Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le bilan des activités de la clinique juridique de Bouaké, de mai 2013 en août 2015, révèle que plusieurs femmes victimes de viol refusent de traduire leurs bourreaux en justice par peur de représailles de la part des auteurs présumés, de stigmatisation et/ou de rejet par leurs familles et communautés.

La directrice intérimaire de la clinique juridique, Mme Moussa Adjo Corine, a fait savoir à l'ouverture d'un atelier, mardi, que dans le cadre de ses activités, sa structure a enregistré 198 cas de violences basées sur le genre dont 87 cas de viol. Sur les 87 cas de viol, seulement 12 victimes ont eu le courage de porter plainte contre leurs bourreaux avec l’assistance de la clinique juridique.

Elle a souligné que la poursuite pénale des auteurs de viol ne peut être engagée qu’avec le consentement des victimes. Or, à l’en croire, certaines d’entre elles ont le plus souvent recours aux règlements à l’amiable qui ont tendance à protéger les auteurs et à ignorer leurs besoins.

Les responsables de la clinique juridique ont relevé, entre autres difficultés, que les victimes manquent de moyens pour payer les frais de justice et de déplacement liés aux procédures légales officielles. La plupart du temps, elles n’ont pas accès aux soins de santé et l’appui psychosocial nécessaire pour obtenir les documents médicaux, afin de poursuivre leurs dossiers en justice.

Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Mme Koicou Hangban Pascaline, a indiqué qu’il y a deux modes de saisine des autorités judiciaires. En dehors de la plainte qui est exercée par la victime elle-même, la dénonciation peut être faite par toute personne qui a eu connaissance de la commission de l’infraction.

Mme Coulibaly Mahoua de la direction régionale de solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, estime qu’il faut redynamiser la synergie d’actions entre les membres de la plateforme locale de lutte contre les Violences basées sur le genre, pour y remédier et mettre fin à l’impunité des crimes de violences sexuelles.

AIP

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La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a formé 1500 banquiers africains et professionnels du financement du commerce, renforçant leurs connaissances et compétences en vue d’améliorer les conditions économiques du continent, a annoncé Dr. Benedict Oramah, Président de la Banque.

S’exprimant lors de l’ouverture de la 15ème édition du Séminaire d’Afreximbank sur le Financement du Commerce qui se déroule du 10 au 13 novembre à Nairobi, la capitale kényane, Dr. Oramah a dit que la formation dispensée par la Banque couvre aussi bien les connaissances élémentaires que les connaissances approfondies sur le sujet.

«L’objectif principal de nos Séminaires sur le Financement structuré du commerce est de créer et développer le savoir des banquiers africains et autres professionnels du monde de la finance sur les sujets liés au commerce structuré et aux transactions de financement de la chaîne d’approvisionnement, à différents niveaux de complexité,» a-t-il avancé. Il a expliqué qu’Afreximbank a structuré et financé un grand nombre de transactions, même dans les marchés les plus compétitifs, grâce à l’approche du Financement structuré du commerce.

Déclarant le séminaire ouvert, Sheila Mmbijjewe, Vice-gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, a estimé que le mauvais rendement actuel de l’Afrique en matière  de commerce est lié au déficit de financement sur le continent.

Plus de 120 participants venus de 24 pays à travers l’Afrique, de Chine, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Inde et des Emirats arabes unis sont réunis à ce séminaire.

AIP

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Les chefs d'Etat et de gouvernement d'une cinquantaine de pays, dont le président Alassane Ouattara, réunis à la Valette (Malte) au sommet Europe-Afrique sur les migrations planchent sur cinq grands chantiers, afin de proposer des solutions pour freiner le fléau.

Il s’agit d'abord de l'investissement en Afrique pour offrir des emplois à la jeunesse, soutenir les agricultures locales et, par exemple, inciter les diasporas africaines à investir dans leur pays d'origine. Deuxièmement, l'ouverture de voies d'accès légales plus faciles vers l'Europe. Mais cela ne concerne, en l'état, que les étudiants, les chercheurs, les employés très qualifiés ou les artistes.

Troisièmement, l'assistance des pays africains qui accueillent déjà de nombreux réfugiés sur leur sol. Quatrièmement, la lutte contre les trafiquants. Et cinquièmement, la mise en place d'un cadre légal et d'un accompagnement pour le renvoi dans leur pays des déboutés du droit d'asile.

Après une année marquée par de nouveaux naufrages meurtriers en Méditerranée, l'objectif affiché de la Commission européenne est d'établir un plan d'action avec les pays d'origine et de transit des migrants africains pour empêcher que les drames se répètent, et donc tarir les routes de l'exil vers l'Europe de dizaines de milliers d'Africains.

Jusqu'ici, beaucoup de pays africains ont jugé que les propositions européennes étaient problématiques, et notamment qu'ils n'avaient pas les moyens de les appliquer. La Commission européenne entend donc annoncer la création d'un "fonds fiduciaire" pour financer ce plan d'action. On parle pour l'instant d'un montant de 1,8 milliard d'euros.

