Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) ont signé une convention

Messieurs  Christian ADOVELANDE, Président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Abdelaziz KHELEF, Directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), ont signé une convention, par laquelle la BADEA met à la disposition de la BOAD, un crédit de 20 millions de dollars américains, soit environ 12 milliards de FCFA.

Ces ressources permettront à la BOAD de financer des opérations d’importation de biens des Etats membres de l’UEMOA en provenance des pays arabes. « Ce concours contribuera au renforcement des interventions de la BOAD dans le financement du court terme et permettra d’améliorer la compétitivité des entreprises des pays de l’UEMOA », a précisé Monsieur Christian ADOVELANDE.

Le Président de la BOAD s’est par ailleurs félicité de l’excellente coopération entre les deux institutions, qui couvre aussi bien l’assistance technique que la coopération financière. Au titre de la coopération technique, la BADEA a  mis à la disposition de la BOAD un expert informatique pour l’appuyer dans la mise en œuvre de son Schéma directeur informatique.  En ce qui concerne la coopération financière, la BOAD a bénéficié en novembre 2013, d’un premier concours de la BADEA d’un montant de 10 millions de dollars américains. Ce concours, entièrement utilisé, a servi au refinancement de quatre projets du secteur privé.

Monsieur Abdelaziz KHELEF a estimé que « cette opération constitue une preuve éloquente de l’intérêt que la BADEA accorde à la promotion des échanges commerciaux entre les deux régions arabe et africaine ».

 Un troisième concours de la BADEA d’un montant de 15 millions de dollars américains, destiné au financement des PME au sein de l’espace UEMOA, est en cours de négociation.

Source : APO

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La Première Dame, Dominique Ouattara a offert des dons en nature d’une valeur de 145 millions F CFA aux populations d’Akoupé, le mercredi 06 Mai 2015, en prélude de la visite d’Etat dans la région de la Mé.

La cérémonie de remise de dons s’est déroulée dans la cours de la préfecture du département. Venues de bonnes heures de l’ensemble des sous-préfectures d’Akoupé, les populations n’ont pas voulu se laisser  conter l’évènement. Car l’évènement valait le déplacement.

Les nombreux dons de la Première Dame  ont littéralement inondé la cours de la préfecture. D’une valeur globale de 145 millions F CFA, ces dons prennent en compte plusieurs domaines de vie des populations d’Akoupé. Ainsi, la Première Dame a offert du matériel agricole aux coopératives et groupements de femmes. En effet, grâce à ces équipements, les coopératives et groupements de femmes exerçantes  dans l’agriculture pourront désormais augmenter leur productivité. A cet effet, elles ont reçu 1 tracteur agricole ; 4 motobagages ; 6 décortiqueuses de riz et maïs et broyeuses de farine de maïs et manioc ; 100 presseuses de manioc et bien d’autres dons.  Les restauratrices, les commerçantes, les coiffeuses et les couturières du département ont aussi, reçu des équipements pour booster leurs activités.  Les foyers féminins  ont également reçu des équipements. Dans le domaine de l’éducation,  l’école maternelle du département a  reçu des jeux extérieurs, des nattes et des tablettes pour enfants. Dans le domaine de la santé, la Première Dame a offert une ambulance à l’hôpital général d’Akoupé. Les centres de santé du département  ont également  reçu des équipements sanitaires  en vue du renforcement de leurs plateaux techniques. En outre, la Première Dame a offert des couffins, des kits d’incitation à la consultation prénatale et des cartons de produits d’entretien pour bébé à ses différents centres. Il est impératif pour madame Dominique Ouattara que les futures parturientes  fréquentent assidûment les maternités pour freiner la mortalité infantile et maternelle.

En plus de ces dons en nature la Première Dame a offert la somme d’un million F CFA aux populations.

