Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

2021, c’est maintenant ! La Côte d’Ivoire qui doit abriter la coupe d’Afrique des nations de football, dans 6 ans ne veut pas se laisser surprendre par les préparatifs. Ainsi, le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la Communication, vient d’annoncer la construction d’un stade olympique de 60.000 places avec 5 niveaux à Ebimpé dans la commune d’Ayama, non loin d’Abidjan. Ce nouveau stade dont les travaux débutent en janvier 2016 sera construit sur une superficie de 20 hectares pourrait être livré 2 ans plus tard. Soit potentiellement bien avant l’ouverture de cette grande fête du football africain.

Les fonds nécessaires à la construction de ce joyau ont été obtenus par le président ivoirien Alassane Ouattara auprès du gouvernement de la Chine sous forme de don d'un montant de 50 milliards de CFA, lors d’une visite officielle qu’il effectuait dans ce pays en juillet 2012. Ainsi le maître d’œuvre de cette infrastructure sportive sera la Chine, reconnue pour sa capacité à construire de grands édifices sportifs. Pékin a déjà fait parvenir au gouvernement ivoirien quatre propositions de plans du stade, indique une source proche du ministère ivoirien en charge des Sports. Abidjan devrait donc faire son choix parmi ces propositions.

Ce nouveau stade sera plus grand que le stade Félix Houphouët Boigny surnommé le « Félicia » d’une capacité d’accueil de 45.000  places construit en 1964 qui aujourd'hui est fermé pour des travaux de rénovation. La pelouse en mauvais état et les vestiaires dans un délabrement total ont conduit les autorités sportives ivoiriennes à prendre cette décision, afin de redonner une autre image à cet édifice sportif victime de sa trop grande utilisation. Pour l'heure, ce stade n’accueille que les matches de l’équipe nationale ivoirienne de football.

Il faut également signaler que dans le cadre de cette CAN 2021, deux autres stade, en plus de celui d’Ebimpé, seront construits à San Pedro (Sud-ouest) et Korhogo (Nord), quand ceux de Yamoussoukro, de Bouaké et le stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Plateau seront entièrement réhabilités.

Daniel Coulibaly

Comment

Un investissement de 100 milliards de FCFA a été annoncé par les groupes partenaires du projet de construction, CFAO et Heineken, d’ici 2016, d’une brasserie au PK24 au nord d’Abidjan, a appris l’AIP au sortir d’une audience que le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a accordée aux responsables de deux groupes, mercredi, à la Primature à Abidjan.

" Nous avons travaillé sur un projet de construction d’une brasserie avec la société Heineken et la société CFAO qui vont opérer dans le cadre d’un partenariat qui nous permettra, à l’horizon 2016, de produire la bière Heineken sur le sol ivoirien, la zone pk 24 au nord d’Abidjan. Le projet est estimé aujourd’hui à 100 milliards de FCFA", a déclaré le porte-parole des deux sociétés, le directeur général de la division grande consommation chez CFAO, Marc Bandélier.

M. Bandélier était accompagné du président Afrique de Heineken, Sies Hiemstra. Il a fait savoir que ce projet est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre les sociétés CFAO et Heineken, estimant à 1,6 million d’hectolitres la production, avec 700 emplois constants, qui pourrait être dépassés en période de croisière. Il a relevé que la zone d’implantation offre toutes les conditions pour le développement de l’usine notamment par son accès facile et la consommation.

" Ce sera essentiellement pour la consommation de la Côte d’Ivoire. Comme vous le savez la Côte d’Ivoire est un marché où la consommation de la bière est en plein développement. On est loin des standards qu’on peut avoir dans d’autres pays. Donc Avec Heineken on estime que la Côte d’Ivoire offre un grand potentiel pour le développement de la consommation de bière", a précisé le porte-parole.

L’utilisation des matières premières locales sera privilégiée dans ce projet, selon l'opérateur économique, révélant avoir visité des sites de production de bris de maïs qui pourraient constituer un bon intrant. "Les paysans ivoiriens peuvent s’attendre à des débouchés pour leurs produits", a-t-il ajouté.

Source AIP

Titre LDA

Comment

Gilbert Kana Koné est le député-maire de Yopougon, mais également secrétaire général adjoint chargé de l'organisation, de l'administration et du patrimoine du Rassemblement des Républicains (RDR, parti au pouvoir), et président de l'Union des villes et communes de Côte d'ivoire (UVICOCI). De retour d'une tournée de mobilisation et d'information pour le compte de son parti dans la région de Bondoukou, M. Kafana Koné s'est confié, sans détour, à l'AIP pour dresser le bilan de cette mission, mais aussi pour aborder d'autres questions, notamment le renouvellement des bases du RDR, et sa vision pour l'essor des villes ivoiriennes. Entretien.

AIP : Monsieur le député-maire, vous rentrez fraîchement d’une tournée de Bondoukou, une zone où votre parti, le RDR, peinait à s’imposer à cause de perpétuelles crises internes de leadership entre ses cadres et militants locaux. Qu’en est-il à ce jour ?