AIP

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Des représentants des collectivités territoriales ont entamé, mercredi, à Yamoussoukro un atelier de formation sur l’évaluation des biens et services fournis par la biodiversité et les écosystèmes à l'initiative du ministère de l’environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable (MESUDD).

Le MESSUD bénéficie du soutien financier du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour cet atelier national qui s'achève, vendredi. Les structures décentralisées et les ONGs œuvrant dans le domaine de l’écosystème seront formées sur les acquis et informations relatifs à la gestion des services de la biodiversité, afin de s'impliquer efficacement dans la gestion durable de l’environnement.

Le consultant formateur Edouard N’Guessan, professeur titulaire de botanique, a indiqué à l’occasion que dans la composante des biens et services de l’écosystème il y a la santé, la cohésion, le bien-être social, spirituel et culturel des populations.

" L’objectif est de faire comprendre au citoyen le sens des relations entre la nature et de présenter les bienfaits de l’écosystème ", a précisé Guillaume Sabi Conseiller technique représentant le ministre Allah Kouadio Rémi à l’ouverture des travaux. 

"Le développement n’est pas incompatible avec la gestion des écosystèmes, mais vont de pair " , a souligné pour sa part le représentant du programme des Nations Unies pour l'environnement Adamao Bouari, exhortant toutes les parties prenantes à s'impliquer dans la conservation de la biodiversité pour assurer le bien-être des générations futures. 

AIP

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Les états  généraux de la forêt, de la faune et des ressources en eau qui auront lieu du 16 au 19 novembre, seront un cadre pour proposer des "solutions idoines" contre l’occupation illégale des aires protégées, a indiqué mercredi, le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret,  lors d’une conférence de presse à son cabinet  à Abidjan-Plateau.

Selon le ministre Babaud Darret, il est prévu des ateliers dans le programme du forum qui seront des moments de "vérité" surtout qu’ils se tiendront en présence de tous les acteurs du monde de la foresterie et des ambassadeurs de pays accrédités en Côte d’Ivoire ou de leurs représentants étant donné que de nombreux ressortissants étrangers mènent des activités clandestines dans les réserves forestières.

 

Il a donné l’assurance que ce forum d’échanges et de débats qui durera quatre jours, ne sera pas des "états généraux de plus", car "la prise de conscience est venue du plus haut niveau" avec l’engagement du président de la République, Alassane Ouattara, d’œuvrer pour une agriculture avec "zéro déforestation", afin de permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver 20% de son couvert forestier à l’horizon 2045.

 

Ces assises se dérouleront à Dabou mais les cérémonies d’ouverture et de clôture en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, auront lieu à la Primature à Abidjan. Il s’agira pour les participants de faire l’état des lieux, d'élaborer un plan de développement stratégique (201-2045) et d'avoir une table ronde avec les bailleurs de fonds, a précisé le conférencier.

 

De plus de 16 millions d’hectares  à l’indépendance, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire n’avoisine que  deux millions d’hectares, rappelle-t-on.

AIP

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La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a pris part mardi à la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation du personnel du Médiateur de la République sur le Droit international des droits de l’Homme, aux côtés du chef de cette institution nationale, N'Golo Coulibaly, et d'une vingtaine de participants.

 « Lorsqu’un citoyen estime que ses droits ont été lésés par l’administration publique, il peut saisir vos services dans l’espoir de recouvrer ses droits  (…). En Côte d’Ivoire où le Médiateur de la République a aussi pour rôle d’aider au renforcement de la cohésion sociale, sa mission prend encore plus d’importance », a déclaré la Représentante spéciale, à l’ouverture de la formation de deux jours.

 

En outre, elle a mis en exergue la contribution de l'institution du Médiateur de la République, à la prévention des violations des droits de l'Homme, à la lutte contre la discrimination et à la prise des mesures de réparation pour les victimes de violations et de discriminations.

 

« L'expérience a montré que la lutte contre ces dernières et la possibilité, pour les victimes, de voir leur cause entendue et d’obtenir réparation sont des éléments importants pour l’enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit », a fait remarquer la Chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

« Bien que la mission principale du Médiateur de la République soit la gestion des conflits, il est, avant tout, une sentinelle qui veille sur le bon fonctionnement de la société et de l’administration publique », a renchérir le Médiateur de la République, N’Golo Coulibaly, cioté par un communiqué de l'ONUCI.

Abdoul Razak Dembélé

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Le groupe de logistique Necotrans annonce l’acquisition de la société MCK (Mining Company Katanga) spécialisée dans les services logistiques et le génie civil pour le secteur minier en République démocratique du Congo (RDC).

Avec environ 1 900 collaborateurs et une flotte de 500 engins et camions, MCK est le leader dans son secteur (préparation, découverture et entretien des mines,  extraction et transport du minerai) et intervient auprès des plus grandes compagnies minières installées dans la province du Katanga (sud du pays), selon un communiqué de presse publié lundi.

 

Cette région à la frontière avec la Zambie, appelée la « Copperbelt » (ceinture de cuivre), abrite les quatrièmes réserves mondiales de cuivre et les premières de cobalt.

