahmoud Fikri, Directeur régional,  a exhorté les États Membres à investir dans les programmes de vaccination, étant donné que chaque dollar dépensé dans la vaccination génère un dividende économique 16 fois supérieur à la mise initiale. Le Dr Fikri a souligné que les efforts consentis par les États, les partenaires et la communauté internationale font en sorte que  les vaccins soient disponibles pour un nombre accru de personnes, à un prix abordable.

Le Directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale a ajouté qu'il importe néanmoins de combler rapidement les lacunes dans la couverture vaccinale et d'utiliser les vaccins disponibles au profit de tous.

L'Alliance GAVI a joué un rôle majeur dans la collaboration entre le secteur public et le secteur privé et dans la promotion d'un égal accès des enfants vivant en Afrique aux vaccins nouveaux et peu utilisés.  « Jusqu'à présent, nous avons pu protéger  240 millions d'enfants en Afrique en leur administrant des vaccins d'importance vitale », a déclaré le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Présidente du Conseil d'administration de Gavi, l'Alliance du Vaccin. « Gavi se tient disposée à aider les pays africains à maintenir une forte couverture vaccinale et à répondre à des flambées comme Ebola ou la fièvre jaune, qui sont des maladies capables de déstabiliser des économies entières si elles ne sont pas endiguées dès leur apparition. Ensemble, nous sommes plus forts, nous pouvons faire en sorte que les vaccins soient administrés dans nos communautés et qu'ils contribuent à un avenir plus prospère pour tous les enfants vivant sur notre continent. »

La campagne met l'accent sur le fait que les communautés vaccinées sont exemptes  de la plupart des maladies transmissibles et convergent donc un peu plus vers l'idéal, à savoir des nations productives et en bonne santé.

« Les gouvernements, la société civile, les médias et les communautés doivent tous continuer à oeuvrer de concert pour faire en sorte que chaque enfant bénéficie de tous les bienfaits de cette intervention salvatrice », a indiqué la Directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Est et australe, Leila Pakkala. « La Semaine africaine de la vaccination est une occasion importante de plaider pour des actions concrètes en faveur de la vaccination, de façon à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte ».

« Nous ne pouvons pas réaliser les aspirations audacieuses et ambitieuses fixées  dans l'Agenda 2063 si nous ne faisons pas vacciner nos enfants. L'Union africaine est engagée à soutenir les efforts que déploient les pays et les partenaires pour fournir les vaccins d'importance vitale à tous les enfants et à un prix abordable, dans le cadre de notre détermination à mettre en œuvre la Déclaration d'Addis Abeba sur la vaccination », a déclaré S.E. Amira Elfadil, Commissaire aux Affaires sociales de l'Union africaine.

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La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche du dossier que les travaux du quatrième pont d’Abidjan, devant relier les communes de Yopougon et d’Adjamé, débuteront avant la fin du deuxième trimestre 2017. « Il va falloir libérer les emprises du tracé de cet ouvrage. C’est par là que nous commencerons », a confié à LDA cette source, assurant que tout est prêt pour que cette première phase des travaux démarre.

Très attendus des populations abidjanaises, surtout les usagers de la route, ce pont vise à créer une troisième alternative routière pour rallier les communes voisines de Yopougon et Adjamé. Les deux alternatives existantes, l’autoroute du nord et l’ancienne route du Banco, n’arrivant plus à contenir le volume du flux dans les deux sens, occasionnant chaque jour des embouteillages.

Fiche technique

D’un coût global estimé à 150 milliards de francs CFA, le projet du Yopougon-Adjamé, est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire (55,3 milliards). Il partira de Yopougon entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Satiguiba au quartier SIDECI, pour s'ébranler jusqu’à Adjame Indénié en passant les secteurs Nouveau quartier, Toit rouge, Mossikro et Locodjoro et Attecoubé et le boulevard Nangui Abrogoua. L’emprise de ce pont prend également en compte l’espace en l’hôtel Sobroko et l'école maritime d’Attécoubé.

Le projet englobe un ensemble d’ouvrage long de 7,5 km, voie bitumée et échangeur y compris, avec une chaussée de 2X3 voies. L’échangeur va mesurer 4,025 km, avec un viaduc sur la baie du banco de 754 mètres. Un autre échangeur de 3 niveaux traversera le boulevard de la paix ou route Carena au niveau du quartier Boribana.  

