Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Un groupe d’enseignants camerounais ont mis sur pied une méthode pour permettre aux élèves de mieux former les lettres de l’alphabet afin de soigner leur main d’écriture.
 
Il s’agit de la méthode "Flores Gong Nota", du nom de son initiateur, Gong Nota Moussa, instituteur et promoteur d’une école baptisée "Groupe scolaire bilingue Les Flores".
 
Cet enseignant s’était rendu compte de ce que les enfants, jusqu’aux cours élémentaires 2 (CE2), n’écrivaient pas de manière lisible.
 
Il a alors regroupé en 2010 d’autres instituteurs, des informaticiens et des infographistes afin de trouver des solutions à la mauvaise main d’écriture des élèves ; ainsi qu’à la perte de la main d’écriture du fait de la vulgarisation des technologies de l’information et de la Communication (TIC).
 
Ces techniciens ont procédé à l’analyse des lettres de l’alphabet français et des dix entiers naturels.  Ils ont examiné ensuite le rapport de l’enfant à l’écriture et les outils pédagogiques mis à sa disposition.  Quelques mois plus tard, est née une méthode d’apprentissage de l’écriture, baptisée «Flores Gong Nota».
 
Cette méthode d’apprentissage consiste en l’utilisation de 4 signes : le trait (I), le crochet (J), la courbe (O) et le point (.). En maniant ces signes, font observer ces chercheurs, l’on obtient toutes les lettres de l’alphabet ainsi que les dix (10) entiers naturels.
 
"Nous avons choisi ces signes pour garder le rapport de l’enfant à son jouet. L’enfant commence toujours par démonter tout ce qui lui passe par la main. Il veut comprendre comment l’objet est fait. Il le décompose avec l’intention de le recomposer après", explique Gong Nota Moussa.

Pour faciliter la maitrise de la combinaison de ces signes, les chercheurs ont mis sur pied des outils tels que les ardoises magnétiques, des puzzles, des manuels pour les élèves, des guides d’encadrement pour les enseignants, des logiciels de jeux et des tablettes.
 
Et avec le soutien du ministère de l’Education de base (MINEDUB) du Cameroun, la méthode Flores Gong Nota a été soumise à l’appréciation de 2 165 enseignants au Cameroun et au Tchad.
 
Au final, plus de 90% de ces enseignants trouvent que la méthode est "pratique, simple, ludique et facile".
 
Cette évaluation a été aussi l’occasion d’ouvrir le débat sur les causes et les conséquences de la mauvaise écriture dans le cursus scolaire d’un enfant.
 
62,2% des enseignants pointent un doigt accusateur sur la didactique de l’écriture telle qu’enseignée à l’Ecole normale des instituteurs de l'enseignement général (ENIEG) au Cameroun ; une didactique, qui selon eux, n’est pas "efficace" pour l’enseignement de cette matière dans les écoles.
 
En outre, 11% des instituteurs interrogés jugent insuffisant le temps réservé à l’apprentissage de l’écriture dans les établissements scolaires.
 
Ce qui n’est pas sans conséquences sur les performances des élèves ; car, pour 93% des instituteurs, l’échec scolaire peut être le résultat d’une mauvaise écriture.
 
"Face à une mauvaise copie, je suis plus encline à donner à l’enfant une mauvaise note parce que je lis mal ce qu’il a écrit;  et puis, c’est fastidieux de se donner trop de peine pour déchiffrer ses réponses. D’où l’intérêt de cette méthode", témoigne Winnie Ntja, une enseignante.
 
Mais, elle tempère aussitôt : "je pense que l’écriture est une façon pour chaque enfant d’exprimer sa personnalité ; mieux de marquer son empreinte. Il n’est donc pas normal de vouloir mouler tous les enfants dans une seule et même façon d’écrire: l’écriture bâton".
 
Qu’à cela ne tienne, Jean Nusi, un des responsables du MINEDUB qui suivent l’évolution de ce programme, indique que le rapport d’évaluation a été fait et déposé à sa hiérarchie qui n’en a pas encore tiré le ses conclusions.
 
Dans le même temps, la méthode a aussi été soumise à l’appréciation de l’UNESCO et de la Francophonie et ses concepteurs nourrissent le rêve la voir adoptée et appliquée partout en Afrique.
 
Selon un rapport de l’Institut national de la statistique (INS) publié en mars 2012, la population camerounaise sans instruction est estimée à 23,6%.
 
Pourtant le décret N° 2001/041 signé par le président de la République le 19 février 2001 introduit la gratuité de l’école primaire sur toute l’étendue du territoire national. - See more at:

Source : www.scidev.net.

