La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie vont marquer le cinquantenaire de leurs relations d’amitié et de coopération par une célébration festive jeudi pour laquelle le ministre éthiopien des Affaires Etrangères, Tedros Adhanom Ghedreyesus, séjourne depuis la veille à Abidjan.

Arrivé dans la nuit de mardi, M. Tedros Ghedreyesus, a eu,  dans la matinée de mercredi, un tête à tête avec son homologue ivoirien, Mabri Toikeusse. Il s’était rendu un peu plus tôt à Grand-Bassam pour un hommage aux victimes de l’attaque terroriste du dimanche 13 mars marqué par le dépôt d’une gerbe de fleurs. Selon celui-ci, il s’agissait de porter la compassion et la solidarité du gouvernement et du peuple éthiopien à la Côte d’Ivoire après ce drame qui au-delà du pays, a-t-il noté, touche toute l’Afrique.

La visite du premier ministre éthiopien, qui revêt un caractère officiel,  vise, globalement, au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire, vielles d’un demi-siècle, a-t-il  fait savoir. Outre l’aspect festif, plusieurs accords de coopération vont être paraphés jeudi notamment en matière économique.

Ces accords selon  l’officiel éthiopien permettront à la Côte d’Ivoire et à son pays de travailler davantage ensemble. L’un de ces accords porte notamment sur une exemption de visa entre les deux Etats pour ce qui concerne les officiels.

AIP

L’utilisation de la technologie nucléaire civile dans le développement agricole en Afrique de l’Ouest a été au centre d’une tournée du directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA),Yukiya Amano, qui  s’est entretenu, le 22 mars à Abidjan, avec le ministre ivoirien  de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.

De ces échanges, il est ressorti qu’au-delà de ses fonctions militaires, le nucléaire a des facettes « pacifiques » qui peuvent contribuer à conserver des aliments sur une longue période et permettre également de lutter contre les parasites de certains produits comme les fruits et légumes.

Le ministre Sangafowa a souligné à cette occasion qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, un travail sera fait en vue de « rassurer les uns et les autres que les technologies  nucléaires qui sont utilisées dans les autres secteurs, le seront dans les conditions optimales et surtout dans les conditions sécurisées ».

Les axes de coopération entre la FAO et l’AIEA 

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), aide ses 160 états membres dont la Côte d’Ivoire à accroître leur production alimentaire et à en améliorer la qualité et la sécurité sanitaire en faisant appel à la technologie nucléaire, tout en favorisant l’exploitation durable des ressources agricoles.

L’AIEA contribue au développement agricole par l’éradication des insectes nuisibles, l’amélioration des variétés culturales, la réduction de l’érosion des sols, l’optimisation de l’utilisation des engrais et de l’eau, le contrôle des contaminants alimentaires, l’irradiation des aliments, la surveillance et amélioration de la nutrition animale,  ainsi que les diagnostics et prévention des maladies des animaux.

Financements de projets agricoles

L’AIEA offre des bourses de formation au personnel local en vue d’appliquer les techniques nucléaires au secteur agro-alimentaire national. Les boursiers sont envoyés à l’étranger pour une formation complète dans un établissement approprié pour une durée allant de quelques mois à plusieurs années.

Dans le cadre de la coopération avec la Côte d’Ivoire, l’AIEA a eu à financer des projets dans des secteurs de la santé, de l’agriculture, des ressources animales, de l’énergie  et de l’environnement.

Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) et le Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA) ont bénéficié des appuis de cette agence. Ainsi de 2012 à 2014, le CNRA a exécuté, en partenariat avec l’AIEA, certains projets dont celui portant sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté par l’amélioration de la productivité du cocotier, du bananier plantain et des légumes feuilles ainsi que l’utilisation des engrais organiques et minéraux.

LANADA a également mené, de 2014 à 2016, en collaboration avec la même institution, plusieurs projets portant notamment sur le diagnostic rapide et la surveillance de la peste des petits ruminants (PPR), ainsi que le contrôle de la peste porcine africaine (PPA).

L’AIEA dont le siège est à Vienne, en Autriche, est une organisation onusienne créée en 1957 pour encourager et faciliter le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques et la recherche dans ce domaine, rappelle-t-on.

