Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) du sénégal a condamné, lundi, l’ex-ministre sénégalais, Karim Wade, à six ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards FCFA.

Emprisonné depuis deux ans dans le cadre d’un procès pour « enrichissement illicite », le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été désigné, samedi, comme candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à la prochaine présidentielle.

Les complices de Karim Wade, à savoir Bibo Bourgi et Aliou Diassé, ont écopé quant à eux de cinq ans de prison ferme.

Les condamnés peuvent se pouvoir en cassation.

 

Avec AIP

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Le coordonnateur  régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Dr Talobo Al Mouner, a engagé les communautés, les décideurs à œuvrer pour la promotion de l’égalité des sexes  et l’autonomisation de la femme lors de la journée internationale de la femme (JIF) qui a été célébrée à Duekoué, a constaté l'AIP.

 

Le représentant de l’UNFPA a invité jeudi, les populations à cultiver la paix et la cohésion sociale, "éléments catalyseurs de l’émergence".

 

L’UNFPA a, par ailleurs, remis un important lot de kits de prise en charge d’urgence à l’hôpital général de ladite localité lors de cette manifestation.

 

Les autorités  administratives et politiques présentes qui avaient à leur tête le sous-préfet central, Gogoua Théophile, ont déclaré s’investir pour  l’élimination de toute forme de violence à l’endroit de la femme et aider à son autonomisation.

 

Cette JIF a été marquée par une communication sur le cancer des seins, du col de l’utérus, des audiences foraines gratuites et une visite de terrain des activités génératrice de revenus (AGR) des groupements féminins.

 

La ville de San-Pedro a été choisie pour la célébration officielle de la journée internationale de la femme  le 8 mars, autour du thème "Beijing+20: défis et perspectives pour une Côte d’Ivoire émergente", rappelle-t-on.

 

Avec AIP

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Le département d’actions et de promotion humaine (DAPH) de Caritas Man, a organisé à Gbon-houyé, chef-lieu de la sous-préfecture frontalière du Libéria, une journée de sensibilisation des populations du Canton Kalé, dans le département de Danané région du Tonkpi, Ouest), autour de la thématique des élections apaisées.

 

La campagne de sensibilisation, parrainée par l’ex-député d’Abobo, Diéty Félix, fils et cadre de la deuxième circonscription administrative du Canton Kalé après celle de Kouan-Houlé, clôturait une session de formation d’une cinquantaine de membres de comités villageois de paix.

 

L’activité était, en fait, une mise en situation grandeur nature des participants à la session de formation. A travers un sketch et une séance de sensibilisation du public présent, ils ont démontré, à la satisfaction du chef du département d’action et de promotion humaine (DAPH) de Caritas Man, Pierre Efoé, s’être approprié les enseignements reçus, à savoir, les conditions pour des élections futures apaisées ainsi que leurs aptitudes à l’animation communautaire.

 

Au cours de la manifestation, les chefs de villages et les leaders communautaires invités ont été informés et sensibilisés sur leurs responsabilités en période électorale (encourager les villageois à avoir les papiers, à s’inscrire sur la liste électorale et à promouvoir la cohésion sociale avant, pendant et après les élections).

 

Le Sous-préfet de Gbon-houyé, Touré Adama, a félélicité Caritas Man et ses partenaires, en l’occurrence, l’Union Européenne, Secours catholique Caritas France, l’Agence française de développement, pour les actions de promotion humaine entreprises au bénéfice des populations de sa circonscription administrative.

 

Le parrain, Diéty Félix, s’est engagé à appuyer l’administration et toutes les bonnes volontés accompagnant la sous-préfecture de Gbon-Houyé, voire le canton dans son développement.

 

Source AIP

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Plusieurs milliers de délégués du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir), ont plébiscité, dimanche à Abidjan, le président ivoirien Alassane Ouattara, comme candidat du parti à l’élection présidentielle d’octobre 2015, lors du troisième Congrès ordinaire de la formation, au cours duquel les militants ont été appelés à propager "la bonne nouvelle".

"Le PDCI est d’accord, l’UDPCI est d’accord, le MFA est d’accord pour la candidature d’Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire est rassemblée autour d’Alassane (Ouattara). Transformons cela e plébiscite", a déclaré le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, dans un discours d’orientation qui a été suivi par la consécration du chef de l’Etat par les délégués.