Il prévoit également une chaussée de 2X2 voies allant de la fin de l'échangeur de Boribana à l'Indenié sur une longueur de 0,875 km, surmontant un tunnel au niveau du boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé. Il est également prévu un aménagement de TPC de 20m, une circulation à 2 voies dans les 2 sens qui va constituer de réservation pour le métro d'Abidjan.

Même si le mystère reste entier sur l’identité de l’entreprise titulaire du marché de réalisation de ce pont – aucun appel d’offres n’ayant été lancé officiellement jusqu’à ce jour-, l’idée de son prochain démarrage suffit pour susciter un soulagement chez les usagers.

 

       A.      T.

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L’ambassadeur Robert Van Den Dool a annoncé vendredi, lors d’une conférence de presse, que l’ambassade du Royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire a été rouverte officiellement depuis juin 2016, annonce l'AIP.

Fermée en mars 2005 suite aux crises socio-politiques des années 2000 en Côte d’Ivoire, Robert Van Den Dool a indiqué que l’ambassade des Pays-Bas en Côte d’Ivoire rouvert pour accompagner le pays dans sa nouvelle politique d’émergence d’ici à 2020, mais aussi pour la cohésion sociale.

Le royaume des Pays-Bas, bien que n’ayant pas d’ambassade officielle en  Côte d’Ivoire, a toujours gardé une présence par son consulat honoraire et l’ambassadeur qui avait sa résidence à Accra, au Ghana, et ensuite par l’établissement d’une mission économique en août 2015 parce que cet Etat et la Côte d’Ivoire jouissent de relations amicales et commerciales depuis le 09 janvier 1961, a ajouté le diplomate.

Toutefois, a-t-il précisé, bien que l’ambassade des Pays-Bas en Côte d’Ivoire a rouvert ses portes officiellement, mais elle ne peut, pour l’instant, procurer des services consulaires (visas).

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Le directeur de cabinet du vice-président de la République, Théophile Ahoua N’Doli, estime que sortir aujourd’hui du Franc CFA équivaudrait, pour les Etats africains ayant en partage la monnaie, à se lancer dans « une aventure désastreuse » et réfute la thèse qui relègue le Franc CFA au rang de relique de la colonisation dont l’Etat français se servirait pour étouffer le développement économique de ses anciennes colonies.

Economiste et universitaire, Ahoua N’Doli a partagé son point de vue, vendredi, lors d’une double cérémonie de présentation et de dédicace d’un ouvrage qu’il vient de publier sur la marche économique et sociale de la Côte d’Ivoire de l’époque coloniale jusqu’à nos jours, rapporte l'AIP.

Intitulé « Le Réveil de l’Eléphant d’Afrique », le livre, selon son auteur, se veut « une contribution à une meilleure compréhension de l’histoire la Côte d’Ivoire sous l’angle économique ».

Il propose, sur une vingtaine de pages, son point de vue sur le débat persistant et de plus en plus d’actualité, sur l’avenir du Franc CFA, notamment son arrimage à l’euro pour alimenter le « compte d’opération » du Trésor français qui, selon ses pourfendeurs, financerait l’économie de la métropole.

Pour Ahoua N’Doli, soutenir pareille thèse relève de l’ignorance. « L’on entend aujourd’hui plusieurs personnes parler du compte d’opération sans réellement savoir de quoi il s’agit. Ils parlent d’asservissement des pays africains par la France. Il soutiennent que ces comptes financent l’économie française, etc. », a-t-il relevé, avant de marquer sa ferme opposition en se fondant sur des chiffres.

Il a indiqué qu’en réalité, les 16 pays de la zone Franc ne représentent que 3% du PIB de la France et que le montant du compte d’opération représente « 0,00000 Epsilon ». « Ce n’est pas ça qui va financer l’économie française », a-t-il déduit.

Selon le directeur de cabinet de Kablan Duncan, en réalité, le compte d’opération est un compte de garantie. « La France garantit le Franc CFA à 100%. Vous n’avez pas 5 F, mais vous pouvez importer tout ce que vous voulez à travers le monde. Combien de pays peuvent faire cela », s’est-il interrogé, se disant ouvert à la contradiction et prêt à mener le débat.