Madame Dominique Ouattara ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Concernant le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), la conseillère de la Première Dame a révélé que Madame Dominique Ouattara a injecté la somme de 65 millions F CFA aux 35 millions F CFA qui constitue la première du FAFCI à Akoupé. C’est finalement un montant de 100 millions F CFA qui ont été mis à la disposition des femmes pour le financement de leurs activités génératrices de revenus.

Madame Chantal Poaty, conseillère de la Première Dame a donné le sens des dons de la Première Dame. Pour elle, le sens de ces dons doit d’être compris à travers le prisme de la volonté de la  Première Dame d’aider ses mères ; sœurs et filles d’Akoupé. C’est pourquoi elle dira que: «Madame Dominique Ouattara nous a envoyé pour vous apporter un peu de bonheur », a-t-elle expliqué.

Djedj Mel, Préfet du département d’Akoupé a tenu à remercier la Première Dame pour les nombreux dons faits à ses administrés.

Kakou Ndepo, Maire d’Akoupé exprimé sa joie face à ces nombreux dons. « Nous sommes heureux de voir qu’Akoupé peur renaître », a-t-il dit. Il a ensuite remercié la Première Dame, Madame Dominique Ouattara pour son élan de solidarité.

Diby Chantal, porte-parole des femmes d’Akoupé a reconnu que les actes posés par la Première Dame permettront de sauver des familles entières.

Les populations d’Akoupé ont offert de nombreux dons au couple présidentiel.

Notons que le couple Présidentiel sera à Akoupé le vendredi 08 Mai prochain dans le cadre de la visite d’Etat dans la région  de la Mé.

Sercom Première dame

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(Texte déjà publié en 2009 sur mon blog mais actualisé pour la circonstance)

 

Ils voient rien, ces ivoiriens ! Et pourtant, l'horizon inquiète. En tout cas, les signes du temps ne m'annoncent pas une simple pluie. Mais plutôt une tornade. Mon pays, une fois de plus, m'inquiète. Ne voit-on pas ce qui ce passe ? Ce qui se profile ? Ce qui risque d'arriver ? Ce qui arrivera, certainement ? Moi je vois et je ne puis me taire face à un tel danger aussi visible que la statue de la liberté, mais que tout le mon feint de ne pas voir. Je ne veux alarmer personne, car vos larmes, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Encore moins créer une polémique inutile. Tout le monde sait, tout le monde se tait. Nous allons encore, inexorablement vers un autre cycle de violences, où, malheureusement, les pauvres vont encore compter leurs morts, tandis que les vrais commanditaires, éternels privilégiés devant l'histoire, se mettront à l'abri, pour mieux profiter des retombées de notre sang versé.

Le sentiment qui jalonne mon cœur n'est que crainte de demain : La Fédération estudiantine et scolaire (FESCI), est de retour sur les campus et dans les écoles. La violence aussi, avec la bénédiction des bien-aimés commanditaires. Plusieurs établissement saccagés (Ferkessédougou, Issia, etc), des administrations pillés, etc. ;  Dans le Sud-ouest du pays, des bandes armées, incontrôlées et (peut-être) incontrôlable basées au Libéria, sévissent. Et nous y assistons depuis quelques mois à des enlèvements récurrents de personnes qui sont emmenées on ne sait où ? Cette semaine encore, il faut craindre de nouvelles violences. Le doute continu de planer sur nos têtes et le danger est imminent. On joue avec le feu en Côte d'Ivoire.

D'un coté, on n’a que la prochaine élection présidentielle en ligne de mire, sans trop se soucier de la capacité de nuisance de ceux de l’autre côté qu’on croît juste ramollir avec une baïonnette.  On ne voit pas ce qui se mijote dans les maquis autour d’une bouteille de bière, dans la broussaille. Il faut baisser la tension en baissant la pression.

Mon but n'est pas d'accuser des politiques, mais d'attirer l'attention de tous sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Par amour pour ma patrie, j'appelle chacun et chacune à la retenue, et à se rappeler que nous venons de loin.