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Les avocats de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont le procès s'est ouvert jeudi à la Cour pénale internationale, ont présenté lundi leur client comme "un démocrate" qui, selon eux, "ne ne commettre les faits de crimes contre l’humanité" pour lesquels il est poursuivi par cette juridiction internationale.

 

Laurent Gbagbo est "un démocrate bien connu pour ses actions en faveur de la paix en Côte d’Ivoire", a défendu Me Jennifer Naouri, l'un des membres de l'équipe de défense de M. Gbagbo, évoquant, entre autres, le  "combat" de ce dernier pour l'accession de la Côte d'Ivoire au multipartisme dans les années 85-90.

 

L'ex-chef de l'Etat ne "saurait être un coauteur de crimes contre l'humanité", a-t-elle avancé, accusant la France et le Président Alassane Ouattara, d'avoir voulu "renverser"  Laurent Gbagbo par la force, notamment avec l'aide de l’ex-rébellion des Forces nouvelles et des mercenaires récrutés au Burkina Faso.

 

Les membres de l'équipe de défense de Laurent Gbagbo, qui comparait au même moment que l'ex-leader des "Jeunes patriotes", Charles Blé Goudé, l'un de ses proches également poursuivi pour "crimes contre l'humanité", ont mis en doute "la source et l’originalité" de certaines vidéos de massacres contre des civils par des présumés forces proches de leur client, utilisées par l'accusation comme preuves, qu'ils ont traité de "montage.

 

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui ont plaidé "non coupable" à l'ouverture du procès, sont poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution, commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. Cette crise, rappelle-t-on, est née du refus de Laurent Gbagbo, après sa défaite à l’élection, de céder le pouvoir au vainqueur Alassane Ouattara.

Armand Tanoh

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Des leaders africains notamment le président de Heirs Holdings, promoteur de la Fondation Tony Elumelu et président de United Bank for Africa (UBA ), Tony Elumelu et l’ancien Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Donald Kaberuka ont plaidé auprès du Congrès des Etats-Unis  pour l’adoption de « la Loi Électrifier l’Afrique »,  soutenant qu’elle apportera beaucoup de changements en Afrique.

 

Ce projet de loi va servir à maintenir et développer l’initiative Power Africa du Président Obama, en codifiant l’accès à l’électricité comme l’une des priorités des Etats-Unis en matière de politique étrangère pour l’Afrique. Il a déjà été adopté par le Sénat américain et sera prochainement soumis au vote à la Chambre des Représentants des Etats-Unis.

 Armand Tanoh

 

S’exprimant lors du « Sommet Power Africa », organisé Jeudi à l’hôtel Marriott de Washington D.C, M. Elumelu a loué les efforts du  Président Obama qui a mobilisé le secteur privé pour  investir 43 milliards de dollars dans le secteur de l’Energie en  Afrique à travers l’initiative « Power Africa ».

 

 

« Quand vous partez d’ici, appelez vos Représentants ainsi que  les dirigeants de la Chambre, et demandez-leur d’adopter le projet de loi »,  a plaidé M. Elumelu.  En plus de M. Elumelu, les contributions de  Donald Kaberuka, du président de JTK Consulting, Jim Kolbe, de l’administrateur One Campaign, Tom Hart, et celui du président de la Chambre de Commerce des États-Unis, Scott Eisner, ont aussi été recueillies.

 

 

Heirs Holding, entreprise d’investissement privée de Tony Elumelu,  a promis, à travers la société  Transcorps Power, la somme de  2,5 milliards de dollars pour la fourniture de 2.000 mégawatts d’électricité dans le cadre de l’initiative Power Africa, indique-t-on.

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L’UNICEF et ses partenaires internationaux lancent ce lundi une campagne invitant urgemment les dirigeants africains à augmenter le financement des interventions contre la pneumonie, et à adopter des changements politiques pour consolider son traitement au niveau communautaire.

 

Plus de 490 000 enfants âgés de moins de cinq ans sont morts de cette maladie l’an dernier en Afrique subsaharienne, selon un communiqué publié par l’agence onusienne.

 

« Bien que la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans dus à la pneumonie dans le monde aient lieu en Afrique subsaharienne, le financement, la gestion et le traitement restent faibles dans la région », déclare Dr Mark Young, spécialiste senior de la santé à l’UNICEF. « Des ressources accrues et un engagement plus important au plus haut niveau nous aideront à empêcher cette maladie d’être une cause de mortalité infantile majeure », a-t-il ajouté.