Gilbert Kafana Koné : Je voudrais vous remercier. Ce que j’ai pu constater sur le terrain par rapport au parti, vous savez que l’année dernière il y a eu des élections des secrétaires départementaux, et dans bon nombre d’endroits, il est arrivé à la tête de nouvelles personnalités. En ce qui concerne Bondoukou, je suis arrivé sur un terrain qui a complètement changé. La première des choses, nous étions dans une zone où il n’y avait pas d’élu. Et aujourd’hui, nous avons des députés, des maires. Ce qui montre déjà le nouveau visage du parti. La deuxième raison, c’est qu’avec le nouveau départemental, j’ai constaté qu’il avait une prise en main du parti, qu’il avait des rapports de proximité avec les militants, avec les électeurs, et qu’il n’hésitait pas à mettre ses moyens à la disposition du parti. Il a par exemple doté chaque section de bâche de chaises, de chaises, et même, il a apporté un appui à des départements voisins. Et donc, partout où je suis passé, il a été relevé chaque fois cette action du secrétaire départemental de Bondoukou. Contrairement au passé, j’ai trouvé une symbiose entre les cadres, les élus de Bondoukou ; ce qui est totalement à l’inverse de ce que nous avons pu vivre par le passé.

AIP : Quels enjeux particuliers peut représenter ce retour à cette "symbiose" au sein du RDR-Bondoukou ?

GKK : Vous savez, l’objectif de cette tournée que j’ai effectuée dans la région de Bondoukou, qui entre dans un vaste programme de remobilisation et d’information initié la direction du parti, était surtout de sensibiliser nos militants par rapport aux acquis des quatre ans de pouvoir du président de la République (Alassane Ouattara), et d’entretenir la population par rapport aux perspectives, notamment les élections prochaines. Et par rapport au message concernant le chef de l’Etat, j’ai constaté que j’ai poussé une porte qui était déjà ouverte. Les populations étaient déjà acquises. Chacun appréciait le travail du gouvernement et du président de la République, mais surtout s’est inscrit dans l’appel de Daoukro. Partout dans ma tournée, tous les partis du RHDP étaient représentés, et ça a toujours été le même message. Les chefs, les rois, m’ont demandé de rassuré le chef de l’Etat, et qu’en ce qui les concerne, aucune voix ne lui fera défaut aux élections d’octobre 2015. C’est tout ça l’enjeu du retour à la symbiose entre les cadres et militants de Bondoukou, car rassemblés, ils parviennent à mieux faire passer le message et à susciter plus d’adhésion autour de l’action du chef de l’Etat.

AIP : Au point qu’un village de la région, autrefois majoritairement proche de l’ex-majorité, c’est-à-dire le FPI (Front populaire ivoirien), vous ait annoncé son virement au RDR ?

GKK : Je ne sais pas de quel village vous parlez…

AIP : Des journalistes locaux qui l’on pourtant annoncé…

GKK : A aucun moment nous n’avons parlé de basculement de militants du FPI au RDR. Mais en revanche, partout où je suis passé je n’ai vu aucune réticence.
AIP : Pour en revenir à votre fonction de secrétaire général adjoint chargé de l’organisation, l’administration et du Patrimoine du RDR, savez-vous que certains militants grognent et réclament le renouvellement des bases après celui des départementaux ?

GKK : J’avoue que je ne m’offusque pas de petites difficultés et de conflits qui peuvent exister par-ci par-là. Concernant le renouvellement des structures de base, le travail est en train de se faire sans beaucoup de tapage. Chaque fois qu’une équipe de la direction va en mission à l’intérieur du pays, il y a une équipe du secrétariat national chargé de l’installation des comités de base et des sections qui l’accompagne, et parallèlement, qui s’occupe de l’information, la sensibilisation des responsables par rapport à l’articulation des sections, à la mise en place des comités de base, de manière à ce que le travail que nous avons commencé depuis les années 2005 se poursuive. Donc à ce niveau, le secrétariat national assume cette tâche sans tapage. Qu’il puisse avoir de petites frictions par rapport au renouvellement des base, je pense que ces tout à fait normal, même si je n’ai pas connaissance de friction majeure. Là où il n’y a pas de petit heurt, c’est qu’il n’y a pas d’ambition. Donc je considère que c’est l’engouement de servir, de se positionner dans le parti qui est à l’origine de ces frictions, mais sans que cela ne crée de véritables divisions.