Moi je refuse de me taire. Pour ne pas qu'on m'accuse de m'être tu quand il aurait fallu parler. Puisque je sais qu'on dira encore que j'ai parlé mais sans insister, alors, j'insiste. Ils diront, malgré tout, j'en suis sûr, que j'ai insisté sans persister, alors je persiste. Quoi ? J'ai persisté sans réitérer mes craintes ? Bon, je réitère mes craintes pour la situation en Côte d'Ivoire. Tout peut conduire à la catastrophe : Une mauvaise gestion du dossier des frondeurs du FPI incarcérés, une négligence du pouvoir nocif de la FESCI (dont bien d’ivoiriens s’expliquent encore mal l’existence), un manque de vigilance sur tout ces mouvements bizarres dans le Sud-ouest, bref, la moindre étincelle suffit réveiller les vieux démons.

Autant que tous, j'aime ma patrie. Mais dois-je pour autant rester muet quand notre métropole, devenue une véritable nécropole la décennie écoulée, doit encore prêter son dos comme champs de bataille fratricide ? Moi, j’ai opté pour la marche vers l’émergence économique, culturelle, intellectuelle et politique da mon pays. Qui ne saurait advenir sans paix et stabilité.

A la prochaine !

Une chronique de Traoré Ahmed Bob

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Une nouvelle fois la ville de Marrakech abrite un évènement de portée internationale à savoir la Conférence inaugurale "Clinton Global Initiative (CGI) - Moyen-Orient et Afrique" et ce avec la participation de nombreuses personnalités mondiales des secteurs privés et publics, des Chefs de grandes entreprises, des ONG et des acteurs de la société civile ainsi que de la presse internationale et nationale.

Cette rencontre lancée par l'ancien Président des Etats-Unis d'Amérique Bill Clinton et placée sous le thème "Pour partager les opportunités, les responsabilités et la prospérité dans le monde entier", qui se tient du 05 au 07 mai 2015, se veut une réflexion de haut niveau sur les nouvelles formes de partenariats pour soutenir le développement, stimuler l’innovation et parvenir à une prospérité pour tous.

Dans l’esprit de sa devise "engagements pour l’action", la réunion inaugurale de CGI Moyen-Orient et Afrique sera marquée par l’annonce de plusieurs projets de développement au profit des pays de la région dans le cadre de partenariats entre porteurs de projets et bailleurs de fonds.

Ce "Davos" en terre marocaine sera l’occasion d’un débat de haut niveau sur les problématiques pressantes et d’actualité, concernant notamment la jeunesse, la santé, l’éducation, l'accès aux ressources d'énergie, l'alimentation, l'eau et le développement des infrastructures.

"Les femmes en premières lignes de l’innovation", "Les défis infrastructurels : les cités de l’avenir" et " Moyen-Orient/Afrique du Nord : futurs leaders en quête d’opportunités d’investissements" figurent également parmi les autres thèmes de réflexion de la CGI-Marrakech

A noter que, créée en 2007 à l’initiative de l’ancien Président américain, la "Clinton Global Initiative", Bill Clinton, son épouse, Hillary Clinton, ancienne Chef de la diplomatie américaine, et leur fille Chelsea avaient annoncé, en septembre 2014 à New York, la tenue au printemps 2015 à Marrakech au Maroc de cette première réunion du genre de la CGI, consacrée au développement économique de l’Afrique et du Moyen-Orient.

Ce choix de Marrakech pour la tenue de cette rencontre de dimension internationale, est essentiellement lié aux réformes politiques et économiques engagées par le Maroc, ainsi que pour sa défense résolue d’une coopération Sud-Sud solidaire.

Une correspondance particulière de Farid Mnebhi

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S'exprimant sur leur partenariat, tout en affirmant que la huitième édition  du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 8) a été un succès, la directrice générale du Conseil Café-Cacao(CCC),Massandjé Touré-Litsé, a déclaré mercredi à  Abidjan, que son institution compte intensifier sa collaboration  avec le groupe Magic System.