 

La pneumonie tue près d’un million d’enfants âgés de moins de cinq ans dans le monde, entraînant plus de décès que le VIH/SIDA, la diarrhée et la malaria réunis. Les avancées contre la pneumonie sont lentes, comparées à celles contre d’autres grandes maladies. Les morts infantiles dues à la pneumonie n’ont chuté que de 50%, en comparaison avec 85% pour la rougeole et 60% pour la malaria, le SIDA et le tétanos au cours des 15 dernières années. Les financements restent bas également car pour chaque dollar dépensé pour la santé dans le monde en 2011, seuls 200 étaient dévolus à la pneumonie.

 

 

La campagne Chaque Souffle Compte vise à sensibiliser les dirigeants, les donateurs et les décideurs politiques à la nécessité d’augmenter les financements et à adopter des politiques plus adaptées aux interventions contre cette maladie. De telles mesures aideraient à prévenir la pneumonie en immunisant les enfants, en réduisant la pollution de l’air intérieur et en améliorant les pratiques en matière d’hygiène; en protégeant les nouveau-nés de la pneumonie grâce à l’allaitement exclusif; et en facilitant l’accès de la communauté à un diagnostic et un traitement efficaces et opportuns avec l’amoxicilline, ainsi que l’oxygène pour les cas graves.

 

Chaque Souffle Compte a été lancée au cours du Sommet de l’Union africaine lors de l’Assemblée générale de l’Organisation des premières dames africaines contre le VIH/SIDA (OAFLA).

AIP

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Le nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, a annoncé, lundi, que l’institution financière prévoit des financements de trois milliards de dollars, soit plus de 1500 milliards de francs CFA sur les quatre prochaines années dans le cadre du nouveau Plan stratégique.

 

Sur ce montant, il est prévu 800 millions de dollars, soit plus de 400 milliards de francs CFA de fonds IDA (Association internationale pour le développement), guichet concessionnel de la Banque, 1,107 milliard de francs CFA pour la Société financière internationale (SFI)  et 850 millions de dollars, soit plus de 425 milliards de francs CFA pour l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

 

« Je puis vous informer déjà que nous sommes très en avance par rapport à nos engagements car au moment où je vous parle, plus de huit projets sont soit au stade de l’identification, soit au stade de la préparation », a soutenu Pierre Laporte, ajoutant que ces projets concernent des domaines tels que l’électricité rurale, l’eau potable, le transport, l’agriculture.

 

Il a révélé que qu’au moins 350 millions de dollars (IDA), soit plus de 175 milliards de francs CFA, devront être dégagés d’ici à décembre.

 

 

Trois axes prioritaires

 

Pierre Laporte, donnant sa vision, a présenté les trois domaines prioritaires de ses actions en Côte d’Ivoire à savoir l’accélération de la croissance, le capital humain et la cohésion sociale. Il a indiqué que ces domaines prioritaires ont été faits en concertation avec le gouvernement, les élus et la société civile.

« L’accent va être mis sur le financement de projets et de programmes transformateurs », a-t-il souligné citant les secteurs de l’agriculture, l’énergie, l’eau et l’assainissement, de l’emploi jeunes, etc.

Le directeur des opérations a noté la convergence de vue avec les autorités ivoiriennes tout en relevant le contexte favorable dans lequel évolue la Côte d’Ivoire avec l’une des croissances les plus élevée au monde.

 

Armand Tanoh

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Le président Henri Konan Bédié a été désigné parrain de l’édition 2016 du Festival des musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), un événement initié par le groupe Magic System, rapporte une note d’information transmise lundi à l’AIP.

 

L’ex-chef d’état a reçu en audience, à sa résidence de Daoukro, les enfants membres du groupe du Magic System. Traoré Salif dit A’Salfo et ses amis ont effectué le déplacement jusque dans cette ville du centre ivoirien, pour solliciter le parrainage du président Bédié.

 

A sa sortie d’audience, le lead vocal du quatuor musical ivoirien a indiqué qu’ils sont non seulement venus présenter leurs vœux de nouvel an à leur illustre hôte, lui témoigner leur gratitude et lui traduire leur admiration pour les actions qu’il mène pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, mais solliciter son parrainage pour ce Festival.

 

L’édition 2015 du FEMUA a été parrainnée par Désiré Kadré Ouedraogo, Président de la Commission de CEDEAO.

 

AIP

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La société de logistique et de transport de courrier express international, DHL, installée en Côte d’Ivoire depuis 34 ans, dispose désormais en propre d’une flotte de trois avions et un parc autos de 33 véhicules qu’elle mobilise chaque jour pour le transport des colis envers et à partir du pays, où elle réalise annuellement en moyenne le transport  de quelque 720.000 colis, indique de la direction de cette entreprise.

