Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

C’est l’aurore! Le coq chante pour annoncer le jour levant. Nous sommes en Afrique noire. Qui brille de teints claires ! Abidjan, Lomé, Cotonou, Dakar, Monrovia, Bamako, Banjul, Bissau, Libre-Brazzaville, Conakry, Yaoundé, Kinshasa, Ouagadougou, Niamey, Accra, Bangui, Ndjamena, Bref ! Aucune capitale africaine n’échappe à cette tendance à la dépigmentation de la peau. En un mot, les personnes de teint noirs sont de plus en plus rares sur le continent noir. Hommes et femmes, tous s’adonnent, à cœur joie, à cette pratique. Tout le monde s’éclaircit la peau, à l’aide, bien entendu, de produits cosmétiques à base d'hydroquinone qui détruit tout le pigment noir du corps. Des produits dont le gouvernement ivoirien vient d’interdire la fabrication, la vente et la consommation, lors d’un Conseil des ministres tenue le mercredi 29 avril 2015.  

Une question de santé publique

Manufacturés ou artisanaux, ces fabrications cosmétiques décapantes, crèmes, laits, pommades savon et même injections, ont des appellations populaires variables selon le pays. Chez nous en Côte d’Ivoire, ça s’appelle " tchatcho", ou "gôpô" ou encore "chakara". Au benin, c’est "bojou", "xeesal" au sénégal,  « kobwakana » ou « kopakola » (1)  dans les deux Congo.  Ainsi, l’on pourrait aboutir à la conclusion selon laquelle la couleur ébène est résolument en voie de disparition sous nos tropiques, tant on se "tchatcho" à outrance. Sans même se soucier des conséquences désastreuses de cette pratique sur la santé: brûlure de la peau, apparition sur tout le corps de boutons du à des allergies ou incompatibilité entre le produit appliqué et l’organisme de personne qui l’utilise, infections cutanés de toutes dont, les furoncles, dartres, peau multicolore, etc.  Il n'est donc pas étonnant de rencontrer des femmes à deux ou trois couleurs de peau. Les plus malchanceuses se retrouvent avec un visage brûlé au second degré, tâches et points noirs sur le corps, vergetures sur les seins, poitrine et cuisses, cancer de la peau, etc.  Les spécialistes en médecine relèvent même que la gravité de certains effets nocifs de la dépigmentation peut conduire jusqu’à la mort. Et c’est là tout l’enjeu de cette nouvelle mesure des autorités ivoirienne qui vise tous les produits de beauté d’une teneur en hydroquinone de plus de 2 degrés ; car il s’agit bien là d’une question de santé publique.    

Alors, c’est bien naturellement que l’on soit souvent déconcerté par cette propension, aussi bien des hommes que des femmes africaines de race noire, à la dépigmentation, d’autant plus que la plupart de ces "auto-décolorants" n’ignorent pas totalement les risques auxquels leur péché mignon expose leur propre santé. Voire leur vie. Quel sont donc les mobiles qui pourraient bien pousser ces hommes et femmes à faire le"bojou" ?  Nous n'allons pas nous atarder sur cette question, puisque dans presque tous les casil s'agit d'un acte nocif à abandonner ou à éviter. Par contre, il s'avère non moins pertinent de dépeindre ensemble ce que nous appelons la "géographie du genre en matière de dépigmentation". En effet, la dépigmentation, en Afrique noire obéit, d’après mes  recherches et observations, à une certaine particularité géographique selon le genre de la personne qui s’y adonne.

Ah les hommes ...

Oui, les hommes ! Les hommes qui se dépigmentent la peau en Afrique noire vivent pour la plupart en Afrique dans les pays d’Afrique Centrale, principalement dans les deux Congo (Brazza et Kinshasa). Cette pratique, d'après des études, a débuté dans les pays dans les années 70 avec l’avènement du  mouvement de la SAPE (Société Anonyme des Personnes Elégantes(2), avec comme figures de proue les stars de la musique congolaise. A cette époque, au pays de Mobutu, l’élégance est la chose la mieux partagée chez la gente masculine. Et un homme élégant, c’est un "sapeur", bien habillé, bien parfumé, mais surtout bien clair. Ici, on pourrait dire que la tendance à la dépigmentation ne répond qu’au seul mobile esthétique.

