Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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 Près de 40% des conflits à l’intérieur des frontières, au cours des 60 dernières années dans le monde, ont un lien avec les ressources naturelles et la gestion de l’environnement, a déclaré Mounkaïla Goumandakoye, directeur Afrique du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement (JME) 2015 à Bouaflé. 

Selon Mounkaïla Goumandakoye, l’environnement bien géré est un atout majeur pour le développement économique et social, pour la paix et la stabilité, pour le bien-être et la santé des communautés. 

Il a déploré  le fait que, dans les pays en développement, 34% des revenus économiques sont tirés des ressources naturelles et que la pollution de l’air, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), tue plus que la tuberculose, le Sida et le paludisme réunis.

"Il faut opter pour une transition vers une économie verte, adopter des modes de production et de consommation durables qui déboucheront sur des économies prospères, une planète productive et saine pour les générations présentes et à venir", a-t-il déclaré. 

Pour le directeur Afrique du PNUE, ces solutions sont indispensables pour que la croissance économique demeure robuste, avec une éradication effective de la pauvreté et pour que les bases productives de la terre qui font la richesse du continent africain soient préservées.

 Le thème de l’édition 2015 de la JME est « Sept milliards de rêves, une planète, consommons avec modération"

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L’artiste ivoirien de reggae Tom D Genèse s’est produit samedi 30 mai à l’espace Open à Yopougon (Abidjan) avec la population, en vue de célébrer la réconciliation nationale.

Selon l’artiste Tom D Genèse, ce concert initié à Yopougon est l’une des dernières étapes de sa tournée de réconciliation faites dans les communes de Koumassi (16 mai) et Abobo (23 mai). Pour lui, la Côte d’Ivoire a besoin de ses fils et filles réconciliés pour le développement économique. Il a surtout insisté pour une cohésion entre les communautés Lobi des régions du Bounkani et du Gontougo.

Les nombreux fans venus à ce concert ont pu assisté et écouté à un concert live de plus de deux heures de spectacle sur des titres de son album REVEILLE-TOI AFRICA sorti en 2010. Des titres tels que « Réconciliation ; Sida ; Où allons-nous ? ». Plusieurs artistes de la région de Bounkani et du Gontougo sont venus le soutenir. Nous avons eu, le parrain artistique Hamed Farras, Telmo, Masinga, Tony Bone et Tonton Freddy.

Un festival dénommé « SINAKA TOUR » initié depuis quelques années par l’artiste est prévu dans les régions de Bounkani et de Gontougo.

Nadège Koffi

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À 6 mois du Sommet de l’Union Africaine dédié à la sécurité maritime, le Togo a organisé une conférence de presse, le mardi 2 juin, autour des préparatifs de cette session extraordinaire pour partager les enjeux, sa stratégie et sa vision de ce qui pourrait marquer un tournant décisif pour le continent africain.

L’objectif annoncé est en effet d’aboutir à une charte commune des États membres de l’Union Africaine sur la sécurité maritime du continent alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun texte sur cette problématique.

Du 2 au 7 novembre prochains, les chefs d’État de l’Union africaine se retrouveront donc à Lomé pour évoquer les questions de coopération pour la sécurité maritime mais aussi le potentiel du domaine maritime comme facteur de développement économique pour le continent qui compte 38 pays côtiers.

Le gouvernement togolais, par la voix de Arthème Kwesi Ahoomey-Zunu, Premier ministre, et Robert Dussey, Ministre des affaires étrangères et de la coopération a rappelé son engagement à faire de ce Sommet une réussite et le point de départ d’une nouvelle réflexion sur les moyens pratiques, juridiques, et financiers pour faire du domaine maritime africain un outil de développement.

Loin d’être purement technique, il s’agira donc de réfléchir sur les facteurs d’insécurité maritime (pauvreté, piraterie, …) mais aussi les bénéfices d’une gestion harmonieuse et sécurisée de la mer associée à une préservation de ses fonds marins.

Cette conférence a également été l'occasion de lancer le site internet dédié à ce grand évènement continental qui réunira 54 pays africains et leurs partenaires.