Le SG Soumahoro a mis les responsables de base et militants en mission de propagation de cette "bonne nouvelle" qui a été adoptée par acclamation, dans une ambiance festive au palais des sports de Treichville.

Le RDR est le dernier des quatre partis de la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à désigner Alassane Ouattara comme son candidat, après le Parti démocratique de  Côte d’Ivoire (PDCI), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et le Mouvement des forces d’avenir (MFA).

AIP

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LIDER propose des discussions intéressantes et très intenses entre le milieu de la production agricole d’un côté et celui des industriels de la transformation de l’autre côté. L’animateur principal qui met en relation les deux mondes est le financier, qui sortira de sa tour d’ivoire et ira dans le monde rural rencontrer les paysans dans leurs villages. Le banquier sera accompagné de l’industriel. Les questions qu’ils auront à traiter ensemble lors de ces échanges seront: Comment sortir le producteur d’un système hostile qui ne lui permet pas de franchir la rentabilité de son exploitation? Comment assurer à un industriel un approvisionnement stable et de qualité à moindre coût, dans un contexte où l’Etat devient libéral et reconnaît qu’il n’est compétent en la matière que pour ce qui concerne la mise à disposition d’une infrastructure fonctionnelle en milieu rural qui réduira les coûts pénalisants pour les producteurs. LIDER ne fera pas les routes de Cocody, mais celles du monde rural.

Notre objectif est de faciliter l’accès du paysan au financement adéquat qui, dans le système actuel, reste quasiment bloqué, réduisant du même coup le marché de la clientèle des banques. Au passage, nous offrons à la majorité des acteurs des filières agricoles l’opportunité de sortir de l’informel.

Le rôle du banquier dans un monde sous-développé comme le nôtre est d’être un conseiller auprès de ses partenaires. Il doit pouvoir persuader les industriels d’aller rencontrer les paysans et d’échanger avec eux.

Pour que cette intermédiation entre le paysan, l’industriel et le financier s’établisse, le rôle de l’Etat sera de créer le cadre institutionnel qui offre aux banquiers le champ de création de nouveaux produits financiers conformes au monde moderne. Le cadre institutionnel manque du fait de la défaillance de l’Etat, de l’incompétence des banques et de la prudence du secteur privé industriel qui n’a pas l’habitude de la gestion du risque et qui a une aversion du financement long du secteur agricole.

Une fois que les discussions auront abouti, les trois blocs (paysans producteurs, industriels, financiers) deviendront des partenaires et leurs rendements s’amélioreront. Le monde rural se modernisera, avec des revenus plus élevés. Les banquiers gagneront de l’argent et les industriels seront plus compétitifs. Tout cela pour le bien du consommateur qui aura des produits variés, de bonne qualité et au meilleur prix pour le panier de la ménagère. Ensemble, nous réussirons.

 

Pr. Mamadou Koulibaly, économiste et
Président de LIDER
Liberté et Démocratie pour la République

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Le pont de Jacqueville, qui a été inauguré samedi et baptisé Philippe Grégoire Yacé, du nom du premier président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire indépendante et ex-président du Conseil économique et social, "ne sera pas à péage", a annoncé le président de la République Alassane Ouattara.

"Ce pont ne sera pas à péage", car construit "pour désenclaver" et "mettre fin aux souffrances" des populations de cette presqu’île, restées depuis toujours isolées du reste du pays, a clarifié M. Ouattara lors de cette cérémonie d’inauguration, mettant fin à des rumeurs annonçant que cette infrastructure serait soumis à un péage.

D’une longueur de 608 mètres et d’un coût global d’environ 20,5 milliards de FCFA, cet ouvrage est le deuxième plus grand pont de Côte d’Ivoire après le Pont Henri Konan Bédié.

Source AIP

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Mme Aïda Diarra, vice-présidente régionale en charge de l’Afrique à Western Union, de passage à Abidjan, aborde à travers une interview accordée à l’AIP, diverses questions liées à la vie de son entreprise,  qui célèbre cette année le 20ème anniversaire de son implantation sur le continent : notamment le bilan de l’entreprise après 20 ans de présence africaine, la cybercriminalité, les enjeux et défis faces aux nouvelles technologies. Interview.  