AIP : Mais il y a lieu de reconnaître que la plupart des secrétaires de section ont trop duré à leur poste…

GKK : Que des secrétaires de section aient trop duré, je ne vois pas en quoi cela pose problème. On ne donne pas de top départ pour le renouvellement des sections. Il n’y a pas de période consacrée à ça. Les renouvellements se font en fonction des opportunités, et de l’intérêt à le faire. Nous avons des priorités, celles de préparer des élections. Et la priorité aujourd’hui n’est pas de remplacer X par Y. Donc il appartient aux secrétaires départementaux de voir là où il y a des dysfonctionnements, de prendre leur responsabilité et faire en sorte que cela soit corrigé. Pour le reste, enlever des anciens pour les remplacer par des nouveaux, ce n’est pas la préoccupation du parti. Nous nous sommes en période électorale, c’est pour cela que le renouvellement des structures doit se faire dans la plus grande discrétion et surtout en regardant l’efficacité sur le terrain. Il faut considérer que nous sommes en campagne.

AIP : A cette allure, Monsieur le député-maire, vous donnez raison aux militants estiment que le RDR est en train de s’effacer au profit du RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, coalition au pouvoir)…

GKK : Non pas du tout, bien au contraire. Je ne vois pas du tout cela, parce que les uns et les autres se plaignent même que le RHDP ne fonctionne pas bien, alors on ne peut pas dire que le parti est en train de s’effacer pour le RHDP.

AIP : Autre sujet, depuis un peu plus d’un an vous êtes le maire de Yopougon, une commune qui a beaucoup souffert des affres de la crise postélectorale. On constate beaucoup de grands travaux depuis quelques mois dans la commune, mais cela suffit-il pour semer la réconciliation parmi vos administrés qui restent encore marqués par cette période douloureuse?

GKK : D’abord mon rôle de maire est de répondre aux préoccupations des populations en fonction de nos moyens. Et c’est ce que nous nous sommes attelé à faire depuis notre élection. Que Yopougon soit en chantier, c’est la volonté du gouvernement, la volonté du chef de l’Etat de changer le visage de Yopougon comme il le fait pour l’ensemble du pays. Donc ces travaux qui sont en cours sont le reflet de la concrétisation de cette ambition-là. Et je voudrais donc saluer le chef de l’Etat qui a bien voulu permettre que ces travaux, ces chantiers que tout le monde apprécie à Yopougon, qui se déroulent de façon satisfaisante. En ce qui concerne la réconciliation, il faut que vous sachiez qu’ici à Yopougon, nous misons plus sur la cohésion sociale. Et justement la réalisation de ces routes, ces bâtiments, etc. entre dans ce cadre. Construire des routes et des bâtiments, c’est ce qu’il y a de plus facile. Il suffit de trouver les moyens et les choses arrivent. Tout est une question de temps. La question de la cohésion sociale c’est le point le plus délicat parce que c’est ce point-là qui conditionne toutes nos actions, toute notre ambition de réaliser le vivre-ensemble. Donc c’est pour cela que je considère que c’est un point essentiel, et que c’est un point extrêmement important sur lequel nous devons mettre l’accent. Parce que les résultats dans ce domaine n’arrivent pas facilement, ne sont pas très visibles, et pourtant, c’est ce qui est le plus durable et qui conditionne le développement. C’est pourquoi, parallèlement à ce qui est en train de se faire et qui est visible, nous sommes en train de mettre l’accent sur la cohésion sociale.

AIP : Dans ce même cadre vous avez réhabilité l’école primaire SICOGI 6 au quartier SIDECI, qui avait été transformé en base militaire par des miliciens durant la crise postélectorale. Et ce qui est particulier, c’est que ces travaux ont été exécutés par des ex-combattants de tous bords ? Justement sur cet exemple concret, quel message Yopougon veut donner à l’extérieur ?

GKK : Oui, quand nous disons que nous travaillons sur la cohésion sociale, ce n’est pas seulement les équipes d’action citoyennes qui sont mises en place, mais justement apprendre à faire ensemble, à réaliser ensemble des actions d’intérêt commun, et permettre aux uns et au autres de se fréquenter, de se parler, et de comprendre qu’au fond, nous avons un destin commun, nous avons des choses communes qui vont au-delà des divisions artificielles. Donc l’objectif, c’est d'utiliser la construction, la réhabilitation d’une école pour servir la cause de la cohésion sociale. C’est ça le plus important. C’est d’amener les uns et les autres, à travers des actions sociales, de vivre ensemble, agir ensemble. C’était l’objectif à atteindre au-delà même de la réhabilitation de cette école.

AIP : Yopougon la commune martyre, la commune meurtrie, pourra-t-elle vaincre cette division profonde seulement avec des travaux, même d’intérêt général?

GKK : Commune meurtrie, oui ! Je n’aime pas le terme martyre, car vous savez que toute la Côte d’ivoire a été martyre. Grâce à toutes les actions menées par le gouvernement, les plaies sont en train de se panser tout doucement à Yopougon, comme la question de la réconciliation nationale au plan nationale. En tout cas de moins en moins, nous mettons l’accent sur ce qui nous a divisé, pour de plus en plus nous mettre autour de ce qui nous unit, afin de bâtir l’avenir.
AIP : Yopougon a donc son propre plan de réconciliation ?