Ah les femmes…

La réponse passe-partout pour expliquer l'attachement des femmes à ce phénomène, c'est qu'il parait que les "bons mâles" de chez nous les trouvent plus belles avec le teint clair. 

Un conseil d’ami à vous, chers lecteurs: si jamais il vous arrivait, à Abidjan, de tomber par hasard sur une connaissance féminine perdue de vue depuis belle lurette, initialement de teint noir mais reconvertie rouquine bon teint, avec des points de beauté noirs dans le visage, supplanté d’une chevelure devenu rousse pour faire plus "vraie", ne vous hasardez jamais à lui dire : "qu’est que tu es devenue claire!"  Sinon, vous l’auriez profondément choquée et frustrée. Puisqu’elle est désormais "naturellement claire…". Mais que lui dire alors ? Eh bien, dites lui plutôt ceci: "Oh ma chère, qu’est ce que tu es devenue plus belle ! Ton teint est vraiment bien ressorti …", sans oublier de lui afficher un sincère sourire. Là, vous l’aurez flattée et comblée de joie, cette belle jeune "négresse blonde dorée à l’huile de palme", pour l’emprunter à Léopold Sédar Senghor. Et Pourtant, ironie du sort, les choses rares étant très souvent les plus prisées, les femmes de teint noire deviennent les plus attirantes au bord de la lagune Ebrié.  

La nuit est tombée. Et le loup hurle sur la colline, en direction la pleine lune si lumineuse. Nous dansons dans cette belle nuit africaine, au bal masqué des tout-mignons provisoires. "S’il vous plait, mignonne demoiselle, m’accorderiez-vous cette danse ?". 

A la prochaine !

Une chronique signée Traoré Ahmed Bob, journaliste

 

Références webographiques :

(1)    http://www.grioo.com/info3019.html

(2)    http://www.afrik.com/article14408.html

Comment

Comme annoncé dans mon précédent article, le Roi du Maroc est arrivé, ce lundi 04 mai 2015,à Abou Dhabi en visite officielle de travail où il a eu un entretien avec Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, Prince Héritier d'Abou Dhabi.

Au cours de cet entretien, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Prince Héritier émirati ont confirmé leur entière disposition à consolider les relations de coopération et de solidarité entre les deux pays et de les hisser à un niveau de partenariat stratégique.

Dans cet objectif, le Souverain marocain et Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane ont convenu de renforcer la coopération maroco-émiratie dans de nombreux domaines, notamment économique, social, religieux, sécuritaire et militaire.

Par ailleurs, le Roi du Maroc a tenu à saluer les initiatives diplomatiques des Emirats Arabes Unis qui ne font que renforcer son rôle d'acteur majeur au plan régional.

La thématique de l'Afrique a également été soulevé et le Roi du Maroc et Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane ont convenu de mettre en oeuvre des projets de développement commun avec les pays africains pour la réalisation de leur sécurité, de leur stabilité et de leur développement global.

Le volet sécuritaire a aussi figuré au menu des entretiens, suite à la menace que constituent l'extrémisme et le terrorisme ainsi que diverses questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun.

Enfin, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, Prince Héritier d'Abou Dhabi, ont souligné avec satisfaction la convergence de vues et l'esprit de solidarité qui marquent les positions du Maroc et des Emirats Arabes Unis concernant l'ensemble des questions et des crises que connaissent certains pays arabes, aussi bien au Yémen et en Syrie, qu'en Irak et en Libye, dans le cadre d'une approche participative basée sur le dialogue et l'implication des différentes composantes de leurs peuples.

La visite officielle de travail du Roi du Maroc aux Emirats Arabes Unis illustre l'excellence d'un partenariat stratégique inter-arabe, qui confirme l'appui de Rabat à la coalition arabe au Yémen et s'inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation permanentes entre les directions des deux pays.