AIP : Western Union célèbre ses 20 ans de présence en Afrique. On se souvient, il y a dix ans de cela, lors de la célébration de vos 10 ans de présence en Afrique, il y avait des affiches publicitaires dans plusieurs rues d’AbidjanAujourd’hui, après 20 ans, que retenir de cette aventure africaine, qui se poursuit ?

Aïda Diarra : Oui cela fait 20 ans que nous sommes en Afrique, et grâce aux partenariats, grâce aux efforts qui ont été faits de parts et d’autres, on a réussi à développer aujourd’hui un service qui est offert aujourd’hui dans plus de 50 pays sur le continent, plus de 32000 points de vente, plus de 270 partenaires. Pour en arriver à la Côte d’Ivoire spécifiquement, c’est une histoire extraordinaire, parce qu’on a réussi, à l’époque, à connecter des villages où il n’y avait pas du tout de service financier ; on a permis à des gens qui étaient dans la diaspora, ou parfois en dehors de leur village mais vivant dans leur pays, d’envoyer de l’argent à leur famille qu’ils ont laissé derrière eux.  Donc à l’occasion de ses vingt ans, il s’agira de regarder derrière et voir les accomplissements qui ont été fait, mais c’est également un bon moment pour se projeter aussi dans l’avenir. Avec les partenaires, nous allons regarder comment nous allons développer les services ensemble, pour que les services soient encore plus accommodants, et c’est ce que je fais depuis que je suis arrivée à Abidjan.

On assiste depuis ces dernières années à un boom du secteur des services financier en Côte d’Ivoire, surtout des transferts d’argent avec l’entrée de sociétés de téléphonie mobile sur ce marché. Certaines de ces entreprises même offre des services de transfert d’argent à l’international. Comment votre entreprise vit ce nouveau développement des affaires dans votre secteur ?

Je pense qu’il y a plusieurs choses à noter : la première chose est que l’industrie est en croissance, d’une manière générale, parce qu’elle est motivée par le mouvement de flux migratoire. Et on sait que ces flux sont en croissance permanente. Et ça s’est aussi valable pour la Côte d’Ivoire également, qui est une plateforme tournante avec un accueil de migrants, mais qui voit également ses ressortissants aller à l’extérieur. Donc ça, c’est déjà un regard de croissance et d’opportunité que nous portons sur l’activité de transfert en Côte d’Ivoire. La deuxième chose qu’il faut noter,  c’est qu’il y a un développement technologique qui démultiplie les possibilités pour les clients. Et quand on regarde ce que les clients nous demandent généralement, ce sont des choses élémentaires mais qui demande à ce qu’on s’y attarde : d’abord, le côté pratique. Je veux pouvoir à tout moment, où j’en ai besoin, avoir accès à ce service de transfert d’argent. D’où le rôle de la technologie. La technologie nous permet aujourd’hui de pouvoir faire des transferts. Que ce soit au départ d’un site internet, d’un téléphone. Vous avez mentionné l’arrivée de différents intervenants sur le secteur, ce qui est excellent. Ces intervenants, la plupart du temps, complètent l’offre de service que nous offrons. Vous avez certainement entendu parler du partenariat que nous avons établi avec MTN, qui va nous permettre d’offrir les services de transfert sur les portefeuilles électroniques. Vous savez, le rôle de Western Union est assez unique. Aujourd’hui on est présent dans plus de 200 pays et territoires. Nous avons plus de 500 000 points de vente. Ça veut dire que nous connectons chaque point de vente ici en Côte d’Ivoire à plus de 500 000 autres points de vente dans le monde. L’analogie que je fais, elle se retrouve aussi dans le portefeuille électronique. Aujourd’hui, nous avons la capacité de connecter un portefeuille électronique à plus de 500 000 points de vente. C’est notre capacité à mettre en parallèle les points de ventes physiques, qui restent une nécessité pour beaucoup, et mettre en parallèle tout ce qui est nouvelles technologies. Ça veut dire que de la France, un ivoirien peut envoyer de l’argent à sa famille à Yamoussoukro, et la famille à la possibilité de le récupérer à un point de vente qui existe aujourd’hui localement. On a développé en Afrique avec des partenaires des transferts sur compte. C'est-à-dire que quelqu’un qui a compte bancaire aujourd’hui peut récupérer sa transaction. La force de Western Union, c’est que de Wichita aux Etats-Unis, quelqu’un va envoyer sa transaction et le receveur peut la collecter sur son compte bancaire. Nous avons également développé tout ce qui est service internet. Ça émerge. Il y a par exemple un site appelé westernunion.ng au Nigéria. C'est-à-dire que quelqu’un se connecte sur le site et a la capacité de retirer sa transaction. Donc dans cet écosystème, Western Union vient avec des atouts qui sont indéniables, nous avons la capacité d’intégrer les nouvelles technologies dans notre offre de service, et c’est ça qui rend la proposition de Western Union unique.