GKK : Nous l’appelons cohésion sociale. Nous ne l’appelons pas réconciliation, pour ne pas mettre l’accent sur ce qui nous a divisé. Parce que la cohésion sociale est une action permanente. Pour vivre ensemble, il faut que nous bâtissions cette cohésion sociale-là. Et c’est une action qui fait partie de la mission du maire en général. Autant il es chargé d’un certain nombre de compétence, notamment l’école, la santé etc., la cohésion sociale fait partie de ses actions.

AIP : Mais aussi la mission du maire, c’est d’aller sur les marchés financiers pour mobiliser des ressources pour maximiser le développement de sa localité. Quand allez-vous franchir ce pas ? Car Yopougon regorge tout de même importantes potentialités. C’est quand même la deuxième plus de zone industrielle d’Afrique de l’Ouest, la plus grande et la plus peuplée commune d’Abidjan qui à lui seul représente selon des experts plus de 60% du PIB de la Côte d’Ivoire…

GKK : Oui je vous comprends, mais pour la mobilisation des ressources, nous agissons dans le cadre qui nous est imparti légalement. Pour l’instant, aucune commune de la Côte d’Ivoire n’est habilitée à aller sur le marché financier pour mobiliser des ressources, pour aller s’endetter. Nous n’en sommes pas là. Même le district d’Abidjan, n’est pas encore autoriser à la faire. Pour le moment, c’est l’Etat qui est habilité à aller sur les marchés financiers. Je crois que nous devons nous inscrire dans le long terme. Au moment opportun, l’Etat pourra apprécier et décider qui pourra aller emprunter sur le marché financier. Sinon je ne crois pas que ce soit pour demain. Le fait d’être arrivé à nous s’endetter auprès des banques est déjà une bonne chose. Mais aller sur les places financière, je ne crois pas que ce soit le moment.

AIP : A ce rythme, on se demande à quand l’émergence de nos villes, surtout qu’elles ne fonctionnent que sur la subvention de l’Etat et des recettes fiscales qui ne sont pas toujours évidentes? Vous qui êtes président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), comment vous accompagner les communes pour leur essor ?

GKK : Au niveau de l’UVICOCI, nous voulons faire en sorte que les villes et communes de Côte d’Ivoire perçoivent l’intérêt de l’Union. Nous assurons notre action d’accompagnement des maires dans leurs activités de tous les jours. Et c’est sur cela que nous sommes en train de travailler. De faire en sorte que la coopération décentralisée s’affirme tous les jours, tant entre les communes de Côte d’Ivoire, qu’entre les communes de Côte d’Ivoire et les celles de l’étranger. C’est en cela que nous devons mettre l’accent sur les jumelages, et aussi l’intercommunalité que nous saluons, et appelons les communes à fédérer, à mettre ensemble un certain nombre de moyens pour pouvoir se mettre ensemble sur des objectifs communs ; donc mutualiser nos moyens. C’est ce que nous essayons de faire pour rendre plus concret l’intérêt des communes de Côte d’Ivoire.

(AIP)

Interview réalisé par Traoré Mamadou

 

Comment

The African Institute for Mathematical Sciences (AIMS) s'est joint aux sociétés sud-africaines, aux organisations non-gouvernementales et à diverses parties prenantes des secteurs publics et privés du monde entier pour dénoncer les récentes attaques xénophobes contre les étrangers résidant en Afrique du Sud. Le premier réseau panafricain de centres d'excellence, qui a créé son premier centre en 2003 au Cap, propose aux brillants étudiants de tout le continent des opportunités de formation et de recherche innovantes dans le domaine des sciences mathématiques.

« Au nom de l'AIMS, je suis profondément choqué et attristé par la récente violence xénophobe à l'égard des étrangers en Afrique du Sud, » a déclaré le professeur Neil Turok, Fondateur de l'AIMS né en Afrique du Sud. « Il est clair qu'il existe des catalyseurs socio-économiques plus profonds qui ont amené l'Afrique du Sud à ce niveau. Un facteur motivant pour la fondation de l'AIMS était la résolution de ces problèmes en créant un environnement dans lequel les étudiants les plus brillants d'Afrique pouvaient devenir les innovateurs stimulant l'indépendance scientifique, éducative et économique du continent. Si nous nous concentrons sur les solutions, nous pouvons transporter non seulement l'Afrique du Sud mais également le continent vers une prospérité durable et éviter les conflits menant à des préjudices irrémédiables tels que les pertes humaines. »

L'AIMS a apporté son soutien au Département sud-africain des sciences et de la technologie, au sein duquel le Ministre Naledi Pandor a déclaré : « Sans l'expérience ni l'expertise de ces estimés collègues (originaires d'autres pays africains), qui ont aussi joué le rôle inestimable de mentors et de guides auprès des jeunes sud-africains, la science et la technologie ne seraient vraiment rien dans notre pays. Il ne faut pas non plus oublier que, durant leur exil d'Afrique du Sud, résultant du refus de l'accès à l'éducation par le régime de l'apartheid, de nombreux scientifiques sud-africains ont bénéficié de formation et d'enseignement dans d'autres états africains. »

