Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Qui va décrocher le ticket d'entrée à l'université pour la rentrée prochaine? Les résultats du baccalauréat, session 2015, en Côte d’Ivoire, sont attendus ce lundi 20 juillet 2015 à la mi-journée. Le diplôme le plus célébré dans le cursus scolaire, qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur, sera délivré ce jour aux heureux admis.

 

Cette année, 684 734 candidats ont pris part aux épreuves de cet examen cette année dans le pays. Mais Bonne chance à tous !

 

Abdoul Razak Dembélé

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Maroc Export et le groupe L’Etudiant Marocain organisent, de jeudi à vendredi à Abidjan au siège de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abidjan, sise au Plateau, la deuxième édition du "Forum de l’étudiant africain", qui sera marquée par des séances d’informations, de conseils en orientation et des tests d’entrée dans les meilleures universités marocaines.

Cette initiative s’adresse "à tout le monde, à tous ceux qui ont envie de faire des études supérieures ou se former au Maroc, c’est-à-dire les bacheliers et étudiants, ainsi que les professionnels africains", a expliqué la directrice du Forum de l’étudiant africain, Fatim-Zahra Bahjawi, lors d’une conférence de presse, vendredi à Abidjan.

Selon elle, la Côte d’Ivoire qui est "l’un des principaux pourvoyeurs d’étudiants étrangers au Maroc", constitue une étape importante pour cette campagne qui atteindra également d’autres pays d’Afrique francophone dont  le Sénégal, le Gabon et le Congo.

"J’invite tous les élèves, nouveaux bacheliers et étudiants de tout niveau à venir prendre part à se forum", qui constitue "une opportunité unique pour les jeunes élèves et étudiants ivoiriens pour rencontrer les plus prestigieuses universités et grandes écoles marocaines qui seront au rendez-vous, pour informer et conseiller les visiteurs autour de tout ce qui concerne les études au Maroc, en terme de filières, conditions d’accès, diplômes, inscription, visas, démarches administrative, logement et coût des études", a exhorté Mme Bahjawi.

Des concours et entretiens de sélection seront également organisés par les établissements présents à ce rendez-vous.

Le Forum de l’étudiant africain se positionne à ce jour comme la vitrine continentale de l’offre marocaine en matière d’enseignement supérieur et professionnel.

Avec AIP

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Le gouvernement de Côte d’Ivoire, par le truchement du ministère de la Promotion de la jeunesse et l’Emploi des jeunes, va procéder, lundi à Mankono (Nord-ouest), au lancement officiel d’une "opération spéciale" baptisée "Agir pour les jeunes", destinée à financer les projets bancables de 2100 jeunes dans 10 régions du pays.

Ce programme "vise à mettre en activité 2100 jeunes dans les régions du Gôh, Lôh-Djiboua, Hambol, N’zi, Béré, Worodougou, Bafing, Grands Ponts, Sud-Comoé et Indénié-Djuablin", où le chef de l’Etat Alassane Ouattara sera en visite d’Etat dans la période juillet-septembre, a indiqué le ministre de la Promotion de la jeunesse et l’Emploi des jeunes, Sidi Touré, lors d’une conférence de presse samedi à son cabinet au Plateau (Abidjan).

D’un montant global de 1,050 milliards, ce fonds mis à la disposition de l’UNACOOPEC, permettra d’accorder des prêts aux jeunes de l’ordre de 100.000 à 700.000 FCFA, à travers un processus intégré qui comprend "l’information des populations locales, l’enregistrement des candidats, la sélection des bénéficiaires, la formation des jeunes, la mise en place du crédit, l’encadrement pour la mise en activité et le remboursement", explique-t-on.

"Agir pour les jeunes" s’inspire du modèle du Fonds d’aide aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI). Le gouvernement a à cet effet conclu deux conventions avec deux banques, à savoir la Banque Atlantique (BACI) et l’UNACOOPEC, permettant à l’Etat de consacrer un mécanisme de garantie auprès de la BACI au profit l’UNACOOPEC pour un montant de 1,050 milliards, qui serviront au financement des projets jeunes.