Dans un contexte d’augmentation constante du trafic maritime, via son Port de Lomé, associé à l’ensemble des conséquences induites (pollution maritime, piraterie, pêche illicite,…), le Togo a proposé cette initiative, soutenue par l’ensemble des États membres de l’UA, afin que s’amorce rapidement une réflexion africaine concrète et porteuse de solutions, au bénéfice des populations.

 

Avec APO

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La Fondation Friedrich Naumann et l’OIDH(Observatoire ivoirien des droits de l’homme) ont co-organisé une conférence-débat sur le thème : « Les enjeux du mécanisme africain d’évaluation par les pairs(MAEP) pour la Côte d’Ivoire » au siège de la Fondation à Cocody-Danga. Cette conférence s’inscrit dans le cadre des tribunes d’échanges dénommée « Les jeudis libéraux » de la Fondation qui a lieu tous les deux mois.

Depuis le 29 janvier 2015, la Côte d’Ivoire est le 35ème Etat africain membre du MAEP(Mécanisme africain d’évaluation par les pairs.) par la ratification de l’acte d’adhésion lors d’une 22è réunion à Addis Ababa(Ethiopie). Une adhésion qui aura coûté 100 mille dollars soit 50 millions de francs CFA, selon M. Wautabouna Ouattara, directeur général de l’intégration africaine, représentant le ministre  Ally Coulibaly du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, à cette occasion. M. Wautabouna  a précisé qu’il ne s’agit pas d’une évaluation qui sera suivie de sanctions contre le pays, mais plutôt lui permettre d’avoir une visibilité sur le plan international en termes de promotion des droits de l’homme et de la bonne gouvernance, et de la démocratie. Le plus intéressant, selon le représentant du Ministre de l’Intégration ivoirienne, c’est qu’avec le MEAP , la Côte d’Ivoire augmente ses chances d’être éligible dans le processus du Millénium Challenge Corporation (MCC), un programme pouvant permettre au pays de bénéficier de ressources pour améliorer le niveau de vie et le bien-être des Ivoiriens.

A quoi consiste le MAEP ?

C’était l’exercice auquel était soumis le conférencier, M. Eric-Aimé Semien, Juriste-Enseignant et président de l’OIDH(Observatoire ivoirien des droits de l’homme). Il a donc  apporté des éléments de réponses. Selon lui, le MAEP est un mécanisme d’auto-évaluation sur une base volontaire de l'Union Africaine qui se fait de façon cyclique et rotative pour jauger l’état de gouvernance et des progrès démocratiques dans le pays qui se soumet à l’examen. Son objectif, fait-il savoir, est d'amener les pays adhérents à promouvoir la démocratie, la paix et la bonne gouvernance. Il s’intéresse à quatre domaines précis : 1. Démocratie et Gouvernance Politique, 2- Gouvernance économique et gestion, 3- Gouvernance des entreprises, 4- Développement socio-économique. Ce mécanisme n’est pas, souligne-t-il, seulement une évaluation du pouvoir exécutif, mais inclut les pouvoirs législatif et judiciaire, le secteur privé, la société civile, les pouvoirs locaux et les médias.

Alors quels sont les enjeux pour la Côte d’Ivoire ? A ce niveau, selon la position officielle du gouvernement ivoirien, c’est d’améliorer les performances en matière de libéralisation de l’économie, Permettre une ouverture des investissements dans les ressources humaines, surtout contribuer à l’éligibilité de la Côte d’ivoire au Millénium Challenge Corporation (MCC),  Pour donc y arriver, le Juriste recommande, pour sa part, la mise en place d’un point focal et d'une Commission nationale sur le MAEP, Assurer une vulgarisation du mécanisme au sein des populations et de la société civile, S’enquérir de bonnes expériences de pratique du MAEP (Ghana, Benin, Sénégal, Kenya), Responsabiliser la société civile dans la mise en œuvre du MAEP etc . Si nous voulons atteindre « le cap espéré de l’émergence », a-t-il ajouté.  «...que tous soient mobilisés pour permettre à l’état de réussir le passage d’évaluation par les pairs », a-t-il insisté, annonçant la création d’une coalition ivoirienne pour le MAEP en juillet à la faveur d’un atelier de renforcement des capacités avec toutes les couches vives de la société civile.