La violence xénophobe en Afrique du Sud a explosé il y a deux semaines dans certains quartiers de Durban avant de se répandre dans les autres quartiers du pays, notamment dans le centre des affaires de Johannesburg. On rapporte que six personnes ont été tuées. Les causes de la violence ont été attribuées à divers facteurs historiques, sociaux et économiques - avec des facteurs clés tels que la pauvreté, le chômage et un faible accès à l'éducation, qui poussent les immigrés et les sud-africains les plus pauvres à se battre pour décrocher un emploi très mal rémunéré parmi ceux, peu nombreux, qui sont disponibles.

Depuis sa création, l'objectif de l'AIMS est de permettre à la jeunesse africaine de façonner l'avenir du continent grâce à une formation dans les Sciences, la Technologie, l'Ingénierie et les Maths (STIM). L'organisation, qui possède des centres en Afrique du Sud, au Ghana, au Sénégal, au Cameroun et en Tanzanie, propose des cours de maîtrise dans les sciences mathématiques et se concentre sur la formation scientifique, la recherche de pointe et l'engagement du public. « Nous croyons que nombre des facteurs de stress socio-économiques qui mènent aux conflits en Afrique sont le résultat d'un investissement insuffisant dans l'éducation et la formation des compétences, » a déclaré Thierry Zomahoun, Président et PDG de l'AIMS. « À l'AIMS, nous mettons l'accent sur le panafricanisme, grâce auquel les étudiants de toute l'Afrique travaillent ensemble 24h/24 dans un environnement professionnel axé sur les solutions appliquées au développement et aux défis mondiaux. Dans cet environnement, nos étudiants intègrent également la tolérance, qui limite toute méprise stéréotypée que les étudiants pourraient avoir les uns envers les autres et qui entretient l'amitié ainsi que la collaboration - éléments clés pour la croissance personnelle, nationale et continentale. »

L'AIMS a formé 748 scientifiques mathématiciens, dont 240 femmes, originaires de 42 pays africains.

Source : AMA

 

 

Comment

Il ne fait aucun doute que l’augmentation estivale du nombre de traversées de la Méditerranée par les migrants a déjà commencé. Le weekend dernier, les autorités italiennes ont en effet secouru 8 500 migrants et signalé la mort de près de 400 autres.

La guerre fait rage en Syrie, en Irak et ailleurs et le chaos prend de l’ampleur en Libye, principal point de départ des migrants qui tentent de rejoindre l’Europe par voie maritime. Les organisations humanitaires alertent depuis des mois sur la nécessité d’une action urgente, faute de quoi le nombre de migrants morts en mer en 2015 dépassera le triste record de l’année dernière : 3 500 morts.

La situation est encore pire cette année, car l’aide aux bateaux de migrants en détresse a été réduite. L’opération de recherche et sauvetage de la marine italienne Mare Nostrum a été suspendue en novembre 2014, après avoir sauvé 150 000 vies. Elle n’a été remplacée par aucune opération de même capacité et portée géographique.

La Commission européenne n’a pas indiqué avoir l’intention d’intégrer une mission de recherche et sauvetage financée par l’Union européenne dans sa nouvelle politique migratoire, qui devrait être rendue publique début mai.

Alors que la crise humanitaire en Méditerranée semble en passe de s’aggraver, IRIN a dressé une liste des éventuelles solutions proposées — et dans certains cas déjà appliquées — par les organisations humanitaires, les militants et le secteur privé.

Privatiser les opérations de sauvetage

La semaine dernière, Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé un nouveau partenariat avec le Migrant Offshore Aid Station (MOAS), une initiative privée basée à Malte inaugurée l’été dernier qui a sauvé 3 000 migrants en l’espace de deux mois avec son navire de 40 mètres, le Phoenix.

Grâce à ce partenariat avec MSF, l’équipage de 20 personnes comprendra désormais deux médecins et un infirmier qui pourront traiter les coups de soleil, les déshydratations et l’hypothermie, mais aussi des maladies chroniques comme le diabète. 

Cette opération conjointe de sauvetage en mer et de secours médical sera menée de mai à octobre et couvrira l’itinéraire dit de la Méditerranée centrale, entre l’Italie, Malte et la côte nord de la Libye. Des points de débarquement seront déterminés par les gardes-côtes italiens. Le Phoenix sera équipé de nourriture, d’eau et de couvertures ainsi que de bateaux pneumatiques ultrarapides et de drones de surveillance.

« C’est une goutte d’eau dans l’océan, mais nous espérons encourager d’autres bateaux à se lancer dans le sauvetage en mer et pousser l’Union européenne à revenir sur sa décision de suspendre les opérations de secours », a dit Hernan Del Valle, directeur des Affaires humanitaires de MSF Amsterdam, la branche de l’organisation qui dirige cette initiative.