Une correspondance particulière de Farid Mnebhi

Comment

Trois membres de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), Hubert Oulaye, Danon Djédjé et Koua Justin ont été arrêtés, lundi,  " pour troubles à l’ordre public" et "défiance à l’autorité", a appris l’AIP de source sécuritaire à Abidjan.

Les dissensions au sein du FPI se sont accentuées la semaine écoulée, avec la tenue d'un "congrès" à Mama (Centre-ouest) par les frondeurs qui ont proclamé de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo "président" la formation politique, et prononçant du coup l'"exclusion" du président statutaire du parti Pascal Affi N'Guessan.

Ce dernier avait qualifié cet acte de ces dissidents de "puéril".

Laurent Gbagbo est en détention à la Cour pénal internationale à La Haye (Pay-Bas), où ils est poursuivi pour crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011.

Source: AIP

Comment

C’est en 2014 que les femmes du département de Niellé, conscientes que seule l’union fait la force, avaient décidé de fédérer leurs efforts en matière économique. Un an plus tard, elles se sont retrouvées, dans la ferveur et dans une ambiance fraternelle, pour sceller cette union sur la place publique de cette sous-préfecture cosmopolite, située à plus de 680 kilomètres au nord d’Abidjan, sous le regard admiratif et bienveillant du Préfet du département de Ouangolodougou, Monsieur Sihindou Coulibaly, et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Madame Aïchatou Mindaoudou.

C’est au son de balafon, de tam-tam, de grelots et de chants que la Représentante spéciale a été accueillie pour prendre part, ce mardi 28 avril 2015 à Niellé, à la cérémonie marquant le lancement officiel des activités des femmes de la Coopérative Wôwela (Je me prends en charge), aux côtés de “ses soeurs” qui n’ont boudé ni leur plaisir ni leur joie de démontrer aux yeux du monde que la volonté des femmes de Niéllé est devenue une réalité.

« "Fotamanan", "Wolotchéboritchaw", Aïchatou ! Vous êtes  vraiment notre sœur. Et le mot ‘’merci’’ ne suffira pas pour vous témoigner toute notre reconnaissance, car malgré vos charges multiples, vous n’avez ménagé aucun effort pour être parmi nous aujourd’hui. C’est la première fois qu'un Représentant spécial nous rend visite », s’est exclamée la Présidente du Conseil d’administration de la Coopérative,  Madame Marie Claire Ouattara Djodiama.

Mme Ouattara a présenté la Coopérative qui réunit à ce jour 26 sections ou groupements de femmes du secteur agricole. 

Selon la PCA, la Coopérative WOWÊLA ambitionne d’éveiller les consciences des femmes pour qu’elles prennent leur destinée en main ; qu’elles renforcent leurs capacités sur tous les plans et qu’elles jouent un rôle prépondérant aux côtés de leurs hommes pour l’amélioration des conditions de vie au sein de la famille afin de contribuer au développement harmonieux de la région, du département, de la sous-préfecture et de la commune. « Il ne faut surtout pas que les hommes aient peur de notre Coopérative ; elle ne peut, en aucun cas, remplacer celles des hommes. Elle vient en complément pour équilibrer le milieu des sociétés coopératives d’une part ; et renforcer la cohésion sociale et économique au sein de la cellule familiale, d’autre part», a précisé Mme Ouattara, ajoutant que dans ce cadre, la femme serait à même de prendre la place qui est la sienne dans le processus de reconstruction et de réconciliation de la nation ivoirienne.

Mme Ouattara a énuméré certaines difficultés et formulé des doléances à l’endroit de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), notamment les techniques contraignantes d’une agriculture traditionnelle, l’accès difficile aux intrants et matériels agricoles, le manque de lieu de stockage, le manque de matériels pour la transformation des produits agricoles en produits finis ou semi-finis.