« En terme de bilan, la huitième édition est un succès. Nous avons appris que tous les artistes et les journalistes invités sont partis satisfaits avec du café et du chocolat de Côte d’Ivoire. Cela est un point de satisfaction majeur. Et nous avons l’intention d’intensifier la collaboration entre le Conseil Café-Cacao et le groupe Magic Sytem. (…). Magic System et  la Cacao sont deux produits phares de la Côte d’Ivoire. C’est un beau mariage ! », s’est exprimée Mme Massandjé dans les locaux du CCC en présence d’A’salfo  et de Manadja  du groupe Magic System.

Concernant le volet social du FEMUA, Mme Touré a affirmé par ailleurs que le Conseil compte à travers leur partenariat, accompagner le mythique groupe ivoirien pour la construction d’une école primaire à Bongolo dans l’Ouest du pays.

 « Nous remercions  le Conseil Café-Cacao d’avoir accepté d’accompagner le FEMUA », a souligné pour sa part A’salfo,  ajoutant que cette rencontre d'échanges a été initiée dans le cadre de « l’avant, le pendant et l’après FEMUA »  qui englobe les perspectives d’un partenariat à long terme avec le CCC.

La huitième édition du FEMUA s’est tenue du 21 au 26 avril autour du thème « Intégration et rapprochement des peuples ».Elle a enregistré la participation de quelque 13 artiste dont Fally Ipupa , Zaho et Smarty.

Depuis sa création en 2008, le FEMUA a déjà permis la construction d’établissements scolaires et la remise  de dons financiers et matériels à divers organismes tels que des hôpitaux  et orphelinats en Côte d’Ivoire.

Avec AIP

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Une délégation de Virginia Commonwealth  University  (VCU) des Etats-Unis conduite par le professeur Van R Wood et le Dr Elliot D Minor III a rencontré, mercredi, la direction de l'institut national polytechnique (INP-HB) de Yamoussoukro, et exprimé au terme des échanges son souhait de voir concrétiser dans les tous prochains jours, un accord de partenariat entre les deux écoles en vue d'une meilleure coopération.

''Le partenariat va porter sur le projet de technopole de l'INP-HB, l'un des projets phares de l'institut'', a fait savoir le directeur de la communication de l'INP-HB Hubert  Armand  Assin soulignant que ce projet qui consiste à attirer les entreprises sur un espace de 3 300 ha autour de l'INP-HB a d'énormes enjeux socioculturels, économiques et énergétiques.

''Cette visite permet à l'INP-HB de rentrer dans un partenariat actif qui prendra en compte la mobilité des enseignants et des étudiants'', a ajouté M. Assin.

La délégation américaine présente à Yamoussoukro à l'invitation du directeur Général de l'INP-HB Koffi N'Guessan, deux semaines après son voyage effectué à Virginia Commonwealth University s'est dit satisfaite du niveau d'organisation de l'INP-HB conforme à celle de leur Université.

Elle a donc décidé d'aller au-delà du projet technopole pour étendre la coopération dans bien d'autres domaines notamment sur un projet de détection du paludisme  du  Pr Jérémie Zoueu Toikeusseu enseignant-chercheur de l'INP-HB.

La visite d'exploration de l'université de Virginia Commonwealth University à l'INP-HB de Yamoussoukro a été marquée par la tenue d'une conférence sur le thème ''la place du marketing dans un pays émergent'' animée par le Pr Van R Wood.

AT, avec AIP

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L’arrestation et l’incarcération de trois leaders de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI), Danon Djédjé, Hubert Oulaye et Koua Justin, ainsi que l’affaire des primes impayées des joueurs de l’équipe nationale de football de côte d’Ivoire, sont en vedette ce jeudi dans les quotidiens ivoiriens parvenus à l’AIP.