MSF considère l’itinéraire de la Méditerranée centrale comme le plus dangereux, non seulement à cause du risque de périr en mer, mais aussi en raison des violences extrêmes souvent endurées en chemin par les migrants et les demandeurs d’asile. En Sicile et à Lampedusa, les équipes médicales de MSF soignent souvent des migrants qui ont subi des violences et des actes de torture de la part de leurs passeurs.

« MSF sera essentiel pour nous permettre de concentrer nos efforts sur les soins médicaux postsauvetage », a dit Martin Xuereb, directeur du MOAS.

Les hommes d’affaires allemands Harald Höppner et Matthias Kuhn sont quant à eux en train d’organiser une initiative de sauvetage privée de moins grande ampleur. Leur bateau de 21 mètres patrouillera au large des côtes nord-ouest de la Libye pendant trois mois, à partir de la mi-mai. M. Höppner et M. Kuhn ont autofinancé les dépenses initiales du projet, mais ils espèrent le maintenir grâce à des dons.

Pour Jean-François Durieux, directeur du programme de droit relatif aux réfugiés de l’institut international de droit humanitaire de Sanremo, les initiatives privées comme celle-ci représentent une tentative novatrice de pallier le manque de réponse coordonnée de la part de l’UE.

« Ce n’est bien sûr pas la solution. Avec tant de petites embarcations traversant la mer, ce n’est pas un unique bateau privé qui résoudra le problème. Mais leur aide est extrêmement bienvenue », a dit M. Durieux à IRIN.

« Il n’y aucune raison que les États [membres de l’UE] soient les seuls à mener des opérations de sauvetage. Le message important ici, c’est que le secteur privé a une grande responsabilité, car l’obligation de sauvetage en mer vaut pour tous les bateaux. »

Même si ces initiatives vont sans aucun doute sauver des vies, « cela ne suffit pas à résoudre le problème », a ajouté M. Durieux. « Cette initiative atteste d’un désir de maintenir cette question à l’ordre du jour : elle montre que des gens ont besoin d’aide, que nous pouvons aider et que les États doivent assumer leurs responsabilités. »

Compenser les sociétés de transport maritime

En 2014, 800 navires de commerce ont dévié de leur itinéraire pour sauver quelque 40 000 migrants en mer, principalement en Méditerranée. En mars, lors d’une réunion organisée à Londres par l’Organisation maritime internationale (OMI) sur la migration mixte par voie maritime, les armateurs ont déclaré avoir du mal faire face aux coûts et aux dangers de ces opérations de sauvetage.

D’après le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les sociétés de transport maritime changent désormais leurs itinéraires pour éviter les zones dans lesquelles leurs navires risqueraient de croiser des bateaux de migrants.

L’une des propositions présentées en mars par le HCR est de compenser les armateurs privés pour les pertes encourues lors des sauvetages de migrants en mer. Selon l’agence, un tel mécanisme avait été mis en place par l’OMI lors de l’exode du Vietnam dans les années 1980 et pourrait être réactivé.

Faire campagne pour plus de réinstallations

Si les programmes de réinstallation dans l’UE étaient élargis, les réfugiés auraient moins besoin de s’embarquer dans des bateaux de passeurs. La contribution actuelle de l’Europe à la réinstallation reste faible : les États membres n’accueillent que neuf pour cent de la totalité des réfugiés réinstallés dans le monde. En 2014, le chiffre total pour tous les États membres n’était que de 7 525 réfugiés réinstallés. L’Allemagne a toutefois admis 10 000 réfugiés syriens pour motifs humanitaires.

L’OMI et cinq ONG ont lancé une campagne exhortant l’Europe à offrir 20 000 places de réinstallation par an jusqu’en 2020.

Externaliser

Pour répondre à la crise, plusieurs ministres de l’Intérieur de l’UE ont proposé d’externaliser le filtrage et le traitement des demandes d’asile dans les pays d’Afrique du Nord.

Le gouvernement italien est allé encore plus loin en proposant que les patrouilles en Méditerranée soient externalisées dans des pays comme l’Égypte et la Tunisie. Les migrants « rescapés » seraient débarqués dans leurs ports et les clandestins seraient renvoyés dans leur pays d’origine.

Une telle initiative aurait « un véritable effet dissuasif et de moins en moins de migrants seraient prêts à mettre leur vie en danger pour atteindre les côtes européennes », avance la proposition italienne.

Les spécialistes des migrations ne sont cependant pas de cet avis. Ruben Andersson, de la London School of Economics, a écrit dans un article pour IRIN que ce genre de collaborations avec les États africains créent des incitations perverses qui contribuent aux maltraitances envers les migrants, alimentent le trafic des migrants et font de la crise migratoire une « prophétie autoréalisatrice ».