Par ailleurs, les organisateurs de cette rencontre n'ont pas manqué de s'exprimer. Mme Sophie Konaté, chargée de programmes à la Fondation Frieddrich Naumann pour la Liberté, a indiqué que la Fondation est issue d’une organisation politique allemande. Sa mission, c’est d’apporter une formation aux partis politiques, faire la promotion des droits de l’homme, et s’intéresse aussi aux questions de leadership, entrepreneuriat et de la bonne gouvernance. Selon elle, « Les jeudis libéraux » est un programme de conférence-débat initié pour offrir une tribune aux acteurs politiques, la société civile, les décideurs etc pour aborder les questions relatives à la démocratie et la bonne gouvernance, à la politique, et aussi les questions des droits de l’homme.

« Nous pensons que nous ne devons plus nous contenter de faire des dénonciations et des déclarations, parce qu’une ONG des droits de l’homme c’est aussi les questions économiques et sociales, voilà pourquoi nous travaillons avec la Fondation Frieddrich Naumann pour contribuer à notre façon à la promotion de la bonne gouvernance, des droits de l'homme, et de faire savoir à nos gouvernants que l’OIDH est disposée à travailler de concert avec eux pour le bien-être des populations », a confié M. Eric Songo, vice-président de l’OIDH.

MAEP

Le mécanisme africain d’évaluation des pairs (MAEP) est basé à Durban en Afrique du Sud et à une structure rattachée à l’UA. 35 pays africains sont membres du MAEP dont par ordre d’arrivée: Algérie, Angola, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Ghana, Kenya, Mali, Mauritanie, Nigeria, République du Congo, Afrique du Sud, Sénégal, Togo, la Côte d’Ivoire. Dix-sept (17) des États Membres sont actuellement dans le processus d’évaluation par les pairs et/ou mettent en œuvre leurs Programmes d’action nationaux (PAN) respectifs.

Daniel Coulibaly

 

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Des centaines d’enfants séjournent pendant de longues périodes dans les prisons pour adultes surpeuplées de la Côte d’Ivoire. Le système de justice pénale du pays a été affaibli par la crise : ils doivent parfois patienter pendant des mois avant de connaître la date de leur procès.

En vertu de la loi ivoirienne, les juges disposent de 15 jours pour juger un prévenu. Ce délai est cependant rarement respecté. De nombreux accusés – y compris de jeunes adolescents – sont détenus préventivement pendant plusieurs mois consécutifs.

En décembre 2014, Brahima Keita*, un adolescent de 15 ans, a été placé en détention préventive dans une petite cellule surpeuplée de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la principale prison du pays. Il est accusé de vol à main armée.

« S’ils veulent me condamner, qu’ils le fassent », a-t-il dit à IRIN lors d’une rencontre avec son avocat dans l’une des salles de visite de la MACA. « Mais si les juges ont l’intention de me libérer, qu’ils le fassent rapidement. Je ne veux pas retourner dans cet enfer », a-t-il ajouté en pleurant.

Après presque six mois en prison, Keita ignore toujours quand son procès aura lieu. Et il n’est pas le seul dans cette situation.

À la MACA, au moins 117 autres enfants âgés de 14 à 17 ans attendent la date de leur procès.

Quatorze des 504 enfants détenus de la prison de Man, dans l’ouest du pays, ne connaissent pas encore la date de leur procès. Sur les 70 mineurs incarcérés au pénitencier de Daloa, dans le centre-ouest du pays, 11 attendent toujours d’être jugés.

« La masse de dossiers à gérer est énorme et nous sommes tout simplement débordés », a admis un juge d’un tribunal d’Abidjan qui a souhaité garder l’anonymat. 