C’est Le Patriote, proche du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir) qui ouvre le bal et croit savoir ce qui est reproché aux trois cadres du FPI  arrêtés : « ces gens- là préparaient un sale coup », écrit le journal à sa Une, affichant des photos des trois mis en cause.

 

Parlant du dernier cité, l’Inter, non partisans, révèle à sa Une : « Tout sur l’arrivée de Koua Justin au camp pénal », et précisant « ceux qui l’ont convoyé » et « la cellule où il est détenu ». Ce tabloïd indique  que « le gouvernement réagit » se référant au communiqué du dernier conseil des ministres sur cette affaire.

 

Abondant dans le même sens, Soir Info, non partisan, s’écrie : « Hubert Oulaye  crée l’émeute à Dabou », où il est incarcéré, relevant que les militants FPI de la ville ont envahi la cour de la prison civile locale.

 

L’intelligent d’Abidjan (IA), quant à lui, rapporte à sa une les propos du porte-parole du gouvernement Bruno Koné à ce propos : «  Danon Djédjé , Hubert Oulaye et Koua Justin ont posé des actes pour…enfreindre les lois et provoquer», affirme le ministre Koné Bruno, cité par l’IA.

 

Le  même quotidien, faisant échos par ailleurs des propos de Bruno Koné sur l’affaire des primes impayées des Eléphants footballeurs, note que « toutes les personnes coupables seront punies. » Et Le Nouveau Réveil  de s’interroger : « le ministre (des Sports) Alain Lobognon est-il coupable ou non ?».

 

Autre surjet, Notre voie, proche de l’opposition, ouvre à nouveau un dossier sur les événements de novembre 2004 : « bombardement de Bouaké et massacre de l’hôtel Ivoire, toute la vérité que la France a cachée ». Le journal croit détenir «  un document explosif qui dévoile tout le complot ».

 

Avec AIP

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Cecilia Akintomidé, vice-présidente et secrétaire générale de la Banque Africaine de Développement (BAD) a tenu une conférence de presse au siège provisoire de la banque à l’immeuble CCIA-Abidjan-Plateau, annonçant ainsi les 50e Assemblées annuelles de l’institution bancaire du 25 au 29 mai 2015 à l’hôtel Ivoire-Abidjan. Lesquelles Assemblées seront marquées par la célébration du cinquantenaire de l’institution (1964-2014), et qui verront aussi l’élection de son nouveau président.

Retour réussi à Abidjan

11 ans après la délocalisation de la BAD à Tunis(en 2003), Cecilia Akintomidé, vice-présidente de la banque africaine de développement, s’est réjouie du retour réussi de la Banque en Côte d’Ivoire. « Notre retour à Abidjan est un succès. Nous sommes allés au-delà de nos objectifs fixés en 2013. Tous les obstacles ou presque ont été levés pour que le retour soit facile pour une grande partie du personnel de la banque. L’autre partie regagnera Abidjan incessamment», a-t-elle dit. Pour elle, les 50e Assemblées annuelles sont spéciales du fait qu’elles verront la célébration des 50 ans de l’institution, et surtout l’élection du nouveau président de la Banque Africaine de Développement. Et ce sont les toutes premières après le retour de la banque à Abidjan.

50 années de durs labeurs

Durant ces 50 années, soutient Cecilia Akintomidé, la Banque n’a pas dormi sur ses lauriers. Elle a travaillé de durs labeurs pour aider plusieurs pays à faible revenu à accéder à un niveau intermédiaire appréciable. Ces pays, souligne-t-elle, montrent d’énormes progrès, aujourd’hui, en matière de développement. « Et ça, il faut le reconnaître à la BAD qui fait d’énormes efforts pour sortir l’Afrique de la pauvreté, même s’il y a encore des choses à faire », estime Cecilia Akintomidé qui pense qu’il faut aller au-delà de certaines appréhensions qui croient que l’institution ne fait rien pour que l’Afrique se développe ou sorte de la pauvreté : « Le développement est au cœur de nos préoccupations», rassure-t-elle.