Le grillage mis en place par la Grèce à sa frontière avec la Turquie, qui était l’un des principaux points de passage des clandestins qui tentaient de se rendre en Europe

Réduire les barrières

Les demandeurs d’asile et autres migrants optent de plus en plus pour les traversées maritimes, car les frontières terrestres sont devenues infranchissables.

En 2012, la Grèce a érigé un grillage le long de sa frontière avec la Turquie et d’autres pays ont suivi son exemple. La Bulgarie a elle aussi clôturé sa frontière avec la Turquie l’année dernière et l’Espagne a pratiquement condamné les frontières de Ceuta et Melilla, ses enclaves en Afrique du nord.

Outre les clôtures, les gardes-frontières de plusieurs pays se trouvant aux frontières de l’UE ont été accusés de refouler les migrants et de leur refuser l’accès à l’asile. 

Selon de nombreux groupes de défense des droits de l’homme, dont Human Rights Watch, réduire les contrôles aux frontières plutôt que les renforcer et créer des voies d’accès à l’UE sécurisées et légales sont les seules solutions durables à l’aggravation de la crise en Méditerranée.

Source : irrinnews.org

Comment

L’avionneur canadien  Bombardier a annoncé, dans un communiqué publié le 13 avril, que la compagnie Air Côte d'Ivoire a décidé de convertir les options qu'elle détenait sur deux Bombardier Dash-8 Q400 NextGen en commandes fermes. Le prix catalogue des deux appareils s’élève à 69 millions de dollars (soit : 41 milliards FCFA) .

Les options prises sur les deux avions se situaient dans le cadre d’un contrat conclu en décembre 2013, qui portait sur l'acquisition ferme de deux biturbopropulseurs. Ces derniers ont été livrés l’an passé à la compagnie ivoirienne. «Les performances exceptionnelles dont a fait preuve l'avion Q400 NextGen nous permettent de continuer à développer nos marchés nationaux court et moyen-courrier», a déclaré le PDG d’ Air Côte d'Ivoire, René Décurey. «C’est l’avion le plus productif, le plus polyvalent et le plus rentable pour notre stratégie de croissance. Sa cabine bi-classe correspond bien à notre offre de service globale qui a été merveilleusement bien accueillie par nos passagers», a-t-il ajouté.

John Kassis, vice-président régional des ventes pour le Moyen-Orient et Afrique pour Bombardier Avions commerciaux, s’est déclaré de son côté  «enchanté qu’Air Côte d’Ivoire continue de grandir avec notre avion Q400, qui offre une vitesse similaire à celle d’un avion à réaction et la meilleure rentabilité par siège de sa classe».

Air Côte d’Ivoire, qui dessert  22 destinations en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, a transporté environ 400 000 passagers en 2014 et compte en transporter 600 000 en 2015. La compagnie est détenue par l’Etat ivoirien à hauteur de 65%. Le reste appartient à Air France (20 %) et à l’investisseur privé Goldenrod Investissement (15 %).

Source : agenceecofin

Comment

Le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly a révélé que plus de 200 milliards F CFA sont transférés chaque année par la diaspora ivoirienne en Côte d’Ivoire.

"Les transferts qu’effectuent nos compatriotes vivant à l’étranger sont très importants. Ils se chiffrent à 209 milliards F CFA par an", a annoncé le ministre précisant que ces transferts viennent pour soutenir généralement les membres de la famille.

Selon le ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur qui s’exprimait, mardi, au lancement du premier forum de la diaspora ivoirienne, ces transferts ne constituent pas "une vraie épargne" orientée vers des projets productifs.

"L’un des objectifs de ce forum, c’est de voir quels mécanismes on peut mettre en place pour capter cette épargne et faire en sorte qu’on puisse s’investir dans des projets pourvoyeurs d’emplois", a-t-il commenté.

Le ministre a souligné, cependant, que la Côte d’ivoire est un pays d’immigration qui ne dispose pas de statistiques fiables notant toutefois qu’une étude a été commanditée et révèle que la Côte d’Ivoire a une diaspora très importante repartie dans le monde.

Estimée à 1,240 million de personnes à ce jour, la diaspora ivoirienne représente 5,4% de la population ivoirienne.

 

Bientôt n Forum de la diaspora ivoirienne

 

La première édition du Forum de la diaspora ivoirienne prévue du 7 au 8 mai prochain a été lancée, mardi, à Abidjan par le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.

Dans son allocution, le ministre Coulibaly a relevé l’importance de ces assises qui se dérouleront à Abidjan autour du thème, « diaspora ivoirienne : quels enjeux pour une Côte d’Ivoire en voie de l’émergence?» avec la participation de plus de 500 ivoiriens de tous les continents.

Ce thème sera décliné en neuf panels qui permettront de traiter des questions liées notamment au financement des projets de la diaspora et à l’obtention des documents administratifs. Des propositions issues de ce Forum devront également permettre à la mise en place d’un Haut conseil de la diaspora qui sera « l’interlocuteur crédible » entre l’Etat et la diaspora.