On peut donc dire que Western Union se porte très bien en Côte d’Ivoire ?

Oui, tout à fait !

 Alors, peut-on avoir une idée du volume de trafic de vos transactions au niveau du pays, mais aussi en termes de chiffres d’affaires ?

(Rire) Ça, c’est la question à laquelle je n’échappe jamais, et pour laquelle, malheureusement, je n’ai pas la capacité de rentrer dans les détails, puisque ce sont des informations que nous ne pouvons pas partager à ce niveau granulaire.

Mais tout de même vous pouvez dire un mot sur les origines des transferts ?

Bien sûr ! En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, comme je l’ai dit, c’est une plate-forme tournante. Donc les flux viennent aussi bien des pays traditionnels - c’est ce que l’on appelle les corridors traditionnels : l’Europe, la France, l’Italie, la Belgique, etc, que dans les pays environnant, de la sous-région. A l’envoi c’est pareil, car vous avez ici une population d’immigrés qui est assez unique. Quand on regarde en Côte d’Ivoire, la concentration de ceux que l’on appelle les migrants au niveau de la population ivoirienne, ce ratio est l’un des plus importants que l’on a dans toute l’Afrique. Et donc ces gens ont besoin d’accompagner leurs familles qu’ils ont laissées chez eux. C’est donc un moteur de croissance. Et ça fait que, aussi bien en Europe -parce qu’on a tendance toujours à dire que c’est la diaspora en Europe ou aux Etats Unis qui a la capacité d’accompagner les familles-,  mais pour le cas de la Côte d’Ivoire, c’est aussi bien l’Europe, les Etats-Unis que l’Afrique.

Au de-delà de cela, vous savez que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui un pays qui souffre d’un grand mal : la cybercriminalité. Et très souvent, des agents de points de vente Western Union sont interpellés pour complicité avec des cybercriminels. Au point de se demander si quelque chose est fait à votre niveau pour aider les autorités ivoiriennes à mieux combattre ce fléau…

C’est une question qui est très importante pour nous. La problématique de la fraude n’est pas l’exclusivité des sociétés de transfert d’argent, mais c’est quelque chose auquel nous accordons une importance toute particulière. La prévention passe par plusieurs étapes. Elle passe d’abord par une information au niveau des consommateurs. Parce que si vous avez quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vous demande d’envoyer de l’argent, quelque soit la circonstance, quelqu’un que vous n’avez jamais vu, il y a des méthodes et des précautions à prendre en amont pour s’assurer qu’on envoie à la bonne personne, qu’on la connait, et que le transfert se passe dans une certaine règle de l’art. Donc il y a l’information au consommateur, aussi bien l’envoyeur que le receveur, qu’il faut gérer. La deuxième chose qui est fondamentale, c’est la formation, le partenariat avec nos agents, nos représentants locaux, qui font face à ces situations et pour lesquels on échange les meilleurs pratiques, on collabore au niveau des échanges d’informations, les opérateurs jouent un rôle clé dans l’identification de ces comportements qui sont inappropriés. Au niveau de Western Union également, nous avons toute une équipe, aussi bien au niveau de notre siège aux Etats-Unis qu’au niveau régional en Afrique, dont le rôle est de monitorer les transactions, de pouvoir faire des recoupage par rapport à des comportements qui sont ceux que l’on ne veut pas voir au niveau de notre système. Il y aussi quelque chose que nous faisons en plus, c’est le partenariat avec les autorités locales pour nous assurer qu’elles comprennent notre mode opératoire, et qu’elles sachent vers qui se tourner en cas de besoin d’information supplémentaire pour pouvoir adresser à ses réseaux ce que l’on ne veut pas voir dans notre système.