Dans les régions du Béré, Worodougou et Bafing (Nord-ouest), 545 projets individuels ou en groupement ont déjà été sélectionnés et seront réalisés, a annoncé le ministre Sidi Touré, appelant les jeunes des régions concernées par l’opération spécial "Agir pour les jeunes", à présenter leurs projets auprès des Agences emploi jeunes ou UNACOOPEC de leurs localités respectives.

AIP

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Guillaume Kigbafori Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a communié avec ses anciens camarades du petit séminaire Saint Jean de Katiola à l’UCAO(Université catholique de l’Afrique de l’Ouest) d’Abidjan.
 
Retrouvailles après plus de 20 ans
 
Accolades, salutations, rires aux éclats… tel était l’ambiance qui prévalait le vendredi 17 juillet 2015 dans l’enceinte de l'Université catholique de l’Afrique de l’Ouest d’AbidjanLes anciens pensionnaires(promotions 82-89) du petit séminaire St Jean de Katiola réunis au sein de la Maska(Mutuelle des anciens séminaristes de Katiola) ont choisi ce cadre pour se retrouver. Et c’étaient de touchantes retrouvailles teintées d’émotion, mais surtout de joie. Tous ou presque ont tenu à répondre présents à cette rencontre voulue par Guillaume Kigbafori Soro, lui-même ancien pensionnaire de ce séminaire. Cette rencontre intervient après plus de 20 ans de séparation. « Il y a 25 ans en arrière nous étions de joyeux gamins, (…) . Nous qui avions pris l’engagement d’endosser cette vie sacerdotale, avons aujourd’hui différentes destinées. C'est pourquoi, nous devons saluer ceux d’entre nous qui ont su faire preuve de persévérance dans la vie de spiritualité qui officient en qualité de prête et aussi nous autres qui avons pris un autre chemin », a-t-il dit, confiant la vie spirituelle de la mutuelle aux promotionnaires prêtes.
 
Redynamiser la Maska
 
L’objectif du président de l’Assemblé nationale en initiant cette rencontre est de fédérer les forces pour redynamiser leur mutuelle commune. Pour cela, il va falloir, selon lui, mettre ensemble les différents chemins et les différents destins. C’est donc une invitation à travailler dans la solidarité, afin de donner un nouvel élan à la Maska. « Ce qui nous réunit ici, c’est notre passé d’anciens séminaristes. Je demande à chacun de jouer le rôle d’ambassadeur près de ceux qui n’ont pu venir et leur dire de reprendre les activités de la mutuelle. Je fonde beaucoup d’espoir en cette rencontre comme vous aussi », a-t-il indiqué, remerciant Dieu pour cette occasion. C’est pourquoi, il a fait des propositions allant dans ce sens : la mise sur pied d‘un fonds d’aide, sous forme de prêt, à tous ceux qui voudraient faire des activités génératrices de revenus, la vulgarisation du mode opératoire de l’adhésion et des cotisations, la création d’un site internet de la mutuelle, qu’il offre gratuitement, pour mieux communiquer, etc. 
Jean-Louis Coulibaly Pélépoho, président de la Maska, a traduit la gratitude de tous au président de l’Assemblée nationale. Pour lui, cette initiative du PAN dénote de son attachement à leur mutuelle commune. « C’est une affaire de tous. Il est temps que chacun s’engage pour que la mutuelle soit forte, dynamique et qu’elle puisse servir d’instrument d’épanouissement et de bonheur pour chacun. Nous disons merci à notre frère Guillaume Kigbafori Soro pour cette rencontre », a-t-il dit, exprimant l’engagement de tous auprès du président de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, une messe a été dite pour la paix, la cohésion et l’unité en Côte d’Ivoire. Et M. Soro a offert une enveloppe de 2 millions à l’UCAO et un dîner à tous les membres de la mutuelle à son domicile.
Daniel Coulibaly
 

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Les travaux de bitumage de la route Bolona-frontière du Mali (32km) avancent "très vite", plus de deux mois après leur lancement, le 26 avril, par le premier ministre Daniel Kablan Duncan, selon un constat fait lors d’une visite du chantier, lundi, par le directeur départemental des infrastructures économiques, Sékongo Yalourga.