« Il faut dire que les choses n’ont pas été faciles avec le processus d’après-crise que nous avons eu et ceux qui sont toujours en cours. Nous n’avons pas suffisamment de personnel pour gérer rapidement les dossiers. C’est ce qui fait que les procès sont souvent bâclés. »

Les jeunes ne sont pas les seuls à être affectés par les retards dans le traitement des dossiers. À la MACA, plus de 2 000 détenus adultes sont également laissés à « languir » dans leurs cellules, a dit le juge à IRIN. 

Selon Adele Khudr, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, les effets physiques, affectifs et psychologiques sur les enfants des longues périodes de détention dans un environnement d’adulte sont toutefois un sujet de préoccupation.

« Il y a beaucoup de détenus, beaucoup de criminels qui peuvent intimider les autres, même les adultes », a-t-elle expliqué. « Et si ces criminels sont capables d’intimider des adultes, imaginez ce qu’ils peuvent faire aux enfants… Cela les rend beaucoup plus vulnérables et les expose à la violence, à l’exploitation et aux mauvais traitements. »

En Côte d’Ivoire, les enfants de 10 ans et plus peuvent faire l’objet de poursuites. Les enfants de moins de 13 ans sont censés être placés dans des centres de détention spéciaux, mais, en raison du manque d’espace, de nombreux adolescents se retrouvent malgré tout dans des prisons pour adultes.

Les enfants doivent en outre comparaître devant les mêmes juges que les adultes, car il n’existe pas de tribunaux spéciaux adaptés aux mineurs en Côte d’Ivoire.

« À [la prison de] Man, nous avons relevé des cas d’abus commis par des adultes capables d’accéder facilement aux cellules des mineurs, qui se trouvaient elles-mêmes pratiquement dans les mêmes installations de détention que les adultes », a dit un haut responsable de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire qui a demandé à garder l’anonymat.

Il a ajouté que dans certains cas, comme à la prison de Daloa, les jeunes étaient enfermés dans les mêmes cellules que les détenus adultes.

« Les conditions de détention ne sont pas du tout satisfaisantes et elles ne respectent certainement pas les normes internationales, [qui exigent] la séparation complète des adultes et des enfants », a dit Mme Khudr, de l’UNICEF.

Marguerite Koffi, la directrice de la protection judiciaire de l’enfance au ministère ivoirien de la Justice, a dit que le gouvernement était conscient du problème, mais qu’il était difficile d’appliquer les lignes directrices que les prisons sont censées respecter.

« Nous plaidons toujours en faveur d’une plus grande protection des mineurs dans le système carcéral », a-t-elle dit. « Ils ont le droit d’être séparés des autres détenus, mais cette disposition n’est pas toujours respectée. »

Elle a ajouté qu’il arrivait souvent que des individus non qualifiés ou corrompus soient responsables de l’application des normes existantes.

En 2011, plus de 4 millions de dollars ont été affectés à l’aménagement des zones carcérales réservées aux jeunes, et notamment à la création de salles de classe et à l’augmentation du nombre de lits. Dans la réalité, toutefois, très peu de changements ont été constatés.

Selon Mme Koffi, le gouvernement prévoit de mettre en oeuvre de nouveaux mécanismes permettant de s’assurer que les enfants détenus reçoivent une éducation et qu’ils ne sont pas placés dans des situations dangereuses ou dans des lieux sales ou surpeuplés.

Des conditions de vie difficiles

La MACA, dont la capacité officielle est de 1 500 détenus, accueille actuellement plus de 6 000 personnes emprisonnées pour des délits allant du vol simple au viol et au meurtre.

Les détenus vivent dans des conditions difficiles : les cellules sont exiguës, les toilettes ne fonctionnent pas et il n’y a pas d’eau courante pour se laver. De nombreux jeunes détenus sont en mauvaise santé en raison du manque d’hygiène et de l’inadéquation des soins médicaux disponibles.

La majorité des jeunes détenus avec qui IRIN s’est entretenu ont dit qu’ils dormaient par terre parce qu’il n’y avait pas suffisamment de matelas ou de literie pour tout le monde.

Ils ont ajouté qu’ils n’avaient que quelques moustiquaires déchirées à leur disposition pour se protéger du paludisme et qu’on leur refusait souvent, sans raison, le droit de recevoir des visites de leurs parents ou d’autres membres de leur famille.