Dans ce cas pourquoi vous n’arrivez pas à empêcher les transactions frauduleuses ?

Ah non, c’est ce que nous faisons au quotidien ! Nous empêchons au quotidien des transactions frauduleuses ! Quand je parle d’une équipe dédiée, c’est vraiment une équipe dont le rôle est de faire des analyses, des recoupements, de s’assurer que le comportement que l’on voit d’un consommateur est un comportement typique d’accompagnement de sa famille. Et pour ça, il y a des critères que l’on connait. Dès que l’on voit qu’il y a quelque chose qui sort de ces critères, et que l’on voit des schémas qui sont hors norme, il y a tout un processus de vérification. Il peut se trouver que c’est légitime, mais ça commande une attention particulière. Nous nous assurons que ce sont les bonnes personnes qui utilisent notre système, que notre système est utilisé pour ce qu’il est, c'est-à-dire le transfert d’argent pour le soutien à la famille. 

Au moment où vous célébrer vos 20 ans de présence en Afrique, à quoi doit-on s’attendre en termes de perspectives et de vision pour votre entreprise en Côte d’Ivoire ?

Pour moi il y a deux créneaux de développement : le développement des points de ventes, parce que c’est très important. Moi quand je vais dans un pays, je l’ai fait aussi ici, c’est de me rendre dans les points de vente, c’est pouvoir parler aux consommateurs, comprendre l’importance pour eux du service et de leurs attentes. Eux, ils nous demandent d’avoir des d’options. C’est-à-dire que si j’ai besoin d’envoyer ou de recevoir de l’argent et que je suis en ville ou au travail, ou pas loin de chez moi, je veux pouvoir avoir l’option de ne pas avoir un point de vente pas loin. Donc avec nos partenaires nous allons continuer de développer le réseau, et nous assurer que plus ça va, plus on va dans les contrées reculées, et continuer d’accompagner. Le deuxième mouvement parallèle que l’on fait, c’est de capitaliser surtout les nouvelles technologies, et la Côte d’Ivoire ne va pas être exclue de cette dynamique.  Ça veut dire qu’on peut permettre à quelqu’un de recevoir sa transaction sur un compte, quelque soit la nature du compte. Internet va jouer un rôle capital, le mobile va jouer un rôle fondamental, et c’est dans cette écosystème, cette évolution de la technologie que nous allons développer des solutions pour les ivoiriens, je dirais pour la Côte d’Ivoire.

Pour les 20 ans de Western Union en Afrique, quelles activités prévoyez-vous en Côte d’Ivoire et dans les autres pays.  

Il y a une série d’activités prévues, qui va se poursuivre tout au long de l’année, nous allons le célébrer avec nos partenaires qui jouent un rôle privilégié dans l’activité que nous offrons, il y a également les consommateurs que nous allons également engager. Et même à notre niveau, nous-mêmes Western Union, nous sommes contents car nous allons également célébrer cet accomplissement.

Sans vouloir vous plonger dans la politique nationale, je souhaiterais aborder avec vous la question de la vision  des autorités ivoiriennes de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Que pensez-vous de cette nouvelle dynamique dans son aspect purement économique et sociale, et quel pourrait être la part de Western Union dans ce processus ? 

Je pense que nous jouons un rôle fondamental en matière d’inclusion financière. C’est de permettre à tous ceux qui ont besoin d’accéder aux services financiers de donner ce moyen-là. Notre activité par essence c’est de permettre  à quelqu’un qui typiquement n’a pas accès où qui difficilement n’a pas accès à des services financiers, de pouvoir avoir accès à ces services-là. Nous allons continuer, car les transactions directes sur compte entrent en ligne direct avec les aspirations  des autorités à bancariser, à faire en sorte que le cash ne soit pas la seule option disponible. Donc dans ce schéma-là, nous accompagnons cette mouvance.

Vous parlez-là de transaction vers des comptes bancaires, est-ce qu’on peut s’attendre à voir un jour WU dans des secteurs autres que le transfert d’argent, comme le secteur bancaire, tout comme des entreprises de téléphonie se sont retrouvées  dans le transfert d’argent. 