D’ailleurs, elle voit cette rencontre comme une occasion importante qu’offre la banque aux décideurs africains pour parler d’une même voie et de prendre des décisions pour le développement du continent, afin d’améliorer la position de l’Afrique sur l’économie mondiale.

La fièvre à virus d’Ebola, financement des projets de développement…

Ces 50e Assemblées annuelles seront consacrées aux comptes rendues des activités de l’institution bancaire,notamment leprocessus de retour du siège en Côte d’Ivoire…Mais à côté des préoccupations majeures telles que la question de la lutte contre la fièvre à virus Ebola, le financement des projets de développement, les stratégies de lutte contre la pauvreté, la question de genre…seront à l’ordre du jour, selon la Secrétaire générale de la BAD.

Un thème en phase avec l’évolution du temps

« L’Afrique dans un environnement en évolution », tel est le thème de ces 50e Assemblées annuelles de la BAD, a fait savoir, pour sa part, Steve Kayizzi-Mugerwa, économiste en chef à la BAD. Pour lui, ce thème est en phase avec les changements auxquels le continent fait face depuis quelque temps. Il s’agit de l’émergence en Afrique, le changement climatique, etc, qui font partie des sujets des 20 conférences prévues au cours de ces Assemblées annuelles.

Présent à cette conférence, le Dr Kouamé Kouakou Lancina, représentant du ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, s’est réjoui du retour de la BAD en Côte d’Ivoire. « Notre pays a beaucoup lutté pour que la BAD revienne à Abidjan. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est heureuse et se sent honorée. C’est pourquoi, elle sera aux côtés de l’institution bancaire pour ses 50e Assemblées annuelles», a-t-il indiqué.  

Daniel Coulibaly

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(Publi-Reportage)

 

Il vous suffit juste de passer une commande à partir de votre ordinateur! Bijoux, parfums, High Tech, vêtements, en passant par les livres, le matériel de sport, les compléments alimentaires ou encore l’électroménager ... Et vous payez à la livraison. Kaymu, plateforme majeure d’achat et de vente en ligne, installée en Côte d’Ivoire depuis février 2014, séduit ses usagers par son accessibilité et sa flexibilité.

Un secteur en pleine expansion

 

Le commerce électronique continue son expansion sur le continent Africain. Le secteur ne cesse de se développer et de plus en plus de commerçants franchissent le pas et se lancent sur la Toile ! L’engouement pour l’E-commerce en Afrique est vérifié en Côte d’Ivoire, le nombre de sites de vente en ligne ne cessent de croître et la population Ivoirienne est de plus en plus disposée à acheter sur internet. Le continent Africain et la Côte d’Ivoire en particulier développent et misent sur ce marché secondaire qui concurrence directement le marché traditionnel. Cependant, le secteur du E-commerce est un marché complémentaire à celui de la vente classique; beaucoup de nouveaux entrants sur le marché de la vente en ligne proposent déjà leurs produits sur le marché traditionnels.

La Côte d’Ivoire a connu un fort développement de la vente en ligne, principalement dû aux habitudes d’achat des Ivoiriens. Les internautes sont de plus en plus enclins à franchir le pas et à acheter en ligne. En outre, le nombre d’internautes est en augmentation croissante et avec lui, le marché du E-commerce. Celui-ci suscite un intérêt pour la population Ivoirienne prête à utiliser le digital pour effectuer des achats. Il faut le dire, l’achat en ligne à de nombreux avantages, plus besoin de sortir de chez soi pour chercher des produits, vous les recevez directement à votre domicile. Vous allez également gagner du temps, à la fois dans la recherche mais aussi dans la comparaison des produits afin de bénéficier des meilleurs prix.