 

Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une soirée de présentation de vœux du nouvel an de la direction de l’entreprise DHL Côte d’Ivoire, organisée vendredi à l’intention d’opérateurs économiques de San Pedro, par son directeur des opérations, Adjokan Donatien.

 

D'après ce dernier, les trois avions de sa société sont composés de deux ATR 72 d’une capacité de 7 tonnes de fret chacun et un Boeing 727 d’une capacité de fret de 20 tonnes. Ces avions basées à Abidjan sont dédiées à l’Afrique de l’Ouest, et à partir de la plateforme centrale de Lagos au Nigéria, les colis à destination de l’Europe et des Etats-Unis sont repris.

 

« Les avions et les véhicules de la société permettent la livraison des colis dans des délais très courts, notamment 94% des colis à livrer chaque jour avant 9 heures sont livrés dans le délai », a souligné Adjokan, soulignant que sa société est certifiée à la norme internationale TAPA depuis 2007.

 

La Directrice  commerciale, Christelle Ouattara, a indiqué que sa société dispose en Côte d’Ivoire de six grandes agences dont cinq à Abidjan et une à San Pedro, et travaille au quotidien avec 120 distributeurs agréés à travers le pays, au service de 500 ‘’clients actifs’’.

 

Selon Christelle Ouattara, l’entreprise dispose également de solutions de transport adaptées aux produits nécessitant le maintien constant au froid sans rompre la chaîne de froid.

 

DHL est  présente dans 220 pays sur tous les continents. Elle reste solide leader du marché du transport de colis en Côte d'Ivoire avec 54% des parts de marché, parmi la dizaine d'entreprises nationales et internationales exerçant dans ce domaine dans le pays.

AIP

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La branche organisatrice d'événements du plus grand magazine international d'informations socio-économiques, The Economist, organisera la 11e édition du Sommet annuel du Nigéria.

 

Prévu pour le lundi 7 mars et le mardi 8 mars 2016 à l'hôtel InterContinental de Lagos, le Sommet du Nigéria 2016 réunira des représentants clés du gouvernement, des dirigeants des secteurs industriel et des affaires, ainsi que des représentants de la société civile nigériane, avec des investisseurs internationaux, des économistes et des universitaires, pour discuter et débattre de l'orientation économique du Nigéria.

 

Sur le thème, « L'aube d'un nouveau jour ? », les participants au sommet examineront et discuteront des diverses possibilités qui s'offrent au Nigéria et des défis auxquels le pays fait face à l'approche de son premier transfert de pouvoir démocratique et des implications des forces macro-économiques mondiales qui sont façonnées par la chute spectaculaire du prix du pétrole, le pilier de l'économie nigériane.

 

Dans cette perspective, The Economist Events a regroupé un éventail d'éminentes personnalités du monde entier, issues des milieux gouvernementaux et des affaires, qui s'exprimeront lors de ce sommet. On compte parmi ces personnalités : SE Prof. Yemi Osinbajo, Vice-président de la République fédérale du Nigéria ; Alhaji Aliko Dangote, Président et chef de la direction du Groupe Dangote et président de la Dangote Foundation ; Danladi Verheijen, chef de la direction et directeur général de Verod ; Herbert Wigwe, chef de la direction d’Access Bank et SE Enelamah Okechukwu, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Investissement, Nigéria.

 

Bob Diamond, fondateur et chef de la direction d'Atlas Merchant Capital ; SE Alhaji Kashim Shettina, gouverneur de l'État de Borno au Nigéria ; Franklin Cudjoe, président fondateur et chef de la direction d'IMANI ; Philip Lindop, directeur d'Africa Banking, filiale du groupe Barclays en Afrique, et Fola Laoye, président du Groupe Hygeia, seront également parmi les intervenants et panélistes.

 

Il est en outre également prévu que SE Alhaji Umaru Tanko Al Makura, Gouverneur de l'État de Nasarawa au Nigéria, SE Chef Willie Obiano, gouverneur de l'État d'Anambra au Nigeria, Onno Schellekens, chef de la direction de Pharm Access Group, Issam Darwish, Vice-président exécutif et chef de la direction d'IHS, Adebola Williams, cofondateur de RED, et Chef Eric Umeofia (Ikuku Oma, Amichi), Président et chef de la direction d'Erisco Foods Limited, prennent la parole lors du sommet.