Au fait nous ne sommes pas limiter qu’au transfert d’argent. Nous sommes dans plus en réalité. Notre activités de façon globale, nous sommes capable d’effectuer des paiements par exemple de consommateur à société, de société à consommateur, nous permettons aux petites et moyennes entreprises d’effectuer des transactions pour pouvoir accomplir leurs besoins d’importation et d’exportation, mais ça c’est le travail d’une entité séparée. Notre cœur de métier va au-delà du transfert d’argent pur et simple. Maintenant par rapport à cette question, je pense que chacun à son métier, il serait prématuré pour moi de vouloir nous protéger dans un corps de métier qui est différent. Je pense qu’il y a beaucoup à faire, pour pouvoir connecter et permettre cette activité de paiement, globalement, et de manière en ligne avec les nouvelles technologies. Je pense qu’on va rester sur ça, jusqu’à ce que l’avenir décide autre chose; mais je pense qu’il faut rester sur ce qu’on sait faire, capitaliser sur l’évolution technologique, de continuer de répondre aux besoins de notre consommateur.

Un mot pour finir…

Ce que je voudrais répéter, c’est que la Côte d’Ivoire, pour Western Union, est un marché clé, au regard du dynamisme du pays, du rôle qu’il joue non seulement au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest,  mais également du continent. C’est un marché sur lequel nous allons continuer de concentrer nos efforts pour nous assurer que nous répondons aux besoins des clients, que ce soit en termes de nouvelles technologies, de la qualité de service. C’est un engagement que nous avons pris. Nous allons continuer d’accompagner les populations à travers des actions sociales que nous menons, notamment  SOS villages  au cours des dernières années. Donc c’est vraiment un engagement de Western Union sur le continent, sur la région, sur la Côte d’Ivoire tout particulièrement nous souhaiterions renforcer.

 

Interview réalisée par Traoré Mamadou

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L’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC) a engagé le processus d’inscription des 19 dernières mosquées en série de type soudanais réparties dans 16 régions du Nord de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué, l’OIPC indique qu’il procédera à un état des lieux exhaustif de ce type de mosquées, actualisera la base de données leurs caractéristiques, sensibilisera l’opinion nationale et les populations locales à la préservation et à la sauvegarde des techniques de leur construction et de leur restauration.

Ensuite, rédigera-t-il, le plan de gestion et de préservation de ces monuments religieux, élaborera-t-il le dossier d’inscription avant de soumettre le dossier d’inscription au Centre du Patrimoine mondial en 2017.

Après l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam en 2012 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, le ministère de la Culture et de la Francophonie a décidé de proposer les mosquées en série de type soudanais du Nord ivoirien, témoignage d’un savoir-faire ancestral, pour leur inscription sur la liste de l’UNESCO.

 

Cette architecture vernaculaire en terre crue de grande valeur est un mode de construction séculaire bien vivant et dont le plus récent date de plus de cent ans.

Ces architectures vernaculaires en terre crue de grande valeur est un mode de construction séculaire bien vivant et dont le plus récent date de plus de cent ans, se trouvent aujourd’hui menacés de destruction, voire de disparition. Ce, par non seulement l’action du temps, des insectes, des micro-organismes et la pluie, sources d’abrasion et d’érosion, mais aussi par les inconduites de l’homme liées à la cupidité, la négligence, l’ignorance, les restaurations hasardeuses aux motifs de modernisme et de développement.

De plus de trois cents dans les années 1920, on n’en dénombre aujourd’hui qu’à peine 19 répartis sur seize 16 localités.

L’inscription au Patrimoine mondial favorise un développement remarquable du tourisme local, une contribution  notable  au  développement  économique  local par  la création d’activités génératrice de revenus, la création d’entreprises qui emploient les jeunes, réduisant le chômage ou encore la réception éventuelle d’une assistance financière et technique de la part du Comité            du patrimoine mondial            afin     de        soutenir            les            activités de préservation de ce bien.

 

Armand Tanoh, avec AIP

 

 

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Nestlé a été condamné par la justice ivoirienne à payer 100 millions de F CFA (152 000 euros) à la société NIS S.A. Le groupe agro-alimentaire suisse a été assigné en justice par NIS S.A, une société ivoirienne, qui l’accuse d’avoir mené une campagne  de retrait de son produit « Kfé facile » des rayons des grandes commerces d’Abidjan.