AIP

Le District  9101 du Rotary club tient sa conférence régionale, vendredi, à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro, en présence du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, selon son gouverneur, Marie-Irène Richmond Ahoua qui a livré l’information à l’AIP.

Il s’agira de former les futurs dirigeants de ce district issus de 10 pays de la sous région et évaluer les activités des 75 clubs affiliés, a expliqué Mme Richmond Ahoua, précisant en outre que son organisation veut, à travers ces assises, réaffirmer son engagement auprès des populations défavorisées et des collectivités pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Simon Munzu prononcera, à l’occasion, une conférence sur le thème  » la paix et l’économie,  facteur de développement humain ».

Près d’un millier de participants des organisations affiliées, en provenance de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des pays d’Afrique centrale, des Etats-Unis, de la France et des Iles Seychelles sont attendus à cette rencontre internationale. La directrice exécutive du Programme polio plus du Rotary international, Carole Pandak y participera, annonce-ton.

AIP

Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, est annoncé jeudi à Odienné pour le lancement des travaux de bitumage de l’axe Odienné-Boundiali.

La cérémonie de lancement de travaux aura lieu au corridor Est d’Odienné.

L’axe Odienné-Boundiali, long de 134 km est l’une des voies importantes pour le désenclavement de la région du Kabadougou, note-t-on.

Le démarrage des travaux de bitumage de cet axe est fortement attendu par les populations qui espèrent qu’il boostera les échanges commerciaux entre Korhogo et Odienné.

AIP

ACTUROUTES, une plate-forme d’information sur les routes et les transports basée en Côte d’Ivoire, organise pour la première fois en Afrique,  The Africa Road Builders (ARB), une cérémonie de distinction des acteurs de la route et des transports en Afrique qui se tiendra le 25 mai à l’Intercontinental Hotel de Lusaka, en Zambie.

Selon un communiqué de presse d’ACTUROUTES transmis à l’AIP, l’événement se situe en marge  des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD).

The ARB se donne donc pour objectif de contribuer à promouvoir des routes  et des transports modernes et performants pour une Afrique développée. L’événement vise par ailleurs à promouvoir une plus grande mobilité en Afrique. Il veut soutenir la création de services innovants, autour de la route et des transports, qui vont contribuer à l’économie africaine.

Le directeur général de ACTUROUTES, M. Barthélemy Kouamé, a déclaré que cette première édition de The Africa Road Builders ainsi que les prochaines éditions entendent  réunir des institutions et des entreprises qui partagent l’idée d’une Afrique avec des routes et des transports développés. « Les initiatives et travaux en matière de route et de transports, pouvant servir d’exemples  en Afrique,  seront primées », a-t-il ajouté.

Un jury international proclamera les lauréats au travers de plusieurs catégories identifiées par les organisateurs (Institution – Gouvernement – Entreprise publique – Entreprise privée – ONG et association…).

L’importance de la problématique des transports et des routes requiert que tous les acteurs soient impliqués. Selon une étude de la BAD,  le besoin en infrastructures de la seule  Afrique subsaharienne dépassera les 93 milliards de dollars US par an au cours des dix prochaines années. A ce jour, moins de la moitié de cette somme est disponible, d’où un déficit de financement de plus de 50 milliards de dollars à combler. « La Construction de nouvelles routes et d’infrastructures est donc à encourager. C’est ce à quoi compte contribuer The Africa Road Builders », conclut le texte.

AIP

 La Fédération ivoirienne d’Othello lance, mercredi, en partenariat avec la mairie de Yopougon (Abidjan), la 7ème édition du Grand prix africain d’Othello 2016 doté du trophée de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, annonce une dépêche de l'AIP.

Parrainée par le Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire présidé par Mme Sehinabou Yolande Doukouré, le lancement de cette édition se déroulera en présence de la directrice du Développement, de la Valorisation et de l’Innovation technologique, Pr Annick Tahiri, de la directrice générale de Cosmétik Ivoir, Mme Marie Josée Fenouil, du directeur général adjoint de Star Energie 2073, Florian Klinger, et du maire de Yopougon, Gilbert Koné Kafana, annoncent les organisateurs.