« Ils traitent nos enfants comme du bétail », a dit Fatoumata Diaby, dont le fils de 15 ans a été accusé d’avoir agressé sexuellement une fillette. « Le gouvernement nous fait croire qu’ils sont détenus dans des bonnes conditions et qu’on leur donne deux repas par jour, mais ils n’ont en réalité qu’un repas. Le plus souvent, on leur sert du porridge de maïs ou de millet, un plat qui ne contient aucune vitamine. »

Aucun espoir pour l’avenir

Pour les mineurs qui attendent leur procès ou ceux qui purgent leur peine, les occasions de participer à des programmes éducatifs ou à des formations professionnelles sont rares.

« Quand je suis arrivé ici, j’avais des connaissances en mécanique », a dit Cédric Kouakou*, un adolescent de 16 ans qui a été incarcéré au MACA en août 2013 après avoir été accusé de vol. « Ils me disent maintenant que je dois être un charpentier, mais ils n’ont même pas ce qu’il faut pour pratiquer ce métier. »

Drissa Soro, un gardien du pénitencier de Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, a dit à IRIN qu’il était préoccupé par l’impact que pouvait avoir sur ces jeunes influençables le fait de côtoyer de « vrais » criminels.

« Aucun espace n’a été créé pour accommoder ces jeunes détenus », a-t-il dit. « Ils sont donc en contact direct avec des gangsters et des bandits. »

Selon l’UNICEF, toutefois, il serait préférable de mettre l’accent sur la création d’institutions correctionnelles réservées aux mineurs plutôt que sur l’amélioration des conditions à l’intérieur des prisons.

« Nous croyons que la meilleure chose pour eux est d’être dans un espace ouvert dans lequel ils auront accès à une éducation et à des services de réhabilitation afin de pouvoir un jour réintégrer leur famille et leur communauté », a dit Mme Khudr.

Le gouvernement a annoncé son intention d’ouvrir quatre de ces centres en 2016.

De nombreux activistes et enfants détenus ont cependant dit à IRIN qu’ils ne croyaient pas que les réformes proposées entraîneront des changements significatifs dans un avenir rapproché.

« Tout le monde travaille fort pour améliorer le système de justice pour les mineurs », a dit Mme Khudr. « Mais nous sommes loin de pouvoir leur offrir de bonnes conditions. »

Source: irinnews.org

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Le ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Bruno Nabagné Koné, qui séjourne à Tunis dans le cadre des Journées de partenariat numérique Ivoiro-Tunisiennes, a signé avec son homologue tunisien, Noomane Féhri, dix accords de coopération entre des institutions des deux Etats.

Il s’agit de la signature d’un mémorandum d’Entente et de coopération dans les domaines de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication entre la République tunisienne et la République de Côte d’Ivoire,  de trois Mémorandums d’entente entre différentes entreprises du domaine des TIC des deux Etats et six conventions de partenariat. 

 

En vue de renforcer la coopération entre les deux pays, les deux ministres ont décidé de l’augmentation du nombre des étudiants ivoiriens dans les universités publiques tunisiennes,   la mise à disposition au travers de ses entreprises membres, de 30 stages de projet de fin d’études par an au profit des étudiants des deux pays, évoluant dans les écoles d’ingénieurs et  la participation de la Côte d’Ivoire en tant que pays invité d’honneur au prochain ICT4ALL organisé par  la Tunisie en novembre  à Hammamet.

 

Débutées lundi, les Journées de partenariat numérique ivoiro-tunisiennes ont pris fin jeudi, précise-t-on.

AIP

 

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Seulement 12 enfants sur 100 sont nourris au sein maternel de la naissance jusqu'à l’âge de six mois, a révélé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, président du conseil de nutrition, lors du lancement d’une cérémonie vendredi dédiant 2015, année de l’allaitement maternel.

"Le taux d’allaitement reste encore faible de 4%  en 2006 à 12 % en 2012 au niveau national", a déclaré M. Kablan Duncan, rapportant les conclusion d’une étude de l’UNICEF en présence du ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Raymonde Goudou Coffie, vendredi,  à Grand-Bassam..