L’entreprise chinoise (COVEC) chargée du projet a déployé ses équipements à Tengrela et les engins sont chaque jour à l’œuvre. Entre le village de Bolona (là où le bitume s’était arrêté précédemment) et celui de SAN (10 km de Tengrela), les travaux de terrassement sont en cours.

S’en suivront tout juste après "la stabilisation de la couche de base au ciment’’, préalable aux travaux de pose des premières couches du revêtement final communément appelé "goudron’’, selon M. Sékongo.

Dans le village de SAN, la construction de caniveaux est en cours. Les travaux n’ont toutefois pas encore atteint la ville de Tengrela, mais la voie SAN-Tengrela a été bien aménagée de sorte à rendre la circulation bien agréable. Sur le tronçon Tengrela-frontière Mali, seul le débroussaillage a été réalisé.

Tout se déroule comme prévu à l’exception d’un deuil qui a frappé le personnel chinois, le lundi 22 juin, au cours d’un accident de la circulation qui a coûté la vie à un employé chinois, nouvellement affecté sur le chantier, entre Boundiali et Kolia.

AIP

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Les responsables de l’unité agricole intégrée (SUCRIVOIRE) vont mettre en place un projet de canne à sucre villageoise (CANVI) sur la période 2016-2020 au profit des communautés villageoises de Zuénoula. 

L’information a été livrée, jeudi, à la faveur d'une conférence sur "plantation de canne villageoise et développement communautaire" initiée par l’amicale des directeurs et chefs de services de Zuénoula (AMIDICZ).

CANVI est un projet d’extension de parcelles de cannes à sucre. Il  vise à terme à la création de 3210 hectares (dont 1070 par les villages et 2140 par la société) de canne à sucre en milieu villageois.

Il contribuera à satisfaire les besoins en sucre de la Côte d’Ivoire, enrayer la fraude grandissante dans la filière et lutter contre la pauvreté en milieu rural, en améliorant le revenu annuel des paysans. Il ya en outre la lutte contre l’exode rural.

Dans la pratique SUCRIVOIRE "fera la location des terres villageoises sur la base de 2/3 en location à 40 000 F CFA l’hectare avec un cerificat foncier.Le village exploite directement le tiers. Tous les travaux seront financés et exécutés par SUCRIVOIRE et les parcelles seront livrées au village après tous les travaux, fait-on savoir.

Le directeur de cette unité a exhorté les populations villageoises à s’approprier ce projet,  car il leur sera bénéfique.

AIP

 

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Face à l'abattage anarchique et abusif du bois de karité, le chef du service régional d’appui aux organisations professionnelles agricoles (OPA) à la direction régionale Nord de l’ANADER à Korhogo, Koffi Kouassi plaide auprès des pouvoirs publics, afin que des dispositions soient prises pour sa préservation dans la partie septentrionnale du pays où la transformation du karité constitue une des sources de revenus des populations locales.

M. Koffi s'exprimait, mercredi, lors de la mise en place de la plateforme de la filière Karité du district des Savanes à Korhogo avec l’appui de l’ANADER, l'agence nationale d'appui au développement rural, déplorant que le bois de karité est abattu pour la fabrication du mortier, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la production des graines de Karité.

Il a donc invité les autorités et  les agents des eaux et  forêt  à protéger le bois de karité pour la pérennisation de la filière. En plus de ces difficultés, il a relevé  le coût  exorbitant des machines de transformation des amandes de karité.

AIP

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C’est le ministre de la Défense ivoirien, Paul Koffi Koffi qui l’annonce. Des filles feront partie des effectifs des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie de Toroguhé (Daloa) à la prochaine rentrée, a-t-il fait savoir jeudi 16 juillet 2015, présidant une double cérémonie de baptême et de prestation de serment des stagiaires de cet établissement.

 Des bâtiments en construction sur le site de l’école serviront de dortoirs destinés accueillir ces jeunes filles qui seront mes toutes premières gendarmettes de Côte d’Ivoire, et dont le nombre n’a pas été précisé par le ministre.