Othello est un jeu de société combinatoire abstrait qui oppose deux joueurs, l’un noir, l’autre blanc. Il se joue sur un tablier unicolore de 64 cases appelé othellier. Les colonnes sont numérotées de gauche à droite par les lettres de A à H et les lignes numérotées de haut en bas par les chiffres 1 à 8.

Chaque joueur, noir et blanc, pose l’un après l’autre un pion de sa couleur sur l’othellier. Le jeu s’arrête quand les deux joueurs ne peuvent plus poser de pion. Le joueur ayant le plus grand nombre de pions de sa couleur sur l’othellier est déclaré vainqueur.

Abidjan abritera la Coupe du monde d’Othello 2018, selon le président de la Fédération ivoirienne de cette discipline inscrite au programme du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique.

AIP

La Compagnie Européenne de gestion de l’information (CEGID Groupe) va investir environ 11 millions d’Euros (soit 7,227 milliards de francs  CFA) en Afrique pour les trois prochaines années, a annoncé mardi son président directeur général, Jean-Michel Aulas, lors de la conférence de presse co-animée à Abidjan, avec le directeur général, Patrick Bertrand.

Ces deux responsables séjournent en Côte d’Ivoire pour le lancement des activités de la filiale de son groupe, la première den Afrique subsaharienne en vue de profiter de la « forte dynamique de développement du numérique » sur le continent vu que sa Compagnie est un acteur majeur de la transformation  numérique des entreprises  et éditeur de logiciels de gestion et de services Cloud.

« Nos ambitions sont importantes et sont liées au développement potentiel de tout ce qui touche au numérique de l’Afrique. Le leadership de CEGID mérite de s’imposer à l’international. L’Afrique Subsaharienne fait partie  des zones qui doivent être privilégiées », a indiqué M. Aulas, précisant que la nouvelle filiale implantée en Côte d’Ivoire sera celle qui va superviser toutes les activités du continent.

Comme domaines d’expertise, le Groupe qui ambitionne de se doter d’un fort réseau  de partenaires  comme relais locaux, propose aux entrepreneurs, aux entreprises et organismes des solutions idoines  en matière de gestion comptable et financière, fiscalité, de ressources humaines, de protection sociale, etc.

Créé en 1983 par Jean-Michel par ailleurs président du club de football de l’Olympique Lyonnais de France, le Groupe compte à ce jour plus de 2 200 collaborateurs, une trentaine de d’agences en France et plus de 15 filiales dans le monde dont cinq en Afrique et Moyen Orient avec un réseau de 12 partenaires en Afrique Subsaharienne en 2015, a-t-on appris.

AIP

Longtemps rêvé par l’ensemble des populations de la région du Folon le bitumage l’axe Odienné-Minignan jusqu’à la frontière guinéenne va devenir réalité bientôt, a annoncé le maire de Minignan,  Sidibé Valy.

Celui-ci a communiqué la bonne nouvelle à ses administrés à l’occasion d’une session du conseil municipal tenue vendredi. Le maire valy a notamment révélé à l’occasion  que des équipes des différents organismes impliqués au niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire avec des émissaires de la Bad qui va assurer le financement ont tenu le 23 mars une réunion pour réétudier et actualiser les paramètres du futur chantier.

Le maire de Minignan a également indiqué à ses administrés qu’il avait transmis à la délégation leur souhait de voir également bitumé l’axe Minignan-Sokoro (d’une vingtaine de Km) qui ouvre sur le Mali avec lequel la localité fait également frontière.

AIP

Des opérations de déguerpissement ont démarré dans la matinée de mardi dans le quartier précaire Doukouré de Yopougon (Abidjan-ouest), en vue de la construction prochaine d’un boulevard devant aboutir à un pont reliant cette commune à celle d’Adjamé en passant par Attécoubé.

A 9 h30 (GMT et locales), un bulldozer en cadré par un détachement de policiers démolissait des maisons dont les occupants avaient vidé les lieux de leurs affaires qui gisaient aux abords du boulevard principal de la commune.

Ces déguerpissements font suite à une mise en demeure délivrée aux occupants des emprises de ces deux projets par les autorités locales en 2013, a-t-on appris.

Le boulevard en projet sera long de 7,490 km, y compris ce pont qui sera bâti sur lagune séparant les communes de Yopougon et Attécoubé, assortie d’un échangeur, pour une longueur de 1,450 km.

AIP