 

Certes, a relevé le Premier ministre, des efforts notamment de sensibilisation ont été faits depuis 2006 où 6 enfants seulement sur 100 bénéficient du lait maternel.

 

Mais, il importe de continuer la sensibilisation pour  rehausser ce taux et éviter à un grand nombre d’enfants de ce pays des maladies notamment de malnutrition et voire la mort, a affirmé Daniel Kablan Duncan. Aussi, a-t-il conseillé, d’entreprendre une campagne nationale de promotion des bonnes pratiques d’allaitement pour "rehausser ce taux à 50 % en 2020". 

 

Le thème de l’année est : "un enfant au sein est un enfant sain, tout le monde y gagne"

 

L’UNICEF et l’OMS félicitent les efforts du gouvernement ivoirien

 

Les représentants du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ont félicité jeudi le gouvernement ivoirien pour les efforts entrepris en faveur de l’allaitement maternel, lors de la cérémonie de lancement officielle de la campagne 2015 à Grand-Bassam.

"Nous tenons ici à saluer, tout particulièrement l’engagement de la Côte d’Ivoire pour assurer la mise en place d’un environnement favorable à une nutrition optimale, à travers la mise en place récente du conseil national de la nutrition", a déclaré le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, M. Allarangar Yokouidé, en présence des partenaires techniques et financiers.

 

Selon ces responsables, le gouvernement ivoirien a entrepris d’importantes actions, afin de promouvoir l'allaitement maternel et lutter contre la malnutrition, ce retard de croissance qui constitue un problème de santé publique.

 

Le représentant de l’OMS, citant le directeur exécutif de l’UNICEF, M. Anthony Lake, a exhorté l’Etat ivoirien à mener une promotion plus efficace de l’allaitement maternel, affirmant que "nombreux seraient les enfants à survivre, avec moins de maladies et des taux inférieurs de malnutrition  et de retard de croissance’’.

Armand Tanoh, avec AIP

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Le roi du Maroc, Mohammed VI, en visite officielle à Abidjan depuis samedi, a quitté Abidjan ce vendredi après-midi pour le Gabon, dernière étape d'une tournée africaine entamée le 20 mai au Sénégal.

Le souverain Chérifien a pris son envol pour Libreville après la prière du vendredi, à laquelle il a pris part à la mosquée de la Riviéra Golf en compagnie du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

 

Dix mille corans aux fidèles musulmans de Côte d’Ivoire

Le Roi du Maroc a offert à cette occasion 10.000 exemplaires du saint Coran à ses frères en l’Islam. "Une répartition sera faite, sous la supervision du COSIM, de sorte que même dans les mosquées les plus reculées, l’on reçoive un exemplaire de ce don", a assuré le président du comité de gestion de la grande mosquée de la Riviera Golf, Koné Blacky, s’honorant de cet autre passage du souverain chérifien en ce lieu de prière, après celle de février 2014. Mohammed VI avait également offert à cette date 10.000 autres exemplaires du Saint Coran.

 

Arrivé samedi à Abidjan, Mohammed VI, dont la dernière visite en Côte d'Ivoire terre ivoirienne remonte à février 2014, séjournait pour la troisième fois en trois années consécutives dans le pays. Le présent séjour du roi du Maroc en Côte d'Ivoire a été ponctué par la signature de 46 accords couvrant divers domaines dont 40 paraphés dans le cadre de la première réunion du "groupe d’impulsion économique", mis sur pied pour "structurer" la démarche de coopération impulsée par Mohamed VI et Alassane Ouattara entre leurs deux nations.

Avec AIP

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La ville de Bouaké est devenue une "zone de surveillance vétérinaire et épidémiologique" en raison de l’apparition d’un foyer de cas suspects de grippe aviaire, ont annoncé, jeudi, les autorités locales, invitant les populations en particulier les éleveurs et revendeurs de volailles à la vigilance.

L’information livrée lors d’une réunion d’information et de sensibilisation initiée par le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, fait état de la mort de 81 canards sur 84 tombés malades, le premier avril, dans une basse cour de 138 volailles de différentes espèces au quartier Kôkô.