« Le Trésor français garantit 100% la convertibilité du Franc CFA et demande légitimement qu’une partie des réserves de change des pays concernés soit logée chez lui. Ce n’est qu’un simple mécanisme bancaire qui n’a pas d’arrière-pensée politique », a-t-il poursuivi, avant d’affirmer que « pour l’heure, l’Afrique a besoin des fondamentaux d’un tel mécanisme pour préserver ses fragiles avancées économiques. »

« Au stade actuel de la construction de notre espace monétaire commun, un démantèlement du compte d’opération fragiliserait nos économies », prévient Ahoua N’Doli, en proposant que « le mécanisme peut être revisité, amélioré et jusqu’aller au changement du nom Franc CFA si cela arrange certains de nos intellectuels. »

« Nous disons, sur cette question, à certains intellectuels africains qu’ils ne sont pas plus patriotes que ceux qui gèrent ces questions. Les dirigeants africains, sur ces questions, sont soucieux d’éviter des aventures désastreuses à leurs peuples », a-t-il conclu.

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Des membres du club Afrique développement venus du Maroc, du Tchad, du Sénégal, du Mali et du Cameroun ont, en marge de la conférence sur le thème « Les opportunités d’investissements dans le secteur du tourisme », effectué une visite découverte des potentialités touristiques qu’offrent le district autonome d’Abidjan, rapporte l'AIP.

Une balade lagunaire vendredi sous la houlette de la filiale du groupe Attijariwafa Bank à Abidjan et du ministère du Tourisme les a conduit à la baie des milliardaires, en passant par les villages de pêcheurs, le canal de Vridi, le cimetière des bateaux, l’île Boulay et le lac Gbakré (le plus grand d’Afrique de l’Ouest).

Le directeur du club Afrique développement, Mounia Kadjiri, a expliqué que cette mission découverte et la conférence à Abidjan sont les premières activités initiées cette année. « Son objectif est de partager avec les membres du club et identifier avec le ministère du Tourisme et tous les acteurs et les opérateurs dans le secteur du tourisme, les potentialités et les projets d’investissements dans ce secteur », a-t-elle indiqué.

Mme Mounia Kadjiri a ajouté qu’il était essentiel de consolider les liens entre les membres de ce club qui envisage dorénavant d’aller plus loin. « C’est avec ces liens-là qu’on pourra aller plus loin, se faire confiance et qui dit faire confiance, dit investir », a-t-elle ajouté, se félicitant de la dynamique de transformation de la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons découvert l’envergure du projet de réaménagement de la baie de Cocody qui va complètement transfigurer Abidjan qui est déjà une ville dynamique et bien active. Dans trois ans, Abidjan aura un autre visage et son impact, en termes de valorisation, de projets d’investissement et d’opportunités, a été présenté et nous avons découvert le potentiel de la Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré à la suite des explications du Projet de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) un peu plus tôt dans la matinée.

Pour le directeur des Activités touristiques au ministère du Tourisme, Koddi Norbert, le tourisme est inscrit dans les priorités du gouvernement qui œuvre à le hisser davantage. « Avec l’actuel ministre, Siandou Fofana, le tourisme devient une véritable économie, une vraie industrie qui a besoin d’investissements lourds et majeurs. C’est dans ce cadre-là que des partenariats sont pris avec des investisseurs et des partenaires financiers pour que très rapidement, la Côte d’Ivoire rehausse son activité touristique », a-t-il décalré.

Le club Afrique développement du groupe Attijariwafa Bank est une plateforme fédérant la communauté des affaires engagée en Afrique, mise en place à la demande des participants des quatre dernières éditions du Forum international Afrique développement, rappelle-t-on.

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L’Angola a été retenu pour suppléer le Congo dans l’organisation du championnat d’Afrique des nations masculin de basket-ball (Afrobasket 2017), prévu du 19 au 30 août prochain, ont annoncé les responsables de FIBA Afrique lors d’une réunion tenue jeudi et vendredi à Bamako.

En effet, les Congolais avaient annoncé leur intention de jeter l’éponge pour des raisons financières, plongeant la Confédération africaine de basket-ball (FIBA Afrique) dans l’embarras à quatre mois de l’Afrobasket 2017. FIBA Afrique a tenté, pendant deux semaines, en vain, de faire revenir le Congo sur sa position. L’équipe du Congo est donc écartée du tournoi et sera remplacée par une autre sélection.