« L’objectif de ce Forum est de prendre en compte les préoccupations de la diaspora ivoirienne dans la future politique nationale de gestion des Ivoiriens de l’extérieur » a expliqué Ally Coulibaly, ajoutant que le Chef de l’Etat Alassane Ouattara veut impliquer les Ivoiriens de l’extérieur au développement de la Côte d’Ivoire.

S’agissant des modalités de participation à ce Forum, le Directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur, Issiaka Konaté a indiqué que la « participation est gratuite ». Les intéressés doivent simplement s’inscrire sur le site www.diaspora.gouv.ci.

La diaspora ivoirienne est estimée à jour, à environ 1 240 000 personnes à travers le monde entier, soit 5,4% de la population ivoirienne. Elle rapatrie annuellement vers le pays près de 209 milliards de FCFA. « Ce sont des transferts pour soutenir les membres de la famille restés au pays », a précisé le ministre Aly Coulibaly.

Source AIP

Comment

La liste des candidats autorisés à subir les épreuves écrites de la session 2015 du CAFOP est prête. Pour la consulter cliquer ici.

Comment

Le Zouglou ne sera pas la seule attraction de la 8e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) prévue du 21  au 26 avril 2015 à Abidjan.

Le Groupe Magic System, initiateur de ce festival, a décidé d’innover avec une partie de Maracana qui verra la participation des pays membres de la CEDEAO, en guess star la Mauritanie qui a quitté la communauté en 2002.  

C’est l’information qu’a bien voulu partager Bleu Charlemagne, président de la fédération ivoirienne de Maracana et disciplines associés(FIMADA) au cours d’une conférence de presse.

 Le premier responsable du Maracana en Côte d’Ivoire a dit sa satisfaction de voir « sa discipline être associée à un événement de grande portée internationale».

Pour lui, le Zouglou et le Maracana sont deux entités qui vont de paire, car ce brassage contribuera à la promotion de la culture ivoirienne.

 Lé déroulement pratique de ce tournoi sous-régional a été défini par  Marius Koffi, membre de la FIMADA. Il a expliqué qu’il s’agit d’un tournoi qui ne concerne que les joueurs ayant 35 ans et plus.

Les matches vont se jouer au complexe Jesse Jackson de Yopougon avec 4 poules, à savoir : La Côte d’Ivoire logée dans la poule A avec le Togo, le Nigéria et le Liberia. La Gambie, le Ghana, le Burkina Faso et le Sénégal forment la poule B. Sont engagés dans la poule C : la Sierra Léone, le Bénin, le Mali et le Cap Vert. La poule D est constituée de la Guinée-Conakry, du Niger et de la Mauritanie.

A la fin des matches de poules, les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour le second tour. La finale est prévue au complexe sportif de Koumassi.

Izoudine Youssef

Comment

Dans le cadre de la sensibilisation pour des élections apaisées, le réseau des journalistes de la réforme du secteur de la sécurité a été instruit sur les reformes du secteur de la sécurité en Côte d’Ivoire par le secrétariat du Conseil National de Sécurité (CNS).

Les hommes de médias et les membres du CNS ont échangé sur la mise en œuvre de projets de conventions, renforcement de capacité et des actions à mener. Pour toutes ces initiatives, le CNS dit avoir besoin de l'implication des médias dans la sensibilisation pour des élections apaisées. Faire de ces journalistes des relais des actions de la réforme sécuritaire. 

Selon Mireille Tano Fram, responsable de communication de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), les productions des membres de ce réseau doivent contribuer à apaiser les tensions pendant la période électorale. « À l'approche de ces élections, il convient pour vous d'écrire pour des élections apaisées. Et conscientiser les Ivoiriens sur certains faits. Relayer au maximum les actions du CNS pour que chaque citoyen puisse comprendre et s'approprier le concept RSS», a-t-elle plaidé.

Roland Michel Yobouet dit RMK, président dudit réseau, a saisi l’occasion pour inviter ses confrères au travail. « Je veux que tout le monde mette la main à la pâte pour la mise en œuvre  de ce projet de convention. Faire de sorte que 2010 ne se reproduise plus et mettre une stratégie pour que tout le monde s'implique en communiquant sur la RSS pour des élections apaisées », a-t-il souhaité, promettant de tout mettre en œuvre pour que les objectifs fixés soient atteints. Pour cela, il prévoit des visites dans les rédactions, la mise en place d'une équipe rédactionnelle, le renforcement des capacités des membres du réseau et la rédaction hebdomadaire d'un article lié aux questions sécuritaires… Ces journalistes s’engagent également à ne pas soutenir un candidat, à attirer l'attention du politique sur le problème d’emplois jeunes, le manque d’infrastructures scolaires et sanitaires etc.

A cela s’ajoutent des tournées de sensibilisation sur le terrain, la mise sur pied de représentations du réseau dans les villes de l'intérieur. 

 

Izoudine Youssef

Comment