NIS S.A soutient que  Nestlé aurait usé de sa position de dominateur du marché pour obliger les grandes surfaces d'Abidjan (Prosuma, CDCI , Société des 2 plateaux...) à retirer des rayons les produits "Kfe facile" (café soluble) étiquetés "Nis-café", terme proche du nom de la gamme "Nescafé" du géant suisse. Et cette attitude du géant Suisse aurait conduit la société ivoirienne à faire faillite en 2007.  D’où la procédure de justice à l’encontre de Nestlé à Abidjan et bientôt en Suisse.

 

Daniel Coulibaly

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Ce n’est plus un secret. M. Joseph Youssoufou Bamba, Représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies, a été relevé de ses fonctions depuis le 2 mars 2014, par une courte lettre du ministre ivoirien des Affaires Etrangères M. Charles Koffi Diby. Que reproche-t-on au diplomate ? Sur les faits, officiellement,  il aurait soutenu que le Shara Occidental est le "dernier territoire non autonome d’Afrique". Et Abidjan qui considère cette sortie du diplomate comme une bourde, au regard de la position de la Côte d’Ivoire sur la question sahraouie, n’a pas usé non plus de diplomatie pour le démettre de ses fonctions.

Le limogeage de l’ambassadeur Youssoufou Bamba est parti d’un article de Jeune Afrique. L’hebdomadaire attribuait au diplomate, dans une de ses parutions, des propos selon lesquels le Sahara Occidental serait le "dernier territoire non autonome d’Afrique". Il aurait tenu ses propos mi-octobre 2014 devant une commission des Nations-Unies sur la décolonisation.

M. Youssoufou n’a pas attendu longtemps pour démentir cette information de l’hebdomadaire panafricain, sur la chaine de radio BBC. "C’est vrai, j’ai été démis de mes fonctions. Oui ! Je dois faire des précisions, je n’ai jamais pris la parole contrairement à tout ce qui se dit. Donc tous les propos qui ont été avancés m’ont été attribués. Le 13 octobre 2014, à la 4ème commission des Nations-Unis, à l’Assemblée générale, il y a eu un débat sur la décolonisation. Je n’étais pas dans la salle. Celui qui représentait la Côte d’Ivoire, c’est un délégué qui est en charge des questions de la 4ème commission. C’est lui qui a parlé, ce n’était pas moi. Vous pouvez vérifier dans les retransmissions vidéo, et puis également dans les comptes rendus de presse. Vous ne verrez nul part mon nom. Vous ne verrez pas mon image non plus", a-t-il précisé.  Alors la cause serait-elle ailleurs ?

Si officiellement M. Youssoufou a été démis de ses fonctions à l’ONU pour des propos sur le Sahara Occidental, il n’en demeure pas moins qu’il faille trouver d’autres sources d’explications à ce limogeage qu’on qualifierait de peu diplomatique. Nommé en 2010  ambassadeur permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations-Unies, ce diplomate de carrière de 66 ans soutient être conscient de sa mission : " Moi je suis diplomate de carrière. Sur la même question, j’ai toujours exprimé la position de la Côte d’Ivoire. Pour la Côte d’Ivoire, le Sahara Occidental fait partie du Royaume du Maroc. Ça quand même, c’est le b.a.-ba de la diplomatie. J’ai pris la parole en 2012, je l’ai dit. Ca aussi on peut le vérifier", a-t-il clamé. Des propos qui laissent croire que le diplomate sait de quoi il parle. Alors pour ce dégommage sans qu’il n’ait eu le temps de s’expliquer devant ses supérieurs? Selon certaines sources, Abidjan reprocherait à M. Youssoufou de jouer à un double jeu, coupable à ses yeux d’avoir des accointances avec M. Essy Amara qui, on le sait, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre 2015. L’homme se serait ainsi discrédité aux yeux du palais d’Abidjan. D’autres sources soutiennent que Youssoufou Bamba aurait été admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis décembre 2014. Mais là encore, la faille de cette thèse est plausible. A en croire nos informations,  M. Claude Stanislas Bouah-Kamon, qui serait son probable remplaçant, aura 66 ans (né le 13 juillet 1949) dans quelques mois. Bref ! trop de zones d’ombres dans cette affaire diplomatique. En tout cas, ce limogeage n’a pas fini de livrer ses secrets.

Daniel Coulibaly

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