La Représentante spéciale a félicité et encouragé les femmes de Niéllé à persévérer dans l’union, l’entente et la cohésion. « Avec la création de votre société, vous donnez un signal fort de votre capacité à surmonter vos contradictions et à rapprocher les différents groupes de femmes de votre sous-préfecture. Continuez sur cette voie ! », a-t-elle dit. « Votre présence, en si grand nombre, témoigne du haut degré de cohésion sociale qui règne dans votre communauté. Cela n'aurait pas été possible sans l'engagement de chacune et de chacun d'entre vous et sans votre attachement personnel et individuel aux idéaux de paix et de réconciliation nationale », a relevé Mme Mindaoudou.

Elle a, dans ce contexte, rappelé le rôle de l’ONUCI. « Notre rôle ici en Côte d'Ivoire, comme vous le savez déjà, est d'accompagner les autorités ivoiriennes et l'ensemble des populations ivoiriennes dans le renforcement de la paix et de la cohésion sociale. Et pour remplir notre mission, nous allons à la rencontre des populations,  des communautés, où qu'elles se trouvent », a-t-elle indiqué.

Poursuivant, la Chef de l’ONUCI a appelé les femmes de Niellé à jouer tout autant leur rôle dans la création d'un environnement apaisé avant,  pendant et après les élections mais aussi dans la promotion de la participation des femmes à la vie politique. Elle a promis de faire un plaidoyer auprès des agences du Système des Nations Unies pour la prise en charge des doléances.

Le Préfet du département de Ouangolodougou, Sihindou Coulibaly, a appelé les femmes à continuer leur travail de réconciliation au-delà des chapelles politiques. « Faisons du vivre ensemble une réalité. Aujourd’hui plus qu’hier, je vous exhorte à l’entente et au renforcement de la cohésion sociale », a-t-il souligné.

La cérémonie a pris fin par un impressionnant défilé des 610 membres des 26 sections qui constituent le capital humain de la Coopérative ainsi que des filles du Lycée municipal de Niellé.

Armand Tanoh, avec ONUCI

Comment

Le BRVM 10 s’est affiché, à la clôture lundi, à 269,21 points contre 272,39 précédemment. Pour sa part, l’indice BRVM Composite est passé de 264,7 à 261,72 points, soit une perte de 1,13%.

La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre désormais à 6.458,17 milliards de FCFA alors que celle du marché obligataire s’est élevée à 1.293,96 milliards de FCFA, note-t-on.

Le titre ETI en volume a été le plus actif de la journée avec 245.989 actions, tandis qu’en valeur, c’est Bolloré Africa Logistics, avec un montant total de 56,84 millions de FCFA, qui a été plus actif. Au total, la valeur des transactions de la séance s’élève à 303,45 millions de FCFA.
AIP

Comment

Les changements climatiques et le mécanisme de Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) font l’objet, lundi et mardi, à la Maison de la presse d’Abidjan, d’un séminaire d’information et de sensibilisation de journalistes ivoiriens.

Les participants ont eu droit, lundi, à deux modules consacrés aux "Changements climatiques, causes, effets et moyens de lutte" présenté par le commissaire et point focal du REDD+, Dja Lucien, et au "Mécanisme de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts", présenté par l’assistant technique, Eric Konan.

Ils plancheront, ce mardi, sur "Le plan de préparation à la REDD+ (R-PP) de la Côte d’Ivoire et le système national et les paiements pour services environnementaux (PSE)" et sur "Les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale et les mécanismes REDD+ en Côte d’Ivoire".

L'année 2014 a été la plus chaude depuis 1970 et les changements climatiques qui en découlent provoquent, notamment en Côte d'Ivoire, une perturbation des saisons, influençant gravement les prévisions de la période de semis dans le monde paysan.

"Il faut trouver le juste milieu entre le développement économique et la préservation de la biodiversité pour réduire le surplus de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère", a indiqué M. Dja.

Les formateurs ont mis en exergue la place centrale des forêts dans la préservation de l’environnement et la lutte contre les conséquences négatives des changements climatiques qui menacent la survie sur la terre.

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme REDD+ en juillet 2011 dans l’optique de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et surtout pour restaurer sa couverture forestière fortement dégradée de plus de 16 millions d’hectares en 1960 à moins de trois millions d’hectares en 2005, selon les chiffres de la FAO.