 

En 2014, la RDC a produit plus d’un million de tonnes de cuivre et plus de 76 000 tonnes de cobalt, ce qui en fait le premier producteur africain. Ce pays connaît depuis plusieurs années une forte croissance économique (+ 7,7 % en moyenne par an depuis 2010) notamment portée par le secteur minier.

Armand Tanoh

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La construction d’une usine de transformation de noix de cajou qui a démarré à Dabakala va engendrer, selon l’initiateur du projet, Abrahim Sankara, un investissement de plus de 1,3 milliard FCFA.

"L’usine qui sera bâtie sur une superficie de cinq hectares sur l'axe Dabakala- Katiola, va générer plus de deux cents emplois directs", a affirmé Abrahim Sankara, lors d’une réunion, samedi, dans la salle de mariage de la mairie de Dabakala. Il a rassuré la population sur les problèmes environnementaux. "Des experts se sont penchés sur les questions de pollution et des mesures de protections de l'environnement ont été prises".

Le sous-secteur de l’anacarde est devenu aujourd’hui une filière agro-industrielle importante pour l’économie ivoirienne et une source de revenu appréciable pour les populations rurales en Côte d’ Ivoire. La production de cette spéculation a connu un essor considérable en passant de 63 000  tonnes en 2000 à plus de 550 000 tonnes en 2014, représentant près de 20% de l’offre mondiale de noix de cajou. La Côte d’Ivoire occupe ainsi le rang de premier producteur africain et deuxième producteur mondial après l’Inde.

En outre, cette culture occupe plus de 250 000 producteurs et fait vivre environ 2 ,5 millions de personnes. Plus de 90% de la production est exportée sous forme de noix brutes vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil, faisant ainsi de la Côte d’Ivoire le premier exportateur mondial de noix brutes. La Côte d’Ivoire tire ainsi très peu de valeur ajoutée de sa production d’anacarde. L’ambition du Gouvernement est de porter le taux de transformation à 100% à l’horizon 2020.

Cependant le diagnostic de la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire fait ressortir des besoins au niveau des technologies de transformation, du financement, du cadre institutionnel et réglementaire, de la qualité, du coût de l’étude d’impact environnemental et social et du renforcement de capacités. Au niveau de la technologie, les promoteurs locaux effectuent souvent des choix de technologie inadaptés et parfois à des coûts élevés. De plus, ils ont souvent une faible capacité en matière de gestion des unités, relève-t-on.

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C'est la fin du voyage pour Hervé Renard. Nommé cet été en remplaçant de René Girard à la tête du Losc, l'ancien sélectionneur de la Zambie et de la Côte d'Ivoire - avec qui il a gagné deux Coupes d'Afrique des Nations, a été limogé de son poste. Le club lillois l'a officialisé (un peu à la surprise générale) par un communiqué mercredi 11 novembre.

« Après 13 journées de Ligue 1, le LOSC pointe à la seizième place du classement ; une position périlleuse et assurément pas à la hauteur des objectifs du club, explique ainsi le club. Une position qui n’apparaît par ailleurs pas en phase avec les capacités et le potentiel de l’effectif professionnel qui, au-delà des résultats bruts, n’a pas trouvé avec Hervé Renard son équilibre et sa dynamique. »

Pour l'instant, l'interim sera assuré par l'un de ses adjoints, Patrick Collot, et le reste du staff technique.

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Les travaux de réhabilitation de la route San Pedro-Tabou (environ 100 km) démarrés, il y a quelques mois, sont arrêtés au niveau du village agro-industriel de la SOGB (sous-préfecture de Grand-béréby, à une quarantaine de kilomètres de Tabou ) au grand dam des populations du département de Tabou qui souhaitent leur reprise.

 

" Nous ne comprenons rien. Les machines ont réhabilité la route San Pedro-SOGB où la voie est désormais carrossable. Depuis quelques jours, les travaux sont arrêtés, les engins ont quitté le chantier et sont retournés, à la surprise générale ", ont indiqué dimanche à l'AIP, des habitants de Tabou.

 

Le préfet du département de Tabou, Yacouba Doumbia a expliqué lundi que les travaux ne sont pas arrêtés mais qu'il s'agit d'"une pause pour reprendre bientôt jusqu'à Tabou."

"Nous apprécions les travaux déjà effectués. S'ils s'étendent, ils vont permettre la reprise économique dans notre zone et renforcer la sécurité sur l'axe San Pedro-Tabou où les coupeurs de route ont toujours profité du mauvais état de la route pour attaquer et piller les usagers ", ont-ils souligné, non sans remercier le Gouvernement pour l'intérêt qu'il accorde aux routes et au développement de leur région.

Depuis sa réhabilitation qui a consisté en la reprise du bitume par endroits, le tronçon San Pedro-SOGB (60 km) se parcourt en une trentaine de minutes alors que la route SOGB-Tabou (40 km) fortement dégradée, se parcourt en plus de deux heures, a constaté l’AIP sur place.

AIP

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