 

Les analyses des échantillons effectuées au laboratoire de Bingerville ont donné des résultats positifs, mais ils doivent être confirmés auprès d’un laboratoire de référence tel que celui de Padou en Italie, a indiqué le directeur régional des ressources animales et halieutiques de Gbêkê et Hambol, docteur N’Dri Yao.

 

"Pour l’heure ça ne reste qu’une suspicion", a souligné son collaborateur, le chef de service vétérinaire de la direction régionale, docteur Ouattara Max, annonçant différentes mesures de prévention notamment, la limitation des mouvements de volailles, le renforcement de la surveillance dans les marchés de volailles et l’alerte précoce des services vétérinaires en cas de mortalité importante de volaille.

 

Docteur  Ouattara a fait savoir que son service est en train d’identifier les élevages à risque pour y mener une inspection clinique et renforcer la surveillance, puis consolider les mesures de biosécurité dans les fermes modernes à travers l’information et la sensibilisation.

 

A en croire le directeur régional des ressources animales et halieutiques de Gbêkê et Hambol et son collaborateur, à part le foyer de Kôko, il n’y a pas encore eu de cas avérés de mortalité suspecte de volailles dans la localité.  L’éleveur leur aurait fait savoir que la maladie est partie du marché de volaille parce qu’il y avait acheté, la semaine ayant précédé la mort de ses volailles, des dindons pour pouvoir satisfaire à une commande qu’il avait reçue.

 

"Il y a un cas suspect chez nous ici, il faut que nous fassions attention", a prévenu le préfet de la région de Gbêkê, insistant sur la vigilance, le renforcement de la surveillance vétérinaire et épidémiologique ainsi que l’application stricte des mesures d’interdiction d’importation de volailles du Burkina où des foyers de grippe aviaire ont été découverts, il y a quelques mois.  

 

La grippe aviaire est une maladie aux effets économiques catastrophiques pour les éleveurs, causant entre 98 et 100%  de mortalité. Elle peut être transmise à l’homme par contact avec les volailles mortes ou malades. La maladie se caractérise notamment par la mort brusque d’animaux, l’écoulement dans les muqueuses. Chez l’homme, elle entraîne la fièvre, les maux de tête, l’éternuement, l’écoulement nasal. 

AIP

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La côte d’Ivoire, pays en plein chantier qui manque de ciment depuis quelque semaines, reçoit ce vendredi une quantité de 42 000 tonnes de ciment à partir des deux ports autonomes du pays, destinées aux sociétés CIMAF et SOCIM en vue de  pallier le déficit conjoncturel actuel et permettre de stabiliser le prix du ciment, annonce un communiqué du ministère de l’Industrie et des mines. Cette dotation représente la première phase de l’opération d’importation de 300 000 tonnes décidée par le gouvernement dans l’objectif de freiner "la spéculation à laquelle s’adonnaient les revendeurs en jouant sur la disponibilité du ciment".

 

La CIMAF recevra une quantité de 20 000 tonnes qui lui seront livrées au Port autonome d’Abidjan puis suivra la SOCIM avec 22 000 tonnes au port autonome de San Pedro. Le reste de la cargaison prévue dans la période de juin à juillet, arrivera par vague et prendra aussi en compte les deux entreprises du secteur de la cimenterie que sont SCA et SOCIM. Depuis le premier trimestre 2015, il est constaté une rareté du ciment sur le marché national due aux grands travaux d’infrastructures engagés par le Gouvernement ainsi que les projets individuels des ménages. Face à ce marché en pleine expansion, les industriels du ciment ont déjà anticipé la hausse de la demande de ciments. Ainsi, des projets d’extension des capacités de production  sont-ils projetés par les opérateurs du secteur.

 

Au-delà de ces actions, la société CIMAF a entamé  un  projet de construction d’une usine d’une capacité de 500 000 tonnes /an à San Pedro en plus du doublement de la capacité de l’usine CIMAF d' Abidjan qui passe de 500 000 tonnes à un million de tonnes par an, souligne le communiqué.

Adoul Razak Dembélé

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