L’Angola va donc voler à la rescousse du Congo en août prochain. Elle est la nation la plus titrée du basket-ball africain avec 11 victoires des 28 championnats d’Afrique. Battus par les Nigérians en finale en 2015, les Angolais tenteront donc de reconquérir le titre à domicile.

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La majeure partie des 325 millions d’individus dans le monde qui sont porteurs chroniques du virus de l’hépatite B ou C l’ignorent, a publié jeudi l’OMS sur son site.

Contrairement à la mortalité liée à la tuberculose, au sida ou au paludisme qui baisse, le nombre de décès dûs aux hépatites ne cesse d’augmenter depuis 2000, fait remarquer l’OMS qui souligne qu’en 2015, 1,34 million de personnes en sont mortes.

La majorité des personnes infectées par l’hépatite B se trouve en Afrique, tandis que l’hépatite C affecte davantage les populations européennes.

L’OMS impute cette augmentation au fait que la majorité des personnes infectées ignorent qu’elles portent ces virus et ne peuvent pas bénéficier d’un traitement pouvant les sauver.

Il y a donc urgence à dépister les hépatites, car sans traitement, des millions de porteurs du virus B ou C risquent d’être atteints d’une maladie chronique du foie ou du cancer et d’en mourir, alerte l’OMS.

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Le soutien de Côte d’Ivoire est  « évident » et « assuré » au Maroc dans le cadre de la demande du royaume chérifien à intégrer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, a déclaré, vendredi à Abidjan, le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi.

 « Je crois que le soutien de la Côte d’Ivoire est évident ; il est assuré. Quand on voit le roi du Maroc passer autant de temps en Côte d’Ivoire où il se sent chez lui, pour nous il n’y a même pas de question à ce niveau-là », a confié M. Donwahi à l’AIP, au sortir d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire Abdelmalek Kettani, dans les locaux de l’ambassade marocaine à Abidjan.

« La Côte d’Ivoire, par la voix plus autorisée que la mienne, qui est celle du chef de l’Etat, soutiendra le Maroc pour son entrée à la CEDEAO. C’est un plus pour nous, pays membres de la CEDEAO. Nous allons faire en sorte que la CEDEAO toute entière accueille à bras ouvert le royaume du Maroc », a insisté le ministre de la Défense, cité par l'AIP.

 Le Maroc, pays de l’Afrique du Nord, a adressé une requête à la présidente en exercice de la CEDEAO, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, en février 2017, en vue de son intégration au sein de cette organisation régionale regroupant les 15 pays de l’Afrique de l’Ouest, rappelle-t-on.

« Nous avons fait valoir les points qui militent pour l’entrée du Maroc à la CEDEAO, et Monsieur le Ministre nous a écouté avec beaucoup d’attention et a apporté son  soutien. Nous nous félicitons du soutien du gouvernement ivoirien, avec à sa tête Monsieur le Premier Ministre, SEM. Amadou Gon Coulibaly, et bien entendu de Monsieur le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara », a pour sa part déclaré l’ambassadeur Abdelmalek Kettani.

Déjà membre observateur au sein de la CEDEAO, le Maroc entretien d’excellentes relations diplomatiques  et commerciales avec plusieurs Etats de la sous-région. Un document appuyant cette demande du Maroc à intégrer la CEDEAO dont l’AIP a reçu copie, évoque « des liens politiques forts d’amitié et de solidarité avec tous les pays membres de l’organisation, des liens économiques substantiels « qui voient le Maroc s’affirmer comme premier investisseur en Afrique de l’Ouest ».

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Une nouvelle coalition politique de l’opposition ivoirienne dénommée « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS) a été créée jeudi, à Abidjan, en veut de relever le défi d’une alternative crédible en 2020.

Cette nouvelle coalition comprenant des partis politiques,  des associations, des organisations de la société civile, des personnalités publiques et des mouvements de soutien à l’ex-président Laurent Gbagbo se fixe comme objectif de relever les défis de « la réconciliation vraie et la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020 à travers une alternative crédible ».