Selon les prévisions, les internautes sur le continent Africain aura plus que doublé d’ici 2025, c’est pourquoi le marché du E-commerce a de très beaux jours devant lui en Côte d’Ivoire. Et les investissements dans ce secteur vont dans ce sens, l’arrivée de nouveaux sites de vente en ligne en est la preuve. Ils ont permis de contribuer au développement économique grâce à la progression toujours constante du commerce en ligne et ont relancé la dynamique économique, en stagnation avec le commerce classique. A l’image de Kaymu, la première Marketplace à s’installer sur le continent Africain et en Côte d’Ivoire, basé sur le modèle des géants américains tel que E-bay. Kaymu propose un concept similaire mais spécialement adapté aux spécificités du marché Africain.

Un exemple de réussite

La Marketplace Kaymu est l’un des exemples de réussite, elle propose un concept nouveau qui a su s’adapter aux habitudes de consommation des Ivoiriens et aux spécificités du marché. A l’image du grand marché d’Abidjan, la Marketplace est un immense marché virtuel où se rencontrent acheteurs et vendeurs de tout le pays. Contrairement à la plupart des sites E-commerce existants en Côte d’Ivoire qui proposent des prestations commerciales que l’on connait déjà depuis quelques temps (ils vendent eux même leurs propres produits), Kaymu ne vend rien ! En effet, c’est un intermédiaire entre les consommateurs et les vendeurs de tout le pays qui proposent leurs produits sur la plateforme. Sur cette Marketplace, l’offre de produits est immense et chaque.

En partenariat avec de plusieurs commerçants ivoiriens présents sur son portail, notamment ceux du marché d'Adjamé, Kaymu à ceux-ci de se rapporcher davantage de leur clients sans que ces derniers n'aient besoin de se déplacer pour effectuer des achats. Pour tout vendeur intéressé, il suffit juste de créer une boutique en ligne sur kaymu.ci et d’y ajouter ses produits, afin de commencer à bénéficier des avantages du E-commerce. Le site vous accompagne dans le processus de vente afin de vous habituer à la vente en ligne. Le principe de Marketplace, c’est la notion d’E-shopping par excellence, tout le monde peut à la fois vendre mais aussi acheter en toute simplicité.

La Marketplace Kaymu est aujourd’hui le leader sur le marché du E-commerce en Côte d’Ivoire. Il est à noter que Kaymu.ci n’est pas seulement présent sur le territoire national mais est également présent au Sénégal, au Maghreb, au Cameroun, au Nigéria… Et dans certains pays D’Europe et d’Asie. Avec l’avènement du E-commerce, l’ère d’une nouvelle économie est en route en Côte d’Ivoire et sur le continent africain !             

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La vice-présidente et secrétaire générale de la banque africaine de développement (BAD), Mme Cecilia Akintomidé a déclaré mercredi, que le retour de l’institution à Abidjan, son siège statutaire, a été un franc succès.

"Le retour à Abidjan s’est déroulé avec un plein succès", a déclaré la vice-présidente de la BAD qui a indiqué du point de vue opérationnel, que "l’institution est allée au-delà des objectifs".

Elle a également souligné que le succès est perçu au niveau de la scolarisation des enfants notamment dans les écoles américaines et françaises, totalement réhabilitées.

La vice-présidente et secrétaire général de la BAD se prononçait, mercredi, sur la tenue à Abidjan, du 25 au 29 mai des assemblées annuelles couplées du cinquantenaire de l’institution.

"90% du personnel a été relocalisé avec leur famille", a-t-elle annoncé précisant que ceux qui sont restés à Tunis sont des membres du personnel chargé des opérations de l’Afrique de l’Est et du Maghreb ainsi que ceux des archives.

Selon Mme Akintomidé, le transfert sera terminé à la fin de l’été car, a-t-elle assuré, "depuis deux semaines les derniers services viennent petit-à-petit".

Avec AIP

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