Le REDD+ vise à réduire les émissions des gaz à effet de serre, à lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, la gestion durable des forêts, la conservation des stocks de carbone forestiers et l'accroissement de ces stocks.

Source: AIP

Comment

A la hauteur du record d’affluence obtenu lors de l’édition 2012 de la Journée portes ouvertes des Ambassades à Washington, D.C, dite « Cultural Tourism » consacrée à la promotion culturelle et touristique des pays du monde à travers l’organisation d’une visite guidée dans toutes les Ambassades accréditées aux Etats-Unis, la participation de l’Ambassade de Côte d’ivoire à Washington, D.C, à la 8ème édition de cet évènement, samedi, a connu un franc succès.

Selon un communiqué publié par Service de Communication Ambassade de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, le cap des 6500 visiteurs accueillis il y a deux ans, a été largement dépassé avec 9 000 visiteurs qui se sont succédé à la découverte des danses et des stands ivoiriens ainsi que des projections de vidéos sur les réalisations et les potentialités touristiques de la Côte d’Ivoire.

Cette affluence record enregistrée tout au long de la journée du 2 mai témoigne de l’intérêt grandissant que les populations américaines nourrissent à l’endroit de la Côte d’Ivoire pour la plus grande satisfaction du directeur du bureau du tourisme, Mme Kamano-Sewell Sylvie.

Au plan artistique, les visiteurs ont été particulièrement séduits par les prestations des danseurs du groupe ivoirien Nanzouko de Baltimore et du philosophe chansonnier ivoirien N’guess bon sens.

Au niveau gastronomique, les visiteurs qui ont pris d’assaut l’ensemble des stands, ont dégusté les mets proposés composés des spécialités comme l’Attieké, la Salade d’attiéké, l’Alloco, le Poisson braisé, le Choukouya de poulet et de mouton, le Bissap, le Gnamakoudji, le Dêguê, etc.

« Au vu du succès enregistré par la Côte d’Ivoire à cette Journée portes ouvertes, il est à espérer qu’avec l’instauration très prochaine des vols directs américains vers la Côte d’Ivoire, le Bureau ivoirien du Tourisme en synergie avec le Bureau du Tourisme pour les États-Unis s’auront vendre davantage les circuits touristiques ivoiriens aux Etats-Unis », conclut le communiqué.

Armand Tanoh

Comment

Les parlements ivoirien et camerounais ont décidé d’instituer un cadre de coopération et d’échanges, au terme d’une visite officielle d’une semaine effectuée en Côte d’Ivoire par le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavayé Yéguié Djibril.
"Désireux de maintenir leurs relations de fraternité au beau fixe, les deux présidents d’Assemblées nationales ont convenu de renforcer l’axe parlementaire Abidjan-Yaoundé par la mise en place d’un cadre de coopération et d’échanges entre les deux institutions", a déclaré samedi, la présidente de la Commission des Affaires étrangères, Bobi Assa Emilienne, dans le communiqué final sanctionnant cette visite.
Dressant le bilan de la visite, les deux présidents se sont félicités des rapports chaleureux entre les peuples de Côte d’Ivoire et du Cameroun ainsi que de la similitude de visions entre leurs chefs d’Etat.
Au cours de son séjour, le président de l’Assemblée nationale camerounaise a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara et assisté à l’ouverture de la première session 2015 du parlement ivoirien.
A cette cérémonie, il avait rappelé l’existence de liens d’amitié tissés dès le début des indépendances et relevé le réchauffement de ces relations avec la visite des plus hautes autorités de la Côte d’Ivoire au Cameroun.
Cavayé Djibril a aussi exprimé son admiration pour les progrès accomplis par la Côte d’Ivoire après la parenthèse de crise qu’elle a connue et souhaité un renforcement de la coopération entre les deux institutions parlementaires.
Dans une motion spéciale, le président du parlement ivoirien a affirmé sa solidarité, son soutien et ses encouragements aux efforts consentis par le peuple camerounais pour endiguer et annihiler les activités du groupe terroriste Boko Haram sur le continent et appelé à la mutualisation des efforts et du soutien de la communauté internationale dans la lutte contre ce fléau.
La visite de M. Cavayé répondait à celle de Soro Kigbafori Guillaume effectuée au Cameroun du 10 au 14 juin 2014.
A T, avec AIP