Son lancement a bénéficié de la présence de leaders politiques de l’opposition dont Abou Dramane Sangaré, Danielle Boni Claverie et des députés  Koudougnon Philibert et Asseu Elolo Sidonie pour ne citer qu’eux.

Selon son président, Pr Georges Armand Ouégnin, EDS est différent des autres regroupements existants que sont la Coalition nationale pour le changement (CNC) et le Front du refus. « EDS veut obtenir la libération de Laurent Gbagbo, Blé Goudé, Simone Gbagbo et de tous les prisonniers politiques civils et militaires », a-t-il signalé.

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Le ministère de Santé et de l’Hygiène publique a réfuté, jeudi, les accusations de détournement de plus de trois milliards  FCFA portées par voie de presse à son encontre et se dit victime d’une « cabale » orchestrée par des « usurpateurs » chapeautés par un prétendu leader syndical du nom de Hubert Kpansai.

Deux quotidiens, en l’occurrence Le temps et L’Intelligent d’Abidjan, ont relayé dans leur publication de jeudi des propos du sieur Kpansai faisant état de ce que l’administration aurait « fait disparaître » le montant sus mentionné, destiné au paiement d’ex-agents déflatés. « L’argent a été volé et les ex-déflatés abandonnés », a-t-il ouvertement accusé.

Le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Kouadio Raoul, et le directeur administratif et financier, Touré Kaffouba, ont co-animé, dans l’après-midi un point presse pour apporter un démenti et par la même occasion, « l’information juste ».

Tout en reconnaissant l’existence d’un montant exact de 3 225 929 000 FCFA, Touré Kaffouba a noté toutefois qu’il se présente sous la forme d’une ligne budgétaire dénommée « rémunération des prestations extérieures » destinée de façon générale à la prise en charge des prestations extérieures du ministère de la Santé et de façon spécifique, à payer les factures des sociétés de location de main-d’œuvre dont certaines emploient les ex-déflatés.

A l’issue d’une présentation de la procédure d’exécution de la dotation servant au paiement des sociétés de location de main-d’œuvre occasionnelle, le DAAF a assuré que toutes les sociétés prestataires ont reçu les paiements même si des retards (aujourd’hui gérés) ont été enregistrés au niveau d’une seule de ces structures.

Il a auparavant expliqué que le ministère de la Santé, vu la sensibilité du dossier des ex-déflatés, a sollicité et obtenu un « déverrouillage » par l’administration du Budget de la dotation qui, selon les règles, doit faire l’objet de marché. Ce qui a permis le paiement des sociétés pour qu’elles puissent rémunérer leurs employés.

« Si nous avons détourné de l’argent, cela suppose que depuis mai (date de signature du déverrouillage), personne n’a été payé or les documents sont là et peuvent être consultés », a renchérit le directeur de cabinet, appelant la presse à plus de responsabilité.

« C’est très grave, ces genres d’allégation pour qu’on puisse publier sans chercher l’information contradictoire. Qu’on puisse publier en salissant l’honorabilité des gens qui travaillent au quotidien. J’ai vu l’engagement de madame la ministre (Raymonde Goudou Coffie) sur cette question, le nombre de documents de lettres de réunion qu’on a fait pour pouvoir traiter le dossier des ex-déflatés, à la limite je dis qu’on mérite un traitement mieux que ça », a-t-il déploré.

Il a par ailleurs présenté l’accusateur Hubert Kpansai comme un usurpateur qui ne fait même plus partie d’une société de prestation de service du ministère de la Santé. « A un certain moment, les usurpations, il faut pouvoir arrêter. Il n’est plus un agent d’une société de prestation de service du ministère de la Santé à l’heure où je vous parle », a affirmé Kouadio Raoul. Il a expliqué que le présumé responsable syndicaliste a été licencié par son employeur pour faute lourde.  « L’affaire est allée au Tribunal du travail. J’ai la copie de tous les dossiers de licenciement avec lesquels on a payé tous ses droits », a-t-il assuré.

Au total, de 1200 dont 967 (le plus gros contingent) au ministère de la Santé, les ex-déflatés ont été remerciés par la Fonction publique, dans le cadre du programme d’ajustement structurel (PAS) décidé en 1998 à l’effet de réduire la masse salariale. Certains du secteur de la santé en raison de leur contribution au bon fonctionnement de l’institution ont été appelés mais sont employés via des sociétés de prestation de services.

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