 

Maintenant dans sa 11e année, le Sommet du Nigéria fait partie de la série d'événements organisés par The Economist, remportant la plus forte croissance sur le marché. Il s'agit à présent de l'un des principaux événements d'Afrique au cours duquel sont rassemblés les entreprises, le gouvernement et les penseurs.

 

Présidé par des rédacteurs chevronnés de The Economist, à savoir Jonathan Rosenthal, Rédacteur Afrique et Edward Carr, Rédacteur adjoint, le Sommet fera le bilan des progrès économiques et sociaux réalisés à ce jour et examinera en profondeur ce que l'avenir réserve à la plus grosse économie d'Afrique.

 

« Le Sommet du Nigéria de cette année réunira plus de 350 participants issus de différents milieux dont les secteurs public et privé du pays, des acteurs du monde des affaires internationales et des investisseurs, pour discuter de ce que l'avenir réserve au Nigeria », affirme Jonathan Rosenthal, Rédacteur Afrique de The Economist.

 

Les conversations de cette année serviront en partie à réfléchir au changement positif qui a été observé en matière de gouvernance et de vie socio-économique pour la population, pendant les neuf premiers mois du mandat du Président Muhammadu Buhari. La discussion portera également sur la façon dont la croissance économique peut améliorer la sécurité, sur les stratégies visant à placer la croissance économique au cœur de l'effort du Nigeria pour unir le pays et, sur la manière dont le Nigeria peut cesser de dépendre trop du secteur pétrolier et atteindre une diversification économique, surmonter les défis et combler les trous de ses finances publiques (réduire la corruption officielle), créer des emplois pour ses jeunes, réduire la pauvreté et améliorer le pouvoir d'achat des citoyens.

 

Le Nigéria se trouvant au cœur de la renaissance économique du continent, les intervenants seront également appelés à examiner le rôle du pays tant sur le continent africain que sur la scène mondiale

 

Armand Tanoh

 

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L’ex-président de la République de la Tanzanie, Jakaya Mrisho Kikwete,  est désormais ambassadeur mondial d'Africa United, une initiative qui vise à utiliser le sport pour mobiliser les actions autours des questions de santé cruciales en Afrique. Dans une déclaration transmise à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ), il donne les raisons et les contours de ce nouvel engagement. Ci-après, son message. 

 

J'ai le plaisir de vous annoncer que je vais tenir le rôle d'ambassadeur mondial d'Africa United, une initiative novatrice dirigée par Gavi (l'alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination), la Confédération Africaine de Football, le Groupe de la Banque mondiale, la Fondation CDC et l'Union africaine. Cette initiative utilise le sport pour catalyser l'action concernant les questions de santé cruciales auxquelles le continent fait face. 

 

 

Africa United a d'abord été déployée pendant l'épidémie d'Ebola, mobilisant des d'influenceurs tels que le sierra-léonais Kei Kamara, pour diffuser des messages de prévention contre le virus Ebola et encourager la population à faire confiance au système de santé et à venir se faire soigner. Des porte-paroles d'Africa United ont également attiré plus d'attention sur cette crise grâce à une campagne panafricaine de sensibilisation et de financement dirigée par l'Union africaine et intitulée l'Afrique contre Ebola.

 

Eviter la mort à 1,5 million de personnes chaque année

Sous ma direction, Africa United va se concentrer sur la promotion d'un accès universel aux soins de santé, à commencer par la Vaccination Universelle. L'immunisation est indispensable pour sauver la vie des enfants d'Afrique - et du monde entier. L'immunisation est la clé qui va nous permettre d'éviter le décès de plus de 1,5 million de personnes chaque année. La vaccination universelle va également jouer un rôle fondamental dans le développement d'une population saine et forte, et garantir que nous développions les économies dont nous avons besoin pour affronter les défis du siècle à venir.

 

 

Aujourd'hui, tandis que j'annonce mon engagement en faveur de la santé du continent africain, je lance un appel aux chefs d'État de l'Afrique toute entière pour qu'ils priorisent l'accès à la vaccination dans chaque communauté, sans aucune exception. 

 

 

Africa United lancera officiellement son initiative de vaccination universelle la semaine prochaine à Kigali à l'occasion du Championnat des nations de la Confédération Africaine de Football. À Kigali, mon estimé partenaire dans cette lutte, le Président de la CAF, Issa Hayatou, va rappeler à tous que « Chaque immunisation compte ! » et que nous sommes déterminés à atteindre notre objectif : obtenir une Vaccination Universelle. 

 

 

Je vous invite donc instamment à vous joindre à moi et à Africa United, dans notre combat en faveur d'un avenir plus sûr, grâce l'accès universel à l'immunisation. 

 

Jakaya Mrisho Kikwete

 

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