Par contre, il a indiqué qu’elles font partie des candidats inscrits actuellement au concours d’entrée à la gendarmerie nationale. 

Pour la réussite de leur intégration, le ministre chargé de la Défense, a invité les élèves sous-officiers déjà en place, à leur réserver un accueil empreint de respect, de sorte que la volonté du Président de la République de promouvoir le genre au niveau de l’institution soit une réalité.

 

Armand Tanoh, avec AIP

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L'antipaludique Coartem® 80/480 mg de Novartis a reçu la préqualification de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), devenant ainsi plus accessible aux patients‏, rapporte un communiqué publié jeudi par la firme pharmaceutique.

« Coartem® 80/480 mg est le premier et unique traitement antipaludique hautement concentré disponible dans le secteur public financé par des donateurs, précise la note. Ce médicament réduit le nombre de comprimés pour les patients, améliorant ainsi potentiellement l'observance du traitement et les résultats cliniques.

Cette préqualification fait suite au lancement de la première thérapie combinée à base d'artémisinine (ACT) à dose fixe et de la première formulation pédiatrique d'ACT, illustrant l'innovation constante de Novartis dans le traitement du paludisme.

 Ce nouveau dosage 80/480 mg a le potentiel d'améliorer la prise en charge du paludisme. La préqualification de l'OMS permet un approvisionnement à grande échelle dans le secteur public et rend ce traitement accessible à pas moins de 25 millions de patients souffrant de paludisme en Afrique.

« Nous nous réjouissons de l'arrivée de Coartem® 80/480 mg », a déclaré le Dr Nafo Traoré, directeur exécutif du partenariat Roll Back Malaria. « Grâce à la réduction du nombre de comprimés à prendre, nous espérons que les adultes suivront mieux le traitement. Ainsi, nous pourrons mieux combattre cette maladie évitable et traitable qui tue encore des milliers de personnes », a-t-il ajouté.

Coartem® 80/480 mg qui a reçu l'approbation de Swissmedic en novembre 2013, a été lancé dans plus de dix pays d'Afrique. A ce jour, plus de 700 millions de traitements, dont 250 millions d'antipaludiques Coartem® Dispersible, ont été distribués, sans réaliser de profits, dans des pays où cette maladie est endémique.

Coartem® 80/480 mg contient 80 mg d'arthéméter et 480 mg de luméfrantrine. Coartem® 20/120 mg contient 20 mg d'arthéméter et 120 mg de luméfrantrine.

AIP

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Le Maroc reçoit une vague de compliments pays à travers le monde pour son "rôle important" dans la résolution de la crise en Libye, après le paraphe, samedi, de l'Accord de Skhirat entre les parties entre les parties en conflit, un accord visant à sortir ca pays de trois années de crise.

"L'accord de Skhirat a été rendu possible grâce à la contribution de beaucoup de Libyens qui ont travaillé au sein de ces groupes de travail et dans d'autre groupes, mais aussi grâce au pays hôte, le Maroc, qui a joué un rôle très important qui n'est pas seulement un rôle d'accueil mais aussi un rôle d'appui politique", a déclaré le

Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul), Bernardino Léon.

Le diplomate onusien a remercié le Maroc et son roi Mohammed VI pour le rôle "très important" qu’ils ont joué dans la facilitation des discussions entre les différentes parties libyennes.

L’Egypte, de son côté, qui a accueilli favorablement cet accord politique inter-libyen paraphé sous l'égide des Nations unies, a exprimé son estime au Royaume chérifien pour avoir accueilli les pourparlers entre les parties libyennes.

Dimanche, l'Union européenne (UE) a quant à elle salué l'appui du Maroc au processus de dialogue qui a abouti à ce résultat. "Je tiens à remercier le gouvernement du Maroc pour son soutien au processus onusien de dialogue", a souligné la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

Le Royaume abrite depuis début mars 2015 le dialogue inter-libyen qui réunit des représentants de la Chambre des Représentants siégeant à Tobrouk, du CNG basé à Tripoli, les "indépendants" composés de personnalités civiles, d’intellectuels, des juristes et des hommes d'affaires, ainsi que des représentants d'associations féminines.

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