Comment

Champion d’Afrique avec la Côte d’Ivoire dont il est un des cadres (78 sélections, 29 buts), Salomon Kalou (29 ans), évoque pour "Jeune Afrique" les problèmes de la sélection, l'affaire des primes et la situation d'Hervé Renard, mais aussi sa saison avec le Hertha Berlin (Allemagne), avec qui il a inscrit 6 buts, et son avenir... Interview.

Jeune Afrique : La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs jours par l’affaire des primes pour le titre obtenu en février dernier, dont une partie a disparu. Quel est votre sentiment sur cette question ?

Salomon Kalou : Ce qui se passe n’est pas normal. Il faut que ce soit vite réglé, pour éviter que l’affaire ne prenne encore plus d’ampleur. Personnellement, il me manque une partie de cette prime. Ce n’est pas le problème du montant qui interpelle, c’est la façon dont cela se passe. Il y a visiblement de l’argent qui a disparu. Je n’accuse personne, mais il faut vite faire la lumière sur cette affaire. Sinon, cela va créer des divisions, et ce n’est pas ce dont nous avons besoin.

En Allemagne une philosophie très simple : on veut toujours marquer un but de plus que l’adversaire.

Cela pourrait-il remettre en cause l’avenir du sélectionneur Hervé Renard à la tête des Eléphants ?

J’ai cru comprendre qu’avant même cette histoire de primes, on parlait déjà d’un éventuel départ. C’est normal qu’il soit sollicité. Il a remporté deux CAN en trois ans avec deux pays différents. C’est un excellent coach, et je comprends aussi qu’il souhaite entraîner un grand club en Europe. Cela s’appelle l’ambition. Maintenant, il est sous contrat [jusqu’en août 2016, NDLR]. C’est une question qui se réglera si besoin entre lui et la fédération.

Vous avez découvert la Bundesliga allemande, après avoir évolué aux Pays-Bas (Feyenoord Rotterdam et Excelsior), en Angleterre (Chelsea) et en France (Lille). Quel est votre avis sur le championnat allemand ?

Dans l’esprit, cela me rappelle beaucoup les Pays-Bas et l’Angleterre. En Allemagne, c’est physique, mais aussi très porté sur le jeu offensif. Pour un attaquant, c’est la garantie de prendre du plaisir. Il y a en Allemagne une philosophie très simple : on veut toujours marquer un but de plus que l’adversaire. Les entraîneurs préfèrent gagner 3-2 plutôt que 1-0.

Tout le contraire de la France…

(Rires) oui. En Allemagne, un match nul à l’extérieur n’est pas considéré comme un bon résultat. C’est pour cela qu’il y a beaucoup de buts et des scores importants. Mais ce n’est pas parce que les entraîneurs prônent l’attaque qu’ils ne demandant pas de rigueur. Comme en Angleterre. Ici, la performance collective passe avant la performance individuelle.

Y-a-t-il une possibilité que vous partiez cet été, surtout si le club est relégué ?

Mais on ne sera pas relégué ! Et pourquoi partir ? Déjà, je suis lié au Hertha jusqu’au 30 juin 2017. Et puis, je suis heureux ici. J’ai un bon contrat (3 millions d’euros annuels, ndlr), dont on ne parle pas tous les jours dans la presse, comme c’était le cas en France.

 

Lire la suite de l’article sur Jeuneafrique.com...

Comment

Les efforts de la Côte d’Ivoire pour s’ouvrir à l’investissement portent leurs fruits, selon le nouveau rapport d’Oxford Business Group. Les dépenses publiques et les projets d’infrastructure continuent à stimuler la croissance dans le pays. Selon les dernières estimations, le taux de croissance de l’économie ivoirienne devrait s’établir à 7,5% en 2017.

Le nouveau rapport économique publié par le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG), analyse les progrès et les perspectives de l’économie ivoirienne. Après des années d’incertitude, la Côte d’Ivoire devra, en priorité, continuer à mettre en œuvre des mesures pour attirer l’investissement privé et créer de l’emploi afin de soutenir la croissance.

"The Report : Côte d’Ivoire 2015" aborde en détail le plan de diversification économique qui a été mis en place pour stabiliser les dépenses et rassurer les créditeurs. Selon le nouveau guide d’investissement, les réformes menées dans le pays afin de s’ouvrir à l’investissement commencent à avoir des résultats positifs.

Par ailleurs, dans un contexte de croissance à la hausse, le système bancaire est en pleine expansion. Les reformes et les nouvelles régularisations au niveau local ainsi que les privatisations attirent de plus en plus le regard des investisseurs étrangers.

Andrew Jeffreys, PDG d’Oxford Business Group, a souligné que ‘’la Côte d’Ivoire a connu une reprise significative à partir de 2011, avec des taux de croissance bien supérieurs aux moyennes mondiale et continentale’’.
‘’Malgré les défis actuels, notamment en matière d’emploi, le gouvernement s’est montré très actif et a mis en place des mesures destinées à développer l’environnement des affaires. Ce pays possède un grand potentiel ’’, a-t-il assuré.
Robert Tashima, le Directeur Editorial Afrique d’Oxford Business Group a expliqué que ‘’stimulé d’une part par des investissements publics élevés, les perspectives macroéconomiques à court terme restent encourageantes malgré d’éventuelles inquiétudes concernant le gonflement et la gestion de la dette’’,
‘’De nombreux efforts ont déjà été faits pour améliorer le climat des affaires, mais de nouvelles réformes structurelles seront nécessaires pour promouvoir davantage l’investissement privé et étranger, et réduire ainsi la dépendance de l’économie au secteur public’’, a-t-il ajouté.
Concernant le secteur immobilier, la demande de logements et les projets publics enregistrent un important développement mais malgré la dynamique des ces nouveaux projets, le pays doit poursuivre les efforts. L’un des objectifs doit être la mise en œuvre de mesures pour rendre le système plus transparent.

Dans le chapitre dédié a l’agriculture, The Report : Côte d’Ivoire 2015 analyse les résultats des programmes et initiatives mises en place afin de consolider le développement des différentes productions, comme les efforts en cours pour faire face aux nouvelles difficultés que connait le secteur.

Ce nouveau guide économique sur la Côte d’Ivoire constitue un outil fondamental de compréhension des opportunités d’investissement. Le rapport est disponible en version imprimée et aussi consultable en ligne.
The Report Côte d’Ivoire 2015 est réalisé en partenariat avec le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire ( CEPICI), Hudson & Cie- Capital et Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés.
A propos d’Oxford Business Group

Le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) est aujourd’hui l’un des leaders de l’information économique et financière sur les économies émergentes. Nos équipes sont présentes en Afrique, au Moyen Orient, en Asie et en Amérique Latine.

OBG développe une variété importante d’analyses également disponibles en ligne, reprenant l’ensemble des aspects de l’économie de ces pays, incluant les derniers développements politiques, le secteur bancaire, des assurances et marchés financiers, l’énergie, les transports et infrastructures, l’immobilier, les télécoms, l’informatique, l’industrie, l’éducation, la santé ainsi que l’agriculture. The Report Côte d’Ivoire 2015 est réalisé en partenariat avec le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Hudson & Cie- Capital et Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés.

Les rapports économiques annuels d’OBG sont une source de référence pour l’intelligence économique locale et régionale. Par ailleurs, OBG met à disposition de ses clients les « Economic Updates » ; ces notes d’information économiques publiées en ligne fournissent des analyses approfondies et mises à jour sur des sujets qui intéressent des dizaines de milliers d’abonnés dans le monde. Quant à la branche consulting d’OBG, elle offre des études de marchés sur mesure et conseille les entreprises opérant sur ces marchés ou cherchant à les pénétrer.

Une analyse de Oxford Business Group

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.oxfordbusinessgroup.com

Comment